CW: *mention alcool* *mention de mort* *mention d'insecte*
Au milieu de nul part était la définition parfaite de l’endroit. Loin de toute civilisation, aucune âme à plus d’une vingtaine de kilomètres à la ronde, le groupe sortit de la voiture de location et une forte odeur de pins remplit leurs poumons.
Daniel tourna autour de lui: Wow!
Jack, tout content: Oh ya! Attendez la suite.
Il ouvrit le coffre et laissa tout le monde prendre leurs bagages respectifs, ainsi que les courses.
Daniel désigna la dépendance: Vous voulez que je mette la voiture au garage?
Jack referma le coffre: Il est plein. (il pencha la tête) Je me suis offert un bateau.
Daniel leva les sourcils: Un bateau?
Jack fit un signe à Teal'c d'avancer vers l'allée vu qu’il connaissait déjà le chemin: Pour ma retraite. (le groupe suivit Teal’c dans l’allée) Faut que je le rafistole mais il flotte. (il parla plus bas) Je pense.
Elle lui lança un regard amusé qu’il pu traduire par “vous avez acheté une camelote, mon Général?” et il lui répondit d’un regard mauvais. Elle avança dans l’allée mais sentit qu’il l’immobilisa en attrapant la hanse de son sac. Il passa sa main sous le manteau de la femme, caressa quelques secondes le bas de son dos, puis frôla ses fesses avant de reprendre son chemin comme si de rien n’était. Sam quant à elle s’était figée et se demanda s’il était sérieux de faire cela ici.
Daniel se retourna et la vit immobile dans l’allée: Vous venez?
Le reste du groupe se retourna vers elle.
Jack continua à marcher à reculons et sourit exagérément juste pour elle: Vous venez, Carter?
Ce mec était un gamin. Elle reprit sa marche et se promit de se venger plus tard. Le bout du chemin laissa apparaître totalement le chalet entouré de pins centenaires. Teal'c et Daniel se laissèrent dépasser par le propriétaire des lieux sur les derniers mètres. Une petite pièce servait d’entrée, menant à 3 ouvertures: La première menait à la cuisine et au salon, la porte de droite à la salle de bain et sa chambre se trouvait à gauche de l’entrée.
Jack fit un geste incertain vers le salon: Y a deux autres chambres plus loin. Deux lits simples et une autre avec lit double. Choisissez.
Daniel: Je suppose que c’est mieux si je dors avec Teal’c. (il pencha la tête) Entre hommes quoi.
Dormir avec Teal’c n’aurait pas été un souci, mais elle s'avoua que garder un peu de distance en ce moment avec Daniel n’était pas plus mal.
Sam souffla: Ouais.
Jack posa les courses sur le comptoir en bois brut de la cuisine, Teal’c l’aida à ouvrir les volets en grand pour aérer et les deux autres découvrirent le salon. C’était une grande pièce noyée d’objets et de meubles diverses. Un canapé en face d’une grande cheminée en pierre, une petite table en bois entourée de chaises, un petit bureau dans le coin ainsi qu’une bibliothèque pleine à craquer de livres qui avaient bien vécus, et de l’autre côté un petit meuble avec un fauteuil qui avait l’air parfait pour se poser et dévoraient ces fameux ouvrages.
Le style rustique dégageait une ambiance extrêmement confortable. Un bordel organisé, simple mais charmant, à l’instar de Jack. Ce dernier se faufila de l’autre côté du salon, ouvrit la porte de derrière et les invita à découvrir la terrasse.
Jack écarta les bras une fois dehors: Home sweet home!
Tous admirèrent la vue, Daniel et Sam se dirigèrent vers la rambarde pour mieux en profiter. C’était sublime. Jack ouvrit le barbecue et Daniel aperçut un bar au coin de la terrasse.
Daniel s’approcha du meuble: Heeeeeey!
Jack lui lança les clés: Doucement, Daniel.
Daniel ouvrit le bar: Pourquoi les garder si on ne les boit pas? (il découvrit les différentes bouteilles, content qu’il n’y ait pas que de la bière à boire) Heeeeeey!
Sam et Teal’c sourirent, Jack leva les yeux au ciel.
Jack: Je sens qu'avec votre descente, on va devoir refaire un trajet juste pour refaire le plein.
Daniel: Je ne suis pas revenu à la vie pour rien.
Jack: Occupez-vous des courses au lieu de vider le bar. Je m'occupe du barbecue. (l’archéologue obtempéra) T, vous savez où est le générateur, vous pouvez…?
Teal’c inclina la tête en seule réponse. Daniel et Teal’c rentrèrent dans le chalet, suivit de Jack allant chercher de quoi allumer le feu.
Elle admira de nouveau la vue, les grands arbres qui entouraient le chalet donnaient l’impression d'être coupé du monde. Elle suivit le vol d’une libellule bleue un instant, puis ferma les yeux et respira à plein poumons l’air frais. Elle détecta l’odeur d’algues et de sous-bois en plus, profita du soleil et de la brise légère caressant son visage et écouta les sons naturels qu’offrait les environs. C’était paisible. Elle comprit pourquoi il aimait autant le terrain, beaucoup de mondes présentaient les mêmes avantages. Cela devait certainement lui manquer vu l’enthousiasme qu’il avait depuis qu’ils étaient arrivés ici et elle sentit son coeur se serrer à cette idée.
Teal’c revenu et déposa les deux bouteilles de jus de fruits sur la table. Elle avait bien sûr senti sa présence dès son arrivée. C’était leur truc depuis plusieurs années maintenant, ce cadeau laissait par Jolinar, cette sorte de vibration silencieuse dans leurs entrailles, rassurante. Elle se tourna et lui fit un large sourire. Il lui rendit et fut rassuré de la voir si éclatante comparée à la cérémonie d'enterrement d’il y a quelques jours. Jack revint s'atteler à sa tâche avec du bois, journaux et paquet d'allumette. Daniel les rejoint un pack de bières dans la main quelques instants plus tard.
Jack: La glacière est dans l'entrée. (il insista) On a acheté des glaçons exprès, Daniel.
Daniel secoua la tête et se demanda s’il allait être le larbin tout le séjour. Il repartit et elle en profita pour l’accompagner.
Teal'c: Va t-il faire encore plus chaud, O'Neill?
Jack se retourna vers Teal'c, surpris de sa question, puis regarda le ciel: Hum, y a des chances. Mais le soir ça pique!
Elle revenu, déposa sur la table le paquet de chips, un pot de “top the Tater” - dont Jack avait insisté pour qu’ils goûtent tous-, la viande à cuire et 4 verres. Daniel posa la glacière, vida le sac de glaçons dedans et mit les bières au froid.
Teal’c: Les moustiques sont indiqués dans les programmes météo de cet Etat?
Sam et Daniel relevèrent la tête vers lui, pleins d’incompréhension.
Jack souffla du nez: Non, T. Ça signifie qu’il va faire froid. (il pencha la tête) Encore un peu tôt pour les piqûres.
Elle fit un “ha.” muet que Daniel remarqua et il l’interrogea du regard.
Sam: BP6-3Q1. (il insista son interrogation silencieuse) Le gros insecte qui pique. (il fit un “ho.” muet et la remercia d’un mouvement de tête) Si ça ne vous dérange pas, je vais aller me rafraîchir un peu. (aux deux autres) Gardez un œil sur lui pour la cuisson.
Jack faussement vexé: Oh s’il vous plaît.
Sam: Les chips ne me nourrissent pas. Je suis venue pour de la viande.
Jack souffla du nez au souvenir de leur discussion sur les préliminaires et sa métaphore avec les apéritifs: Comme les moustiques?
Daniel et Teal’c se lancèrent un regard incrédules, puis Daniel servit un verre de jus de fruits à Teal’c, préféra une verre de whisky du bar pour lui même et tendit une bière à Jack.
Daniel s’installa au côté de Teal’c: Il y a une histoire entre Sam et vous?
Jack, dos à eux, se figea. Il se tourna un instant vers lui puis fit semblant d'à nouveau s'occuper du feu.
Jack: “Une histoire”?
Daniel: Ouais.
Jack: Qu’est-ce que vous voulez dire, Daniel?
Daniel: Je veux dire ce que j'ai dit, (il insista) Jack.
Jack avala une gorgée de sa bière et se tourna vers lui: Et ce serait?
Daniel: De sérieuses étincelles?
Jack lui lança un regard blasé et Daniel lui fit un sourire exagéré.
Teal'c: J'ai aussi remarqué des changements entre vous trois.
Daniel dévisagea Teal'c, ce dernier confirma d’un mouvement de tête ses impressions et l’archéologue déglutit. Merde, se dit-il, on pouvait rien lui cacher. Jack quant à lui prit le “vous trois” de Teal’c sur l’état émotionnel de Daniel en ce moment à cause de RepliCarter et des derniers décès de leurs proches.
Jack le désigna avec sa bouteille: Vous mettez des conneries dans la tête de Teal'c. (Daniel scruta ses expressions) Deux contre un?
Il se retourna pour remuer quelque chose dans le feu et essaya de trouver une réponse mais l’homme avait été pris au dépourvu.
Jack se tourna légèrement mais ne les regarda pas: Il faudrait préparer le reste du repas.
Daniel, toujours sur sa lancée: Qu'est-ce qui s'est exactement passé à Memphis?
Jack soupira, se retourna vers ses deux compères et d'un ton très sérieux: Daniel.
Daniel, ironiquement: Ce n'est pas comme si on n'enfreignait pas les règles régulièrement...(il vit son regard noir et se rattrapa malicieusement)... Mon Général.
Teal’c: En effet.
Jack les fixa un instant et serra les dents: C'est différent.
Silence.
Il se retourna à nouveau vers le feu et prit ce sujet pour clos, mais Daniel avait besoin de connaître ses intentions par rapport à elle après ce qu’il venait d’apprendre. Même si Jack était son ami, c’était trop important. Trop… semblable?
Daniel décida de changer de tactique: Donc s'il n'y a rien entre vous, je peux tenter ma chance?
Teal'c haussa son sourcil, étonné, puis comprit la tactique de son ami. Jack ferma les yeux un instant. Il avait très bien compris qu'il le testait avec sa manœuvre grotesque mais ne savait pas comment se sortir de ce pétrin, le voyage l’avait un peu fatigué. Il se retourna doucement vers lui et le fixa, peu convaincu.
Daniel se mit a lui sourire, tout fier de lui: Hey. RepliCarter m’a proposé de régner avec elle sur la galaxie.
Teal’c leva de nouveau son sourcil et le regarda. Jack l’interrogea du regard pour savoir si c’était vrai et Daniel confirma avec plusieurs hochements de tête.
Jack sourit: Dog! Il vous les faut toutes.
Le visage de Daniel revenu à la normale immédiatement et Jack l’interrogea de nouveau du regard pour savoir si enfin, le sujet était clos.
Daniel baissa la tête: Vous me connaissez… (il releva la tête vers lui et fit un large sourire) Alors?
Jack le dévisagea: Alors je vais finir par regretter que vous soyez revenu parmi nous.
Il se retourna vers le feu.
Daniel, perplexe: Pourquoi vous évitez ma question?
Jack s’humidifia les lèvres et se tourna vers lui, légèrement agacé: Elle n’appartient à personne. Pas besoin de mon autorisation de son côté ou du vôtre, je pense. (un peu plus vivement) Et ne vient-elle pas de perdre un proche?!
Bon sa réponse était vague mais plutôt… rassurante, se dit Daniel. Jack retourna à son feu.
Jack un peu trop froidement par rapport à ce qu’il aurait aimé: Passez moi la viande.
Echo:
*heeeeey*
*pique / piqures / moustiques / libellule bleue / insecte*
*bâteau*
*histoire*
*Alors? Alors*
*vous venez?(x2) / Je ne suis pas revenu à la vie pour rien. / que vous soyez revenu parmi nous. /Je suis venue pour de la viande. / Passez moi la viande.*
Notes:
*j'ai gardé l'expression en VO de Jack "Dog!" qui signifie "dragueur/chaud lapin"*
*il y a bien une dépendance à l'écart du chalet, on peut l'appercevoir en arrière plan dans la saison 10* *l'intérieur du chalet a été écrit via l'épisode de la saison 10, il y a en effet une bibliothèque remplis de livres*
Au milieu de nul part était la définition parfaite de l’endroit. Loin de toute civilisation, aucune âme à plus d’une vingtaine de kilomètres à la ronde, le groupe sortit de la voiture de location et une forte odeur de pins remplit leurs poumons.
Daniel tourna autour de lui: Wow!
Jack, tout content: Oh ya! Attendez la suite.
Il ouvrit le coffre et laissa tout le monde prendre leurs bagages respectifs, ainsi que les courses.
Daniel désigna la dépendance: Vous voulez que je mette la voiture au garage?
Jack referma le coffre: Il est plein. (il pencha la tête) Je me suis offert un bateau.
Daniel leva les sourcils: Un bateau?
Jack fit un signe à Teal'c d'avancer vers l'allée vu qu’il connaissait déjà le chemin: Pour ma retraite. (le groupe suivit Teal’c dans l’allée) Faut que je le rafistole mais il flotte. (il parla plus bas) Je pense.
Elle lui lança un regard amusé qu’il pu traduire par “vous avez acheté une camelote, mon Général?” et il lui répondit d’un regard mauvais. Elle avança dans l’allée mais sentit qu’il l’immobilisa en attrapant la hanse de son sac. Il passa sa main sous le manteau de la femme, caressa quelques secondes le bas de son dos, puis frôla ses fesses avant de reprendre son chemin comme si de rien n’était. Sam quant à elle s’était figée et se demanda s’il était sérieux de faire cela ici.
Daniel se retourna et la vit immobile dans l’allée: Vous venez?
Le reste du groupe se retourna vers elle.
Jack continua à marcher à reculons et sourit exagérément juste pour elle: Vous venez, Carter?
Ce mec était un gamin. Elle reprit sa marche et se promit de se venger plus tard. Le bout du chemin laissa apparaître totalement le chalet entouré de pins centenaires. Teal'c et Daniel se laissèrent dépasser par le propriétaire des lieux sur les derniers mètres. Une petite pièce servait d’entrée, menant à 3 ouvertures: La première menait à la cuisine et au salon, la porte de droite à la salle de bain et sa chambre se trouvait à gauche de l’entrée.
Jack fit un geste incertain vers le salon: Y a deux autres chambres plus loin. Deux lits simples et une autre avec lit double. Choisissez.
Daniel: Je suppose que c’est mieux si je dors avec Teal’c. (il pencha la tête) Entre hommes quoi.
Dormir avec Teal’c n’aurait pas été un souci, mais elle s'avoua que garder un peu de distance en ce moment avec Daniel n’était pas plus mal.
Sam souffla: Ouais.
Jack posa les courses sur le comptoir en bois brut de la cuisine, Teal’c l’aida à ouvrir les volets en grand pour aérer et les deux autres découvrirent le salon. C’était une grande pièce noyée d’objets et de meubles diverses. Un canapé en face d’une grande cheminée en pierre, une petite table en bois entourée de chaises, un petit bureau dans le coin ainsi qu’une bibliothèque pleine à craquer de livres qui avaient bien vécus, et de l’autre côté un petit meuble avec un fauteuil qui avait l’air parfait pour se poser et dévoraient ces fameux ouvrages.
Le style rustique dégageait une ambiance extrêmement confortable. Un bordel organisé, simple mais charmant, à l’instar de Jack. Ce dernier se faufila de l’autre côté du salon, ouvrit la porte de derrière et les invita à découvrir la terrasse.
Jack écarta les bras une fois dehors: Home sweet home!
Tous admirèrent la vue, Daniel et Sam se dirigèrent vers la rambarde pour mieux en profiter. C’était sublime. Jack ouvrit le barbecue et Daniel aperçut un bar au coin de la terrasse.
Daniel s’approcha du meuble: Heeeeeey!
Jack lui lança les clés: Doucement, Daniel.
Daniel ouvrit le bar: Pourquoi les garder si on ne les boit pas? (il découvrit les différentes bouteilles, content qu’il n’y ait pas que de la bière à boire) Heeeeeey!
Sam et Teal’c sourirent, Jack leva les yeux au ciel.
Jack: Je sens qu'avec votre descente, on va devoir refaire un trajet juste pour refaire le plein.
Daniel: Je ne suis pas revenu à la vie pour rien.
Jack: Occupez-vous des courses au lieu de vider le bar. Je m'occupe du barbecue. (l’archéologue obtempéra) T, vous savez où est le générateur, vous pouvez…?
Teal’c inclina la tête en seule réponse. Daniel et Teal’c rentrèrent dans le chalet, suivit de Jack allant chercher de quoi allumer le feu.
Elle admira de nouveau la vue, les grands arbres qui entouraient le chalet donnaient l’impression d'être coupé du monde. Elle suivit le vol d’une libellule bleue un instant, puis ferma les yeux et respira à plein poumons l’air frais. Elle détecta l’odeur d’algues et de sous-bois en plus, profita du soleil et de la brise légère caressant son visage et écouta les sons naturels qu’offrait les environs. C’était paisible. Elle comprit pourquoi il aimait autant le terrain, beaucoup de mondes présentaient les mêmes avantages. Cela devait certainement lui manquer vu l’enthousiasme qu’il avait depuis qu’ils étaient arrivés ici et elle sentit son coeur se serrer à cette idée.
Teal’c revenu et déposa les deux bouteilles de jus de fruits sur la table. Elle avait bien sûr senti sa présence dès son arrivée. C’était leur truc depuis plusieurs années maintenant, ce cadeau laissait par Jolinar, cette sorte de vibration silencieuse dans leurs entrailles, rassurante. Elle se tourna et lui fit un large sourire. Il lui rendit et fut rassuré de la voir si éclatante comparée à la cérémonie d'enterrement d’il y a quelques jours. Jack revint s'atteler à sa tâche avec du bois, journaux et paquet d'allumette. Daniel les rejoint un pack de bières dans la main quelques instants plus tard.
Jack: La glacière est dans l'entrée. (il insista) On a acheté des glaçons exprès, Daniel.
Daniel secoua la tête et se demanda s’il allait être le larbin tout le séjour. Il repartit et elle en profita pour l’accompagner.
Teal'c: Va t-il faire encore plus chaud, O'Neill?
Jack se retourna vers Teal'c, surpris de sa question, puis regarda le ciel: Hum, y a des chances. Mais le soir ça pique!
Elle revenu, déposa sur la table le paquet de chips, un pot de “top the Tater” - dont Jack avait insisté pour qu’ils goûtent tous-, la viande à cuire et 4 verres. Daniel posa la glacière, vida le sac de glaçons dedans et mit les bières au froid.
Teal’c: Les moustiques sont indiqués dans les programmes météo de cet Etat?
Sam et Daniel relevèrent la tête vers lui, pleins d’incompréhension.
Jack souffla du nez: Non, T. Ça signifie qu’il va faire froid. (il pencha la tête) Encore un peu tôt pour les piqûres.
Elle fit un “ha.” muet que Daniel remarqua et il l’interrogea du regard.
Sam: BP6-3Q1. (il insista son interrogation silencieuse) Le gros insecte qui pique. (il fit un “ho.” muet et la remercia d’un mouvement de tête) Si ça ne vous dérange pas, je vais aller me rafraîchir un peu. (aux deux autres) Gardez un œil sur lui pour la cuisson.
Jack faussement vexé: Oh s’il vous plaît.
Sam: Les chips ne me nourrissent pas. Je suis venue pour de la viande.
Jack souffla du nez au souvenir de leur discussion sur les préliminaires et sa métaphore avec les apéritifs: Comme les moustiques?
Daniel et Teal’c se lancèrent un regard incrédules, puis Daniel servit un verre de jus de fruits à Teal’c, préféra une verre de whisky du bar pour lui même et tendit une bière à Jack.
Daniel s’installa au côté de Teal’c: Il y a une histoire entre Sam et vous?
Jack, dos à eux, se figea. Il se tourna un instant vers lui puis fit semblant d'à nouveau s'occuper du feu.
Jack: “Une histoire”?
Daniel: Ouais.
Jack: Qu’est-ce que vous voulez dire, Daniel?
Daniel: Je veux dire ce que j'ai dit, (il insista) Jack.
Jack avala une gorgée de sa bière et se tourna vers lui: Et ce serait?
Daniel: De sérieuses étincelles?
Jack lui lança un regard blasé et Daniel lui fit un sourire exagéré.
Teal'c: J'ai aussi remarqué des changements entre vous trois.
Daniel dévisagea Teal'c, ce dernier confirma d’un mouvement de tête ses impressions et l’archéologue déglutit. Merde, se dit-il, on pouvait rien lui cacher. Jack quant à lui prit le “vous trois” de Teal’c sur l’état émotionnel de Daniel en ce moment à cause de RepliCarter et des derniers décès de leurs proches.
Jack le désigna avec sa bouteille: Vous mettez des conneries dans la tête de Teal'c. (Daniel scruta ses expressions) Deux contre un?
Il se retourna pour remuer quelque chose dans le feu et essaya de trouver une réponse mais l’homme avait été pris au dépourvu.
Jack se tourna légèrement mais ne les regarda pas: Il faudrait préparer le reste du repas.
Daniel, toujours sur sa lancée: Qu'est-ce qui s'est exactement passé à Memphis?
Jack soupira, se retourna vers ses deux compères et d'un ton très sérieux: Daniel.
Daniel, ironiquement: Ce n'est pas comme si on n'enfreignait pas les règles régulièrement...(il vit son regard noir et se rattrapa malicieusement)... Mon Général.
Teal’c: En effet.
Jack les fixa un instant et serra les dents: C'est différent.
Silence.
Il se retourna à nouveau vers le feu et prit ce sujet pour clos, mais Daniel avait besoin de connaître ses intentions par rapport à elle après ce qu’il venait d’apprendre. Même si Jack était son ami, c’était trop important. Trop… semblable?
Daniel décida de changer de tactique: Donc s'il n'y a rien entre vous, je peux tenter ma chance?
Teal'c haussa son sourcil, étonné, puis comprit la tactique de son ami. Jack ferma les yeux un instant. Il avait très bien compris qu'il le testait avec sa manœuvre grotesque mais ne savait pas comment se sortir de ce pétrin, le voyage l’avait un peu fatigué. Il se retourna doucement vers lui et le fixa, peu convaincu.
Daniel se mit a lui sourire, tout fier de lui: Hey. RepliCarter m’a proposé de régner avec elle sur la galaxie.
Teal’c leva de nouveau son sourcil et le regarda. Jack l’interrogea du regard pour savoir si c’était vrai et Daniel confirma avec plusieurs hochements de tête.
Jack sourit: Dog! Il vous les faut toutes.
Le visage de Daniel revenu à la normale immédiatement et Jack l’interrogea de nouveau du regard pour savoir si enfin, le sujet était clos.
Daniel baissa la tête: Vous me connaissez… (il releva la tête vers lui et fit un large sourire) Alors?
Jack le dévisagea: Alors je vais finir par regretter que vous soyez revenu parmi nous.
Il se retourna vers le feu.
Daniel, perplexe: Pourquoi vous évitez ma question?
Jack s’humidifia les lèvres et se tourna vers lui, légèrement agacé: Elle n’appartient à personne. Pas besoin de mon autorisation de son côté ou du vôtre, je pense. (un peu plus vivement) Et ne vient-elle pas de perdre un proche?!
Bon sa réponse était vague mais plutôt… rassurante, se dit Daniel. Jack retourna à son feu.
Jack un peu trop froidement par rapport à ce qu’il aurait aimé: Passez moi la viande.
Echo:
*heeeeey*
*pique / piqures / moustiques / libellule bleue / insecte*
*bâteau*
*histoire*
*Alors? Alors*
*vous venez?(x2) / Je ne suis pas revenu à la vie pour rien. / que vous soyez revenu parmi nous. /Je suis venue pour de la viande. / Passez moi la viande.*
Notes:
*j'ai gardé l'expression en VO de Jack "Dog!" qui signifie "dragueur/chaud lapin"*
*il y a bien une dépendance à l'écart du chalet, on peut l'appercevoir en arrière plan dans la saison 10* *l'intérieur du chalet a été écrit via l'épisode de la saison 10, il y a en effet une bibliothèque remplis de livres*
Jack revint sur la terrasse: Une partie de gin?
Daniel abandonna son livre sur la table et se leva: Hum, je vais me doucher. Après si vous voulez.
Jack: Ok. Teal’c?
Teal’c, beaucoup plus absorbé par la lecture de son comics: Je passe mon tour, O’Neill.
Jack leva les sourcils, un peu débité: Ok… Carter?
Sam: Hum. Échec? Je préférai, vu que vos précédentes propositions sont des… (elle ne finit pas sa phrase et il lui lança un air blasé. Elle se reprit) Monsieur.
Jack retourna chercher le jeu à l'intérieur: Ok pour moi.
Un peu plus tard, Daniel revient et les découvrit en pleine partie. Il s'adossa au mur et les regarda jouer un instant. Assise, un genou replié sur sa poitrine, elle semblait extrêmement concentrée alors que l’homme paraissait à l’aise. Elle se mit à grogner à un nouveau mouvement de Jack.
Jack esquiva un demi-sourire: Vous aviez cru que vous alliez me battre facilement, avouez?
Sam pencha la tête: Hum, je pensais que ça allait être rapide.
Daniel, amusé: Il vous met la pâtée?
Sam: Un peu. Mais… (elle déplaça un pion) Peut-être plus pour très longtemps.
Jack grimaça: Wooouh. J’aurai pas fait ça.
Daniel grimaça aussi: Ha. Moi non plus.
Il bougea un pion pour la contrer. Elle sourit et en bougea un autre. Les deux hommes penchèrent leurs têtes en même temps, n’ayant pas vu ce coup.
Sam: Cassie a oublié de me dire que vous jouiez très bien.
Jack bougea un pion: Ça va, vous vous en sortez pas trop mal.
Daniel souffla du nez, elle releva la tête vers lui et il se raidit. Jack fronça les sourcils, trouvant qu’elle agissait étrangement avec lui. La partie dura encore quelques minutes puis...
Jack: Echec et mat.
Le visage de Sam se décomposa en se demandant de quoi ils parlaient et fronça les sourcils. Il attrapa son cavalier et prit un malin plaisir à le bouger tout doucement. Daniel souffla du nez de nouveau. Elle écarquilla les yeux et au fur et à mesure de l’estimation des possibilités des coups d’après. Elle leva les yeux au ciel: elle avait perdu. Elle renversa son roi, débitée.
Jack pencha sa chaise en arrière et regarda vers l’intérieur du chalet: J’dois avoir un bouquin d’Emanuel Lasker quelque part.
Sam fronça les sourcils, ne voyant pas le rapport: Je connais Lasker.
Jack la regarda étonné: Pourquoi avoir choisi l’attaque au huitième tour? (elle le regarda incrédule) Vous cherchiez un gain forcé?
Sam, abasourdie, tout bas: Quoi?
Jack regarda de nouveau son étagère: “Jouer pour perdre”? La défense doit être proportionnelle à l'attaque, ni plus ni moins? (elle posa ses mains sur son genou et tenta de cacher qu'elle boudait. Il percuta et sourit à sa réaction) Oh ok. Vous le connaissez en tant que mathématicien mais pas en tant que maître des ech-
Sam serra les dents: Oui bon.
Daniel émit un gloussement et regarda le gagnant: Vous savez qu’elle est mauvaise perdante?
Sam s’offusqua: Quoi?!
Daniel: Quoi? Vous allez lui “botter le cul”?
Elle écarquilla les yeux et le regarda. Jack souffla par le nez et l'interrogea du regard avec un léger sourire. Daniel commença à suer à grosse goutte et essaya de rattraper le coup.
Daniel se redressa: Vous auriez dû vous en tenir aux mots croisés.
Teal’c, toujours dans la lecture de son comics: Essayez le ping-pong.
Sam et Daniel soufflèrent du nez.
Jack jongla son regard entre ses trois invités: Hey! (il sourit avec fierté) Je suis doué.
Ils rigolèrent.
Daniel à Sam: Une partie?
Sam détourna le regard et se leva: Hum, je pense que je suis un peu fatiguée par l’avion, si ça ne vous dérange pas.
Jack à Sam: Des excuses, des excuses. C'était un échec, c'est tout. (elle lui fit un sourire forcé) Moi je prends.
Daniel prit la place de Sam, un peu mal à l’aise de son approche ratée. Elle se mordit la lèvre en devinant ses pensées.
Sam s’assit à côté de Teal’c et souffla à Daniel: Faites gaffe, il triche.
Teal’c tourna la page de son comics: En effet.
Echo:
*encore une fois le thème du jeu avec "jouer pour perdre", triche, perdre, ...*
*des excuses*
*Ce paragraphe s'ouvre sur "Hum. Échec? Je préférai, vu que vos précédentes propositions sont des…" et se termine par "Des excuses, des excuses. C'était un échec, c'est tout. (elle lui fit un sourire forcé) "*
Notes:
*Information sur Emanuel Lasker (source)*
Daniel abandonna son livre sur la table et se leva: Hum, je vais me doucher. Après si vous voulez.
Jack: Ok. Teal’c?
Teal’c, beaucoup plus absorbé par la lecture de son comics: Je passe mon tour, O’Neill.
Jack leva les sourcils, un peu débité: Ok… Carter?
Sam: Hum. Échec? Je préférai, vu que vos précédentes propositions sont des… (elle ne finit pas sa phrase et il lui lança un air blasé. Elle se reprit) Monsieur.
Jack retourna chercher le jeu à l'intérieur: Ok pour moi.
Un peu plus tard, Daniel revient et les découvrit en pleine partie. Il s'adossa au mur et les regarda jouer un instant. Assise, un genou replié sur sa poitrine, elle semblait extrêmement concentrée alors que l’homme paraissait à l’aise. Elle se mit à grogner à un nouveau mouvement de Jack.
Jack esquiva un demi-sourire: Vous aviez cru que vous alliez me battre facilement, avouez?
Sam pencha la tête: Hum, je pensais que ça allait être rapide.
Daniel, amusé: Il vous met la pâtée?
Sam: Un peu. Mais… (elle déplaça un pion) Peut-être plus pour très longtemps.
Jack grimaça: Wooouh. J’aurai pas fait ça.
Daniel grimaça aussi: Ha. Moi non plus.
Il bougea un pion pour la contrer. Elle sourit et en bougea un autre. Les deux hommes penchèrent leurs têtes en même temps, n’ayant pas vu ce coup.
Sam: Cassie a oublié de me dire que vous jouiez très bien.
Jack bougea un pion: Ça va, vous vous en sortez pas trop mal.
Daniel souffla du nez, elle releva la tête vers lui et il se raidit. Jack fronça les sourcils, trouvant qu’elle agissait étrangement avec lui. La partie dura encore quelques minutes puis...
Jack: Echec et mat.
Le visage de Sam se décomposa en se demandant de quoi ils parlaient et fronça les sourcils. Il attrapa son cavalier et prit un malin plaisir à le bouger tout doucement. Daniel souffla du nez de nouveau. Elle écarquilla les yeux et au fur et à mesure de l’estimation des possibilités des coups d’après. Elle leva les yeux au ciel: elle avait perdu. Elle renversa son roi, débitée.
Jack pencha sa chaise en arrière et regarda vers l’intérieur du chalet: J’dois avoir un bouquin d’Emanuel Lasker quelque part.
Sam fronça les sourcils, ne voyant pas le rapport: Je connais Lasker.
Jack la regarda étonné: Pourquoi avoir choisi l’attaque au huitième tour? (elle le regarda incrédule) Vous cherchiez un gain forcé?
Sam, abasourdie, tout bas: Quoi?
Jack regarda de nouveau son étagère: “Jouer pour perdre”? La défense doit être proportionnelle à l'attaque, ni plus ni moins? (elle posa ses mains sur son genou et tenta de cacher qu'elle boudait. Il percuta et sourit à sa réaction) Oh ok. Vous le connaissez en tant que mathématicien mais pas en tant que maître des ech-
Sam serra les dents: Oui bon.
Daniel émit un gloussement et regarda le gagnant: Vous savez qu’elle est mauvaise perdante?
Sam s’offusqua: Quoi?!
Daniel: Quoi? Vous allez lui “botter le cul”?
Elle écarquilla les yeux et le regarda. Jack souffla par le nez et l'interrogea du regard avec un léger sourire. Daniel commença à suer à grosse goutte et essaya de rattraper le coup.
Daniel se redressa: Vous auriez dû vous en tenir aux mots croisés.
Teal’c, toujours dans la lecture de son comics: Essayez le ping-pong.
Sam et Daniel soufflèrent du nez.
Jack jongla son regard entre ses trois invités: Hey! (il sourit avec fierté) Je suis doué.
Ils rigolèrent.
Daniel à Sam: Une partie?
Sam détourna le regard et se leva: Hum, je pense que je suis un peu fatiguée par l’avion, si ça ne vous dérange pas.
Jack à Sam: Des excuses, des excuses. C'était un échec, c'est tout. (elle lui fit un sourire forcé) Moi je prends.
Daniel prit la place de Sam, un peu mal à l’aise de son approche ratée. Elle se mordit la lèvre en devinant ses pensées.
Sam s’assit à côté de Teal’c et souffla à Daniel: Faites gaffe, il triche.
Teal’c tourna la page de son comics: En effet.
Echo:
*encore une fois le thème du jeu avec "jouer pour perdre", triche, perdre, ...*
*des excuses*
*Ce paragraphe s'ouvre sur "Hum. Échec? Je préférai, vu que vos précédentes propositions sont des…" et se termine par "Des excuses, des excuses. C'était un échec, c'est tout. (elle lui fit un sourire forcé) "*
Notes:
*Information sur Emanuel Lasker (source)*
La cheminée dégageait une chaleur agréable dans le salon où les quatre camarades profitaient de cette soirée ensemble, discutant de tout et de rien. Un moment de silence se fit durant lequel ils se perdirent dans les flammes.
Sam: Papa m’a appris à allumer un feu et à reconnaître les étoiles. (elle se tût, fixant toujours les flammes. Les trois hommes se regardèrent avec inquiétude et elle secoua la tête) Désolée. Je suis nostalgique ce soir.
Daniel: Il était passionné d’espace lui aussi? (il pencha la tête) Avant la Tok’ra, j’veux dire.
Sam secoua la tête: Plutôt avion mais il m'emmenait souvent au planétarium quand j’étais petite. Il y avait une séance en particulier que j’adorais voir. J’ai le souvenir de cette sorte d’oiseau avec une musique douce. Il s’envolait et on avait l’impression de se retrouver dans l’espace. On faisait des loopings à toute vitesse avec lui. C'était magnifique.
Jack: En laissant des traînées de lumières derrière eux?
Sam tourna vivement la tête vers lui, surprise: Vous l’avez vu?
Jack hocha la tête: C’est une œuvre d’art. Il y avait plusieurs corbeaux. (elle l’interrogea du regard) Ils se poursuivaient les uns avec les autres et quand ils se heurtaient à un spectateur, ils se transformaient en explosion de fleurs. Comme des feux d'artifice. (Il pencha la tête) Pour ça que je m'en souviens.
Sam leva les sourcils: Je ne m’en souviens pas aussi bien.
Daniel: Des corbeaux qui se poursuivent les uns avec les autres et qui explosent quand ils se heurtent aux spectateurs? (ils l’interrogèrent du regard) Hum. C’est beaucoup moins poétique si on replace le fait que c’était sur un campus de l’Air Force, non?
Jack se figea et elle écarquilla les yeux: Pourquoi vous ruinez tout comme ça?
Ils sourirent puis Jack se leva afin de jouer son rôle d'hôte parfait et remplir le verre de grenadine de Teal’c tristement vide. Il revient quelques minutes après, le verre agréablement plein à la main avec supplément glaçon, et une guitare sèche dans l’autre. Daniel et Sam le regardèrent, étonnés.
Jack se réinstalla: Ne me demandez pas de chanter.
Daniel: Je ne savais pas que vous jouiez.
Jack accorda la guitare: Seulement quand je viens ici. Mon grand-père m’a appris. Teal’c est mon plus grand fan.
Teal’c inclina la tête: En effet.
Jack: Et puis comment croyez-vous qu’on draguait les filles à l’époque, Daniel?
Daniel sourit et secoua la tête. Elle leva les yeux au ciel, il sourit à sa réaction et commença à jouer.
SG-1 se lançèrent régulièrement des regards entre eux en souriant de ce moment passé ensemble, presque surréaliste, une pensée inconcevable traversa leurs esprits de mettre dorénavant une guitare sur les longues missions interplanétaires pour ne plus s’ennuyer autour du feu. Étrangement, ils étaient persuadés, cela n’était pas réglementaire.
Daniel, une fois la chanson terminée: Wow.
Jack, calme: Merci. En tournée tous les étés.
Sam tendit la main vers la guitare: Vous me permettez, Monsieur?
Toutes les têtes se tournèrent vers elle, étonnées.
Jack lui tendit: Je vous en prie.
Daniel regarda ses amis: Ok. Je ne vous connais pas tant que ça. (Ils sourient) Vous jouez?! Y-a-t-il un domaine où vous n’êtes pas douée?
Jack fit semblant de tousser: Dessin.
Ils ricanèrent.
Sam installa la guitare sur ses genoux: Et les échecs apparemment. (ils sourirent) Papa nous a appris quand nous étions petits. Mark est plus doué. (elle releva la tête) Auriez-vous un capodastre, Monsieur?
Jack secoua la tête: Négatif.
Sam regarda autour d’elle: Un élastique et un crayon?
Jack se leva et alla les chercher: Positif.
Daniel: Vous allez pouvoir faire des duo.
Elle écarquilla les yeux et leva brusquement la tête vers lui, Daniel grimaça et Teal’c leva un sourcils à leur réaction. Jack fit comme s’il n’avait pas entendu et lui donna les fournitures.
Sam fabriqua le capodastre artisanal: Je n’ai pas joué depuis des années. Juste soyez indulgents avec moi.
Daniel et Jack se sourirent en reconnaissant la chanson, mais très vite leurs expressions changèrent: Elle était pratiquement au bord des larmes et elle ferma les yeux pour se contrôler. Daniel tourna sa tête vers ses amis pour savoir s’ils voyaient ce qu’il voyait. Teal’c contracta sa mâchoire plusieurs fois et Jack baissa la tête, mal à l’aise. Daniel reposa son regard sur elle. La vision était déchirante et belle en même temps. Les deux hommes eurent la même impression au même moment et se demandèrent pourquoi ils avaient tendance à oublier qu’elle venait de vivre un deuil. Elle portait si souvent ce masque de personne forte en leurs présences. Teal’c semblait beaucoup moins surpris de la voir ainsi. Une fois terminée, elle releva la tête vers eux, plutôt fière d’elle de ne pas avoir fait de fausses notes, mais son sourire retomba devant leurs regards inquiets.
Sam rit nerveuseusement: Merde. J'ai plombé l’ambiance. Désolée.
Daniel: Non non, c’est… C’était magnifique.
Teal’c: En effet.
Sam leur sourit et tendit la guitare à Jack: Merci, Monsieur.
Jack: Symbolique?
Sam: Hum?
Jack: “The scientist”?
Sam: Quoi? La vôtre l’était?
Jack: Ouais. (elle entrouvit la bouche, ne sachant comme réagir) Je plaisante, Carter.
Teal’c: De quoi parle votre chanson, O’neill?
Jack: George Michael, T. Pas de moi. De culpabilité face à l'infidélité.
Teal’c serra les dents à un souvenir et tourna sa tête vers Sam: Et la vôtre, Colonel Carter?
Sam, nerveusement: Euh… (sur un ton sarcastique) D’une personne scientifique.
Daniel remit ses lunettes correctement sur son nez: Qui s’est laissée trop absorbé par son travail, de la douleur de l’amour perdu et du fait de vouloir revenir en arrière pour recommencer.
Il eut une étrange sensation et jongla son regard entre Jack et elle. Les deux fronçèrent les sourcils à son regard, supposant qu’il insinuait quelque chose. Teal’c les regarda tous les trois et chercha à comprendre ce qu’ils pensaient.
Jack enleva le capodastre: Et vous qui nous rabâchez les oreilles pour ne pas changer le passé.
Elle sourit nerveusement, Daniel et Teal’c esquivèrent un sourire puis SG1 se laissa bercer par la nouvelle chanson. Leurs regards se perdirent dans les flammes et Jack les regarda avec un sourire mélancolique. Ces moments lui manquaient. Ils lui avaient manqué.
Echo:
*nostalgique / mélancolique*
*Pour ça que je m'en souviens. - Je ne m’en souviens pas aussi bien.*
*espace*
*encore une fois “jouer” (vous avez compris que ce thème va être quelque chose d’important dans mon histoire)*
*Négatif / Positif*
*Papa m'a appris / Mon grand-père m’a appris. / Papa nous a appris*
*Y-a-t-il un domaine où vous n’êtes pas douée? / Mark est plus doué.*
*C’était magnifique.*
Notes:
*la fan-fic s'ouvre avec Jacob emmenant la petite Sam au planétarium de l'Académie. Elle a pu avoir ce souvenir des corbeaux dans l'espace à ce moment mais était trop petite pour s'en souvenir en détail. Je relance le fait qu'ils aient 16 ans de différence*
*Cette œuvre d'art n'a pas été diffusée dans les planétarium ni au sein de l'Air Force. C'est une invention de ma part. J'ai eu la chance de voir cette œuvre, elle m'a énormément touchée et elle va parfaitement avec la suite de mon histoire. Je ne trouvais pas ça incohérent qu'elle soit dans un planétarium installé au cœur d'une académie de l'Air Force, même si la temporalité n'est pas bonne. Cette séance est inspirée de cette œuvre d’Art (source)*
*Sur cette chanson, George Michael a dit: "Je ne comprends toujours pas pourquoi la chanson plaît autant... Est-ce parce que beaucoup de gens sont infidèles ? C'est ça l'explication ? J'en ai aucune idée, mais c'est ironique cette chanson, je l'ai écrite quand j'avais 17 ans et ma carrière presque inexistante. Je ne connaissais rien à l'amour ni aux relations."*
*Traduction et explication de la chanson interprétée par O’neill (source)*
*Souvenez-vous dans mon premier chapitre, le premier paragraphe dit “Sur ses 3 ans, la petite Sam s’amusait à courir dans tous les sens derrière quelques corbeaux, les bras écartés, et imitait le bruit d’un avion en plein vol.”, puis lorsque SG-1 est sur P3X-595/Chalcis, Daniel désigne le petit village au loin: "Nous aurons peut-être plus de chance là-bas. (des corbeaux croassèrent dans le ciel aux teintes orangées"*
*Planétarium du campus de l’Air Force de Colorado Springs (source)*
*Explication de la chanson interprétée par Carter (source)*
*Amanda Tapping jouant de la guitare (source)*
Bonus:
*Cliquez ici et cliquez ici*
Sam: Papa m’a appris à allumer un feu et à reconnaître les étoiles. (elle se tût, fixant toujours les flammes. Les trois hommes se regardèrent avec inquiétude et elle secoua la tête) Désolée. Je suis nostalgique ce soir.
Daniel: Il était passionné d’espace lui aussi? (il pencha la tête) Avant la Tok’ra, j’veux dire.
Sam secoua la tête: Plutôt avion mais il m'emmenait souvent au planétarium quand j’étais petite. Il y avait une séance en particulier que j’adorais voir. J’ai le souvenir de cette sorte d’oiseau avec une musique douce. Il s’envolait et on avait l’impression de se retrouver dans l’espace. On faisait des loopings à toute vitesse avec lui. C'était magnifique.
Jack: En laissant des traînées de lumières derrière eux?
Sam tourna vivement la tête vers lui, surprise: Vous l’avez vu?
Jack hocha la tête: C’est une œuvre d’art. Il y avait plusieurs corbeaux. (elle l’interrogea du regard) Ils se poursuivaient les uns avec les autres et quand ils se heurtaient à un spectateur, ils se transformaient en explosion de fleurs. Comme des feux d'artifice. (Il pencha la tête) Pour ça que je m'en souviens.
Sam leva les sourcils: Je ne m’en souviens pas aussi bien.
Daniel: Des corbeaux qui se poursuivent les uns avec les autres et qui explosent quand ils se heurtent aux spectateurs? (ils l’interrogèrent du regard) Hum. C’est beaucoup moins poétique si on replace le fait que c’était sur un campus de l’Air Force, non?
Jack se figea et elle écarquilla les yeux: Pourquoi vous ruinez tout comme ça?
Ils sourirent puis Jack se leva afin de jouer son rôle d'hôte parfait et remplir le verre de grenadine de Teal’c tristement vide. Il revient quelques minutes après, le verre agréablement plein à la main avec supplément glaçon, et une guitare sèche dans l’autre. Daniel et Sam le regardèrent, étonnés.
Jack se réinstalla: Ne me demandez pas de chanter.
Daniel: Je ne savais pas que vous jouiez.
Jack accorda la guitare: Seulement quand je viens ici. Mon grand-père m’a appris. Teal’c est mon plus grand fan.
Teal’c inclina la tête: En effet.
Jack: Et puis comment croyez-vous qu’on draguait les filles à l’époque, Daniel?
Daniel sourit et secoua la tête. Elle leva les yeux au ciel, il sourit à sa réaction et commença à jouer.
SG-1 se lançèrent régulièrement des regards entre eux en souriant de ce moment passé ensemble, presque surréaliste, une pensée inconcevable traversa leurs esprits de mettre dorénavant une guitare sur les longues missions interplanétaires pour ne plus s’ennuyer autour du feu. Étrangement, ils étaient persuadés, cela n’était pas réglementaire.
Daniel, une fois la chanson terminée: Wow.
Jack, calme: Merci. En tournée tous les étés.
Sam tendit la main vers la guitare: Vous me permettez, Monsieur?
Toutes les têtes se tournèrent vers elle, étonnées.
Jack lui tendit: Je vous en prie.
Daniel regarda ses amis: Ok. Je ne vous connais pas tant que ça. (Ils sourient) Vous jouez?! Y-a-t-il un domaine où vous n’êtes pas douée?
Jack fit semblant de tousser: Dessin.
Ils ricanèrent.
Sam installa la guitare sur ses genoux: Et les échecs apparemment. (ils sourirent) Papa nous a appris quand nous étions petits. Mark est plus doué. (elle releva la tête) Auriez-vous un capodastre, Monsieur?
Jack secoua la tête: Négatif.
Sam regarda autour d’elle: Un élastique et un crayon?
Jack se leva et alla les chercher: Positif.
Daniel: Vous allez pouvoir faire des duo.
Elle écarquilla les yeux et leva brusquement la tête vers lui, Daniel grimaça et Teal’c leva un sourcils à leur réaction. Jack fit comme s’il n’avait pas entendu et lui donna les fournitures.
Sam fabriqua le capodastre artisanal: Je n’ai pas joué depuis des années. Juste soyez indulgents avec moi.
Daniel et Jack se sourirent en reconnaissant la chanson, mais très vite leurs expressions changèrent: Elle était pratiquement au bord des larmes et elle ferma les yeux pour se contrôler. Daniel tourna sa tête vers ses amis pour savoir s’ils voyaient ce qu’il voyait. Teal’c contracta sa mâchoire plusieurs fois et Jack baissa la tête, mal à l’aise. Daniel reposa son regard sur elle. La vision était déchirante et belle en même temps. Les deux hommes eurent la même impression au même moment et se demandèrent pourquoi ils avaient tendance à oublier qu’elle venait de vivre un deuil. Elle portait si souvent ce masque de personne forte en leurs présences. Teal’c semblait beaucoup moins surpris de la voir ainsi. Une fois terminée, elle releva la tête vers eux, plutôt fière d’elle de ne pas avoir fait de fausses notes, mais son sourire retomba devant leurs regards inquiets.
Sam rit nerveuseusement: Merde. J'ai plombé l’ambiance. Désolée.
Daniel: Non non, c’est… C’était magnifique.
Teal’c: En effet.
Sam leur sourit et tendit la guitare à Jack: Merci, Monsieur.
Jack: Symbolique?
Sam: Hum?
Jack: “The scientist”?
Sam: Quoi? La vôtre l’était?
Jack: Ouais. (elle entrouvit la bouche, ne sachant comme réagir) Je plaisante, Carter.
Teal’c: De quoi parle votre chanson, O’neill?
Jack: George Michael, T. Pas de moi. De culpabilité face à l'infidélité.
Teal’c serra les dents à un souvenir et tourna sa tête vers Sam: Et la vôtre, Colonel Carter?
Sam, nerveusement: Euh… (sur un ton sarcastique) D’une personne scientifique.
Daniel remit ses lunettes correctement sur son nez: Qui s’est laissée trop absorbé par son travail, de la douleur de l’amour perdu et du fait de vouloir revenir en arrière pour recommencer.
Il eut une étrange sensation et jongla son regard entre Jack et elle. Les deux fronçèrent les sourcils à son regard, supposant qu’il insinuait quelque chose. Teal’c les regarda tous les trois et chercha à comprendre ce qu’ils pensaient.
Jack enleva le capodastre: Et vous qui nous rabâchez les oreilles pour ne pas changer le passé.
Elle sourit nerveusement, Daniel et Teal’c esquivèrent un sourire puis SG1 se laissa bercer par la nouvelle chanson. Leurs regards se perdirent dans les flammes et Jack les regarda avec un sourire mélancolique. Ces moments lui manquaient. Ils lui avaient manqué.
Echo:
*nostalgique / mélancolique*
*Pour ça que je m'en souviens. - Je ne m’en souviens pas aussi bien.*
*espace*
*encore une fois “jouer” (vous avez compris que ce thème va être quelque chose d’important dans mon histoire)*
*Négatif / Positif*
*Papa m'a appris / Mon grand-père m’a appris. / Papa nous a appris*
*Y-a-t-il un domaine où vous n’êtes pas douée? / Mark est plus doué.*
*C’était magnifique.*
Notes:
*la fan-fic s'ouvre avec Jacob emmenant la petite Sam au planétarium de l'Académie. Elle a pu avoir ce souvenir des corbeaux dans l'espace à ce moment mais était trop petite pour s'en souvenir en détail. Je relance le fait qu'ils aient 16 ans de différence*
*Cette œuvre d'art n'a pas été diffusée dans les planétarium ni au sein de l'Air Force. C'est une invention de ma part. J'ai eu la chance de voir cette œuvre, elle m'a énormément touchée et elle va parfaitement avec la suite de mon histoire. Je ne trouvais pas ça incohérent qu'elle soit dans un planétarium installé au cœur d'une académie de l'Air Force, même si la temporalité n'est pas bonne. Cette séance est inspirée de cette œuvre d’Art (source)*
*Sur cette chanson, George Michael a dit: "Je ne comprends toujours pas pourquoi la chanson plaît autant... Est-ce parce que beaucoup de gens sont infidèles ? C'est ça l'explication ? J'en ai aucune idée, mais c'est ironique cette chanson, je l'ai écrite quand j'avais 17 ans et ma carrière presque inexistante. Je ne connaissais rien à l'amour ni aux relations."*
*Traduction et explication de la chanson interprétée par O’neill (source)*
*Souvenez-vous dans mon premier chapitre, le premier paragraphe dit “Sur ses 3 ans, la petite Sam s’amusait à courir dans tous les sens derrière quelques corbeaux, les bras écartés, et imitait le bruit d’un avion en plein vol.”, puis lorsque SG-1 est sur P3X-595/Chalcis, Daniel désigne le petit village au loin: "Nous aurons peut-être plus de chance là-bas. (des corbeaux croassèrent dans le ciel aux teintes orangées"*
*Planétarium du campus de l’Air Force de Colorado Springs (source)*
*Explication de la chanson interprétée par Carter (source)*
*Amanda Tapping jouant de la guitare (source)*
Bonus:
*Cliquez ici et cliquez ici*
CW: *acte sexuellement explicite* *mention d'agression sexuelle* *TSPT* *mention d'appropriation culturelle(voir notes)*
Son programme matinal était donc d’acheter des bagels frais dans la ville d’à côté avant leurs réveil et de préparer un petit déj digne d’un 5 étoiles. Il ne voulait pas se l’avouer trop fort, mais les avoir ici le rendait plus qu’heureux et il voulait leur en mettre plein la vue. Il fut surpris de la trouver dans l’entrée, vêtue d’un jogging et veste de sport noir, en train de mettre ses rangers, une tasse de café fumante à côtés de ses pieds.
Sam, surprise de le voir se lever si tôt alors qu’il ne travaillait pas: Monsieur?
Jack s’adossa contre le mur: Vous allez courir? (elle hocha la tête) Je peux me joindre à vous?
Sam se releva avec sa tasse: Bien sûr.
Il leva trois doigts dans sa direction et retourna dans sa chambre. Elle finit son café, mit la tasse dans l’évier et rouvrit la boîte en métal presque rouillée, estampillé “Wampum” afin de lui en préparer un. Elle se faufila ensuite dans la fraîcheur du matin, laissant la porte entrouverte. Il réapparu, un sweat à capuche orange flashy sur le dos. Elle se retenue de glousser et failli renverser le contenant de la tasse, surprise de son choix vestimentaire bon marché. Il leva les sourcils à sa réaction déconcertante, regarda la veste de la jeune femme et lui tendit un sweat à zip rouge vif.
Sam secoua la tête: Pas froid. Merci.
Jack: Chasseurs.
Sam fit un “Ha” muet et se sentit stupide de l’évidence même de la situation: Merci.
Elle prit le sweat en tendit la tasse de café chaude en échange. Ils firent quelques étirements puis se mirent à courir sur un chemin peu fréquenté au beau milieu de la forêt. L’exercice était loin d’être déplaisant dans un tel endroit. L’odeur d'humus, de terre et de mousse leur rappelait leurs nombreuses missions offworld. Ils coururent pendant une bonne heure sans s'arrêter en jouant sur l'intensité. Il freina ensuite la course - une douleur aux genoux naissante - pour finir par marcher. Ils reprirent leurs souffles, le visage en sueur. Il tendit sa main vers elle et le cœur de Sam fît un bond dans sa poitrine. Elle se remémora la fois où il lui avait tendue la dernière fois, chez lui. Après tout, il n'y avait uniquement des arbres autour d'eux. Il devint nerveux à sa non réaction et alla reposer son bras quand elle entrelaça ses doigts avec les siens. Leurs respirations s'accélèrent de nouveau mais non à cause de la course cette fois-ci et ils s'empêchèrent de se regarder pour ne pas rire nerveusement à cette nouvelle proximité.
Sam le chahuta de l’épaule quelques minutes plus tard: Emmenez-moi au match de baseball.
Il leva les sourcils, elle baissa légèrement la tête, intimidée, puis le défia du regard avec un petit sourire au coin des lèvres. Il regarda autour de lui et fit un mouvement de tête pour l’inviter à le suivre. Ils s’enfoncèrent dans les bois et trouvèrent un pin assez large pour s’appuyer contre.
Jack glissa sa main entre la ceinture de Sam: Il était une fois… (Il embrassa son lobe d’oreille et elle gémit quand il caressa délicatement son pubis) Un petit chaperon rouge… (elle fronça les sourcils et se crispa quand il atteignit son clito. Il continua ses baisers et descendit vers son cou) qui rencontra le loup…
Elle l’écarta vivement d’elle. Étonné, il la dévisagea et découvrit son état de nervosité. Elle ferma les yeux et serra les dents pour tenter de reprendre le contrôle.
Jack grimaça: Désolé.
Sam rouvrit les yeux, en même temps: Désolée. Désolée je-
Jack: Non ne... Ne vous excusez pas. On... On va un peu vite.
Sam s’approcha d’un pas vers lui pour le rassurer: Non non. Ce n’est pas ça. (elle détourna le regard) Je... Je n’aime pas ce conte. (il l’interrogea du regard) Je préfère le Magicien d’Oz.
Jack, perplexe: Hum?
Sam hésita: C’était un de mes contes préférés. Ma mère me le lisait souvent quand j’étais petite mais un jour j’ai compris la morale.
De nouveau nerveuse, il n’insista pas davantage.
Jack: Rentrons. J’ai faim.
Echo:
*"fôret" / "le petit chaperon rouge" / "un sweat à zip rouge vif" / "chasseurs" / "il était une fois" / "qui rencontra le loup…" / "je n'aime pas ce conte" / C’était un de mes contes préférés."*
*désolé*
Notes:
*Souvenez-vous de SG-1 1x06 avec la pochette en cuir de Jack estampillé “Wampum”. J’en avais parlé dans un paragraphe précédent*
*La chanson “Take Me Out to the Ball Gam” est l’hymne non officiel des matchs de Baseball. Frank Sinatra et Gene Kelly chante cette chanson dans le film Match d'amour, produit par la MGM, comme Stargate*
*Ici vous avez un montage avec quelques références au Magicien d’Oz. Attention, je ne les ai pas tous mis ici pour garder certains passages précis pour plus tard. Je ferai sans doute une vidéo pour Youtube avec l'entièreté des références plus tard!*
*Article: "Et à la fin, ils meurent, La sale vérité sur les contes de fées" (source)*
Son programme matinal était donc d’acheter des bagels frais dans la ville d’à côté avant leurs réveil et de préparer un petit déj digne d’un 5 étoiles. Il ne voulait pas se l’avouer trop fort, mais les avoir ici le rendait plus qu’heureux et il voulait leur en mettre plein la vue. Il fut surpris de la trouver dans l’entrée, vêtue d’un jogging et veste de sport noir, en train de mettre ses rangers, une tasse de café fumante à côtés de ses pieds.
Sam, surprise de le voir se lever si tôt alors qu’il ne travaillait pas: Monsieur?
Jack s’adossa contre le mur: Vous allez courir? (elle hocha la tête) Je peux me joindre à vous?
Sam se releva avec sa tasse: Bien sûr.
Il leva trois doigts dans sa direction et retourna dans sa chambre. Elle finit son café, mit la tasse dans l’évier et rouvrit la boîte en métal presque rouillée, estampillé “Wampum” afin de lui en préparer un. Elle se faufila ensuite dans la fraîcheur du matin, laissant la porte entrouverte. Il réapparu, un sweat à capuche orange flashy sur le dos. Elle se retenue de glousser et failli renverser le contenant de la tasse, surprise de son choix vestimentaire bon marché. Il leva les sourcils à sa réaction déconcertante, regarda la veste de la jeune femme et lui tendit un sweat à zip rouge vif.
Sam secoua la tête: Pas froid. Merci.
Jack: Chasseurs.
Sam fit un “Ha” muet et se sentit stupide de l’évidence même de la situation: Merci.
Elle prit le sweat en tendit la tasse de café chaude en échange. Ils firent quelques étirements puis se mirent à courir sur un chemin peu fréquenté au beau milieu de la forêt. L’exercice était loin d’être déplaisant dans un tel endroit. L’odeur d'humus, de terre et de mousse leur rappelait leurs nombreuses missions offworld. Ils coururent pendant une bonne heure sans s'arrêter en jouant sur l'intensité. Il freina ensuite la course - une douleur aux genoux naissante - pour finir par marcher. Ils reprirent leurs souffles, le visage en sueur. Il tendit sa main vers elle et le cœur de Sam fît un bond dans sa poitrine. Elle se remémora la fois où il lui avait tendue la dernière fois, chez lui. Après tout, il n'y avait uniquement des arbres autour d'eux. Il devint nerveux à sa non réaction et alla reposer son bras quand elle entrelaça ses doigts avec les siens. Leurs respirations s'accélèrent de nouveau mais non à cause de la course cette fois-ci et ils s'empêchèrent de se regarder pour ne pas rire nerveusement à cette nouvelle proximité.
Sam le chahuta de l’épaule quelques minutes plus tard: Emmenez-moi au match de baseball.
Il leva les sourcils, elle baissa légèrement la tête, intimidée, puis le défia du regard avec un petit sourire au coin des lèvres. Il regarda autour de lui et fit un mouvement de tête pour l’inviter à le suivre. Ils s’enfoncèrent dans les bois et trouvèrent un pin assez large pour s’appuyer contre.
Jack glissa sa main entre la ceinture de Sam: Il était une fois… (Il embrassa son lobe d’oreille et elle gémit quand il caressa délicatement son pubis) Un petit chaperon rouge… (elle fronça les sourcils et se crispa quand il atteignit son clito. Il continua ses baisers et descendit vers son cou) qui rencontra le loup…
Elle l’écarta vivement d’elle. Étonné, il la dévisagea et découvrit son état de nervosité. Elle ferma les yeux et serra les dents pour tenter de reprendre le contrôle.
Jack grimaça: Désolé.
Sam rouvrit les yeux, en même temps: Désolée. Désolée je-
Jack: Non ne... Ne vous excusez pas. On... On va un peu vite.
Sam s’approcha d’un pas vers lui pour le rassurer: Non non. Ce n’est pas ça. (elle détourna le regard) Je... Je n’aime pas ce conte. (il l’interrogea du regard) Je préfère le Magicien d’Oz.
Jack, perplexe: Hum?
Sam hésita: C’était un de mes contes préférés. Ma mère me le lisait souvent quand j’étais petite mais un jour j’ai compris la morale.
De nouveau nerveuse, il n’insista pas davantage.
Jack: Rentrons. J’ai faim.
Echo:
*"fôret" / "le petit chaperon rouge" / "un sweat à zip rouge vif" / "chasseurs" / "il était une fois" / "qui rencontra le loup…" / "je n'aime pas ce conte" / C’était un de mes contes préférés."*
*désolé*
Notes:
*Souvenez-vous de SG-1 1x06 avec la pochette en cuir de Jack estampillé “Wampum”. J’en avais parlé dans un paragraphe précédent*
*La chanson “Take Me Out to the Ball Gam” est l’hymne non officiel des matchs de Baseball. Frank Sinatra et Gene Kelly chante cette chanson dans le film Match d'amour, produit par la MGM, comme Stargate*
*Ici vous avez un montage avec quelques références au Magicien d’Oz. Attention, je ne les ai pas tous mis ici pour garder certains passages précis pour plus tard. Je ferai sans doute une vidéo pour Youtube avec l'entièreté des références plus tard!*
*Article: "Et à la fin, ils meurent, La sale vérité sur les contes de fées" (source)*
CW: *mention de torture* *sexisme*
Après avoir totalement adopté la joie des douches avec une luffa, elle lava les deux tasses et se mit aux fourneaux. Il revenu de sa chasse aux bagels, lui rappela qu’elle était en vacances et donc qu’elle devait attendre son retour de sa douche avant de tout faire.
Jack, les cheveux encore mouillés: Toujours pas debout?
Sam chercha dans les placards quelque chose: Après la nuit dernière, ça peut se comprendre. (elle attrapa une poêle et la posa sur le plan de travail) Faudra sortir l’aspirine pour Daniel. (Il l’enlaça de dos et la berça. Surprise, elle frissonna quand il embrassa son cou et elle souffla du nez) Ok. J’aime bien, mais votre repas ne va pas se faire tout seul. (il s’écarta et tapota le plan de travail, elle lui tendit une autre poêle) Vous me devez une omelette.
Jack leva les sourcils: Je vous dois rien du tout.
Sam pencha la tête et bougea de nouveau la poêle vers lui: Faites-moi cette omelette quand même. (il souffla du nez et lui prit la poêle) Un peu de matière grasse au fond et vous mettez sur le feu. Quatre œufs.
Jack la dévisagea, perplexe: Je sais faire une omelette.
Sam s’humidifia les lèvres et attrapa un verre dans le placard: Cassez-les un par un dans un verre.
Jack attrapa vivement le verre et la contourna, faussement vexé: Je n’aime pas trop qu’on me donne des ordes, Colonel.
Sam coupa l’ananas: Vous obligez à faire un “truc de femmelette", c’est ok? (Il souffla du nez, posa le verre sur le plan de travail et sembla réfléchir à ce qu’elle avait dit quelques secondes avant de verser allègrement de l’huile dans la poêle. Elle arrêta sa découpe et s’exclama) Oh mon dieu stop stop stooooop! (il se figea et releva la bouteille d’huile) Le cholestérol ne vous dit rien?
Il grimaça, elle attrapa la poêle ainsi que la bouteille d’huile et re-transvasa le liquide.
Jack mit une main sur sa nuque, tout bas: Désolé.
Elle fronça les sourcils et le regarda furtivement. Elle reposa la bouteille d’huile et la poêle sur le plan de travail.
Sam: Qu’est-ce qu'il se passe?
Jack reposa sa main le long du corps, nerveux: Rien. (Mais devant son inquiétude, il s'obligea à répondre) J’y connais vraiment rien.
Sam sentit qu’il ne lui disait pas tout et le dévisagea: Hum. Si c’est immangeable, on a les gaufres de Daniel et les bagels. (il accepta l’argument d’un mouvement de tête) Vous savez casser des œufs. (il la regarda d'un regard évident) Bon. (elle se tourna devant son plan de travail) Cassez-moi tout ça et que ça saute.
Jack sourit du coin des lèvres et alla chercher les œufs: Doucement, big fella.
Sam prit un ton faussement autoritaire: Pas de bière. (elle bougea la main vaguement vers le frigo) Lait, sel et poivre. Et vous êtes censé répondre “oui chef”, Monsieur.
Jack: N’y comptez pas trop. (Daniel et Teal’c entrèrent dans la cuisine. Jack déposa les œufs sur le plan de travail) Bonjour les campeurs!
Teal’c inclina la tête: Kell shah O’neill. Kell shah Colonel Carter.
Daniel traîna des pieds péniblement: Sam. Jack. Café.
Sam sourit à la tête de Daniel: Hey, bien dormi?
Il fit un large sourire rempli d’ironie et réussit à garder assez ses yeux ouverts pour avancer vers la cafetière sans encombre. Du bout de son couteau, elle lui tendit un morceau d’ananas. Des flashs de tortures remontèrent en lui et il lâcha un grognement furieux sans s’en rendre compte. Elle leva les sourcils et se dit qu’elle verrait donc après son café pour tenter de rétablir une meilleure relation entre eux. Elle reprit sa découpe, il se servit une tasse et s'installa derrière le comptoir en bois brut. Après avoir cassé les œufs dans un saladier, Jack ouvrit le frigo et déposa une brique de lait devant l’archéologue.
Daniel se versa du lait et baragouina: Humm. Vous savez quand on est enfant, qu’on on nous envoie dans ces colonies de vacances pour que nos parents aient la paix pendant quelques semaines? On se faisait réveiller par cette phrase par un mégaphone tous les matins.
Jack attrapa la cafetière à côté de lui et cria dans ses oreilles: Bonjour les campeurs!
Daniel fit de nouveau un sourire ironique et mélangea son café après y avoir ajouté deux sucres: Celle-ci même. (elle sourit et retourna le bacon. Jack alla déposer quelques plats sur la terrasse. Daniel marmonna en approchant ses lèvres de sa tasse fumante) Je détestais ce type.
Sam: Nous on avait un bugle call tous les matins à 5h45.
Teal’c l’aida à transférer les tranches de bacon sur du papier absorbant: Qu’est ce qu’un “bugle call” Colonel Carter?
Daniel reposa sa tête dans ses bras sur le comptoir et se mit à imiter une trompette: Bump bump bump bump bump bump...
Sam sourit devant l’air perplexe de Teal’c: Un chant de trompette. (elle pencha la tête en toastant les gaufres) Ce n’est pas non plus un réveil sympa.
Jack revint et attrapa le sirop d’érable: Hey les enfants. Demain je dois aller gérer une affaire. Je ferai l’aller retour dans la journée.
Teal’c: Quelque chose de grave, O’neill?
Jack: Juste le boulot. Il va faire beau jusqu’à 15h, jetski sur le lac supérieur aujourd’hui?
Sam, enthousiaste: Ok pour moi!
Teal’c: Qu’est ce que “jetski”?
Sam: Comme les motoneiges que vous avez utilisées avec O’neill mais sur l’eau.
Jack à Teal’c: Moins froid, meilleure vue.
Teal’c inclina la tête: Cela m'a l’air amusant.
Jack: Daniel?
Daniel releva la tête mollement et reprit sa tasse de café dans les mains: Humf.
Sam sur un ton rassurant: Pas d'obligation d’aller vite.
Daniel plissa les yeux vers elle: J’avais déjà abandonné l’idée de vous suivre, Sam.
Sam s’exclama, légèrement vexée: Hey! (ils la regardèrent en souriant, elle pencha la tête) C’est vrai que j’aime la vitesse.
Jack sourit à l'ironie de leur situation: À en croire la quantité d’amendes que l’Etat Major vous fait sauter régulièrement (il insista) c’est un euphémisme.
Sam essaya de ne pas se froisser: Venez plutôt vous occuper de vos œufs, (elle insista) chef.
Jack obéit: La ballade est sublime, peu importe à quelle vitesse on monte. On peut louer une autre voiture en rentrant si vous voulez bouger de votre côté un peu demain.
Il chercha le lait dans le frigo pour l’incorporer dans la préparation et se souvint de l’avoir donné à Daniel. Il se re-dirigea vers lui. Elle secoua la tête en essayant de ne pas faire de commentaire sur l’inefficacité de son organisation.
Sam, à Daniel: J'essaierai d’aller doucement au début.
Daniel déposa sa tasse sur le plan de travail: Je vous suis.
Jack tapa brutalement dans le dos de Daniel pour finir de le réveiller: Okie Dokie! À table, les campeurs!
Il retourna finir ses œufs. Elle ricana silencieusement devant la tête déconfite de Daniel et installa les dernière gaufres toastées dans le plat. Teal’c partit vers la terrasse avec l’assiette de bacon croustillant, Daniel prit sa tasse et répéta un “je détestais ce type” muet.
Sam tenta une seconde fois: Gaufres?
Daniel hocha la tête et lui sourit: Génial.
Elle s’en alla. Daniel la suivit mais ne put s'empêcher de froncer les sourcils d’un souvenir avec Oma. Pourquoi pensait-il à elle et pourquoi il avait l’impression encore une fois d’oublier quelque chose d’important? Quelque chose en rapport avec un jeune homme portant une toge grise avec ornement en or.
Echo:
*Bonjour les campeurs!*
*Kell shah*
*Je détestais ce type.*
*quand on est enfant / Hey les enfants*
*vitesse*
*vous me devez / Je ne vous dois rien*
*J’avais déjà abandonné l’idée de vous suivre, Sam. / Je vous suis*
Notes:
*En restauration, on appelle une équipe de cuisine une “brigade”. Ce terme vient de l’armée et ce paragraphe joue sur cette dualité avec “oui chef” “Je n’aime pas trop qu’on me donne des ordres, Colonel.” “chef”. Il est intéressant de noter que dans un milieu privé, les femmes sont associées à la cuisine dans la pièce de la maison, alors que dans le milieu professionnel de la restauration, notamment en brigade, ces métiers sont considérés comme des emplois d’hommes. Et c’est un milieu extrêmement problématique sur énormément de points.*
*Souvenez-vous du premier paragraphe du premier chapitre, l’un des mots “echo” est “suivre”, avec “La petite attrapa sa main, se mit a courir vers son père en tirant le jeune homme qui n’eut pas d’autre choix que de la suivre”, “”Ma femme est enceinte et a arrêter de fumer. Vous savez comme elles sont, faut les suivre. “ et “Suivons-nous obligatoirement les pas de ses parents”. Ici vous avez le passage du grand père de Daniel “Daniel followed my footstep / Daniel a suivi mes pas”*
*Ce paragraphe est aussi un écho pour Daniel avec "jetski sur le lac supérieur aujourd’hui?" puis "J'essaierai d’aller doucement au début.", "RAPHAEL Today, we're going to start slow. / Aujourd'hui, nous allons commencer doucement.", et bien sûr l'ananas*
*Le compte “je dis non chef!” répertorie les témoignages sexistes en cuisine (source)*
*Etude: Cheffe de cuisine, le coût de la transgression (source)*
*Article: Qu'est-ce que c'est que ce jargon dans l'épisode "Threads" de Stargate SG-1 ? (source)*
*Video: exemple de bugle call (source)*
*Article: En savoir plus sur les luffas (source)*
*L’ananas est un running gag dans la saga Stargate (source)*
Bonus:
*cliquez ici*
Après avoir totalement adopté la joie des douches avec une luffa, elle lava les deux tasses et se mit aux fourneaux. Il revenu de sa chasse aux bagels, lui rappela qu’elle était en vacances et donc qu’elle devait attendre son retour de sa douche avant de tout faire.
Jack, les cheveux encore mouillés: Toujours pas debout?
Sam chercha dans les placards quelque chose: Après la nuit dernière, ça peut se comprendre. (elle attrapa une poêle et la posa sur le plan de travail) Faudra sortir l’aspirine pour Daniel. (Il l’enlaça de dos et la berça. Surprise, elle frissonna quand il embrassa son cou et elle souffla du nez) Ok. J’aime bien, mais votre repas ne va pas se faire tout seul. (il s’écarta et tapota le plan de travail, elle lui tendit une autre poêle) Vous me devez une omelette.
Jack leva les sourcils: Je vous dois rien du tout.
Sam pencha la tête et bougea de nouveau la poêle vers lui: Faites-moi cette omelette quand même. (il souffla du nez et lui prit la poêle) Un peu de matière grasse au fond et vous mettez sur le feu. Quatre œufs.
Jack la dévisagea, perplexe: Je sais faire une omelette.
Sam s’humidifia les lèvres et attrapa un verre dans le placard: Cassez-les un par un dans un verre.
Jack attrapa vivement le verre et la contourna, faussement vexé: Je n’aime pas trop qu’on me donne des ordes, Colonel.
Sam coupa l’ananas: Vous obligez à faire un “truc de femmelette", c’est ok? (Il souffla du nez, posa le verre sur le plan de travail et sembla réfléchir à ce qu’elle avait dit quelques secondes avant de verser allègrement de l’huile dans la poêle. Elle arrêta sa découpe et s’exclama) Oh mon dieu stop stop stooooop! (il se figea et releva la bouteille d’huile) Le cholestérol ne vous dit rien?
Il grimaça, elle attrapa la poêle ainsi que la bouteille d’huile et re-transvasa le liquide.
Jack mit une main sur sa nuque, tout bas: Désolé.
Elle fronça les sourcils et le regarda furtivement. Elle reposa la bouteille d’huile et la poêle sur le plan de travail.
Sam: Qu’est-ce qu'il se passe?
Jack reposa sa main le long du corps, nerveux: Rien. (Mais devant son inquiétude, il s'obligea à répondre) J’y connais vraiment rien.
Sam sentit qu’il ne lui disait pas tout et le dévisagea: Hum. Si c’est immangeable, on a les gaufres de Daniel et les bagels. (il accepta l’argument d’un mouvement de tête) Vous savez casser des œufs. (il la regarda d'un regard évident) Bon. (elle se tourna devant son plan de travail) Cassez-moi tout ça et que ça saute.
Jack sourit du coin des lèvres et alla chercher les œufs: Doucement, big fella.
Sam prit un ton faussement autoritaire: Pas de bière. (elle bougea la main vaguement vers le frigo) Lait, sel et poivre. Et vous êtes censé répondre “oui chef”, Monsieur.
Jack: N’y comptez pas trop. (Daniel et Teal’c entrèrent dans la cuisine. Jack déposa les œufs sur le plan de travail) Bonjour les campeurs!
Teal’c inclina la tête: Kell shah O’neill. Kell shah Colonel Carter.
Daniel traîna des pieds péniblement: Sam. Jack. Café.
Sam sourit à la tête de Daniel: Hey, bien dormi?
Il fit un large sourire rempli d’ironie et réussit à garder assez ses yeux ouverts pour avancer vers la cafetière sans encombre. Du bout de son couteau, elle lui tendit un morceau d’ananas. Des flashs de tortures remontèrent en lui et il lâcha un grognement furieux sans s’en rendre compte. Elle leva les sourcils et se dit qu’elle verrait donc après son café pour tenter de rétablir une meilleure relation entre eux. Elle reprit sa découpe, il se servit une tasse et s'installa derrière le comptoir en bois brut. Après avoir cassé les œufs dans un saladier, Jack ouvrit le frigo et déposa une brique de lait devant l’archéologue.
Daniel se versa du lait et baragouina: Humm. Vous savez quand on est enfant, qu’on on nous envoie dans ces colonies de vacances pour que nos parents aient la paix pendant quelques semaines? On se faisait réveiller par cette phrase par un mégaphone tous les matins.
Jack attrapa la cafetière à côté de lui et cria dans ses oreilles: Bonjour les campeurs!
Daniel fit de nouveau un sourire ironique et mélangea son café après y avoir ajouté deux sucres: Celle-ci même. (elle sourit et retourna le bacon. Jack alla déposer quelques plats sur la terrasse. Daniel marmonna en approchant ses lèvres de sa tasse fumante) Je détestais ce type.
Sam: Nous on avait un bugle call tous les matins à 5h45.
Teal’c l’aida à transférer les tranches de bacon sur du papier absorbant: Qu’est ce qu’un “bugle call” Colonel Carter?
Daniel reposa sa tête dans ses bras sur le comptoir et se mit à imiter une trompette: Bump bump bump bump bump bump...
Sam sourit devant l’air perplexe de Teal’c: Un chant de trompette. (elle pencha la tête en toastant les gaufres) Ce n’est pas non plus un réveil sympa.
Jack revint et attrapa le sirop d’érable: Hey les enfants. Demain je dois aller gérer une affaire. Je ferai l’aller retour dans la journée.
Teal’c: Quelque chose de grave, O’neill?
Jack: Juste le boulot. Il va faire beau jusqu’à 15h, jetski sur le lac supérieur aujourd’hui?
Sam, enthousiaste: Ok pour moi!
Teal’c: Qu’est ce que “jetski”?
Sam: Comme les motoneiges que vous avez utilisées avec O’neill mais sur l’eau.
Jack à Teal’c: Moins froid, meilleure vue.
Teal’c inclina la tête: Cela m'a l’air amusant.
Jack: Daniel?
Daniel releva la tête mollement et reprit sa tasse de café dans les mains: Humf.
Sam sur un ton rassurant: Pas d'obligation d’aller vite.
Daniel plissa les yeux vers elle: J’avais déjà abandonné l’idée de vous suivre, Sam.
Sam s’exclama, légèrement vexée: Hey! (ils la regardèrent en souriant, elle pencha la tête) C’est vrai que j’aime la vitesse.
Jack sourit à l'ironie de leur situation: À en croire la quantité d’amendes que l’Etat Major vous fait sauter régulièrement (il insista) c’est un euphémisme.
Sam essaya de ne pas se froisser: Venez plutôt vous occuper de vos œufs, (elle insista) chef.
Jack obéit: La ballade est sublime, peu importe à quelle vitesse on monte. On peut louer une autre voiture en rentrant si vous voulez bouger de votre côté un peu demain.
Il chercha le lait dans le frigo pour l’incorporer dans la préparation et se souvint de l’avoir donné à Daniel. Il se re-dirigea vers lui. Elle secoua la tête en essayant de ne pas faire de commentaire sur l’inefficacité de son organisation.
Sam, à Daniel: J'essaierai d’aller doucement au début.
Daniel déposa sa tasse sur le plan de travail: Je vous suis.
Jack tapa brutalement dans le dos de Daniel pour finir de le réveiller: Okie Dokie! À table, les campeurs!
Il retourna finir ses œufs. Elle ricana silencieusement devant la tête déconfite de Daniel et installa les dernière gaufres toastées dans le plat. Teal’c partit vers la terrasse avec l’assiette de bacon croustillant, Daniel prit sa tasse et répéta un “je détestais ce type” muet.
Sam tenta une seconde fois: Gaufres?
Daniel hocha la tête et lui sourit: Génial.
Elle s’en alla. Daniel la suivit mais ne put s'empêcher de froncer les sourcils d’un souvenir avec Oma. Pourquoi pensait-il à elle et pourquoi il avait l’impression encore une fois d’oublier quelque chose d’important? Quelque chose en rapport avec un jeune homme portant une toge grise avec ornement en or.
Echo:
*Bonjour les campeurs!*
*Kell shah*
*Je détestais ce type.*
*quand on est enfant / Hey les enfants*
*vitesse*
*vous me devez / Je ne vous dois rien*
*J’avais déjà abandonné l’idée de vous suivre, Sam. / Je vous suis*
Notes:
*En restauration, on appelle une équipe de cuisine une “brigade”. Ce terme vient de l’armée et ce paragraphe joue sur cette dualité avec “oui chef” “Je n’aime pas trop qu’on me donne des ordres, Colonel.” “chef”. Il est intéressant de noter que dans un milieu privé, les femmes sont associées à la cuisine dans la pièce de la maison, alors que dans le milieu professionnel de la restauration, notamment en brigade, ces métiers sont considérés comme des emplois d’hommes. Et c’est un milieu extrêmement problématique sur énormément de points.*
*Souvenez-vous du premier paragraphe du premier chapitre, l’un des mots “echo” est “suivre”, avec “La petite attrapa sa main, se mit a courir vers son père en tirant le jeune homme qui n’eut pas d’autre choix que de la suivre”, “”Ma femme est enceinte et a arrêter de fumer. Vous savez comme elles sont, faut les suivre. “ et “Suivons-nous obligatoirement les pas de ses parents”. Ici vous avez le passage du grand père de Daniel “Daniel followed my footstep / Daniel a suivi mes pas”*
*Ce paragraphe est aussi un écho pour Daniel avec "jetski sur le lac supérieur aujourd’hui?" puis "J'essaierai d’aller doucement au début.", "RAPHAEL Today, we're going to start slow. / Aujourd'hui, nous allons commencer doucement.", et bien sûr l'ananas*
*Le compte “je dis non chef!” répertorie les témoignages sexistes en cuisine (source)*
*Etude: Cheffe de cuisine, le coût de la transgression (source)*
*Article: Qu'est-ce que c'est que ce jargon dans l'épisode "Threads" de Stargate SG-1 ? (source)*
*Video: exemple de bugle call (source)*
*Article: En savoir plus sur les luffas (source)*
*L’ananas est un running gag dans la saga Stargate (source)*
Bonus:
*cliquez ici*
CW: *mention d’araignée*
La journée avait été très bonne mais épuisante. Teal’c s’était d’abord montré sceptique sur ces engins aquatiques, mais avait vite pris goût en découvrant à quelle vitesse pouvait aller un Ultra 310. Daniel était tombé dans l’eau après un virage un peu trop serré et avait imité la sorcière du magicien d’Oz pour faire sourire Sam - sachant très bien que c’était son conte préféré - mais le résultat n’avait pas été au rendez-vous. Et pour cause. Jack s’était figé, surpris de cet écho alors qu’ils avaient parlé de ce conte le matin même, Sam avait déglutit et avait fait semblant de s’intéresser à son tableau de bord, encore un peu trop contrarié de leur relation. Après un bon repas au bord du lac, ils s’étaient détendus en pêchant sur le ponton.
La journée avait été très bonne mais épuisante. Teal’c s’était d’abord montré sceptique sur ces engins aquatiques, mais avait vite pris goût en découvrant à quelle vitesse pouvait aller un Ultra 310. Daniel était tombé dans l’eau après un virage un peu trop serré et avait imité la sorcière du magicien d’Oz pour faire sourire Sam - sachant très bien que c’était son conte préféré - mais le résultat n’avait pas été au rendez-vous. Et pour cause. Jack s’était figé, surpris de cet écho alors qu’ils avaient parlé de ce conte le matin même, Sam avait déglutit et avait fait semblant de s’intéresser à son tableau de bord, encore un peu trop contrarié de leur relation. Après un bon repas au bord du lac, ils s’étaient détendus en pêchant sur le ponton.
*
On frappa doucement à la porte de sa chambre.
Jack: Entrez. (elle le trouva dans son lit en train de lire. La chambre était plus grande que la sienne, une cheminée non loin de son lit dans le coin dégageait une douce chaleur. Il reposa son livre et se parla pour lui-même) J’aurai dû parier.
Sam mal à l’aise: Je ne vous dérange pas, Monsieur?
Jack sourit au “monsieur” et se décala pour lui faire de la place: Venez. (elle referma la porte et vint se blottir dans ses bras immédiatement. Il leva les sourcils, un peu surpris. Il lui caressa les cheveux, maintenant inquiet) Est-ce que ça va?
Sam, de la panique dans sa voix: Il y a une araignée dans ma chambre.
Jack se figea, abasourdi: Quoi?
Sam: Sur la table de chevet.
Jack amusé: Et une grande fille comme vous ne l’a pas chassée?
Sam: Huuu. J’ai oublié mon C4. (il souffla du nez, elle se vexa et insista) Elle est énorme!
Il eut du mal à se retenir de rire pour ne pas la vexer davantage. Elle n’osa pas lui dire que les réplicateurs étaient principalement la raison de sa peur vu sa réaction et pria pour qu’il ne lui demande pas pourquoi elle n’avait pas peur de ces insectes il y a encore quelques années en mission offworld.
Sam hésita: Monsieur?
Jack s’humidifia les lèvres et sourit de nouveau: Hum?
Sam, tout bas: Est-ce que vous avez peur que nous ne revenions jamais ici?
Jack fronça les sourcils à ce changement de sujet: Quoi?
Sam: Vous avez un comportement étrange. Comme si vous cherchiez à ce que tout soit parfait.
Elle leva la tête vers lui, il la regarda et déglutit.
Jack: Peut-être. (Ils se regardèrent un instant, puis elle se redressa et l’embrassa, d’abord doucement, puis un peu plus passionnément. Il l’écarta légèrement pour qu’elle s’arrête et elle l’interrogea du regard) Est-ce qu’on peut juste… (Il pencha la tête pour signifier qu’il n’avait pas envie de plus ce soir. Il essaya de détendre l'atmosphère) Rigolez pas mais j’ai réellement une migraine.
L’effet escompté n’était pas vraiment au rendez-vous mais elle hocha la tête et se blottit de nouveau contre lui. Il déposa un baiser dans ses cheveux pour la rassurer.
Jack tout bas: J’éteins?
Elle hocha la tête, il éteignit donc. La chambre resta éclairée seulement par la cheminée. Il fronça les sourcils au bout de quelques minutes à la sensation d’une goutte sur son avant bras. Il déglutit, comprenant qu’elle pleurait et sentit son cœur se serrer. Il l’enlaça plus fort et elle s’essuya les yeux rapidement.
Sam dans un murmure: Désolée. Je ne sais pas pourquoi je-
Jack doucement: Tout va bien. Il n'y a pas de quoi s'inquiéter. (Il frotta sa tête contre ses cheveux) Tout va bien.
Il resta un long moment à regarder le plafond, son mal de crâne s’intensifia autant que son inquiétude.
Echo:
*Tout va bien*
*troisième fois que je fais référence à la chasse dans ce chapitre*
Notes:
*On peut supposer qu'elle n'avait pas spécialement peur des araignées avant Numéro 5, mais si on met en pause dans les tortures de Numéro 5, on voit une araignée en gros plan. (source)
Les réplicateurs ressemblent a des sortes d'araignées, quand les vaisseaux des Réplicateurs se posent quelque part, on dirait une araignée, et RepliCarter est "née" d'un mur/cocon entourée de réplicateurs. Peut-être inconsciemment elle a développé une phobie de cet insecte*
*Video: Non les hommes n’ont pas toujours envie (source)*
*Bande dessinée: La solitude lorsqu’on est triste (source)*
*Bande dessinée: Lorsque vous avez le sentiment que pleurer est ce dont vous avez le plus besoin. (source)*
*Bande dessinée: “Faites-moi un câlin” (source)*
Jack: Entrez. (elle le trouva dans son lit en train de lire. La chambre était plus grande que la sienne, une cheminée non loin de son lit dans le coin dégageait une douce chaleur. Il reposa son livre et se parla pour lui-même) J’aurai dû parier.
Sam mal à l’aise: Je ne vous dérange pas, Monsieur?
Jack sourit au “monsieur” et se décala pour lui faire de la place: Venez. (elle referma la porte et vint se blottir dans ses bras immédiatement. Il leva les sourcils, un peu surpris. Il lui caressa les cheveux, maintenant inquiet) Est-ce que ça va?
Sam, de la panique dans sa voix: Il y a une araignée dans ma chambre.
Jack se figea, abasourdi: Quoi?
Sam: Sur la table de chevet.
Jack amusé: Et une grande fille comme vous ne l’a pas chassée?
Sam: Huuu. J’ai oublié mon C4. (il souffla du nez, elle se vexa et insista) Elle est énorme!
Il eut du mal à se retenir de rire pour ne pas la vexer davantage. Elle n’osa pas lui dire que les réplicateurs étaient principalement la raison de sa peur vu sa réaction et pria pour qu’il ne lui demande pas pourquoi elle n’avait pas peur de ces insectes il y a encore quelques années en mission offworld.
Sam hésita: Monsieur?
Jack s’humidifia les lèvres et sourit de nouveau: Hum?
Sam, tout bas: Est-ce que vous avez peur que nous ne revenions jamais ici?
Jack fronça les sourcils à ce changement de sujet: Quoi?
Sam: Vous avez un comportement étrange. Comme si vous cherchiez à ce que tout soit parfait.
Elle leva la tête vers lui, il la regarda et déglutit.
Jack: Peut-être. (Ils se regardèrent un instant, puis elle se redressa et l’embrassa, d’abord doucement, puis un peu plus passionnément. Il l’écarta légèrement pour qu’elle s’arrête et elle l’interrogea du regard) Est-ce qu’on peut juste… (Il pencha la tête pour signifier qu’il n’avait pas envie de plus ce soir. Il essaya de détendre l'atmosphère) Rigolez pas mais j’ai réellement une migraine.
L’effet escompté n’était pas vraiment au rendez-vous mais elle hocha la tête et se blottit de nouveau contre lui. Il déposa un baiser dans ses cheveux pour la rassurer.
Jack tout bas: J’éteins?
Elle hocha la tête, il éteignit donc. La chambre resta éclairée seulement par la cheminée. Il fronça les sourcils au bout de quelques minutes à la sensation d’une goutte sur son avant bras. Il déglutit, comprenant qu’elle pleurait et sentit son cœur se serrer. Il l’enlaça plus fort et elle s’essuya les yeux rapidement.
Sam dans un murmure: Désolée. Je ne sais pas pourquoi je-
Jack doucement: Tout va bien. Il n'y a pas de quoi s'inquiéter. (Il frotta sa tête contre ses cheveux) Tout va bien.
Il resta un long moment à regarder le plafond, son mal de crâne s’intensifia autant que son inquiétude.
Echo:
*Tout va bien*
*troisième fois que je fais référence à la chasse dans ce chapitre*
Notes:
*On peut supposer qu'elle n'avait pas spécialement peur des araignées avant Numéro 5, mais si on met en pause dans les tortures de Numéro 5, on voit une araignée en gros plan. (source)
Les réplicateurs ressemblent a des sortes d'araignées, quand les vaisseaux des Réplicateurs se posent quelque part, on dirait une araignée, et RepliCarter est "née" d'un mur/cocon entourée de réplicateurs. Peut-être inconsciemment elle a développé une phobie de cet insecte*
*Video: Non les hommes n’ont pas toujours envie (source)*
*Bande dessinée: La solitude lorsqu’on est triste (source)*
*Bande dessinée: Lorsque vous avez le sentiment que pleurer est ce dont vous avez le plus besoin. (source)*
*Bande dessinée: “Faites-moi un câlin” (source)*
CW: *psychophobie*
La pluie frappait doucement les carreaux, le beau temps était annoncé dans quelques heures. En attendant, Teal’c, Daniel et Sam profitaient d’un feu de cheminée dans le salon. Teal’c tomba sur un épisode de Star Trek à la télé pour son plus grand plaisir et s'enfonça plus profondément dans son fauteuil.
Daniel sourit à la réaction de Teal’c: Faites-moi penser à vous emmener à la Comic Con de San Diego un jour. (il pencha la tête) J’étais à l’Université de Los Angeles, j’avais des amis qui séchaient les cours pour y aller.
Sam, les yeux rivés sur son pc: On ira ensemble, mon frère vit à San Diego.
Daniel: Ça va mieux lui d’ailleurs?
Sam esquiva: Hum.
Il grimaça et reprit sa lecture. Quelques minutes plus tard, une scène de la série vient happer sa curiosité et Teal’c fût ravi de partager un peu de sa passion.
Teal’c: Savez-vous que cette émission vient d’être annulée?
Daniel: Oh?
Teal’c: Le mois dernier.
Daniel: Oh?
Teal’c: Les fans ont rassemblé plus de 3 millions de dollars pour persuader les producteurs de revenir sur leur décision.
Daniel se répéta de nouveau: Oh?
Teal’c inclina la tête: Ils ont refusé.
Daniel pencha la tête, désolé pour son ami: Oh.
Sam referma l’écran de son pc et mit ses mains sur sa tête: Raaaaah!
Les deux hommes se tournèrent vers la jeune femme qui semblait particulièrement enervée.
Daniel culpabilisa de tous ses “oh”: Hmm?
Teal’c: Faisons nous trop de bruit, Colonel Carter?
Sam releva la tête, percuta qu’elle n’était pas seule: Non, désolée. (elle secoua la tête) Je n’arrive à rien. J’aurai bien aimé continuer à lire les rapports d’Atlantis que nous avons reçus mais le Général O’neill m’a interdit d’en amener. (elle se parla à elle-même) De toute façon ça n’aurait servi à rien. C’est comme si mon cerveau refusait de fonctionner normalement en ce moment.
Daniel: Nous sommes en vacances, essayez de… Vous détendre?
Sam se crispa davantage et désigna d’un mouvement de tête son livre: Hum, vraiment?
Daniel grimaça: Ce sont les livres de Catherine, la plupart sont des premières éditions et je n’ai jamais le temps de lire ce que j'ai envie…
Sam désigna l’ordinateur: Je meurs d'envie d'écrire sans en avoir le temps. (elle s'énerva contre elle-même) Il faut que ça soit le jour où j’ai enfin le temps, où je n’arrive pas à me concentrer.
Daniel: Avec un peu de repos, tout deviendra plus clair.
Elle respira profondément et regarda ailleurs. Teal’c et Daniel s’échangèrent un regard.
Sam se reprit: Désolée. Je ne dors pas très bien ces derniers temps. (elle pencha la tête) Cauchemars.
Daniel resta prudent: Votre père.
Elle hocha la tête, mal à l’aise mais le remercia implicitement de ne pas aborder l’autre sujet.
Teal’c: Daniel Jackson a raison. Peut-être qu’avec une séance de Kel’no’reem, votre repos viendra.
Sam essaya de ne pas le vexer: Je… Je ne sais pas trop, Teal’c.
Daniel hocha vivement la tête pour l’encourager: Je vous accompagne. (elle déglutit. Il le remarqua, regarda Teal’c et ajouta rapidement) Vous deux.
Elle le fuyait encore et il l’avait bien compris. Elle se mordit la lèvre et réfléchit. Elle se dit qu’il essayait juste de rétablir une relation normale entre eux deux et il ne lui avait pas reparlé du sujet tabou comme elle lui avait demandé.
Sam regarda sa montre: Combien de temps?
Teal’c: Seul votre esprit vous le dira.
Sam grimaça à cette idée mais se leva: Ok. Que faisons-nous, professeur Teal’c?
Daniel se leva: Venez, on va pousser le canapé.
Ils s'installèrent au milieu du salon devant le feu de cheminée. Teal’c trouva quelques bougies suspectes et les déposa au sol.
Daniel l’aida à les allumer: On se met d’accord. Si le chalet prend feu malgré la pluie, on l’accuse d’avoir allumé la cheminée ce matin?
Sam et Teal’c sourirent, puis le groupe s’installèrent en tailleur sur le tapis. Teal’c leur expliqua la marche à suivre, ce qui fut simple pour Daniel vu qu’il avait déjà pratiqué du kel'no'reem avec lui de nombreuses fois. Certes Teal’c n’avait plus de symbiote, mais la méditation était quand même très plaisante, et cela lui permettait de rester proche de sa culture et de ses traditions, cela lui tenait à cœur et elle le savait. Elle eut un peu plus de mal à se détendre que les deux autres. Une fois arrivée en stade de relaxation profonde, Teal’c les invita à se concentrer sur une unique pensée qui pouvait les tracasser et d’atteindre ainsi une auto-réflexion productive. Cette dernière étape fut encore beaucoup plus longue et plus compliquée pour elle.
Daniel et Teal’c “se réveillèrent" de leur voyage intérieur après une grosse demi-heure, plus sereins que jamais. Ils aperçurent le mouvement rapide sous ses paupières et décidèrent de la laisser tranquille et s’éclipsèrent.
La pluie frappait doucement les carreaux, le beau temps était annoncé dans quelques heures. En attendant, Teal’c, Daniel et Sam profitaient d’un feu de cheminée dans le salon. Teal’c tomba sur un épisode de Star Trek à la télé pour son plus grand plaisir et s'enfonça plus profondément dans son fauteuil.
Daniel sourit à la réaction de Teal’c: Faites-moi penser à vous emmener à la Comic Con de San Diego un jour. (il pencha la tête) J’étais à l’Université de Los Angeles, j’avais des amis qui séchaient les cours pour y aller.
Sam, les yeux rivés sur son pc: On ira ensemble, mon frère vit à San Diego.
Daniel: Ça va mieux lui d’ailleurs?
Sam esquiva: Hum.
Il grimaça et reprit sa lecture. Quelques minutes plus tard, une scène de la série vient happer sa curiosité et Teal’c fût ravi de partager un peu de sa passion.
Teal’c: Savez-vous que cette émission vient d’être annulée?
Daniel: Oh?
Teal’c: Le mois dernier.
Daniel: Oh?
Teal’c: Les fans ont rassemblé plus de 3 millions de dollars pour persuader les producteurs de revenir sur leur décision.
Daniel se répéta de nouveau: Oh?
Teal’c inclina la tête: Ils ont refusé.
Daniel pencha la tête, désolé pour son ami: Oh.
Sam referma l’écran de son pc et mit ses mains sur sa tête: Raaaaah!
Les deux hommes se tournèrent vers la jeune femme qui semblait particulièrement enervée.
Daniel culpabilisa de tous ses “oh”: Hmm?
Teal’c: Faisons nous trop de bruit, Colonel Carter?
Sam releva la tête, percuta qu’elle n’était pas seule: Non, désolée. (elle secoua la tête) Je n’arrive à rien. J’aurai bien aimé continuer à lire les rapports d’Atlantis que nous avons reçus mais le Général O’neill m’a interdit d’en amener. (elle se parla à elle-même) De toute façon ça n’aurait servi à rien. C’est comme si mon cerveau refusait de fonctionner normalement en ce moment.
Daniel: Nous sommes en vacances, essayez de… Vous détendre?
Sam se crispa davantage et désigna d’un mouvement de tête son livre: Hum, vraiment?
Daniel grimaça: Ce sont les livres de Catherine, la plupart sont des premières éditions et je n’ai jamais le temps de lire ce que j'ai envie…
Sam désigna l’ordinateur: Je meurs d'envie d'écrire sans en avoir le temps. (elle s'énerva contre elle-même) Il faut que ça soit le jour où j’ai enfin le temps, où je n’arrive pas à me concentrer.
Daniel: Avec un peu de repos, tout deviendra plus clair.
Elle respira profondément et regarda ailleurs. Teal’c et Daniel s’échangèrent un regard.
Sam se reprit: Désolée. Je ne dors pas très bien ces derniers temps. (elle pencha la tête) Cauchemars.
Daniel resta prudent: Votre père.
Elle hocha la tête, mal à l’aise mais le remercia implicitement de ne pas aborder l’autre sujet.
Teal’c: Daniel Jackson a raison. Peut-être qu’avec une séance de Kel’no’reem, votre repos viendra.
Sam essaya de ne pas le vexer: Je… Je ne sais pas trop, Teal’c.
Daniel hocha vivement la tête pour l’encourager: Je vous accompagne. (elle déglutit. Il le remarqua, regarda Teal’c et ajouta rapidement) Vous deux.
Elle le fuyait encore et il l’avait bien compris. Elle se mordit la lèvre et réfléchit. Elle se dit qu’il essayait juste de rétablir une relation normale entre eux deux et il ne lui avait pas reparlé du sujet tabou comme elle lui avait demandé.
Sam regarda sa montre: Combien de temps?
Teal’c: Seul votre esprit vous le dira.
Sam grimaça à cette idée mais se leva: Ok. Que faisons-nous, professeur Teal’c?
Daniel se leva: Venez, on va pousser le canapé.
Ils s'installèrent au milieu du salon devant le feu de cheminée. Teal’c trouva quelques bougies suspectes et les déposa au sol.
Daniel l’aida à les allumer: On se met d’accord. Si le chalet prend feu malgré la pluie, on l’accuse d’avoir allumé la cheminée ce matin?
Sam et Teal’c sourirent, puis le groupe s’installèrent en tailleur sur le tapis. Teal’c leur expliqua la marche à suivre, ce qui fut simple pour Daniel vu qu’il avait déjà pratiqué du kel'no'reem avec lui de nombreuses fois. Certes Teal’c n’avait plus de symbiote, mais la méditation était quand même très plaisante, et cela lui permettait de rester proche de sa culture et de ses traditions, cela lui tenait à cœur et elle le savait. Elle eut un peu plus de mal à se détendre que les deux autres. Une fois arrivée en stade de relaxation profonde, Teal’c les invita à se concentrer sur une unique pensée qui pouvait les tracasser et d’atteindre ainsi une auto-réflexion productive. Cette dernière étape fut encore beaucoup plus longue et plus compliquée pour elle.
Daniel et Teal’c “se réveillèrent" de leur voyage intérieur après une grosse demi-heure, plus sereins que jamais. Ils aperçurent le mouvement rapide sous ses paupières et décidèrent de la laisser tranquille et s’éclipsèrent.
Je ne veux pas qu’ils me voient faible.
Tu es faible.
Je suis indépendante.
Tu es dépendante de lui.
Il va me prendre pour une folle.
Ils vont tous penser que tu l’es.
Je suis folle.
Le suis-je?
Ils vont tous penser que tu inventes.
Tout est si confus.
Ai-je imaginé tout cela?
Je sens encore sa main sur la mienne.
Daniel le sait déjà.
Et j'ai été incapable de lui dire quoique ce soit.
Il ne m’en veut pas.
Ce n’est plus pareil maintenant.
Pourquoi je revois sans cesse ces souvenirs?
En boucle, en écho, en miroir. Ils se répètent.
Je suis folle.
Le suis-je?
J’ai confiance en lui.
Tu ne peux avoir confiance en personne.
J’ai confiance en eux, ils sont… différents.
Ils sont tous pareils.
Je suis coincée dans ces souvenirs, pourquoi?
Le corps a vécu, la tête n’accepte pas.
Je peux tout lui dire.
Il a fouillé ton dossier médical. Il est comme les autres.
A lui, je peux tout lui dire.
Il le sait déjà, elle lui a tout montré.
Je vais perdre le contrôle.
Tu n’as jamais eu le contrôle.
Jack va me voir différemment.
Daniel te voit déjà différemment.
Je vais le décevoir.
Ce ne sera pas la première personne déçue par toi.
Je vais devoir me justifier.
Préfères- tu leur mentir toute ta vie?
N’est-ce pas ce que nous faisons depuis des années?
Tu lui a promis de lui dire.
Puis-je reculer? Retourner dans le passé et effacer ce que je leur ai dit?
Tu es faible.
Je suis indépendante.
Tu es dépendante de lui.
Il va me prendre pour une folle.
Ils vont tous penser que tu l’es.
Je suis folle.
Le suis-je?
Ils vont tous penser que tu inventes.
Tout est si confus.
Ai-je imaginé tout cela?
Je sens encore sa main sur la mienne.
Daniel le sait déjà.
Et j'ai été incapable de lui dire quoique ce soit.
Il ne m’en veut pas.
Ce n’est plus pareil maintenant.
Pourquoi je revois sans cesse ces souvenirs?
En boucle, en écho, en miroir. Ils se répètent.
Je suis folle.
Le suis-je?
J’ai confiance en lui.
Tu ne peux avoir confiance en personne.
J’ai confiance en eux, ils sont… différents.
Ils sont tous pareils.
Je suis coincée dans ces souvenirs, pourquoi?
Le corps a vécu, la tête n’accepte pas.
Je peux tout lui dire.
Il a fouillé ton dossier médical. Il est comme les autres.
A lui, je peux tout lui dire.
Il le sait déjà, elle lui a tout montré.
Je vais perdre le contrôle.
Tu n’as jamais eu le contrôle.
Jack va me voir différemment.
Daniel te voit déjà différemment.
Je vais le décevoir.
Ce ne sera pas la première personne déçue par toi.
Je vais devoir me justifier.
Préfères- tu leur mentir toute ta vie?
N’est-ce pas ce que nous faisons depuis des années?
Tu lui a promis de lui dire.
Puis-je reculer? Retourner dans le passé et effacer ce que je leur ai dit?
Echo:
*oh*
*je n’ai jamais le temps de lire ce que j'ai envie… - Je meurs d'envie d'écrire sans en avoir le temps. / ces derniers temps / Combien de temps? / Retourner dans le passé*
*repos*
Notes:
*Quelques paragraphes avant, j'ai mis en avant que Carter insistait toujours pour ne pas changer le passé*
*Si vous faites un arrêt sur image pendant le film "Stargate", lorsque Catherine et Daniel se rencontrent, elle est dans la voiture de l'Air Force et regarde son dossier. Il y a son diplôme de "l'Université de Californie", "donné à Los Angeles". Je vous ai mis la référence dans la prochaine vidéo pour justement, lier ce paragraphe au suivant avec le contexte*
*Article: Pourquoi les victimes ont-elles honte? (source)*
*oh*
*je n’ai jamais le temps de lire ce que j'ai envie… - Je meurs d'envie d'écrire sans en avoir le temps. / ces derniers temps / Combien de temps? / Retourner dans le passé*
*repos*
Notes:
*Quelques paragraphes avant, j'ai mis en avant que Carter insistait toujours pour ne pas changer le passé*
*Si vous faites un arrêt sur image pendant le film "Stargate", lorsque Catherine et Daniel se rencontrent, elle est dans la voiture de l'Air Force et regarde son dossier. Il y a son diplôme de "l'Université de Californie", "donné à Los Angeles". Je vous ai mis la référence dans la prochaine vidéo pour justement, lier ce paragraphe au suivant avec le contexte*
*Article: Pourquoi les victimes ont-elles honte? (source)*
CW: *mention de menace de mort*
Il entra par la porte du fond dans l’amphithéâtre où son cours allait se terminer. La jeune femme, debout sur une estrade en bois, portait une pantalon noir taille haute, un chemisier blanc et des talons haut de couleur jaune flashy ainsi qu’un bandeau dans les cheveux assortis a ses chaussures. Elle était extrêmement élégante.
Bell: C’est le genre de point que vous aurez à réfléchir dans votre devoir. (des cloches retentirent) Merci. Bonne fin de journée.
Elle rangea ses affaires et les élèves se levèrent. Il se recula contre le mur pour les laisser passer. Une fois la classe un peu plus vide, il la rejoignit.
Jack: Madame Williams? (elle leva la tête et il lui tendit la main) Général Jack O'neill, US Air Force. (elle regarda sa main quelques secondes, avant de replonger ses yeux dans son regard. Il mit ses mains dans les poches) Madame Williams je viens vous voir pour-
Bell, avec une pointe d’énervement dans la voix: Je suis Directrice du laboratoire expérimental de l'hôpital de Chicago, Professeure dans cette université et Docteur au Département de psychiatrie et de neurosciences comportementales qui est (elle pointa le bâtiment qui se trouvait en face à travers la fenêtre) juste ici. (elle insista) Choisissez un titre, mais certainement pas «madame».
Jack sourit: Une femme occupée! (vu la non réaction de la femme, il se racla sa gorge) C’est long comme nom. Je peux vous appelez Doc? Prof ? (il marmonna pour lui-même) Capitaine?
Bell leva les sourcils et se força à rester courtoise: Mes élèves m'appellent Bell.
Jack pencha la tête: Je fais si jeune? (elle serra les dents et expira doucement, il reprit son sérieux et abandonna de blaguer avec elle) Auriez-vous quelques minutes à m’accorder s'il vous plaît? J'aimerai vous parler de vos travaux.
Bell, sur la défensive: Et lesquels je vous prie ?
Il se demanda pourquoi elle était si méfiante puis se souvient des menaces de mort qu’elle recevait. Il admit que son approche était peut-être mauvaise.
Jack décida de jouer franc jeu: Les troubles de stress post-traumatique. Tout particulièrement sur vos idées de thérapies cognitivo-comportementales. (elle haussa les sourcils, maintenant intriguée) Je dirige un département qui aurait besoin énormément de vos services... (ne sachant pas quel mot était le mieux) Compétences ?
Bell le dévisagea avec intérêt: L'Armée se rendrait-elle enfin compte qu'elle traumatise tout le monde ?
Jack leva les sourcils: Franche. J’aime ça. (elle déglutit comme si elle venait de percuter ce qu’elle venait de dire et il remarqua sa nervosité) Je voudrais que cela change.
Bell regarda sa montre: J'ai 15 minutes. Café ?
Jack l’invita à le guider: Avec plaisir.
Notes:
*Article: la charge raciale (source)*
*Vidéo: Les médecins noirs ne représentent que 5,4 % de l'ensemble des médecins aux États-Unis. Et la proportion de médecins noirs n'a pas beaucoup évolué au cours des 120 dernières années. (source)*
*Video: Auriez-vous confiance en ces médecins noirs? (source)*
*Article: Top 8 des stéréotypes de femmes racisées dans le cinéma français (source)*
Il entra par la porte du fond dans l’amphithéâtre où son cours allait se terminer. La jeune femme, debout sur une estrade en bois, portait une pantalon noir taille haute, un chemisier blanc et des talons haut de couleur jaune flashy ainsi qu’un bandeau dans les cheveux assortis a ses chaussures. Elle était extrêmement élégante.
Bell: C’est le genre de point que vous aurez à réfléchir dans votre devoir. (des cloches retentirent) Merci. Bonne fin de journée.
Elle rangea ses affaires et les élèves se levèrent. Il se recula contre le mur pour les laisser passer. Une fois la classe un peu plus vide, il la rejoignit.
Jack: Madame Williams? (elle leva la tête et il lui tendit la main) Général Jack O'neill, US Air Force. (elle regarda sa main quelques secondes, avant de replonger ses yeux dans son regard. Il mit ses mains dans les poches) Madame Williams je viens vous voir pour-
Bell, avec une pointe d’énervement dans la voix: Je suis Directrice du laboratoire expérimental de l'hôpital de Chicago, Professeure dans cette université et Docteur au Département de psychiatrie et de neurosciences comportementales qui est (elle pointa le bâtiment qui se trouvait en face à travers la fenêtre) juste ici. (elle insista) Choisissez un titre, mais certainement pas «madame».
Jack sourit: Une femme occupée! (vu la non réaction de la femme, il se racla sa gorge) C’est long comme nom. Je peux vous appelez Doc? Prof ? (il marmonna pour lui-même) Capitaine?
Bell leva les sourcils et se força à rester courtoise: Mes élèves m'appellent Bell.
Jack pencha la tête: Je fais si jeune? (elle serra les dents et expira doucement, il reprit son sérieux et abandonna de blaguer avec elle) Auriez-vous quelques minutes à m’accorder s'il vous plaît? J'aimerai vous parler de vos travaux.
Bell, sur la défensive: Et lesquels je vous prie ?
Il se demanda pourquoi elle était si méfiante puis se souvient des menaces de mort qu’elle recevait. Il admit que son approche était peut-être mauvaise.
Jack décida de jouer franc jeu: Les troubles de stress post-traumatique. Tout particulièrement sur vos idées de thérapies cognitivo-comportementales. (elle haussa les sourcils, maintenant intriguée) Je dirige un département qui aurait besoin énormément de vos services... (ne sachant pas quel mot était le mieux) Compétences ?
Bell le dévisagea avec intérêt: L'Armée se rendrait-elle enfin compte qu'elle traumatise tout le monde ?
Jack leva les sourcils: Franche. J’aime ça. (elle déglutit comme si elle venait de percuter ce qu’elle venait de dire et il remarqua sa nervosité) Je voudrais que cela change.
Bell regarda sa montre: J'ai 15 minutes. Café ?
Jack l’invita à le guider: Avec plaisir.
Notes:
*Article: la charge raciale (source)*
*Vidéo: Les médecins noirs ne représentent que 5,4 % de l'ensemble des médecins aux États-Unis. Et la proportion de médecins noirs n'a pas beaucoup évolué au cours des 120 dernières années. (source)*
*Video: Auriez-vous confiance en ces médecins noirs? (source)*
*Article: Top 8 des stéréotypes de femmes racisées dans le cinéma français (source)*
CW: *racisme* *sexisme* *arme à feu* *LGBTQphobie* *psychophobie* *mention de guerre* *mention de meurtre* *mention de viol* *mention du Ku Klux Klan*
Ils s'installèrent en terrasse afin de profiter du parc central qu’offrait l’Université, à l’abri des arbres. Il étira ses genoux douloureux sous sa chaise et sourit devant les étudiants sur l'herbe qui profitaient du soleil pour faire leur devoir dans les meilleures conditions. Il reposa ses yeux sur elle et fût étonné de la voir gigoter la jambe, regarder autour d’elle furtivement et se mordre les lèvres.
Jack, perplexe: Stressée?
Bell pouffa de rire nerveusement: Vous plaisantez? Un homme blanc armé de l’Air Force me pose des questions sur mes travaux.
Jack la dévisagea quelques secondes: Comment savez-vous que je suis armé?
Bell le fixa: C’est ce qu’on appelle communément du bluff.
Il sourit. Elle non.
Jack se reprit et ajouta calmement: Si je la décharge, ça ira mieux?
Bell, encore plus angoissée: Parce qu'elle est chargée? (il serra les dents et réfléchit à un moyen pour désamorcer la situation… a défaut de son arme) Bon sang, les portiques de sécurité à l’entrée ne vous ont pas mis la puce à l’oreille sur notre politique du port d’armes?
Il eut un rictus et se retenu de lui signaler qu’avec son laisser passer ce n’était pas un problème, sentant bien que cela aggraverait leur relation déjà bien mal partie.
Jack pencha la tête: Désolé. Auto-défense.
Bell pencha la tête: Désolée. Auto-défense.
Elle déglutit d’avoir été trop directe et regarda de nouveau autour d’elle. Il grimaça et comprit pourquoi elle avait choisi cet endroit public pour parler.
Jack changea de technique d'approche: Depuis peu j’ai remarqué que certaines membres de mon personnel ont contracté divers symptômes que j’ai pu reconnaître dans vos textes.
Bell: TSPT.
Jack hocha la tête: Un département psychologique est en place depuis le début du Programme. (elle fut légèrement rassurée de l’apprendre) Nous pensons que… Qu’ils se servent de leur capacité à résister aux interrogatoires forcés. Ils arrivent à cacher parfaitement leurs vrais problèmes et manipulent... nos médecins.
Bell: “Problèmes”? (il fronça les sourcils et réfléchit à ce qu’il pouvait lui dire) Top secrets de l’armée et autres conneries, ok. (il leva les sourcils et elle accéléra la discussion) Disons les problématiques traditionnelles cumulées à la pression du terrain?
Jack un peu perdu: “Problématiques traditionnelles”?
Bell: Sexisme, racisme, validisme, psychophobie, homophobie,...
Jack s'impatienta et se redressa sur sa chaise: Ecoutez... La politique ne m'intéresse pas.
Elle respira profondément, regarda nerveusement sa montre et il eut un nouveau rictus.
Bell, calmement: Tout est politique. Croyez-moi, je serai beaucoup mieux sous ma couette devant un film et du thé toute la journée plutôt que de devoir expliquer à des inconnus leurs biais racistes et misogynes, Monsieur. (elle bougea une main vers lui) Comme vous préfériez sans doute (elle l'interrogea du regard)...?
Jack: Pêcher.
Bell: ... Plutôt que de devoir me parler.
Jack s’humidifia les lèvres de nervosité et sourit légèrement: Ce n’est pas déplaisant, je vous rassure.
Bell: Si ce n'était pas politique, mon métier ou mes recherches n'existeraient pas. Les personnes ne s’intéressant pas à la politique sont ceux qui n’ont aucun intérêt à la changer.
Jack grimaça légèrement: Je suis un homme simple. Je ne comprend pas tout, mais je comprend quand les membres de mon service ont besoin d’aide. (Étonnée de sa franchise, elle leva les sourcils et l’examina, il était prêt à s'investir pour le bien être de son personnel, même sans comprendre, et ça, elle le respectait) Il y a une chose que je ne comprends pas.
Bell: Nous sommes passés à une seule chose, maintenant?
Il sourit doucement. Elle avait le même humour que lui, et n’avait pas si peur. En fait, il l’aimait bien, se dit-il.
Jack: Nous sommes préparés pour ce genre de problèmes… disons de terrain. J’ai vécu ce genre de choses. (plus bas) Alors…
Bell bu une gorgée: Pourquoi vous n’avez rien? (il hocha la tête, mal à l’aise. Elle reposa sa tasse) On ignore pourquoi le même événement traumatique peut ne provoquer aucun symptôme chez une personne et entraîner un TSPT à vie chez une autre. (elle fit un geste de la main) On ne sait pas non plus pourquoi certaines personnes subissent le même traumatisme, ou y assistent de nombreuses fois pendant des années, sans développer de TSPT, mais développent le trouble à la suite d’un épisode apparemment similaire.
Jack prit le temps de bien comprendre ses informations, puis ajouta: Et le fait d’être une femme joue sur cela?
Bell, prudente: Cela rajoute une pression supplémentaire. (il hocha la tête) Je ne parle pas du sexisme ambiant. (elle eut un sourire forcé et prit un ton sérieux) Je parle de l'injonction à la masculinité toxique, du rejet de soi-même. (il l’interrogea du regard et se concentra. Elle continua son explication) En rentrant dans l'armée, les femmes doivent changer leur personnalité... un peu pour... (elle pencha la tête) rentrer dans le moule.
Jack, prudent: Mais les femmes restent des femmes?
Bell vulgarisa encore plus son discours: Ok bon. Imaginez que les femmes sont des formes rondes, les hommes des formes carrés. (Il ne se vexa aucunement de son explication infantile, ayant besoin de comprendre. Cela rassura la médecin, qui elle, priait qu’un de ses élèves ne l'entende pas vulgariser aussi grossièrement ce problème) Il n'y a qu'un espace carré pour pouvoir rentrer dans l'armée. (il hocha la tête) Les hommes rentrent sans souci. Les femmes… (elle pencha la tête) ça ne passe pas. En d’autres termes la seule solution...
Jack rama: Est de se transformer en carré?
Bell s’impatienta: Non. (elle eut un rictus d'énervement mais reprit patience) Elles se rétrécissent pour pouvoir passer.
Jack assimila l'information: Donc elles....
Bell continua car il avait l'air de galérer à trouver les mots: … Font disparaître une partie d'elles-mêmes pour pouvoir survivre (un énorme cynique traversa son visage) dans un monde d'hommes.
Jack avala sa salive: Leur personnalité prend?
Bell s’enfonça dans son siège: Leur personnalité, leur volonté de se battre pour leurs droits individuels, leurs envies personnelles, (elle bougea une main) un peu de tout en fait. Et ce n’est pas que pour les femmes. Les personnes de couleurs aussi. Les personnes non hétérosexuelles, et j’en passe. (Il passa sa main derrière sa nuque. Elle rajouta avec un sourire ironique, le défiant presque du regard) Le conditionnement pour la patrie.
Jack serra les dents, ayant du mal avec ce discours anti-armée: Mais ma collègue semble épanouie dans son travail.
Elle nota qu’il était passé de son personnel, au personnel féminin puis à une femme en particulier.
Bell: Peut-être qu’elles croient se sentir bien, peut-être qu'elles le sont. Mais souvent elles ne sont juste pas... Totalement elles-même.
Il la fixa un instant. S’il était sincère, peut-être qu’elle accepterait de l’aider. Il avala avec difficulté sa salive et détourna le regard pour trouver du courage dans le paysage.
Bell remarqua son trouble: Afghanistan ou Irak? (il tourna la tête vers elle et l’interrogea du regard. Bell le remarqua et fronça les sourcils) Quoi? ( sur un ton légèrement amer) Vous êtes tellement derrière votre bureau que vous en oubliez où vous envoyez votre chair à canon?
Jack se dit qu’il fallait vite qu’il parle pour ne pas éveiller davantage de soupçon: J’ai appris dernièrement qu’elle avait subi un viol au sein même de l’Armée.
Bell ferma les yeux un instant, reprit son souffle et le regarda: Désolée pour elle. (elle grimaça et parla plus durement) A l’avenir évitez d’en parler pour elle. (elle insista) C’est son histoire. (il hocha légèrement la tête, nerveux. Elle le remarqua et ajouta doucement) Elle semble importante à vos yeux?
Jack: Elle est importante pour le projet. (le visage de la médecin se ferma d’un coup. Il le vit et eut un autre rictus. Il avait réussi à avancer d’un pas et venait de reculer de deux d’une seule phrase. Il regarda ailleurs) Les relations entres subordonnés sont interdites dans l’armée.
Elle entrouvrit la bouche, surprise qu’il lui avoue quelque chose qui pouvait le mener en cour martiale, puis elle comprit la raison: Il lui offrait un moyen de pression contre lui pour lui prouver son besoin d’aide, malgré sa réticence envers lui depuis le début. Elle le dévisagea quelques secondes.
Bell finit par hocher la tête: Okay. (elle expira longuement) C'est long. Très long. Et très dur pour les patientes. (il détourna le regard, nerveux) Nous avons néanmoins de bons résultats sur leur vie quotidienne et leur santé mentale. (elle gloussa une fraction de seconde) Et elles ne quittent pas l'Armée pour autant! (il resta silencieux et elle hésita) Où se trouve votre base?
Jack: Au NORAD. (elle eut un mouvement de recul) Quoi?
Bell secoua la tête mais vu son insistance, dû répondre après avoir dégluti: Vous connaissez Ron Stallworth?
Jack: Non?
Bell: Un ancien policier. Un afro-américain. Dans les années 70 il a travaillé à Colorado Springs et a infiltré le Ku Klux Klan.
Jack, un peu perdu de la tournure de cette conversation: Et?
Bell bougea la main: Il a révélé que plusieurs membres du Klan étaient membres actifs des Forces Armées.
Jack hocha la tête, comprenant: Dont le NORAD. (elle hocha la tête et il regarda ailleurs, toujours aussi nerveux) Eurh. Je peux vous assurer que ce n’est plus notre politique.
Bell l'étudia encore un instant puis se risqua: Si… Si vous m'autorisez à monter une équipe, je peux commencer à travailler sur les personnes qui en ressentent le besoin. (elle insista) Je tiens à une confidentialité absolue.
Jack: Bien sûr.
Bell leva un doigt: Je veux dire que je ne veux aucun micro ou caméra. Aucune note dans leur dossier qu'ils viennent nous voir. Rien. Ce programme sera entièrement civil et... (elle avala sa salive) Vous n'aurez rien à redire sur mes directives. (elle insista de nouveau) Rien.
Il la fixa. Elle jouait franc jeu et il aimait ça. Certes il n'allait pas avoir le contrôle mais l'enjeu était primordial. Il détourna le regard pour réfléchir un peu et respira profondément. Elle aussi le fixa. La vie lui avait appris à ne rien espérer des hommes, en plus de cela blancs, encore plus de l'armée, mais son cœur tapait fort dans sa poitrine et elle comprit que ce programme allait potentiellement être décisif. Ça ne pouvait pas être une coïncidence et son instinct ne la trompait jamais.
Jack la regarda à nouveau: Okie Dokie.
Bell se figea et leva les sourcils: Vous ne devez pas en avertir vos supérieurs?
Jack: Je m’en occupe. (Elle fut étonnée de sa réponse mais n'ajouta rien de plus. Il regarda autour de lui) Pas trop occupée ici ?
Bell pencha la tête: Je m’en occupe. (elle insista) De plus cela ne sera que temporaire, le temps que je vois l’étendu du problème et mettre une équipe permanente en place si nécessaire ou former celle déjà présente.
Jack: Très bien. (il fouilla dans sa poche et attrapa une carte de visite) Pouvez-vous me faire un brief de vos besoins? (il posa la carte de visite sur la table, elle hocha la tête) L'Armée ne doit pas vous mettre mal à l'aise.
Bell: Je ne vous épargnerai pas.
Jack sourit légèrement puis insista: Ce projet doit rester confidentiel. Peu importe votre prix.
Elle hocha la tête. Ils se levèrent pour se serrer la main. Au moment de se séparer, la cloche de l'université sonna et elle le rappela. Elle posa son sac sur la table et chercha un papier et un stylo. Elle y inscrivit quelque chose et lui tendit le papier.
Bell désigna un immeuble: Bâtiment C, 3ème étage, salle 5. Donnez-leur ce papier. (il l’interrogea du regard et prit le papier) Ils vous donneront un livre à lire.
Jack sourit ironiquement: Des devoirs?
Bell, sérieusement: Oui.
Il fut un peu désemparé de cette réponse, mais la remercia à nouveau et partit chercher le livre.
Echo:
*armé*
*décharge / chargée*
*politique*
*Désolé(e). Auto-défense*
*problèmes / problématiques traditionnelles*
*comprendre*
*personnalité*
*importante*
*confidentialité*
*Une femme occupée! / Je m’en occupe / Pas trop occupée ici ? /Je m’en occupe *
*Le paragraphe d'avant, O'neill dit "avec plaisir", dans celui-ci "Ce n’est pas déplaisant"*
*Paragraphage d'avant, Jack dit "J'aimerai vous parler" et dans ce paragraphe Bell dit "Plutôt que de devoir me parler. "*
*Paragraphe d'avant, Jack dit "Je voudrais que cela change.", et dans celui-ci Bell répond "Les personnes ne s’intéressant pas à la politique sont ceux qui n’ont aucun intérêt à la changer. " puis "les femmes doivent changer leur personnalité"*
*Dans ce chapitre, nous avions déjà l’écho “Il y a une histoire entre Sam et vous? / “Une histoire”? ”, dans ce paragraphe “C’est son histoire”*
*Le paragraphe précédent s'ouvre avec la première apparaision du personnage inventé de Bell Williams, elle dit "C’est le genre de point que vous aurez à réfléchir dans votre devoir.." et la cloche sonne. Ce paragraphe s'ouvre avec "les étudiants sur l'herbe qui profitaient du soleil pour faire leur devoir dans les meilleures conditions. " et se ferme avec une cloche qui sonne et elle qui lui donne un livre "des devoirs? - Oui."*
Notes:
*l'affaire révélée par Ron Stallworth commence en 1979. O'neill a fait ses études à l'Académie début des années 70. Une petite idée de l'ambiance de l'époque*
*Article: Les gens apolitiques sont de droite (source)*
*Article: Oui, tout ce que vous lisez est politique (source)*
*Vidéo: Avez-vous déjà entendu quelqu'un dire qu'il n'était "pas très porté sur la politique" ?” (source)*
*Article: Violence policière mortelle selon la race et l'État aux États-Unis, 1980-2019, une méta-régression en réseau (source)*
*Rapport sur la criminalité et la sécurité à l'Université de Chicago(source)*
*Etude: Féminisation de l'armée de terre et virilité du métier des armes (source)*
*Article: Solange est misogyne… et peut-être que toi aussi (source)*
*Article: Sexisme intériorisé, comment nos soeurs peuvent-elles nous faire du mal? (source)*
*Article: Les inégalités femmes-hommes sont intériorisées dès l'âge de 6 ans (source)*
*Information sur la Guerre d'Afghanistan (2001-2021) (source)*
*Information sur la Guerre d'Irak (source)*
*Information sur le NORAD, Commandement de la défense aérospatiale de l'Amérique du Nord (source)*
*Information sur Ron Stallworth (source)*
*Article: À partir de combien de croix gammées et de saluts nazis dans les casernes peut-on dire qu'une armée a un problème ? (source)*
Ils s'installèrent en terrasse afin de profiter du parc central qu’offrait l’Université, à l’abri des arbres. Il étira ses genoux douloureux sous sa chaise et sourit devant les étudiants sur l'herbe qui profitaient du soleil pour faire leur devoir dans les meilleures conditions. Il reposa ses yeux sur elle et fût étonné de la voir gigoter la jambe, regarder autour d’elle furtivement et se mordre les lèvres.
Jack, perplexe: Stressée?
Bell pouffa de rire nerveusement: Vous plaisantez? Un homme blanc armé de l’Air Force me pose des questions sur mes travaux.
Jack la dévisagea quelques secondes: Comment savez-vous que je suis armé?
Bell le fixa: C’est ce qu’on appelle communément du bluff.
Il sourit. Elle non.
Jack se reprit et ajouta calmement: Si je la décharge, ça ira mieux?
Bell, encore plus angoissée: Parce qu'elle est chargée? (il serra les dents et réfléchit à un moyen pour désamorcer la situation… a défaut de son arme) Bon sang, les portiques de sécurité à l’entrée ne vous ont pas mis la puce à l’oreille sur notre politique du port d’armes?
Il eut un rictus et se retenu de lui signaler qu’avec son laisser passer ce n’était pas un problème, sentant bien que cela aggraverait leur relation déjà bien mal partie.
Jack pencha la tête: Désolé. Auto-défense.
Bell pencha la tête: Désolée. Auto-défense.
Elle déglutit d’avoir été trop directe et regarda de nouveau autour d’elle. Il grimaça et comprit pourquoi elle avait choisi cet endroit public pour parler.
Jack changea de technique d'approche: Depuis peu j’ai remarqué que certaines membres de mon personnel ont contracté divers symptômes que j’ai pu reconnaître dans vos textes.
Bell: TSPT.
Jack hocha la tête: Un département psychologique est en place depuis le début du Programme. (elle fut légèrement rassurée de l’apprendre) Nous pensons que… Qu’ils se servent de leur capacité à résister aux interrogatoires forcés. Ils arrivent à cacher parfaitement leurs vrais problèmes et manipulent... nos médecins.
Bell: “Problèmes”? (il fronça les sourcils et réfléchit à ce qu’il pouvait lui dire) Top secrets de l’armée et autres conneries, ok. (il leva les sourcils et elle accéléra la discussion) Disons les problématiques traditionnelles cumulées à la pression du terrain?
Jack un peu perdu: “Problématiques traditionnelles”?
Bell: Sexisme, racisme, validisme, psychophobie, homophobie,...
Jack s'impatienta et se redressa sur sa chaise: Ecoutez... La politique ne m'intéresse pas.
Elle respira profondément, regarda nerveusement sa montre et il eut un nouveau rictus.
Bell, calmement: Tout est politique. Croyez-moi, je serai beaucoup mieux sous ma couette devant un film et du thé toute la journée plutôt que de devoir expliquer à des inconnus leurs biais racistes et misogynes, Monsieur. (elle bougea une main vers lui) Comme vous préfériez sans doute (elle l'interrogea du regard)...?
Jack: Pêcher.
Bell: ... Plutôt que de devoir me parler.
Jack s’humidifia les lèvres de nervosité et sourit légèrement: Ce n’est pas déplaisant, je vous rassure.
Bell: Si ce n'était pas politique, mon métier ou mes recherches n'existeraient pas. Les personnes ne s’intéressant pas à la politique sont ceux qui n’ont aucun intérêt à la changer.
Jack grimaça légèrement: Je suis un homme simple. Je ne comprend pas tout, mais je comprend quand les membres de mon service ont besoin d’aide. (Étonnée de sa franchise, elle leva les sourcils et l’examina, il était prêt à s'investir pour le bien être de son personnel, même sans comprendre, et ça, elle le respectait) Il y a une chose que je ne comprends pas.
Bell: Nous sommes passés à une seule chose, maintenant?
Il sourit doucement. Elle avait le même humour que lui, et n’avait pas si peur. En fait, il l’aimait bien, se dit-il.
Jack: Nous sommes préparés pour ce genre de problèmes… disons de terrain. J’ai vécu ce genre de choses. (plus bas) Alors…
Bell bu une gorgée: Pourquoi vous n’avez rien? (il hocha la tête, mal à l’aise. Elle reposa sa tasse) On ignore pourquoi le même événement traumatique peut ne provoquer aucun symptôme chez une personne et entraîner un TSPT à vie chez une autre. (elle fit un geste de la main) On ne sait pas non plus pourquoi certaines personnes subissent le même traumatisme, ou y assistent de nombreuses fois pendant des années, sans développer de TSPT, mais développent le trouble à la suite d’un épisode apparemment similaire.
Jack prit le temps de bien comprendre ses informations, puis ajouta: Et le fait d’être une femme joue sur cela?
Bell, prudente: Cela rajoute une pression supplémentaire. (il hocha la tête) Je ne parle pas du sexisme ambiant. (elle eut un sourire forcé et prit un ton sérieux) Je parle de l'injonction à la masculinité toxique, du rejet de soi-même. (il l’interrogea du regard et se concentra. Elle continua son explication) En rentrant dans l'armée, les femmes doivent changer leur personnalité... un peu pour... (elle pencha la tête) rentrer dans le moule.
Jack, prudent: Mais les femmes restent des femmes?
Bell vulgarisa encore plus son discours: Ok bon. Imaginez que les femmes sont des formes rondes, les hommes des formes carrés. (Il ne se vexa aucunement de son explication infantile, ayant besoin de comprendre. Cela rassura la médecin, qui elle, priait qu’un de ses élèves ne l'entende pas vulgariser aussi grossièrement ce problème) Il n'y a qu'un espace carré pour pouvoir rentrer dans l'armée. (il hocha la tête) Les hommes rentrent sans souci. Les femmes… (elle pencha la tête) ça ne passe pas. En d’autres termes la seule solution...
Jack rama: Est de se transformer en carré?
Bell s’impatienta: Non. (elle eut un rictus d'énervement mais reprit patience) Elles se rétrécissent pour pouvoir passer.
Jack assimila l'information: Donc elles....
Bell continua car il avait l'air de galérer à trouver les mots: … Font disparaître une partie d'elles-mêmes pour pouvoir survivre (un énorme cynique traversa son visage) dans un monde d'hommes.
Jack avala sa salive: Leur personnalité prend?
Bell s’enfonça dans son siège: Leur personnalité, leur volonté de se battre pour leurs droits individuels, leurs envies personnelles, (elle bougea une main) un peu de tout en fait. Et ce n’est pas que pour les femmes. Les personnes de couleurs aussi. Les personnes non hétérosexuelles, et j’en passe. (Il passa sa main derrière sa nuque. Elle rajouta avec un sourire ironique, le défiant presque du regard) Le conditionnement pour la patrie.
Jack serra les dents, ayant du mal avec ce discours anti-armée: Mais ma collègue semble épanouie dans son travail.
Elle nota qu’il était passé de son personnel, au personnel féminin puis à une femme en particulier.
Bell: Peut-être qu’elles croient se sentir bien, peut-être qu'elles le sont. Mais souvent elles ne sont juste pas... Totalement elles-même.
Il la fixa un instant. S’il était sincère, peut-être qu’elle accepterait de l’aider. Il avala avec difficulté sa salive et détourna le regard pour trouver du courage dans le paysage.
Bell remarqua son trouble: Afghanistan ou Irak? (il tourna la tête vers elle et l’interrogea du regard. Bell le remarqua et fronça les sourcils) Quoi? ( sur un ton légèrement amer) Vous êtes tellement derrière votre bureau que vous en oubliez où vous envoyez votre chair à canon?
Jack se dit qu’il fallait vite qu’il parle pour ne pas éveiller davantage de soupçon: J’ai appris dernièrement qu’elle avait subi un viol au sein même de l’Armée.
Bell ferma les yeux un instant, reprit son souffle et le regarda: Désolée pour elle. (elle grimaça et parla plus durement) A l’avenir évitez d’en parler pour elle. (elle insista) C’est son histoire. (il hocha légèrement la tête, nerveux. Elle le remarqua et ajouta doucement) Elle semble importante à vos yeux?
Jack: Elle est importante pour le projet. (le visage de la médecin se ferma d’un coup. Il le vit et eut un autre rictus. Il avait réussi à avancer d’un pas et venait de reculer de deux d’une seule phrase. Il regarda ailleurs) Les relations entres subordonnés sont interdites dans l’armée.
Elle entrouvrit la bouche, surprise qu’il lui avoue quelque chose qui pouvait le mener en cour martiale, puis elle comprit la raison: Il lui offrait un moyen de pression contre lui pour lui prouver son besoin d’aide, malgré sa réticence envers lui depuis le début. Elle le dévisagea quelques secondes.
Bell finit par hocher la tête: Okay. (elle expira longuement) C'est long. Très long. Et très dur pour les patientes. (il détourna le regard, nerveux) Nous avons néanmoins de bons résultats sur leur vie quotidienne et leur santé mentale. (elle gloussa une fraction de seconde) Et elles ne quittent pas l'Armée pour autant! (il resta silencieux et elle hésita) Où se trouve votre base?
Jack: Au NORAD. (elle eut un mouvement de recul) Quoi?
Bell secoua la tête mais vu son insistance, dû répondre après avoir dégluti: Vous connaissez Ron Stallworth?
Jack: Non?
Bell: Un ancien policier. Un afro-américain. Dans les années 70 il a travaillé à Colorado Springs et a infiltré le Ku Klux Klan.
Jack, un peu perdu de la tournure de cette conversation: Et?
Bell bougea la main: Il a révélé que plusieurs membres du Klan étaient membres actifs des Forces Armées.
Jack hocha la tête, comprenant: Dont le NORAD. (elle hocha la tête et il regarda ailleurs, toujours aussi nerveux) Eurh. Je peux vous assurer que ce n’est plus notre politique.
Bell l'étudia encore un instant puis se risqua: Si… Si vous m'autorisez à monter une équipe, je peux commencer à travailler sur les personnes qui en ressentent le besoin. (elle insista) Je tiens à une confidentialité absolue.
Jack: Bien sûr.
Bell leva un doigt: Je veux dire que je ne veux aucun micro ou caméra. Aucune note dans leur dossier qu'ils viennent nous voir. Rien. Ce programme sera entièrement civil et... (elle avala sa salive) Vous n'aurez rien à redire sur mes directives. (elle insista de nouveau) Rien.
Il la fixa. Elle jouait franc jeu et il aimait ça. Certes il n'allait pas avoir le contrôle mais l'enjeu était primordial. Il détourna le regard pour réfléchir un peu et respira profondément. Elle aussi le fixa. La vie lui avait appris à ne rien espérer des hommes, en plus de cela blancs, encore plus de l'armée, mais son cœur tapait fort dans sa poitrine et elle comprit que ce programme allait potentiellement être décisif. Ça ne pouvait pas être une coïncidence et son instinct ne la trompait jamais.
Jack la regarda à nouveau: Okie Dokie.
Bell se figea et leva les sourcils: Vous ne devez pas en avertir vos supérieurs?
Jack: Je m’en occupe. (Elle fut étonnée de sa réponse mais n'ajouta rien de plus. Il regarda autour de lui) Pas trop occupée ici ?
Bell pencha la tête: Je m’en occupe. (elle insista) De plus cela ne sera que temporaire, le temps que je vois l’étendu du problème et mettre une équipe permanente en place si nécessaire ou former celle déjà présente.
Jack: Très bien. (il fouilla dans sa poche et attrapa une carte de visite) Pouvez-vous me faire un brief de vos besoins? (il posa la carte de visite sur la table, elle hocha la tête) L'Armée ne doit pas vous mettre mal à l'aise.
Bell: Je ne vous épargnerai pas.
Jack sourit légèrement puis insista: Ce projet doit rester confidentiel. Peu importe votre prix.
Elle hocha la tête. Ils se levèrent pour se serrer la main. Au moment de se séparer, la cloche de l'université sonna et elle le rappela. Elle posa son sac sur la table et chercha un papier et un stylo. Elle y inscrivit quelque chose et lui tendit le papier.
Bell désigna un immeuble: Bâtiment C, 3ème étage, salle 5. Donnez-leur ce papier. (il l’interrogea du regard et prit le papier) Ils vous donneront un livre à lire.
Jack sourit ironiquement: Des devoirs?
Bell, sérieusement: Oui.
Il fut un peu désemparé de cette réponse, mais la remercia à nouveau et partit chercher le livre.
Echo:
*armé*
*décharge / chargée*
*politique*
*Désolé(e). Auto-défense*
*problèmes / problématiques traditionnelles*
*comprendre*
*personnalité*
*importante*
*confidentialité*
*Une femme occupée! / Je m’en occupe / Pas trop occupée ici ? /Je m’en occupe *
*Le paragraphe d'avant, O'neill dit "avec plaisir", dans celui-ci "Ce n’est pas déplaisant"*
*Paragraphage d'avant, Jack dit "J'aimerai vous parler" et dans ce paragraphe Bell dit "Plutôt que de devoir me parler. "*
*Paragraphe d'avant, Jack dit "Je voudrais que cela change.", et dans celui-ci Bell répond "Les personnes ne s’intéressant pas à la politique sont ceux qui n’ont aucun intérêt à la changer. " puis "les femmes doivent changer leur personnalité"*
*Dans ce chapitre, nous avions déjà l’écho “Il y a une histoire entre Sam et vous? / “Une histoire”? ”, dans ce paragraphe “C’est son histoire”*
*Le paragraphe précédent s'ouvre avec la première apparaision du personnage inventé de Bell Williams, elle dit "C’est le genre de point que vous aurez à réfléchir dans votre devoir.." et la cloche sonne. Ce paragraphe s'ouvre avec "les étudiants sur l'herbe qui profitaient du soleil pour faire leur devoir dans les meilleures conditions. " et se ferme avec une cloche qui sonne et elle qui lui donne un livre "des devoirs? - Oui."*
Notes:
*l'affaire révélée par Ron Stallworth commence en 1979. O'neill a fait ses études à l'Académie début des années 70. Une petite idée de l'ambiance de l'époque*
*Article: Les gens apolitiques sont de droite (source)*
*Article: Oui, tout ce que vous lisez est politique (source)*
*Vidéo: Avez-vous déjà entendu quelqu'un dire qu'il n'était "pas très porté sur la politique" ?” (source)*
*Article: Violence policière mortelle selon la race et l'État aux États-Unis, 1980-2019, une méta-régression en réseau (source)*
*Rapport sur la criminalité et la sécurité à l'Université de Chicago(source)*
*Etude: Féminisation de l'armée de terre et virilité du métier des armes (source)*
*Article: Solange est misogyne… et peut-être que toi aussi (source)*
*Article: Sexisme intériorisé, comment nos soeurs peuvent-elles nous faire du mal? (source)*
*Article: Les inégalités femmes-hommes sont intériorisées dès l'âge de 6 ans (source)*
*Information sur la Guerre d'Afghanistan (2001-2021) (source)*
*Information sur la Guerre d'Irak (source)*
*Information sur le NORAD, Commandement de la défense aérospatiale de l'Amérique du Nord (source)*
*Information sur Ron Stallworth (source)*
*Article: À partir de combien de croix gammées et de saluts nazis dans les casernes peut-on dire qu'une armée a un problème ? (source)*