Assise devant le bureau, elle attrapa le dossier médical que la médecin lui tendait.
Sam: Qu’est-ce que c’est?
Lam: Votre taux d’hormones chorioniques gonadotropes.
Sam referma le dossier sans vérifier, sachant très bien ce qu’elle insinuait: Vous... (elle repensa à son dernier interrogatoire avec l’IOA) Vous en avez parlé à quelqu’un?
Lam secoua la tête négativement: La procédure exige un minimum de 3 mois avant d’en référer à-
La militaire bougea rapidement la main devant elle pour qu’elle n’ajoute rien de plus, sachant pertinemment qu’elle devait être enceinte de la dernière fois, soit il y a environ trois semaines lorsqu’elle avait eu une de ces conférences à Andrews où elle avait pu s'échapper quelques heures dans un hôtel de Washington DC.
Sam bougea le dossier devant la médecin avec nervosité: Vous pourriez…?
Lam le récupéra: Quel dossier? (Sam hocha la tête pour la remercier mais s’humidifia néanmoins les lèvres de nervosité) L’obstétrique est loin d’être ma spécialité. Je peux contacter une collègue qui travaille à l’hôpital de l'Académie de l'Air Force si besoin.
Sam: Ce ne sera pas nécessaire, merci. (rapidement mais en tentant de paraître naturelle) Je peux y aller?
La médecin fût sceptique de son comportement mais respecta son choix de ne pas aborder le sujet.
Lam sourit poliment: Ouais. Bien sûr.
Sam sortit de l’infirmerie et ne put retenir un léger sourire à cette nouvelle une fois seule dans les couloirs.
Notes:
*L'hormone chorionique gonadotrope est une hormone produite au cours de la grossesse, fabriquée par l'embryon peu de temps après la conception (source)*
*La base de l’Air Force d’Andrews se trouve à une quinzaine de kilomètre de Washington DC (source)*
Sam: Qu’est-ce que c’est?
Lam: Votre taux d’hormones chorioniques gonadotropes.
Sam referma le dossier sans vérifier, sachant très bien ce qu’elle insinuait: Vous... (elle repensa à son dernier interrogatoire avec l’IOA) Vous en avez parlé à quelqu’un?
Lam secoua la tête négativement: La procédure exige un minimum de 3 mois avant d’en référer à-
La militaire bougea rapidement la main devant elle pour qu’elle n’ajoute rien de plus, sachant pertinemment qu’elle devait être enceinte de la dernière fois, soit il y a environ trois semaines lorsqu’elle avait eu une de ces conférences à Andrews où elle avait pu s'échapper quelques heures dans un hôtel de Washington DC.
Sam bougea le dossier devant la médecin avec nervosité: Vous pourriez…?
Lam le récupéra: Quel dossier? (Sam hocha la tête pour la remercier mais s’humidifia néanmoins les lèvres de nervosité) L’obstétrique est loin d’être ma spécialité. Je peux contacter une collègue qui travaille à l’hôpital de l'Académie de l'Air Force si besoin.
Sam: Ce ne sera pas nécessaire, merci. (rapidement mais en tentant de paraître naturelle) Je peux y aller?
La médecin fût sceptique de son comportement mais respecta son choix de ne pas aborder le sujet.
Lam sourit poliment: Ouais. Bien sûr.
Sam sortit de l’infirmerie et ne put retenir un léger sourire à cette nouvelle une fois seule dans les couloirs.
Notes:
*L'hormone chorionique gonadotrope est une hormone produite au cours de la grossesse, fabriquée par l'embryon peu de temps après la conception (source)*
*La base de l’Air Force d’Andrews se trouve à une quinzaine de kilomètre de Washington DC (source)*
CW: *racisme* *mention de ségrégation* *feministe blanc* *sexisme*
S’étant rabattue sur une salade de fruits pour cause de pénurie de jell-o bleue inexplicable, elle avait rejoint Daniel et Teal’c déjà installés autour d’une table.
Sam avec appréhension: La réaction du Général était…
Daniel finit sa tasse de café au lait: Étrange.
Teal’c: Le Général Hammond a tenu le même discours plus d’une fois. Même s’il s’est montré très souvent contradictoire avec cette idée en allant lui-même sur le terrain.
Sam: C’est ce qui me dérange. (elle insista) Ici il n’y avait pas de risques d’envoyer d’autres équipes pour poursuivre les recherches.
Daniel: Ce n’était qu’une question de financement. On a dû lui demander des comptes.
Elle approuva d’un léger mouvement de tête.
Teal’c les dévisagea un par un avant de les interroger: Expliquez.
Daniel respira profondément: Et bien… La tradition militaire est très ancienne. L'Amérique s'est formée par la guerre. Le combat est une sorte d'épreuve qui prouve que vous êtes américain. (il s’enfonça sur son siège) Et c’est aussi le meilleur ascenseur social via l’éducation (il marmonna avec cynisme) qu’on pourrait tout aussi bien définir par "endoctrinement”.
Sam, blasée: Oh, s’il vous plaît.
Daniel bougea la main pour revenir sur le sujet principal: Quoiqu’il en soit pour certains, l'armée reste la seule possibilité d’accéder à une formation, notamment technique, en échange d’une obligation de service.
Sam pointa sa cuillère vers Daniel: O’neill y est rentré comme ça. (elle s'adressa ensuite à Teal’c) De mon côté, j’ai coûté $2 900 000 rien que pour ma formation. (elle regarda Daniel qui s’était figé) Je pense que ça a pesé sur le fait que je n'étais pas l'une des vôtres lors de la mission Abydos.
Daniel abasourdi: Vous-Vous avez compté combien vous...?
Elle plongea son regard dans sa salade pour ne pas avoir à avouer qu’il n’y avait pas que ça qu’elle comptait. Daniel fronça les sourcils à sa non réponse.
Teal’c les dévisagea un par un, ne comprenant pas le problème: 500 pépites d’or.
Ils levèrent leur têtes vers lui. Daniel fit un rapide geste sur son cou pour que son ami ne rajoute rien de plus, imaginant déjà Sam s’offusquer - pour la bonne cause - en apprenant qu’ils avaient négociés son rachat et que non, elle n’allait pas être “ravie” d’apprendre ce détail, ni qu’elle avait été échangé par un Beretta M9 valant moins de $1 000.
Sam, devant sa réaction: Hu?
Daniel se racla la gorge: Err….Une vieille histoire. (il remit correctement ses lunettes et equiva le sujet en reprenant le précédent) L’école publique ici coûte en moyenne $10 000 par an, logement compris. Il faut environ 4 ans pour accéder à un diplôme. Dans le privé, soit un… un meilleur accès à…Et bien…
Sam: Du matériel de recherche, de bons professeurs, le prestige de la renommée de l’institution…
Daniel hocha la tête: Des bibliothèques bien fournies… Il faudra plutôt compter $48 000 par an.
Sam: Soit $192 000 pour un diplôme de base. (elle bougea mollement la main) Celui de l’Air Force représente environ $416 000.
Teal’c: Vous devez donc rembourser durant toute votre vie.
Sam: Non, non. Enfin… (elle regarda Daniel et grimaça) Ça dépend.
Daniel secoua la tête en la regardant, puis répondit à Teal’c: J’ai fini de rembourser il y a 5 ans. (il fit un large sourire) La paie est plutôt bonne.
Sam hocha plusieurs fois la tête, amusée de sa réaction: Vrai?
Daniel soupira: Je ne sais pas où je serai si ce programme ne m’avait pas recruté. (il se perdit quelques secondes dans ses pensées) Peut-être enseigner l'archéologie.
Sam tenta: Beau système pyramidale.
Elle ne put contenir un brin de fierté à sa plaisanterie.
Daniel plissa les yeux vers elle: Ou enseigner les langues.
Elle sourit davantage.
Teal’c: Et vous, Colonel Carter?
Sam jongla son regard entre ses deux amis: Et bien… Ce n’est pas exactement le même processus de remboursement.
Daniel bu une gorgée et prit un ton faussement innocent: Ils payent de leurs vies.
Sam lui lança un air blasé, puis expliqua à Teal’c: On doit servir afin de-
Daniel la pointa du doigt: “servir”. (il insista en le regardant avec un léger sourire) Dans les deux sens du terme.
Sam eut un rictus mais resta diplomate: On est payé durant nos années de service.
Daniel: Et la majorité reviennent avec des troubles de stress-post traumatiques ou des invalidités suite aux horreurs du terrain. (Il lui adressa un sourire cynique et elle respira profondément pour essayer de se détendre. Il bougea mollement une main vers elle et se défendit) Hey. Tout le système scolaire est à revoir, pas seulement celui-ci.
Sam reprit plus calmement auprès de Teal’c: Cela dépend du nombre d’années d’études et des besoins sur le terrain.
Teal’c: Combien pour vous et O’neill?
Sam: Aucune idée pour O’neill. (elle bougea une main vers Daniel) Mais je suppose que votre mission sur Abydos et les BlackOps ont pu lui permettre de négocier plus facilement sa dette initiale. Et moi… Hum. (elle se redressa) Disons que j’ai fini il y a 2 ans.
Daniel fit un rapide calcul: 12 ans?
Sam grimaça: Environ. J’ai pris des options. Beaucoup.
Daniel à Teal’c: Ces écarts amènent à des déséquilibres dans la population. Les personnes sans diplômes ont beaucoup plus de difficultés à avoir une vie décente, ou au contraire, sont trop diplômées par rapport à l’offre du marché. Ce système qui normalement devait servir à partager nos connaissances, crée de la compétition là où il ne devrait pas en avoir.
Sam pencha la tête au souvenir de ses tableaux d’honneur: On nous apprend la compétition rien qu’en nous mettant des notes.
Daniel: Et n’oublions pas que la ségrégation scolaire existait encore il y a moins de 50 ans. (il bougea la main) Les écarts sont encore présents.
Teal’c contracta plusieurs fois sa mâchoire: Sur Chulak, nous formons les plus jeunes sans demander quelque chose en retour, et sans pour autant devenir jaffas.
Elle se retenue de lui demander si Chulak avait suivi le mouvement d’Ishta et de ses sœurs de former aussi les jeunes filles, se disant que c’était inconvenant.
Daniel le regarda: Bienvenue sur Terre. (il posa sa tasse à ses lèvres) Vous êtes ravis de “servir” notre cause, n’est-ce pas?
Les deux hommes froncèrent les sourcils d’un étrange déjà-vu, Sam quant à elle, était perdue dans ses pensées.
Sam avoua avec appréhension de passer pour une folle: J’ai un mauvais pressentiment.
Teal’c: A quel propos?
Sam vérifia de nouveau discrètement que personne ne les écoutait et ajouta plus bas: De ces changements de protocoles.
Les deux hommes se regardèrent quelques secondes, comprenant qu’elle parlait de l’IOA. Daniel n’eut pas le temps de rétorquer qu’elle était peut-être simplement soupçonneuse car elle n’avait pas l’habitude de collaborer avec une institution publique: Cameron fit son apparition et se dirigea vers eux avec un plateau à la main.
Sam à Daniel et Teal’c: Pas un mot. (ils l’interrogèrent du regard, plutôt surpris, et elle ajouta rapidement) Donnez-moi du temps. (ils s'empêchèrent de sourirent trop fort. Cameron arriva à leur niveau) Hey.
Teal’c: Comment vous sentez-vous, Colonel Mitchell?
Cameron posa son plateau contenant une jell-o rouge et s’asseya: Courbaturé à vie, mais en vie.
Daniel tapota gentiment son épaule et se leva: Vous m’excuserez, mais j’ai encore du travail de mon côté.
Teal’c se leva à son tour: Je vais m'entraîner de mon côté.
Cameron leva la main: Hum, ne m’en voulez pas, je vais prendre des vacances quelques jours là-dessus, hein.
Le reste de son équipe sourit à sa plaisanterie.
Sam, à Teal’c: Je dois revoir quelques dossiers laissés en suspend de la Zone 51. (aux deux) On se retrouve tout à l’heure.
Teal’c inclina la tête et partit avec l’archéologue.
Notes:
*”De ces changements de protocoles. ” fait référence a mon chapitre précédent:
(TEL) Jack: Je découvre en même temps que vous tous ces nouveaux... Protocoles.
(TEL) Sam eut un mouvement de recul: “Protocoles”? Le Droit à l’alimentation est inscrit dans la déclaration universelle des Droits de l’Homme.”*
*”Sam: Je pense que ça a pesé sur le fait que je n'étais pas l'une des vôtres lors de la mission Abydos.” fait référence à mon chapitre:
“Sam:Et j’ai été la première a m’inscrire en tant que volontaire pour la mission suicide d’Abydos.
Jack fronça les sourcils: Quoi?
Sam: Je crois qu’ils m’ont punis, je n’ai pas été prise. (elle fronça les sourcils) Ou mauvais retour sur investissement, peut-être?”*
*”On nous apprend la compétition rien qu’en nous mettant des notes.” est cohérent avec le personnage de Carter qui n’aime pas la compétition (nous y reviendrons plus tard), et fait aussi référence à mon chapitre 2:
Mark: J’étais toujours dans ton ombre. Papa te poussait toujours en avant et-
Sam: Je t’assure que tu te trompes!
Mark ne lui prêta aucune attention: Toujours la plus intelligente!”*
*Vidéo: Les citoyens contre le système scolaire (source)*
*Etude: Reconnaissance, institution et identités militaires (source)*
*Vidéo témoignage: Pourquoi j'ai rejoint l'armée de l'air et pourquoi je ne vais pas y rester. (source)*
*Article: USA 2016, coûteuse armée (source)*
*Article: Depuis à peu près 20 ans, on observe la destruction de l'université (source)*
*Information sur l’Académie de l’USAF (source)*
*Information sur Ruby Bridges (source)*
*Article: En 2023, Ruby Bridges n’a que 66 ans. (source)*
*”Vous êtes ravis de “servir” notre cause, n’est-ce pas?
Daniel et Teal’c froncèrent les sourcils d’un étrange déjà-vu.” fait référence à la démission de Teal’c après la victoire de Dakara dans mon chapitre 13:
Daniel à Teal’c: Nous ne sommes pas exactement à la hauteur de vos attentes, n'est-ce pas?” qui était déjà un déjà-vu pour Teal’c, Jack lui avait déjà dit cette phrase dans la saison 1 de SG1*
*Vidéo: Et si on revoyait les valeurs de l'école ? par Hippolyte Labourdette (source)*
*Vidéo: Einstein, un exemple d'échec scolaire par Manuella Hachet (source)*
*Article L’école apprend-elle l’égalité des sexes ? (source)*
*Si vous n’avez pas compris ma blague sur le système pyramidale, voyez ça comme un cercle vicieux: une école forme un élève en archéologie, l’archéologue ne trouve pas de travail et travaille donc pour une école qui… forme un élève en archéologie… etc.*
*illustration: il est temps de financer les écoles publiques ! (pourquoi est-ce que c'est encore politique??) (source)*
S’étant rabattue sur une salade de fruits pour cause de pénurie de jell-o bleue inexplicable, elle avait rejoint Daniel et Teal’c déjà installés autour d’une table.
Sam avec appréhension: La réaction du Général était…
Daniel finit sa tasse de café au lait: Étrange.
Teal’c: Le Général Hammond a tenu le même discours plus d’une fois. Même s’il s’est montré très souvent contradictoire avec cette idée en allant lui-même sur le terrain.
Sam: C’est ce qui me dérange. (elle insista) Ici il n’y avait pas de risques d’envoyer d’autres équipes pour poursuivre les recherches.
Daniel: Ce n’était qu’une question de financement. On a dû lui demander des comptes.
Elle approuva d’un léger mouvement de tête.
Teal’c les dévisagea un par un avant de les interroger: Expliquez.
Daniel respira profondément: Et bien… La tradition militaire est très ancienne. L'Amérique s'est formée par la guerre. Le combat est une sorte d'épreuve qui prouve que vous êtes américain. (il s’enfonça sur son siège) Et c’est aussi le meilleur ascenseur social via l’éducation (il marmonna avec cynisme) qu’on pourrait tout aussi bien définir par "endoctrinement”.
Sam, blasée: Oh, s’il vous plaît.
Daniel bougea la main pour revenir sur le sujet principal: Quoiqu’il en soit pour certains, l'armée reste la seule possibilité d’accéder à une formation, notamment technique, en échange d’une obligation de service.
Sam pointa sa cuillère vers Daniel: O’neill y est rentré comme ça. (elle s'adressa ensuite à Teal’c) De mon côté, j’ai coûté $2 900 000 rien que pour ma formation. (elle regarda Daniel qui s’était figé) Je pense que ça a pesé sur le fait que je n'étais pas l'une des vôtres lors de la mission Abydos.
Daniel abasourdi: Vous-Vous avez compté combien vous...?
Elle plongea son regard dans sa salade pour ne pas avoir à avouer qu’il n’y avait pas que ça qu’elle comptait. Daniel fronça les sourcils à sa non réponse.
Teal’c les dévisagea un par un, ne comprenant pas le problème: 500 pépites d’or.
Ils levèrent leur têtes vers lui. Daniel fit un rapide geste sur son cou pour que son ami ne rajoute rien de plus, imaginant déjà Sam s’offusquer - pour la bonne cause - en apprenant qu’ils avaient négociés son rachat et que non, elle n’allait pas être “ravie” d’apprendre ce détail, ni qu’elle avait été échangé par un Beretta M9 valant moins de $1 000.
Sam, devant sa réaction: Hu?
Daniel se racla la gorge: Err….Une vieille histoire. (il remit correctement ses lunettes et equiva le sujet en reprenant le précédent) L’école publique ici coûte en moyenne $10 000 par an, logement compris. Il faut environ 4 ans pour accéder à un diplôme. Dans le privé, soit un… un meilleur accès à…Et bien…
Sam: Du matériel de recherche, de bons professeurs, le prestige de la renommée de l’institution…
Daniel hocha la tête: Des bibliothèques bien fournies… Il faudra plutôt compter $48 000 par an.
Sam: Soit $192 000 pour un diplôme de base. (elle bougea mollement la main) Celui de l’Air Force représente environ $416 000.
Teal’c: Vous devez donc rembourser durant toute votre vie.
Sam: Non, non. Enfin… (elle regarda Daniel et grimaça) Ça dépend.
Daniel secoua la tête en la regardant, puis répondit à Teal’c: J’ai fini de rembourser il y a 5 ans. (il fit un large sourire) La paie est plutôt bonne.
Sam hocha plusieurs fois la tête, amusée de sa réaction: Vrai?
Daniel soupira: Je ne sais pas où je serai si ce programme ne m’avait pas recruté. (il se perdit quelques secondes dans ses pensées) Peut-être enseigner l'archéologie.
Sam tenta: Beau système pyramidale.
Elle ne put contenir un brin de fierté à sa plaisanterie.
Daniel plissa les yeux vers elle: Ou enseigner les langues.
Elle sourit davantage.
Teal’c: Et vous, Colonel Carter?
Sam jongla son regard entre ses deux amis: Et bien… Ce n’est pas exactement le même processus de remboursement.
Daniel bu une gorgée et prit un ton faussement innocent: Ils payent de leurs vies.
Sam lui lança un air blasé, puis expliqua à Teal’c: On doit servir afin de-
Daniel la pointa du doigt: “servir”. (il insista en le regardant avec un léger sourire) Dans les deux sens du terme.
Sam eut un rictus mais resta diplomate: On est payé durant nos années de service.
Daniel: Et la majorité reviennent avec des troubles de stress-post traumatiques ou des invalidités suite aux horreurs du terrain. (Il lui adressa un sourire cynique et elle respira profondément pour essayer de se détendre. Il bougea mollement une main vers elle et se défendit) Hey. Tout le système scolaire est à revoir, pas seulement celui-ci.
Sam reprit plus calmement auprès de Teal’c: Cela dépend du nombre d’années d’études et des besoins sur le terrain.
Teal’c: Combien pour vous et O’neill?
Sam: Aucune idée pour O’neill. (elle bougea une main vers Daniel) Mais je suppose que votre mission sur Abydos et les BlackOps ont pu lui permettre de négocier plus facilement sa dette initiale. Et moi… Hum. (elle se redressa) Disons que j’ai fini il y a 2 ans.
Daniel fit un rapide calcul: 12 ans?
Sam grimaça: Environ. J’ai pris des options. Beaucoup.
Daniel à Teal’c: Ces écarts amènent à des déséquilibres dans la population. Les personnes sans diplômes ont beaucoup plus de difficultés à avoir une vie décente, ou au contraire, sont trop diplômées par rapport à l’offre du marché. Ce système qui normalement devait servir à partager nos connaissances, crée de la compétition là où il ne devrait pas en avoir.
Sam pencha la tête au souvenir de ses tableaux d’honneur: On nous apprend la compétition rien qu’en nous mettant des notes.
Daniel: Et n’oublions pas que la ségrégation scolaire existait encore il y a moins de 50 ans. (il bougea la main) Les écarts sont encore présents.
Teal’c contracta plusieurs fois sa mâchoire: Sur Chulak, nous formons les plus jeunes sans demander quelque chose en retour, et sans pour autant devenir jaffas.
Elle se retenue de lui demander si Chulak avait suivi le mouvement d’Ishta et de ses sœurs de former aussi les jeunes filles, se disant que c’était inconvenant.
Daniel le regarda: Bienvenue sur Terre. (il posa sa tasse à ses lèvres) Vous êtes ravis de “servir” notre cause, n’est-ce pas?
Les deux hommes froncèrent les sourcils d’un étrange déjà-vu, Sam quant à elle, était perdue dans ses pensées.
Sam avoua avec appréhension de passer pour une folle: J’ai un mauvais pressentiment.
Teal’c: A quel propos?
Sam vérifia de nouveau discrètement que personne ne les écoutait et ajouta plus bas: De ces changements de protocoles.
Les deux hommes se regardèrent quelques secondes, comprenant qu’elle parlait de l’IOA. Daniel n’eut pas le temps de rétorquer qu’elle était peut-être simplement soupçonneuse car elle n’avait pas l’habitude de collaborer avec une institution publique: Cameron fit son apparition et se dirigea vers eux avec un plateau à la main.
Sam à Daniel et Teal’c: Pas un mot. (ils l’interrogèrent du regard, plutôt surpris, et elle ajouta rapidement) Donnez-moi du temps. (ils s'empêchèrent de sourirent trop fort. Cameron arriva à leur niveau) Hey.
Teal’c: Comment vous sentez-vous, Colonel Mitchell?
Cameron posa son plateau contenant une jell-o rouge et s’asseya: Courbaturé à vie, mais en vie.
Daniel tapota gentiment son épaule et se leva: Vous m’excuserez, mais j’ai encore du travail de mon côté.
Teal’c se leva à son tour: Je vais m'entraîner de mon côté.
Cameron leva la main: Hum, ne m’en voulez pas, je vais prendre des vacances quelques jours là-dessus, hein.
Le reste de son équipe sourit à sa plaisanterie.
Sam, à Teal’c: Je dois revoir quelques dossiers laissés en suspend de la Zone 51. (aux deux) On se retrouve tout à l’heure.
Teal’c inclina la tête et partit avec l’archéologue.
Notes:
*”De ces changements de protocoles. ” fait référence a mon chapitre précédent:
(TEL) Jack: Je découvre en même temps que vous tous ces nouveaux... Protocoles.
(TEL) Sam eut un mouvement de recul: “Protocoles”? Le Droit à l’alimentation est inscrit dans la déclaration universelle des Droits de l’Homme.”*
*”Sam: Je pense que ça a pesé sur le fait que je n'étais pas l'une des vôtres lors de la mission Abydos.” fait référence à mon chapitre:
“Sam:Et j’ai été la première a m’inscrire en tant que volontaire pour la mission suicide d’Abydos.
Jack fronça les sourcils: Quoi?
Sam: Je crois qu’ils m’ont punis, je n’ai pas été prise. (elle fronça les sourcils) Ou mauvais retour sur investissement, peut-être?”*
*”On nous apprend la compétition rien qu’en nous mettant des notes.” est cohérent avec le personnage de Carter qui n’aime pas la compétition (nous y reviendrons plus tard), et fait aussi référence à mon chapitre 2:
Mark: J’étais toujours dans ton ombre. Papa te poussait toujours en avant et-
Sam: Je t’assure que tu te trompes!
Mark ne lui prêta aucune attention: Toujours la plus intelligente!”*
*Vidéo: Les citoyens contre le système scolaire (source)*
*Etude: Reconnaissance, institution et identités militaires (source)*
*Vidéo témoignage: Pourquoi j'ai rejoint l'armée de l'air et pourquoi je ne vais pas y rester. (source)*
*Article: USA 2016, coûteuse armée (source)*
*Article: Depuis à peu près 20 ans, on observe la destruction de l'université (source)*
*Information sur l’Académie de l’USAF (source)*
*Information sur Ruby Bridges (source)*
*Article: En 2023, Ruby Bridges n’a que 66 ans. (source)*
*”Vous êtes ravis de “servir” notre cause, n’est-ce pas?
Daniel et Teal’c froncèrent les sourcils d’un étrange déjà-vu.” fait référence à la démission de Teal’c après la victoire de Dakara dans mon chapitre 13:
Daniel à Teal’c: Nous ne sommes pas exactement à la hauteur de vos attentes, n'est-ce pas?” qui était déjà un déjà-vu pour Teal’c, Jack lui avait déjà dit cette phrase dans la saison 1 de SG1*
*Vidéo: Et si on revoyait les valeurs de l'école ? par Hippolyte Labourdette (source)*
*Vidéo: Einstein, un exemple d'échec scolaire par Manuella Hachet (source)*
*Article L’école apprend-elle l’égalité des sexes ? (source)*
*Si vous n’avez pas compris ma blague sur le système pyramidale, voyez ça comme un cercle vicieux: une école forme un élève en archéologie, l’archéologue ne trouve pas de travail et travaille donc pour une école qui… forme un élève en archéologie… etc.*
*illustration: il est temps de financer les écoles publiques ! (pourquoi est-ce que c'est encore politique??) (source)*
CW: *racisme* *fragilité blanche* *tone policing* *sexisme*
Cameron, une fois seule avec elle: Alors? J’vous ai manqué?
Sam sourit: On est contents que vous soyez de retour.
Cameron exagéra son sous-entendu: Pareillement.
Elle pencha la tête et lui lança un petit air pour le remercier de sa gentillesse. Il avala une bouchée de son encas et elle tiqua sur un détail. Rouge, il aime la jell-o rouge, comme Jack. Elle releva la tête vers le comptoir frigorifique dans l’espoir d’y apercevoir son dessert favori mais fût de nouveau déçue. Elle reposa son regard sur lui et le vit l’interroger silencieusement, curieux de son comportement.
Sam se redonna une contenance: Il faut que je vous parle de quelque chose.
Cameron avala une autre bouchée: Quelque chose de grave?
Sam pencha la tête: Disons délicat.
Cameron se redressa: J’vous écoute.
Sam se lança avec une pointe d'appréhension: Sur P9G-844, vous avez imité la voix de Teal’c.
Cameron: Et alors?
Sam, un peu trop fermement que ce qu’elle aurait souhaité: Ne faites plus ça.
Cameron, abasourdi: Uh?
Sam: Ecoutez, je ne sais pas comment cela fonctionne de manière interplanétaire, mais sur Terre, en tout cas, ce ne sont pas des choses à faire.
Cameron fronça les sourcils: Je l’ai vexé?
Sam s’humidifia les lèvres et réfléchit à une meilleure définition: Blasé?
Cameron leva le sourcils: “Blasé”?
Sam ne cacha pas son insistance pour qu’il comprenne le sous-entendu: Ne traitez pas Teal’c d’une manière différente.
Cameron leva les yeux en l’air: Sam…
Sam leva une main vers lui: Ne soyez pas vexé. (il la regarda, définitivement blasé de son ping-pong verbal) Essayez de comprendre mon point, voulez-vous? Répéter sa phrase... (elle grimaça) Miouuuuh bon, je l’aurai déjà mal pris personnellement, mais ajouter ce ton… Uh.
Cameron s’enfonça sur son siège, lasse de cette discussion: Jackson n’a pas non plus posé d’objection.
Sam pencha la tête: Oooh il a eu mon petit discours aussi.
Cameron leva les sourcils: Vous avez donné un cours de langue à un linguiste?
Sam eut un rictus: Apparemment.
Cameron respira profondément: Ok. (Il avala une autre bouchée de son goûter et Sam maudit de nouveau les cantiniers de ne pas avoir fait son dessert favori. Il se répéta pour qu’elle continue son point) J’vous écoute.
Sam: Imiter l’accent ou la façon de parler de certaines catégories de personnes est irrespectueux.
Cameron: C’était une blague, Sam.
Sam: Une blague pour qui?
Cameron écarta les mains devant lui: Pour nous!
Sam: Teal’c compris?
Cameron haussa les épaules, d’un air évident: Oui.
Sam: Et il l’a bien pris?
Cameron s’impatienta: Il n’a rien dit.
Sam s’impatienta de son impatience: Ne vous moquez plus de sa façon de parler.
Cameron leva les yeux au ciel une fraction de seconde: Et qu’a pensé Jackson de tout ça?
Elle se retenue de lever les yeux au ciel en se maudissant de ne pas avoir demandé à Daniel de s’occuper lui-même d’expliquer le problème.
Sam ne se laissa pas faire: Pourquoi vous soucier de sa réaction et ne pas prendre en compte le fait que cela ait dérangé Teal’c? (il grimaça de devoir se l’avouer et elle ajouta avec une pointe d'agacement d’avoir besoin d’une justification de Daniel pour exposer son argument) Et si vous voulez tout savoir, Daniel m’a donné un cours de linguistique sur les stéréotypes raciaux pour confirmer ma pensée.
Cameron re-confirma son propos: Teal’c ne m’a rien dit.
Sam: Il ne vous connaît pas assez. J’ai eu cette conversation avec lui il y a des années. (elle insista, ne le sentant toujours pas aller dans son sens) C’est lui-même qui m’en a parlé.
Cameron, nonchalamment: Sam. Relax. (elle tiqua nerveusement à l’utilisation de ce mot) Vous vous prenez la tête pour rien.
Sam s’humidifia les lèvres pour ne pas s’énerver et ajouta avec fermeté: Vous n’avez pas à faire comprendre à Teal’c qu’il est différent de nous, suis-je assez claire?
Cameron insista: Ce n’est pas grave.
Elle sentit une vague de colère la parcourir, ressentant la désagréable impression de parler à un mur. Le fait qu’il se fichait que cela dérangeait Teal’c l'énervait au plus haut point. Pourtant elle estimait avoir été patiente sur son explication, mais l'homme ne cherchait pas à comprendre et cela n’envisageait rien de bon pour la suite. Comment pouvait-elle avoir confiance en quelqu’un qui ne cherche pas une seconde à se remettre en question?
S’étant néanmoins promise de ne jamais prendre la voie de ses nombreux supérieurs, elle tenta par tous les moyens de garder son calme. Depuis le rapport signé par le Docteur Lee lors de la disparition d'O'neill, elle voulait montrer qu’il y avait un autre chemin que la violence, même si au fond d’elle, elle trouvait cela injuste de s’obliger à cela: les hommes eux - O’neill lui-même - pouvait avoir une liste impressionnante de rapports pour insubordination, et finissaient sans problèmes en haut de la pyramide. Ou une absence de rapports d’ailleurs: Daniel et elle-même auraient très bien pu faire remonter certains faits durant toutes ces années. Elle repensa immédiatement à Alar et se promit de nouveau une chose: ce soir, elle dépassera très largement la vitesse autorisée en moto.
Sam tenta une autre approche: En quoi ne pas faire ce genre de “blagues” vous empêchera de vivre? Est-ce si compliqué pour vous de dire "J'avais tort-désolé-mon-pote-je ne le ferai plus", (elle insista sur son grade) Lieutenant-Colonel?
Après un regard plein de défi, il déglutit, ne l’ayant jamais vu réagir ainsi mais connaissant très bien les ouï-dire de son tempérament et de sa détermination. Le fait qu’elle insiste sur son grade - le même que le sien - sous-entendait qu’une seule chose: S’il le fallait, elle quitterait l’équipe aussi vite qu’elle venait de revenir pour s’en trouver une autre avec une chaîne de commandement beaucoup plus claire. Elle reprendrait le lead qu’après tout, elle avait eu avant lui. La honte et le déshonneur lui reviendrait, se dit-il, Daniel et Teal'c la suivrait, elle. Lui, par contre, aurait le droit à tous les bruits de couloirs sur son incapacité à gérer ce genre de situation. S’il voulait continuer à faire partie de SG-1 avec eux, apprendre des meilleurs, il fallait qu'il lui fasse confiance. Daniel lui-même avait apparemment compris le problème… Pourtant quelque chose déstabilisait le pilote depuis son arrivée au SGC.
Cameron s’enfonça de nouveau sur son siège et la dévisagea: Mettez de côté votre filleule un instant. Pourquoi vous êtes là? (elle l’interrogea du regard, cachant sa surprise de ce changement de sujet. Il bougea mollement la main pour l’inviter à être sincère) Oh allez Sam. Je sais que je suis plus âgé que vous mais je sais aussi que j’ai eu ma promotion bien après vous.
Sam, septique: Vous étiez en convalescence.
Cameron: Après avoir participé à sauver le monde pour la première fois ouais ouais. (il la fixa) Vous avez servi sur le terrain auprès du meilleur pendant 7 ans avant votre promotion. (elle s’humidifia les lèvres de nervosité et s’enfonça à son tour dans son siège en regardant ailleurs - détestant cet esprit de compétition - mais cherchant aussi un moyen de gagner du temps pour un mensonge convenable) Rappelez-moi le nombre de fois où vous avez sauvé le monde?
Sam le recadra gentiment: Cam.
Cameron persista: Pourquoi nos places sont-elles ce qu’elles sont?
Ils se regardèrent intensément.
Sam, avec précaution: Parce que ce sont nos places.
Il la dévisagea un instant avec l’étrange sensation qu’elle essayait de lui faire comprendre quelque chose. Il eut un léger froncement de sourcils à son code qu’il ne parvenait pas à déchiffrer puis décida de revenir sur le premier sujet en mettant ça dans un coin de sa tête pour trouver la signification plus tard.
Cameron reprit normalement: Je devrais aller m’excuser?
Sam proposa: Ça ne vous tuera pas, n’est-ce pas? (il sembla encore perdu dans ses pensées. Elle leva les sourcils qu’il réfléchisse encore à l'éventualité de ne pas y aller et prit un ton sarcastique) Sauf si le respect d’autrui n’est pas si important au sein de votre équipe.
Cameron se figea: N’en doutez pas. (il insista) Je veux que tout se passe bien.
Ils continuèrent à se regarder quelques secondes.
Sam fronça légèrement les sourcils: Qu’est ce que vous attendez?
Il attrapa le reste de sa jell-o rouge et partit rapidement. Elle leva les yeux au ciel et termina sa salade de fruits.
Notes:
*Dans SG1 1x13 Hathor, Jack dit à Sam “ Captain, if you don't mind my saying so, you're treating her exactly the way you hate to see people treat Teal'c”, traduction “Capitaine, si je puis me permettre, vous la traitez exactement comme vous détestez voir les gens traiter Teal'c.”*
*Ben Browder (âge de Cameron Mitchell inconnu): 11 décembre 1962 (6 ans de plus que Sam) (source)*
*Cameron a eu son grade de Lieutenant Colonel après les événements de 7x21 Lost City Part 2. Carter après 8x02 New Order. Pendant l’épisode 901 Avalon, nous avons des flashbacks de Cameron à l'hôpital. On sait que plusieurs mois se sont passés car on voit des décorations de noël en arrière plan, et qu’il a dû réapprendre à marcher. Lorsque Sam va le voir à l'hôpital, elle a déjà ses écussons de Lieutenant Colonel (source 1) (source 2) (source 3)*
*Article sur le trope “Pretty fly for a white guy” (que Cameron a donc fait dans cet épisode) “Si vous n'êtes pas particulièrement xénophobe ou ethnocentrique, vous pourriez trouver des parties d'autres cultures intéressantes ou cool. Vous pourriez donc avoir envie d'essayer au moins de temps en temps d'imiter une partie de cette culture, comme le dialecte, l'argot ou l'accent. Maintenant, le problème est que vous n'avez pas une compréhension approfondie des origines et des significations de la culture, vous devriez donc au moins faire très attention à ce que vous êtes sur le point d'imiter, de préférence avec un peu de pratique au préalable.” (source)*
*Video: “Ma bouche est un champ de bataille ! Un choc de cultures inflexibles qui s'affrontent pour dominer. Ma langue est une survivante traumatisée…” (source)*
*Article: Dire que l’on n’est pas raciste n’est pas suffisant (source)*
*Video: Les langues à clics (source)*
*Article: La France, tu l'aimes ou tu la fermes ? (source)*
*Vidéo: Les défenseurs des racistes refoulés (source)*
*Podcast: Kiff ta race (source)*
*Bande dessinée: parler à un mur (source)*
*bd: le fond et la forme (source)*
*J’ai dû travailler le personnage de Carter ainsi car c’est comme cela qu’il est écrit, mais que c'est un truc sexiste dans le sens où les autres personnages masculins - et les hommes dans la réalité - n’ont pas le problème de pouvoir exposer leur colère pour leader. Je pense que Carter et Amanda ont raison, on peut en effet manager différemment mais ça reste du “tone policing” car on ne dirait jamais cela à des hommes. Je voulais mettre ce point en avant dans ma fanfic*
*Le tone policing (source)*
*Article: exemple de tone policing et de fragilité blanche dans le domaine de l’appropriation culturelle (source)*
*Video: Female rage VERSUS (source)*
*Article: Le devoir d'une femme n'est pas d'être gentille avec vous (source)*
*Bande dessinée: “Quelle est la différence entre être affirmative et agressive?” (source)*
*Étude: 23% des hommes de 25 à 34 ans pensent qu'il faut parfois être violent pour se faire respecter (source)*
*Un autre exemple que Carter aurait pu écrire en rapport contre O’neill (source)*
*Article: Le jugement des autres ne définit pas ta personnalité. (source)*
*Article: le paradoxe de la gentillesse (source)*
*Article: on en peut plus rien dire (source)*
Bonus:
*Cliquez ici*
Cameron, une fois seule avec elle: Alors? J’vous ai manqué?
Sam sourit: On est contents que vous soyez de retour.
Cameron exagéra son sous-entendu: Pareillement.
Elle pencha la tête et lui lança un petit air pour le remercier de sa gentillesse. Il avala une bouchée de son encas et elle tiqua sur un détail. Rouge, il aime la jell-o rouge, comme Jack. Elle releva la tête vers le comptoir frigorifique dans l’espoir d’y apercevoir son dessert favori mais fût de nouveau déçue. Elle reposa son regard sur lui et le vit l’interroger silencieusement, curieux de son comportement.
Sam se redonna une contenance: Il faut que je vous parle de quelque chose.
Cameron avala une autre bouchée: Quelque chose de grave?
Sam pencha la tête: Disons délicat.
Cameron se redressa: J’vous écoute.
Sam se lança avec une pointe d'appréhension: Sur P9G-844, vous avez imité la voix de Teal’c.
Cameron: Et alors?
Sam, un peu trop fermement que ce qu’elle aurait souhaité: Ne faites plus ça.
Cameron, abasourdi: Uh?
Sam: Ecoutez, je ne sais pas comment cela fonctionne de manière interplanétaire, mais sur Terre, en tout cas, ce ne sont pas des choses à faire.
Cameron fronça les sourcils: Je l’ai vexé?
Sam s’humidifia les lèvres et réfléchit à une meilleure définition: Blasé?
Cameron leva le sourcils: “Blasé”?
Sam ne cacha pas son insistance pour qu’il comprenne le sous-entendu: Ne traitez pas Teal’c d’une manière différente.
Cameron leva les yeux en l’air: Sam…
Sam leva une main vers lui: Ne soyez pas vexé. (il la regarda, définitivement blasé de son ping-pong verbal) Essayez de comprendre mon point, voulez-vous? Répéter sa phrase... (elle grimaça) Miouuuuh bon, je l’aurai déjà mal pris personnellement, mais ajouter ce ton… Uh.
Cameron s’enfonça sur son siège, lasse de cette discussion: Jackson n’a pas non plus posé d’objection.
Sam pencha la tête: Oooh il a eu mon petit discours aussi.
Cameron leva les sourcils: Vous avez donné un cours de langue à un linguiste?
Sam eut un rictus: Apparemment.
Cameron respira profondément: Ok. (Il avala une autre bouchée de son goûter et Sam maudit de nouveau les cantiniers de ne pas avoir fait son dessert favori. Il se répéta pour qu’elle continue son point) J’vous écoute.
Sam: Imiter l’accent ou la façon de parler de certaines catégories de personnes est irrespectueux.
Cameron: C’était une blague, Sam.
Sam: Une blague pour qui?
Cameron écarta les mains devant lui: Pour nous!
Sam: Teal’c compris?
Cameron haussa les épaules, d’un air évident: Oui.
Sam: Et il l’a bien pris?
Cameron s’impatienta: Il n’a rien dit.
Sam s’impatienta de son impatience: Ne vous moquez plus de sa façon de parler.
Cameron leva les yeux au ciel une fraction de seconde: Et qu’a pensé Jackson de tout ça?
Elle se retenue de lever les yeux au ciel en se maudissant de ne pas avoir demandé à Daniel de s’occuper lui-même d’expliquer le problème.
Sam ne se laissa pas faire: Pourquoi vous soucier de sa réaction et ne pas prendre en compte le fait que cela ait dérangé Teal’c? (il grimaça de devoir se l’avouer et elle ajouta avec une pointe d'agacement d’avoir besoin d’une justification de Daniel pour exposer son argument) Et si vous voulez tout savoir, Daniel m’a donné un cours de linguistique sur les stéréotypes raciaux pour confirmer ma pensée.
Cameron re-confirma son propos: Teal’c ne m’a rien dit.
Sam: Il ne vous connaît pas assez. J’ai eu cette conversation avec lui il y a des années. (elle insista, ne le sentant toujours pas aller dans son sens) C’est lui-même qui m’en a parlé.
Cameron, nonchalamment: Sam. Relax. (elle tiqua nerveusement à l’utilisation de ce mot) Vous vous prenez la tête pour rien.
Sam s’humidifia les lèvres pour ne pas s’énerver et ajouta avec fermeté: Vous n’avez pas à faire comprendre à Teal’c qu’il est différent de nous, suis-je assez claire?
Cameron insista: Ce n’est pas grave.
Elle sentit une vague de colère la parcourir, ressentant la désagréable impression de parler à un mur. Le fait qu’il se fichait que cela dérangeait Teal’c l'énervait au plus haut point. Pourtant elle estimait avoir été patiente sur son explication, mais l'homme ne cherchait pas à comprendre et cela n’envisageait rien de bon pour la suite. Comment pouvait-elle avoir confiance en quelqu’un qui ne cherche pas une seconde à se remettre en question?
S’étant néanmoins promise de ne jamais prendre la voie de ses nombreux supérieurs, elle tenta par tous les moyens de garder son calme. Depuis le rapport signé par le Docteur Lee lors de la disparition d'O'neill, elle voulait montrer qu’il y avait un autre chemin que la violence, même si au fond d’elle, elle trouvait cela injuste de s’obliger à cela: les hommes eux - O’neill lui-même - pouvait avoir une liste impressionnante de rapports pour insubordination, et finissaient sans problèmes en haut de la pyramide. Ou une absence de rapports d’ailleurs: Daniel et elle-même auraient très bien pu faire remonter certains faits durant toutes ces années. Elle repensa immédiatement à Alar et se promit de nouveau une chose: ce soir, elle dépassera très largement la vitesse autorisée en moto.
Sam tenta une autre approche: En quoi ne pas faire ce genre de “blagues” vous empêchera de vivre? Est-ce si compliqué pour vous de dire "J'avais tort-désolé-mon-pote-je ne le ferai plus", (elle insista sur son grade) Lieutenant-Colonel?
Après un regard plein de défi, il déglutit, ne l’ayant jamais vu réagir ainsi mais connaissant très bien les ouï-dire de son tempérament et de sa détermination. Le fait qu’elle insiste sur son grade - le même que le sien - sous-entendait qu’une seule chose: S’il le fallait, elle quitterait l’équipe aussi vite qu’elle venait de revenir pour s’en trouver une autre avec une chaîne de commandement beaucoup plus claire. Elle reprendrait le lead qu’après tout, elle avait eu avant lui. La honte et le déshonneur lui reviendrait, se dit-il, Daniel et Teal'c la suivrait, elle. Lui, par contre, aurait le droit à tous les bruits de couloirs sur son incapacité à gérer ce genre de situation. S’il voulait continuer à faire partie de SG-1 avec eux, apprendre des meilleurs, il fallait qu'il lui fasse confiance. Daniel lui-même avait apparemment compris le problème… Pourtant quelque chose déstabilisait le pilote depuis son arrivée au SGC.
Cameron s’enfonça de nouveau sur son siège et la dévisagea: Mettez de côté votre filleule un instant. Pourquoi vous êtes là? (elle l’interrogea du regard, cachant sa surprise de ce changement de sujet. Il bougea mollement la main pour l’inviter à être sincère) Oh allez Sam. Je sais que je suis plus âgé que vous mais je sais aussi que j’ai eu ma promotion bien après vous.
Sam, septique: Vous étiez en convalescence.
Cameron: Après avoir participé à sauver le monde pour la première fois ouais ouais. (il la fixa) Vous avez servi sur le terrain auprès du meilleur pendant 7 ans avant votre promotion. (elle s’humidifia les lèvres de nervosité et s’enfonça à son tour dans son siège en regardant ailleurs - détestant cet esprit de compétition - mais cherchant aussi un moyen de gagner du temps pour un mensonge convenable) Rappelez-moi le nombre de fois où vous avez sauvé le monde?
Sam le recadra gentiment: Cam.
Cameron persista: Pourquoi nos places sont-elles ce qu’elles sont?
Ils se regardèrent intensément.
Sam, avec précaution: Parce que ce sont nos places.
Il la dévisagea un instant avec l’étrange sensation qu’elle essayait de lui faire comprendre quelque chose. Il eut un léger froncement de sourcils à son code qu’il ne parvenait pas à déchiffrer puis décida de revenir sur le premier sujet en mettant ça dans un coin de sa tête pour trouver la signification plus tard.
Cameron reprit normalement: Je devrais aller m’excuser?
Sam proposa: Ça ne vous tuera pas, n’est-ce pas? (il sembla encore perdu dans ses pensées. Elle leva les sourcils qu’il réfléchisse encore à l'éventualité de ne pas y aller et prit un ton sarcastique) Sauf si le respect d’autrui n’est pas si important au sein de votre équipe.
Cameron se figea: N’en doutez pas. (il insista) Je veux que tout se passe bien.
Ils continuèrent à se regarder quelques secondes.
Sam fronça légèrement les sourcils: Qu’est ce que vous attendez?
Il attrapa le reste de sa jell-o rouge et partit rapidement. Elle leva les yeux au ciel et termina sa salade de fruits.
Notes:
*Dans SG1 1x13 Hathor, Jack dit à Sam “ Captain, if you don't mind my saying so, you're treating her exactly the way you hate to see people treat Teal'c”, traduction “Capitaine, si je puis me permettre, vous la traitez exactement comme vous détestez voir les gens traiter Teal'c.”*
*Ben Browder (âge de Cameron Mitchell inconnu): 11 décembre 1962 (6 ans de plus que Sam) (source)*
*Cameron a eu son grade de Lieutenant Colonel après les événements de 7x21 Lost City Part 2. Carter après 8x02 New Order. Pendant l’épisode 901 Avalon, nous avons des flashbacks de Cameron à l'hôpital. On sait que plusieurs mois se sont passés car on voit des décorations de noël en arrière plan, et qu’il a dû réapprendre à marcher. Lorsque Sam va le voir à l'hôpital, elle a déjà ses écussons de Lieutenant Colonel (source 1) (source 2) (source 3)*
*Article sur le trope “Pretty fly for a white guy” (que Cameron a donc fait dans cet épisode) “Si vous n'êtes pas particulièrement xénophobe ou ethnocentrique, vous pourriez trouver des parties d'autres cultures intéressantes ou cool. Vous pourriez donc avoir envie d'essayer au moins de temps en temps d'imiter une partie de cette culture, comme le dialecte, l'argot ou l'accent. Maintenant, le problème est que vous n'avez pas une compréhension approfondie des origines et des significations de la culture, vous devriez donc au moins faire très attention à ce que vous êtes sur le point d'imiter, de préférence avec un peu de pratique au préalable.” (source)*
*Video: “Ma bouche est un champ de bataille ! Un choc de cultures inflexibles qui s'affrontent pour dominer. Ma langue est une survivante traumatisée…” (source)*
*Article: Dire que l’on n’est pas raciste n’est pas suffisant (source)*
*Video: Les langues à clics (source)*
*Article: La France, tu l'aimes ou tu la fermes ? (source)*
*Vidéo: Les défenseurs des racistes refoulés (source)*
*Podcast: Kiff ta race (source)*
*Bande dessinée: parler à un mur (source)*
*bd: le fond et la forme (source)*
*J’ai dû travailler le personnage de Carter ainsi car c’est comme cela qu’il est écrit, mais que c'est un truc sexiste dans le sens où les autres personnages masculins - et les hommes dans la réalité - n’ont pas le problème de pouvoir exposer leur colère pour leader. Je pense que Carter et Amanda ont raison, on peut en effet manager différemment mais ça reste du “tone policing” car on ne dirait jamais cela à des hommes. Je voulais mettre ce point en avant dans ma fanfic*
*Le tone policing (source)*
*Article: exemple de tone policing et de fragilité blanche dans le domaine de l’appropriation culturelle (source)*
*Video: Female rage VERSUS (source)*
*Article: Le devoir d'une femme n'est pas d'être gentille avec vous (source)*
*Bande dessinée: “Quelle est la différence entre être affirmative et agressive?” (source)*
*Étude: 23% des hommes de 25 à 34 ans pensent qu'il faut parfois être violent pour se faire respecter (source)*
*Un autre exemple que Carter aurait pu écrire en rapport contre O’neill (source)*
*Article: Le jugement des autres ne définit pas ta personnalité. (source)*
*Article: le paradoxe de la gentillesse (source)*
*Article: on en peut plus rien dire (source)*
Bonus:
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Elle étudia le scanner cérébral sur l’ordinateur, puis fit quelques pas afin de changer les paramètres sur le moniteur relié à la chaise où Khalek semblait endormi.
Khalek ouvrit les yeux et lui sourit: Samantha Carter. (elle fronça les sourcils et se dirigea vers le combiné au mur) Forces et de souffrances, étrange dualité qu’est votre esprit. (il ferma les yeux et gémit doucement de plaisir) Tellement de vies ôtées. Racontez-moi. Racontez-moi comment vous p-
Sam au combiné: Un médecin pour dose de sédatifs supplémentaires en salle d'isolement B3.
Elle raccrocha et se dirigea vers la sortie.
Khalek rouvrit les yeux: Sa force vitale a été aspirée. (de dos, elle fronça les sourcils et ne vit donc pas le regard intrigué du prisonnier) Je le sens.
Sans comprendre ses paroles, elle partit rapidement de la pièce le temps que le personnel s’occupe de le rendormir.
Khalek ouvrit les yeux et lui sourit: Samantha Carter. (elle fronça les sourcils et se dirigea vers le combiné au mur) Forces et de souffrances, étrange dualité qu’est votre esprit. (il ferma les yeux et gémit doucement de plaisir) Tellement de vies ôtées. Racontez-moi. Racontez-moi comment vous p-
Sam au combiné: Un médecin pour dose de sédatifs supplémentaires en salle d'isolement B3.
Elle raccrocha et se dirigea vers la sortie.
Khalek rouvrit les yeux: Sa force vitale a été aspirée. (de dos, elle fronça les sourcils et ne vit donc pas le regard intrigué du prisonnier) Je le sens.
Sans comprendre ses paroles, elle partit rapidement de la pièce le temps que le personnel s’occupe de le rendormir.
Daniel l'aperçut à l’entrée de son bureau: Hey. (il remarqua son uniforme classe A) Vous fêtez quelque chose?
Sam avança vers lui: Je suis attendue à Los Angeles. (il l’interrogea du regard, elle mit ses coudes sur le plan de travail) Conférence avec Zephyr, une entreprise d'aéronautique.
Daniel se demanda s’il devait relancer ce sujet: Propagande, hein?
Sam pencha la tête et lui fit un air entendu: Faut bien refouler les caisses. (il comprit qu’elle faisait notamment référence à leur discussion au Mess sur la coupure de subvention pour notamment, les recherches de Cameron) Je reviens dans la soirée.
Daniel appréhenda: Vous vouliez me parler?
Sam se redressa légèrement, inquiète: Vous allez bien?
Daniel feinta un sourire exagéré avant de se replonger dans son travail: Ouais.
Sam grimaça de sa tentative d’esquiver le sujet: C'était plutôt violent.
Daniel: Et bien, nous n’avions pas le choix.
Sam: Ce n’est pas mon point.
Daniel baissa la tête sur son travail, de nouveau tendu: Je vais bien.
Sam surprise de ses réactions, elle insista avec douceur: Hey, Daniel. C’est moi.
Il la dévisagea quelques secondes et s’aperçut qu’elle essayait de lui faire réaliser qu’elle tentait de rétablir l’amitié devenue fragile et un peu superficielle depuis les derniers mois. Elle faisait un pas en avant, à lui d’accepter de la rejoindre.
Daniel grimaça: Je suis peut-être un peu… contrarié?
Sam pencha la tête: Bel euphémisme?
Daniel avoua: Khalek avait raison. J'ai été heureux de le tuer. (elle le fixa avec scepticisme et il la regarda intensément) N'avez vous jamais ressenti cela?
Sam: Quoi?
Daniel: Cette haine jubilatoire de tuer?
Il grimaça au souvenir de son intrusion dans le cerveau de RepliCarter.
Sam tiqua sur son expression: Que voulez-vous que je vous réponde? Si je réponds “non”, vous vous sentirez mal et vous saurez que je mens. Si je réponds “oui”, doit-on en oublier les circonstances et sommes-nous donc des monstres?
Daniel réfléchit plusieurs secondes et hésita à aborder ce sujet avec elle: C’est juste qu’avant, malgré les choix que je faisais, j’avais cette sensation d’être protégé.
Sam, confuse: “Protégé”?
Daniel haussa une épaule: Oma? (elle hocha doucement la tête) Je suppose qu’elle va se battre indéfiniment contre Anubis pour le maintenir et donc… Je n’aurai plus le choix de l'Ascension et…et… Et quand bien même! (il insista) Comment accepter un autre choix après ce qui vient d’arriver? Le bien et le mal n'existent pas. (il marmonna pour lui-même) La preuve, même le purgatoire est biaisé.
Sam déglutit et avoua après quelques secondes de silence: Khalek a essayé de me parler. (il l’interrogea du regard, surpris) J’ai su exactement ce qu’il allait me dire et... (elle détourna le regard, mal à l’aise de repenser au fait qu’il est été dans l’esprit de RepliCarter) Et vous aussi, vous le savez.
Daniel inquiet: Qu’est-ce qui s'est passé?
Sam haussa une épaule: J’ai demandé plus de sédatifs? (il déglutit et détourna le regard en hochant plusieurs fois la tête. Elle continua d’une voix douce pour tenter de lui remonter le moral) Vous avez porté ce poids pour nous, Daniel. Personne d’autre n’aurait pu le faire. (elle insista) Je n’aurai pas pu moi-même. (Il la dévisagea et elle lui sourit avec le plus de douceur possible) C'était soit lui, soit nous tous. Et oui, j’ai une préférence.
Daniel fronça les sourcils et se crispa: Je ne peux m'empêcher de penser que cette jubilation n'est pas normale!
Sam toujours aussi doucement: Non elle ne l'est pas. Nous pouvons juste faire en sorte que plus personne n'ait à la ressentir.
Il regarda les objets sur son plan de travail pour tenter de ranger ses pensées puis la dévisagea un instant. Elle lui sourit de nouveau en le regardant avec un air compatissant.
Daniel, beaucoup plus calmement: Vous êtes vraiment différente d’elle. (le visage de Sam se décomposa. Il devint nerveux, se redressa et attrapa un carnet pour signifier qu’il allait reprendre son travail) Désolé. J’ai encore une fois franchi la ligne.
Sam leva la main vers lui pour qu’il ne culpabilise plus là-dessus: “Différente”?
Daniel reposa un carnet et hésita quelques secondes à continuer: Khalek cherchait le pouvoir, RepliCarter aussi. (elle grimaça mais il sentit qu’elle avait besoin d’entendre ça, et que lui aussi avait besoin de lui dire ces choses afin de retrouver leur relation passée) Vous, vous battez pour les autres parce que personne ne s'est battu pour vous. (elle comprit de quoi il parlait et l’émotion la submergea. Néanmoins elle réussit à rester impassible, hocha la tête poliment et sourit faiblement pour le remercier d’être si attentionné à son égard. Il baissa la tête, bouleversé par ses propres pensées) Et moi… (il reprit un carnet, regarda son plan de travail remplis de livres et secoua plusieurs fois la tête) Moi je me demande qui je suis maintenant.
Il releva la tête vers elle et celle-ci sembla aussi perdue que lui par cette révélation.
Sam: Que voulez-vous dire?
Daniel: Et bien... (il souffla pour évacuer son stresse et regarda les artefacts autour de lui) J’ai… changé Jack durant toutes ses années, sans me rendre compte qu’il me changeait. (elle fronça les sourcils et le regard de l’archéologue tomba sur les arcs accrochés au mur et se souvint de sa discussion avec Anang ici même) J’ai toujours pensé que les armes que j’utilisais servaient uniquement à me défendre… Qu’il y avait toujours un autre choix que la solution définitive.
Il tourna sa tête vers elle, lui demandant implicitement de l’aide à ses tourments.
Sam insista: Vous nous avez sauvés.
Daniel fronça les sourcils à son comportement: Est-ce uniquement cela? Je dois nier ce que j’ai ressenti? (il se crispa et bafouilla de nervosité) Ce-ce-ce plaisir?
Sam perplexe: Je doute que le Général O’Neill ait un jour pris plaisir à tuer.
Daniel, énervé qu’elle se mente à elle-même et à lui, s’exclama: Oh S’il vous plaît… SAM! (elle déglutit de sa vive réaction et détourna le regard) Et-et-et-et pas seulement qu'à tuer. (il insista) À manipuler.
Sam fronça les sourcils et l’interrogea du regard: Que voulez-vous dire?
Daniel: Numéro 5? (elle détourna le regard) Et avant tout ça?
Sam repensa à ses propres années de BlackOps: Avant le SGC?
Daniel hocha la tête: Vous le connaissez, il a déjà franchi la ligne plusieurs fois. (elle se mordit les lèvres et détourna de nouveau le regard, incapable de faire face à cette conversation. Il commença à perdre définitivement patience) Il vous a dit pourquoi j’avais choisi l’Ascension? (il bougea sa main et parla plus rapidement) Autre que ce qui s’est passé sur Langara, bien sûr.
Sam releva la tête vers lui: Je suppose que c’est parce que vous aviez l’impression de… de ne pas réussir assez à changer assez les choses.
Daniel hocha la tête: Je croyais vraiment avoir réussi assez avec Jack. (il insista d’un geste avec sa main et s'énerva) Toutes ses années à essayer de le.. de… d’essayer de lui faire comprendre les choses autrement. (elle déglutit et détourna le regard, il serra les dents) Il a fallu qu’il tue Reece.
Sam pencha la tête et grimaça: Nous ne pouvions pas savoir si-
Daniel se répéta, agacé qu’elle lui mente alors qu’il était rentré dans l’esprit de RepliCarter: Numéro 5? Rien de tout ceci se serait passé s’il n’avait tiré sur Rees-
Sam, un peu trop vivement que ce qu’elle aurait voulu: Ecoutez, je n’en sais rien! (elle lança nerveusement un regard vers la porte comme si elle cherchait à fuir) Demandez-lui.
Elle grimaça de sa fuite et baissa la tête pour réfléchir. Il avait besoin de parler sur ce sujet, ayant l’impression de revivre un écho, ce rêve que lui avait montré Shifu de ce qu’il aurait pu devenir, cette capacité à tuer sans soucis… Il l’avait ressenti avec Khalek et avait besoin d’en parler. Mais elle semblait rejeter tant bien que mal la part d’ombre que pouvait porter Jack ou elle-même pour sa propre santé mentale.
Elle, elle eut l’impression de nouveau d’être presque schizophrène, comme avec Jolinar, ou RepliCarter quand elle disait qu’elle avait deux entités en elle, contradictoire. Et Daniel devait ressentir exactement la même chose à ce moment précis. Il avait besoin d’une amie mais le problème c’est qu’elle devait déjà gérer ses propres traumatismes. Elle releva la tête vers lui, captant qu’un silence s’était installé depuis un moment et elle l'aperçut en train de la fixer intensément.
Sam, mal à l’aise: Daniel, je-
Daniel avec déception: -devriez y aller, ouais. (le cœur brisé, elle pencha la tête et le supplia du regard. Il secoua la tête et tenta de cacher sa frustration en lui parlant d’une voix posée) C’est bon Sam. Vous n’avez pas à essayer de me sauver parce que personne n'était là pour vous.
Sam déglutit, hésita un instant, puis pressa sa main sur son avant bras: Nous prenons certes des vies, mais nous sauvons des vies. Ne l’oubliez pas.
Elle s’en alla, il secoua la tête, excédé par le fait qu’elle ne le comprenne pas: Il s’en foutait de Jack, sachant pertinemment comment il était. Ce qu’il voulait, ce qu’il aurait voulu vraiment qu’elle comprenne, c’était qu’il avait besoin d’elle. Mais il était aussi furieux contre lui-même de ne pas être allé la voir quand elle en avait besoin pendant sa propre ascension. Elle aurait peut-être eu moins de traumatismes à porter s’il avait été là et son intrusion dans l’esprit de RepliCarter n’avait pas arrangé leur amitié. Il serra de nouveau les dents au souvenir d’Anubis et abandonna l’idée de lutter contre cette jouissance d’avoir tué son fils.
Notes:
*“Vous, vous battez pour les autres parce que personne ne s'est battu pour vous.”, souvenez-vous que Carter a un trait de caractère de sauver/aider les personnes blessées par la vie*
*Video: Pourquoi est-ce difficile d’aider un proche qui souffre ? (source)*
Sam avança vers lui: Je suis attendue à Los Angeles. (il l’interrogea du regard, elle mit ses coudes sur le plan de travail) Conférence avec Zephyr, une entreprise d'aéronautique.
Daniel se demanda s’il devait relancer ce sujet: Propagande, hein?
Sam pencha la tête et lui fit un air entendu: Faut bien refouler les caisses. (il comprit qu’elle faisait notamment référence à leur discussion au Mess sur la coupure de subvention pour notamment, les recherches de Cameron) Je reviens dans la soirée.
Daniel appréhenda: Vous vouliez me parler?
Sam se redressa légèrement, inquiète: Vous allez bien?
Daniel feinta un sourire exagéré avant de se replonger dans son travail: Ouais.
Sam grimaça de sa tentative d’esquiver le sujet: C'était plutôt violent.
Daniel: Et bien, nous n’avions pas le choix.
Sam: Ce n’est pas mon point.
Daniel baissa la tête sur son travail, de nouveau tendu: Je vais bien.
Sam surprise de ses réactions, elle insista avec douceur: Hey, Daniel. C’est moi.
Il la dévisagea quelques secondes et s’aperçut qu’elle essayait de lui faire réaliser qu’elle tentait de rétablir l’amitié devenue fragile et un peu superficielle depuis les derniers mois. Elle faisait un pas en avant, à lui d’accepter de la rejoindre.
Daniel grimaça: Je suis peut-être un peu… contrarié?
Sam pencha la tête: Bel euphémisme?
Daniel avoua: Khalek avait raison. J'ai été heureux de le tuer. (elle le fixa avec scepticisme et il la regarda intensément) N'avez vous jamais ressenti cela?
Sam: Quoi?
Daniel: Cette haine jubilatoire de tuer?
Il grimaça au souvenir de son intrusion dans le cerveau de RepliCarter.
Sam tiqua sur son expression: Que voulez-vous que je vous réponde? Si je réponds “non”, vous vous sentirez mal et vous saurez que je mens. Si je réponds “oui”, doit-on en oublier les circonstances et sommes-nous donc des monstres?
Daniel réfléchit plusieurs secondes et hésita à aborder ce sujet avec elle: C’est juste qu’avant, malgré les choix que je faisais, j’avais cette sensation d’être protégé.
Sam, confuse: “Protégé”?
Daniel haussa une épaule: Oma? (elle hocha doucement la tête) Je suppose qu’elle va se battre indéfiniment contre Anubis pour le maintenir et donc… Je n’aurai plus le choix de l'Ascension et…et… Et quand bien même! (il insista) Comment accepter un autre choix après ce qui vient d’arriver? Le bien et le mal n'existent pas. (il marmonna pour lui-même) La preuve, même le purgatoire est biaisé.
Sam déglutit et avoua après quelques secondes de silence: Khalek a essayé de me parler. (il l’interrogea du regard, surpris) J’ai su exactement ce qu’il allait me dire et... (elle détourna le regard, mal à l’aise de repenser au fait qu’il est été dans l’esprit de RepliCarter) Et vous aussi, vous le savez.
Daniel inquiet: Qu’est-ce qui s'est passé?
Sam haussa une épaule: J’ai demandé plus de sédatifs? (il déglutit et détourna le regard en hochant plusieurs fois la tête. Elle continua d’une voix douce pour tenter de lui remonter le moral) Vous avez porté ce poids pour nous, Daniel. Personne d’autre n’aurait pu le faire. (elle insista) Je n’aurai pas pu moi-même. (Il la dévisagea et elle lui sourit avec le plus de douceur possible) C'était soit lui, soit nous tous. Et oui, j’ai une préférence.
Daniel fronça les sourcils et se crispa: Je ne peux m'empêcher de penser que cette jubilation n'est pas normale!
Sam toujours aussi doucement: Non elle ne l'est pas. Nous pouvons juste faire en sorte que plus personne n'ait à la ressentir.
Il regarda les objets sur son plan de travail pour tenter de ranger ses pensées puis la dévisagea un instant. Elle lui sourit de nouveau en le regardant avec un air compatissant.
Daniel, beaucoup plus calmement: Vous êtes vraiment différente d’elle. (le visage de Sam se décomposa. Il devint nerveux, se redressa et attrapa un carnet pour signifier qu’il allait reprendre son travail) Désolé. J’ai encore une fois franchi la ligne.
Sam leva la main vers lui pour qu’il ne culpabilise plus là-dessus: “Différente”?
Daniel reposa un carnet et hésita quelques secondes à continuer: Khalek cherchait le pouvoir, RepliCarter aussi. (elle grimaça mais il sentit qu’elle avait besoin d’entendre ça, et que lui aussi avait besoin de lui dire ces choses afin de retrouver leur relation passée) Vous, vous battez pour les autres parce que personne ne s'est battu pour vous. (elle comprit de quoi il parlait et l’émotion la submergea. Néanmoins elle réussit à rester impassible, hocha la tête poliment et sourit faiblement pour le remercier d’être si attentionné à son égard. Il baissa la tête, bouleversé par ses propres pensées) Et moi… (il reprit un carnet, regarda son plan de travail remplis de livres et secoua plusieurs fois la tête) Moi je me demande qui je suis maintenant.
Il releva la tête vers elle et celle-ci sembla aussi perdue que lui par cette révélation.
Sam: Que voulez-vous dire?
Daniel: Et bien... (il souffla pour évacuer son stresse et regarda les artefacts autour de lui) J’ai… changé Jack durant toutes ses années, sans me rendre compte qu’il me changeait. (elle fronça les sourcils et le regard de l’archéologue tomba sur les arcs accrochés au mur et se souvint de sa discussion avec Anang ici même) J’ai toujours pensé que les armes que j’utilisais servaient uniquement à me défendre… Qu’il y avait toujours un autre choix que la solution définitive.
Il tourna sa tête vers elle, lui demandant implicitement de l’aide à ses tourments.
Sam insista: Vous nous avez sauvés.
Daniel fronça les sourcils à son comportement: Est-ce uniquement cela? Je dois nier ce que j’ai ressenti? (il se crispa et bafouilla de nervosité) Ce-ce-ce plaisir?
Sam perplexe: Je doute que le Général O’Neill ait un jour pris plaisir à tuer.
Daniel, énervé qu’elle se mente à elle-même et à lui, s’exclama: Oh S’il vous plaît… SAM! (elle déglutit de sa vive réaction et détourna le regard) Et-et-et-et pas seulement qu'à tuer. (il insista) À manipuler.
Sam fronça les sourcils et l’interrogea du regard: Que voulez-vous dire?
Daniel: Numéro 5? (elle détourna le regard) Et avant tout ça?
Sam repensa à ses propres années de BlackOps: Avant le SGC?
Daniel hocha la tête: Vous le connaissez, il a déjà franchi la ligne plusieurs fois. (elle se mordit les lèvres et détourna de nouveau le regard, incapable de faire face à cette conversation. Il commença à perdre définitivement patience) Il vous a dit pourquoi j’avais choisi l’Ascension? (il bougea sa main et parla plus rapidement) Autre que ce qui s’est passé sur Langara, bien sûr.
Sam releva la tête vers lui: Je suppose que c’est parce que vous aviez l’impression de… de ne pas réussir assez à changer assez les choses.
Daniel hocha la tête: Je croyais vraiment avoir réussi assez avec Jack. (il insista d’un geste avec sa main et s'énerva) Toutes ses années à essayer de le.. de… d’essayer de lui faire comprendre les choses autrement. (elle déglutit et détourna le regard, il serra les dents) Il a fallu qu’il tue Reece.
Sam pencha la tête et grimaça: Nous ne pouvions pas savoir si-
Daniel se répéta, agacé qu’elle lui mente alors qu’il était rentré dans l’esprit de RepliCarter: Numéro 5? Rien de tout ceci se serait passé s’il n’avait tiré sur Rees-
Sam, un peu trop vivement que ce qu’elle aurait voulu: Ecoutez, je n’en sais rien! (elle lança nerveusement un regard vers la porte comme si elle cherchait à fuir) Demandez-lui.
Elle grimaça de sa fuite et baissa la tête pour réfléchir. Il avait besoin de parler sur ce sujet, ayant l’impression de revivre un écho, ce rêve que lui avait montré Shifu de ce qu’il aurait pu devenir, cette capacité à tuer sans soucis… Il l’avait ressenti avec Khalek et avait besoin d’en parler. Mais elle semblait rejeter tant bien que mal la part d’ombre que pouvait porter Jack ou elle-même pour sa propre santé mentale.
Elle, elle eut l’impression de nouveau d’être presque schizophrène, comme avec Jolinar, ou RepliCarter quand elle disait qu’elle avait deux entités en elle, contradictoire. Et Daniel devait ressentir exactement la même chose à ce moment précis. Il avait besoin d’une amie mais le problème c’est qu’elle devait déjà gérer ses propres traumatismes. Elle releva la tête vers lui, captant qu’un silence s’était installé depuis un moment et elle l'aperçut en train de la fixer intensément.
Sam, mal à l’aise: Daniel, je-
Daniel avec déception: -devriez y aller, ouais. (le cœur brisé, elle pencha la tête et le supplia du regard. Il secoua la tête et tenta de cacher sa frustration en lui parlant d’une voix posée) C’est bon Sam. Vous n’avez pas à essayer de me sauver parce que personne n'était là pour vous.
Sam déglutit, hésita un instant, puis pressa sa main sur son avant bras: Nous prenons certes des vies, mais nous sauvons des vies. Ne l’oubliez pas.
Elle s’en alla, il secoua la tête, excédé par le fait qu’elle ne le comprenne pas: Il s’en foutait de Jack, sachant pertinemment comment il était. Ce qu’il voulait, ce qu’il aurait voulu vraiment qu’elle comprenne, c’était qu’il avait besoin d’elle. Mais il était aussi furieux contre lui-même de ne pas être allé la voir quand elle en avait besoin pendant sa propre ascension. Elle aurait peut-être eu moins de traumatismes à porter s’il avait été là et son intrusion dans l’esprit de RepliCarter n’avait pas arrangé leur amitié. Il serra de nouveau les dents au souvenir d’Anubis et abandonna l’idée de lutter contre cette jouissance d’avoir tué son fils.
Notes:
*“Vous, vous battez pour les autres parce que personne ne s'est battu pour vous.”, souvenez-vous que Carter a un trait de caractère de sauver/aider les personnes blessées par la vie*
*Video: Pourquoi est-ce difficile d’aider un proche qui souffre ? (source)*
TW: *arrêt naturel de grossesse* *mention de sang*
Assise près du hublot, elle ne pouvait s'empêcher de repenser à leur conversation et cherchait un moyen pour arranger les choses. Une impression étrange dans son ventre la fit se diriger dans les toilettes de l’avion. Elle remarqua du sang sur son sous-vêtement avant la forte autour de fer, ferma les yeux et frappa un énorme coup sur la paroi pour évacuer sa frustration.
(voix) féminine derrière la porte, quelques secondes plus tard: Tout va bien?
Sam rouvrit les yeux et se ressaisit: Oui. Désolée. Tout va bien. (elle regarda autour d’elle à la recherche d’autre chose que du papier toilette vu la quantité de sang et ajouta maladroitement) Hu. Vous auriez des serviettes hygiéniques s’il vous plaît?
(voix) féminine: Bien sûr, je vous ramène ça.
Sam, nerveusement: Plusieurs. Merci.
Notes:
*Bande dessinée: Je voudrai vous parler de sang (source)*
*Video témoignage: J’ai fait une fausse couche (source)*
Assise près du hublot, elle ne pouvait s'empêcher de repenser à leur conversation et cherchait un moyen pour arranger les choses. Une impression étrange dans son ventre la fit se diriger dans les toilettes de l’avion. Elle remarqua du sang sur son sous-vêtement avant la forte autour de fer, ferma les yeux et frappa un énorme coup sur la paroi pour évacuer sa frustration.
(voix) féminine derrière la porte, quelques secondes plus tard: Tout va bien?
Sam rouvrit les yeux et se ressaisit: Oui. Désolée. Tout va bien. (elle regarda autour d’elle à la recherche d’autre chose que du papier toilette vu la quantité de sang et ajouta maladroitement) Hu. Vous auriez des serviettes hygiéniques s’il vous plaît?
(voix) féminine: Bien sûr, je vous ramène ça.
Sam, nerveusement: Plusieurs. Merci.
Notes:
*Bande dessinée: Je voudrai vous parler de sang (source)*
*Video témoignage: J’ai fait une fausse couche (source)*
TW: *arrêt naturel de grossesse* *mention de curetage*
Après l’installation du nouveau lit reçu depuis des semaines mais dormant dans son carton d’emballage, elle décréta que cette petite pièce au sous-sol servirait dorénavant de chambre pour sa filleule quand elle le voudra. Elle verrait pour la plus grande pièce juxtaposée - soit son futur atelier de bricolage - plus tard. Elle remonta les cartons éventrés, les déposa dans l’entrée, et se dirigea dans la cuisine pour ouvrir le congélateur pour y sortir un paquet de petits pois congelés. Elle appela ensuite le numéro du correspondant enregistré dans le répertoire de l’appareil en se dirigeant vers le salon.
(TEL) Jack: Hey.
(TEL) Sam: Hey. Votre journée?
(TEL) Jack chercha quelque chose dans la bibliothèque de son bureau: Hum, j’ai survécu. Et vous? Los Angeles, hein?
(TEL) Sam sortit par la porte vitrée: Errrh. Ne parlons pas de cela, voulez-vous?
(TEL) Jack perçut sa nervosité dans sa voix et arrêta de chercher: Est-ce que ça va?
(TEL) Sam hésita: J’ai pris un coup de zat aujourd’hui.
(TEL) Jack ne voyant pas le problème: Et?
(TEL) Sam: Et…
(TEL) Jack percuta: Merde. Désolé, je l’avais pas. (il se répéta) Est-ce que ça va?
(TEL) Sam tenta de faire comme si de rien était: On connaissait les risques.
(TEL) Jack fronça les sourcils à son comportement: Faites pas ça.
(TEL) Sam respira profondément et s’assit sur les marches: Honnêtement je ne sais pas comment je vais et je ne suis pas sûre de vouloir en parler. (elle posa le sac de congélation sur son bas ventre pour apaiser les douleurs du curetage effectué par le Docteur Brightman en toute discrétion grâce à la pierre de téléportation des Asgards, regarda les étoiles et il reprit sa recherche) Je vous tenais juste informer de la situation.
(TEL) Jack hésita à aborder ce point: Et la situation fait que vous préférez retenter ou…?
(TEL) Sam, rapidement: Retenter. (un silence se fit puis elle trouva un autre sujet de conversation) Uh. Il faut que vous appeliez Daniel.
(TEL) Jack chercha dans un autre placard: Hum. Déjà fait.
(TEL) Sam avala sa salive avec difficulté: Alors?
(TEL) Jack déplia un nouveau torchon sorti du placard: Alors la conversation a été rapide. Je lui ai conseillé de prendre un rendez-vous avec le Docteur Williams.
(TEL) Sam leva les sourcils, surprise de sa réponse et qu’elle n’y ait pas pensé: Et bien c’était… Judicieux.
(TEL) Jack avoua avec difficulté: Ouais et bien… Elle a de judicieux conseils pour moi.
(TEL) Sam prit conscience qu’il poursuivait sa thérapie et changea de sujet: Hum. Stark Consortium?
(TEL) Jack posa le torchon à côté du classeur et du bol d’eau: Humm?
(TEL) Sam: La société spécialisée en Ingénierie et technologie spatiale?
(TEL) Jack fronça les sourcils et chercha dans sa mémoire: Ca me dit vaguement quelque chose.
(TEL) Sam: Une filière de Farrow Marshall.
(TEL) Jack grimaça et s’installa sur une chaise du plan de travail: Ha oui. Ba’al. Et bien?
(TEL) Sam: En Mars dernier? (elle pencha la tête et tenta) N’avez-vous pas lu les mémos?
(TEL) Jack ouvrit le classeur et prit un ton innocent: Une filière de Farrow Marshall, vous dites…?
(TEL) Sam: Une conférence pour clôturer un partenariat financier avec le Ministère de la Défense. (elle hésita) Vous m’en aviez donné l’ordre en sous-entendant que sinon je devais moi-même expliquer au Pentagone ma mise à pied.
(TEL) Jack détourna le regard et se souvint de l’anniversaire de la mort de son fils: Euurh. Je l’ai.
(TEL) Sam, plus bas: Je ne veux pas être lié à cela non plus.
(TEL) Jack attrapa la pince à timbre: Je sais.
Silence.
(TEL) Sam se ressaisit: Bon anniversaire. (elle pencha la tête) Un peu en retard.
(TEL) Jack esquiva un sourire: Merci. J’ai reçu votre cadeau. (il se corrigera plus vivement) Vos 53 cadeaux. (Sur le plan de travail de la cuisine s’étendait une multitude de cartes postales venant de divers pays. La plupart était signée par Cassie accompagné d’un “joyeux anniversaire!” mais certaines avaient une écriture différente. L’une d’entre était une photo en noir et blanc de l’équipe fémine de Baseball, les Milwaukee Chicks, et au dos, on pouvait y lire “magnet”. Il regarda ensuite une carte venant d’Inde) Comment vous avez fait ça?
(TEL) Sam, un peu mal à l’aise: Et bien la pierre initialement prévue pour Alec lui est inutile. Elle est programmée pour fonctionner en orbite terrestre.
(TEL) Jack comprit: Site Alpha.
(TEL) Sam: Ouais. (ayant toujours un peu de culpabilité d’utiliser la pierre pour des raisons personnelles) Le Docteur Dang m’a dit de la garder pour le moment.
(TEL) Jack: Cool. (il regarda une autre carte, cette fois-ci du Mozambique, où il reconnut une nouvelle fois l’écriture de Cassandra) Cass’ a dû être ravie, surtout de faire ça avec vous.
(TEL) Sam, avec une pointe de regret d’avoir mis autant de temps: Ouais. J’essaye de tenir mes promesses.
(TEL) Jack murmura, très touché de leur cadeau: Merci.
Notes:
*”Je ne veux pas être lié à cela non plus. ” fait référence à mon premier chapitre quand Daniel Ascensionné discute avec Oma et Morphée:
Daniel s'énerva: Vous n’avez pas le droit de faire ça! (ils restèrent silencieux, il secoua la tête et fulmina) Je ne veux pas participer à ça.
Mais aussi à mon chapitre précédent:
Sam: Je ne veux pas participer à cela.”*
*“Hum. Stark Consortium?” et “Conférence avec Zephyr, une entreprise d'aéronautique.” (dans le paragraphe précédent) fait référence à la saga canon mais aussi à mon chapitre 13:
“Jack en rangea d’autres sur son bureau: Vos billets d’avions et ordres de mi- (il se reprit rapidement) interventions. Pour le mois.
Sam leva les sourcils et fouilla la multitude de pages du dossier: “Amarin Tech Pharma” (elle leva les sourcils) “Abbott Laboratories”, “Devlin Medical Technologies”... (elle releva la tête vers lui, presque blasée) Mon Général sérieusement, (elle insista) c’est un Docteur en médecine dont ils ont besoin. (elle secoua légèrement le dossier) J’en ai de plus en plus, ça en devient ridicule. Je peux comprendre pour “Stark Consortium” et “Zephyr” mais-
Jack la regarda et ajouta froidement: Vous avez vos ordres, Colonel. ”*
*Rappel de mon chapitre 15:
“Sam: Elle a votre adresse?
Jack grimaça légèrement de culpabilité: On s’envoie des cartes postales.
Sam souffla pour évacuer son stress: Okay. ”*
*Article: la différence entre parler à un ami et une thérapie. (source)*
*Article: Ne jouons pas au psy avec nos amis (source)*
*”magnet” et les “Milwaukee Chicks” font référence à Anang qui avait appelé Jack “Magnet Chicks”, ainsi que le running gag de Jack sur les magnets et le fait qu’il aime beaucoup le baseball (détails que j’ai déjà mis plusieurs fois dans ma fanfic sur leur relation*
*Information sur les Milwaukee Chicks (source)*
*J’ai mis le Mozambique en clin d’oeil à l’épisode 807 Affinity:
“KRISTA Wait a minute, Doctor Jackson? You're the archaeologist who hired Teal'c to come over from Mozambique.”
traduction
“KRISTA Attendez une minute, Docteur Jackson ? Vous êtes l'archéologue qui a engagé Teal'c pour venir du Mozambique.”*
Bonus:
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Après l’installation du nouveau lit reçu depuis des semaines mais dormant dans son carton d’emballage, elle décréta que cette petite pièce au sous-sol servirait dorénavant de chambre pour sa filleule quand elle le voudra. Elle verrait pour la plus grande pièce juxtaposée - soit son futur atelier de bricolage - plus tard. Elle remonta les cartons éventrés, les déposa dans l’entrée, et se dirigea dans la cuisine pour ouvrir le congélateur pour y sortir un paquet de petits pois congelés. Elle appela ensuite le numéro du correspondant enregistré dans le répertoire de l’appareil en se dirigeant vers le salon.
(TEL) Jack: Hey.
(TEL) Sam: Hey. Votre journée?
(TEL) Jack chercha quelque chose dans la bibliothèque de son bureau: Hum, j’ai survécu. Et vous? Los Angeles, hein?
(TEL) Sam sortit par la porte vitrée: Errrh. Ne parlons pas de cela, voulez-vous?
(TEL) Jack perçut sa nervosité dans sa voix et arrêta de chercher: Est-ce que ça va?
(TEL) Sam hésita: J’ai pris un coup de zat aujourd’hui.
(TEL) Jack ne voyant pas le problème: Et?
(TEL) Sam: Et…
(TEL) Jack percuta: Merde. Désolé, je l’avais pas. (il se répéta) Est-ce que ça va?
(TEL) Sam tenta de faire comme si de rien était: On connaissait les risques.
(TEL) Jack fronça les sourcils à son comportement: Faites pas ça.
(TEL) Sam respira profondément et s’assit sur les marches: Honnêtement je ne sais pas comment je vais et je ne suis pas sûre de vouloir en parler. (elle posa le sac de congélation sur son bas ventre pour apaiser les douleurs du curetage effectué par le Docteur Brightman en toute discrétion grâce à la pierre de téléportation des Asgards, regarda les étoiles et il reprit sa recherche) Je vous tenais juste informer de la situation.
(TEL) Jack hésita à aborder ce point: Et la situation fait que vous préférez retenter ou…?
(TEL) Sam, rapidement: Retenter. (un silence se fit puis elle trouva un autre sujet de conversation) Uh. Il faut que vous appeliez Daniel.
(TEL) Jack chercha dans un autre placard: Hum. Déjà fait.
(TEL) Sam avala sa salive avec difficulté: Alors?
(TEL) Jack déplia un nouveau torchon sorti du placard: Alors la conversation a été rapide. Je lui ai conseillé de prendre un rendez-vous avec le Docteur Williams.
(TEL) Sam leva les sourcils, surprise de sa réponse et qu’elle n’y ait pas pensé: Et bien c’était… Judicieux.
(TEL) Jack avoua avec difficulté: Ouais et bien… Elle a de judicieux conseils pour moi.
(TEL) Sam prit conscience qu’il poursuivait sa thérapie et changea de sujet: Hum. Stark Consortium?
(TEL) Jack posa le torchon à côté du classeur et du bol d’eau: Humm?
(TEL) Sam: La société spécialisée en Ingénierie et technologie spatiale?
(TEL) Jack fronça les sourcils et chercha dans sa mémoire: Ca me dit vaguement quelque chose.
(TEL) Sam: Une filière de Farrow Marshall.
(TEL) Jack grimaça et s’installa sur une chaise du plan de travail: Ha oui. Ba’al. Et bien?
(TEL) Sam: En Mars dernier? (elle pencha la tête et tenta) N’avez-vous pas lu les mémos?
(TEL) Jack ouvrit le classeur et prit un ton innocent: Une filière de Farrow Marshall, vous dites…?
(TEL) Sam: Une conférence pour clôturer un partenariat financier avec le Ministère de la Défense. (elle hésita) Vous m’en aviez donné l’ordre en sous-entendant que sinon je devais moi-même expliquer au Pentagone ma mise à pied.
(TEL) Jack détourna le regard et se souvint de l’anniversaire de la mort de son fils: Euurh. Je l’ai.
(TEL) Sam, plus bas: Je ne veux pas être lié à cela non plus.
(TEL) Jack attrapa la pince à timbre: Je sais.
Silence.
(TEL) Sam se ressaisit: Bon anniversaire. (elle pencha la tête) Un peu en retard.
(TEL) Jack esquiva un sourire: Merci. J’ai reçu votre cadeau. (il se corrigera plus vivement) Vos 53 cadeaux. (Sur le plan de travail de la cuisine s’étendait une multitude de cartes postales venant de divers pays. La plupart était signée par Cassie accompagné d’un “joyeux anniversaire!” mais certaines avaient une écriture différente. L’une d’entre était une photo en noir et blanc de l’équipe fémine de Baseball, les Milwaukee Chicks, et au dos, on pouvait y lire “magnet”. Il regarda ensuite une carte venant d’Inde) Comment vous avez fait ça?
(TEL) Sam, un peu mal à l’aise: Et bien la pierre initialement prévue pour Alec lui est inutile. Elle est programmée pour fonctionner en orbite terrestre.
(TEL) Jack comprit: Site Alpha.
(TEL) Sam: Ouais. (ayant toujours un peu de culpabilité d’utiliser la pierre pour des raisons personnelles) Le Docteur Dang m’a dit de la garder pour le moment.
(TEL) Jack: Cool. (il regarda une autre carte, cette fois-ci du Mozambique, où il reconnut une nouvelle fois l’écriture de Cassandra) Cass’ a dû être ravie, surtout de faire ça avec vous.
(TEL) Sam, avec une pointe de regret d’avoir mis autant de temps: Ouais. J’essaye de tenir mes promesses.
(TEL) Jack murmura, très touché de leur cadeau: Merci.
Notes:
*”Je ne veux pas être lié à cela non plus. ” fait référence à mon premier chapitre quand Daniel Ascensionné discute avec Oma et Morphée:
Daniel s'énerva: Vous n’avez pas le droit de faire ça! (ils restèrent silencieux, il secoua la tête et fulmina) Je ne veux pas participer à ça.
Mais aussi à mon chapitre précédent:
Sam: Je ne veux pas participer à cela.”*
*“Hum. Stark Consortium?” et “Conférence avec Zephyr, une entreprise d'aéronautique.” (dans le paragraphe précédent) fait référence à la saga canon mais aussi à mon chapitre 13:
“Jack en rangea d’autres sur son bureau: Vos billets d’avions et ordres de mi- (il se reprit rapidement) interventions. Pour le mois.
Sam leva les sourcils et fouilla la multitude de pages du dossier: “Amarin Tech Pharma” (elle leva les sourcils) “Abbott Laboratories”, “Devlin Medical Technologies”... (elle releva la tête vers lui, presque blasée) Mon Général sérieusement, (elle insista) c’est un Docteur en médecine dont ils ont besoin. (elle secoua légèrement le dossier) J’en ai de plus en plus, ça en devient ridicule. Je peux comprendre pour “Stark Consortium” et “Zephyr” mais-
Jack la regarda et ajouta froidement: Vous avez vos ordres, Colonel. ”*
*Rappel de mon chapitre 15:
“Sam: Elle a votre adresse?
Jack grimaça légèrement de culpabilité: On s’envoie des cartes postales.
Sam souffla pour évacuer son stress: Okay. ”*
*Article: la différence entre parler à un ami et une thérapie. (source)*
*Article: Ne jouons pas au psy avec nos amis (source)*
*”magnet” et les “Milwaukee Chicks” font référence à Anang qui avait appelé Jack “Magnet Chicks”, ainsi que le running gag de Jack sur les magnets et le fait qu’il aime beaucoup le baseball (détails que j’ai déjà mis plusieurs fois dans ma fanfic sur leur relation*
*Information sur les Milwaukee Chicks (source)*
*J’ai mis le Mozambique en clin d’oeil à l’épisode 807 Affinity:
“KRISTA Wait a minute, Doctor Jackson? You're the archaeologist who hired Teal'c to come over from Mozambique.”
traduction
“KRISTA Attendez une minute, Docteur Jackson ? Vous êtes l'archéologue qui a engagé Teal'c pour venir du Mozambique.”*
Bonus:
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Il ouvrit la porte de son appartement, le téléphone sur l’oreille et un pack de bière dans la main.
(TEL) Jack lutta pour récupérer ses clefs dans la serrure sans faire tomber la bière: Comment vous sentez-vous?
Assise sur les marches de la terrasse en pyjama en compagnie d’un verre de vin blanc, elle détourna rapidement le sujet après cette semaine compliquée.
(TEL) Sam: Savez-vous qu’ils m’ont demandé de faire des interviews toute la semaine prochaine?
(TEL) Jack posa le pack sur le plan de travail: C’est pas vraiment ma fonction de m’occuper de votre agenda, non.
(TEL) Sam: Le Pentagone et l’IOA me veulent devant les caméras pour mettre en avant le fait qu’ils aient trouvé le vaccin.
(TEL) Jack éventra le carton et commença a mettre les bouteilles au frais une par une: Logique. Ça donne un côté “on vous a sauvés, vous vous souvenez?”
(TEL) Sam bu une gorgée: Je ne suis même pas médecin.
(TEL) Jack: Vous savez… “Docteur” pour les gens…
(TEL) Sam ne releva pas: J’ai limite une option en génétique.
(TEL) Jack expira bruyamment: Le peuple a besoin d’un peu d’espoir et de sécurité après tout cela, Sam.
(TEL) Sam leva les yeux au ciel: Je leur ai rappelé qu’on était en guerre et que je ne pouvais pas être partout.
(TEL) Jack arrêta son rangement quelques secondes, septique: Et ils ont accepté?
(TEL) Sam: Pas de gaieté de cœur. (plus bas) Ils trouveront bien quelqu’un d’autre mais ouais, je suis tranquille pour cette fois-ci.
(TEL) Jack: Bien. (après un autre silence, il comprit qu’elle était toujours chamboulée de la situation et lança un regard vers sa salle de bain) Uh. Et vous pouvez venir ici avec votre pierre?
(TEL) Sam grimaça: Je voulais travailler sur mon livre.
(TEL) Jack alla vers la salle de bain: Travailler ici? J’veux dire… Pas officiellement un rendez-vous… Juste… Y a un match à la télé ce soir, promis je resterai sage.
(TEL) Sam esquiva un sourire à l’idée qu’il ait envie de la voir: Je ne veux pas vous déranger.
(TEL) Jack: Et bien… Laissez-moi 2 minutes. (un peu maladroitement) J’viens de rentrer, j’dois vraiment aller pisser.
(TEL) Sam culpabilisa à l’idée de réutiliser la pierre de manière personnelle: Hmm. (elle se résolut et vérifia l’heure pour savoir si le Valshamr était en orbite) Okay. (plus bas) Merci.
(TEL) Jack: Oh… Phshaw!
Notes:
*J’adore l’ordre de priorité de Jack: mettre la bière au frigo, puis aller pisser. Pas l’inverse, haha*
*”777” désigne “P5X-777”*
(TEL) Jack lutta pour récupérer ses clefs dans la serrure sans faire tomber la bière: Comment vous sentez-vous?
Assise sur les marches de la terrasse en pyjama en compagnie d’un verre de vin blanc, elle détourna rapidement le sujet après cette semaine compliquée.
(TEL) Sam: Savez-vous qu’ils m’ont demandé de faire des interviews toute la semaine prochaine?
(TEL) Jack posa le pack sur le plan de travail: C’est pas vraiment ma fonction de m’occuper de votre agenda, non.
(TEL) Sam: Le Pentagone et l’IOA me veulent devant les caméras pour mettre en avant le fait qu’ils aient trouvé le vaccin.
(TEL) Jack éventra le carton et commença a mettre les bouteilles au frais une par une: Logique. Ça donne un côté “on vous a sauvés, vous vous souvenez?”
(TEL) Sam bu une gorgée: Je ne suis même pas médecin.
(TEL) Jack: Vous savez… “Docteur” pour les gens…
(TEL) Sam ne releva pas: J’ai limite une option en génétique.
(TEL) Jack expira bruyamment: Le peuple a besoin d’un peu d’espoir et de sécurité après tout cela, Sam.
(TEL) Sam leva les yeux au ciel: Je leur ai rappelé qu’on était en guerre et que je ne pouvais pas être partout.
(TEL) Jack arrêta son rangement quelques secondes, septique: Et ils ont accepté?
(TEL) Sam: Pas de gaieté de cœur. (plus bas) Ils trouveront bien quelqu’un d’autre mais ouais, je suis tranquille pour cette fois-ci.
(TEL) Jack: Bien. (après un autre silence, il comprit qu’elle était toujours chamboulée de la situation et lança un regard vers sa salle de bain) Uh. Et vous pouvez venir ici avec votre pierre?
(TEL) Sam grimaça: Je voulais travailler sur mon livre.
(TEL) Jack alla vers la salle de bain: Travailler ici? J’veux dire… Pas officiellement un rendez-vous… Juste… Y a un match à la télé ce soir, promis je resterai sage.
(TEL) Sam esquiva un sourire à l’idée qu’il ait envie de la voir: Je ne veux pas vous déranger.
(TEL) Jack: Et bien… Laissez-moi 2 minutes. (un peu maladroitement) J’viens de rentrer, j’dois vraiment aller pisser.
(TEL) Sam culpabilisa à l’idée de réutiliser la pierre de manière personnelle: Hmm. (elle se résolut et vérifia l’heure pour savoir si le Valshamr était en orbite) Okay. (plus bas) Merci.
(TEL) Jack: Oh… Phshaw!
Notes:
*J’adore l’ordre de priorité de Jack: mettre la bière au frigo, puis aller pisser. Pas l’inverse, haha*
*”777” désigne “P5X-777”*
CW: *mention de gentrification**rivalité féminine* *slutshaming* *appropriation culturelle* *grossophobie intériorisée* *pédocriminalité* *manspreading*
Le trouvant en pantalon noir, veste de costume et chemise, elle regretta de ne pas avoir prit le temps de se rhabiller pour sa première visite dans son appartement. En robe de chambre, pieds nus et déjà démaquillée, elle sourit nerveusement en serrant son ordinateur portable sur sa poitrine.
Sam, maladroitement: Salut. (elle fronça légèrement les sourcils: “veste de costume, chemise et même parfum”? Elle pu en déduire que Washington déteignait sur lui. Il l’interrogea du regard, ne comprenant pas ses pensées. Elle se redonna une contenance comme elle pu) Vous êtes superbe.
Jack: Petite fête avec les collègues. Tout le gratin.
Elle hocha la tête avec un petit sourire. Un léger silence se fit où ils restèrent à se regarder sans savoir quoi faire ou dire, il se décida à parler mais la sonnette retentit. La panique les submergea et il l’invita à se cacher dans son bureau au lieu de se re-téléporter.
Voix féminine à travers la porte: Jack? (Sam tiqua et garda donc la porte entrouverte pour entendre la conversation afin d’assouvir sa curiosité. Il ouvrit la porte d’entrée) Salut.
Jack: Salut.
L’invitée surprise, blonde aux yeux bleus, extrêmement charmante et plus jeune que l’invitée officielle, sortait visiblement de son cours de sport en considérant sa tenue de yoga et sa sueur sur sa peau. Elle regarda de haut en bas les vêtements de Jack avant de s’adosser au rebord de la porte.
La voisine: Merci d’avoir réceptionné mon colis l’autre jour.
Jack: Pas de problème.
La voisine flirta: Des plans pour ce soir? (Sam écarquilla les yeux mais tenta de garder la tête froide. Elle savait qu’il ne pouvait pas répondre qu’il était avec quelqu’un et tenta de se souvenir de leur conversation à ce sujet: Il ne ferait jamais rien sans lui avoir dit avant) J’suis pas contre une autre séance de sport. Vous pourrez me tenir compagnie avec Jess’.
Sam roula les yeux derrière la porte et aperçut un petit papier dépassant d’une veste accroché à un cintre. Elle ne pouvait pas dire si c'était sa manifestation de sa peur ou de sa curiosité qui la persuada d’attraper le mot en faisant attention à ne pas laisser tomber son ordinateur portable.
Jack sourit en tentant de cacher son embarras: Eurrrh. Ce serait amusant mais j'ai d’autres plans ce soir.
La voisine, visiblement déçue: Oh. Okay. (elle sourit et s’en alla) Une prochaine fois peut-être. Bonne soirée.
Jack referma la porte, maladroitement: Ouais. Hu. Vous aussi. Salut.
Sam remit rapidement le papier à sa place comme si de rien n’était et le rejoignit.
Jack se dirigea vers le frigo pour en sortir deux bières fraîches: Où on en était?
Sam s’humidifia les lèvres de nervosité et déposa son ordinateur sur le plan de travail: Qui c'était ?
Jack se retenu de lever les yeux au ciel et lui ouvrit une bouteille: C’est pas ce que vous pensez.
Sam attrapa la bière offerte: Qu’est ce que je pense?
Jack ouvrit sa bouteille: En fait, j’en sais rien.
Il l’invita à trinquer, elle hésita quelques secondes et il l’interrogea silencieusement du regard.
Sam frappa sa bouteille avec la sienne: Une voisine?
Jack bu une gorgée et s’installa sur le canapé: Une voisine. Prof de yoga je crois.
Sam: Et elle s’habille comme ça même chez elle?
Jack leva les sourcils: Winnie l’ourson aussi.
Sam sourit avec sarcasme et regarda autour d’elle: Joli appartement.
Jack insista: De fonction.
Sa définition de l’appartement au téléphone n'avait pas été un mensonge. L’appartement était moderne, dans les tons gris. Le métal dominait malgré quelques touches de bois, mais pas assez pour réchauffer le lieu. Sa chambre était visible via une immense baie vitrée. Définitivement pas le style de Jack O’neill. Ce lieu était froid, vide, austère, et cet homme aimait la convivialité, le fouilli, le rustique et la chaleur. Et bon sang, où était la cheminée? Un vaste canapé d’angle bleu gris - dans la même couleur que les murs de sa chambre - possédait bien quelques coussins mais ne donnait pas l’envie d’y traîner pendant des heures.
Elle fronça les sourcils et constata le manque de plantes vertes habituelles et d’affaires personnelles. Seulement quelques cadres de photos laissaient deviner qui habitait les lieux. Elle eut du mal à l’imaginer vivre ici tous les jours, puis ses yeux tombèrent sur le grand écran accroché au mur et l’idée lui sembla moins invraisemblable. Plus supportable, disons, malgré le dégoût de l’homme pour le style contemporain. Celui-ci la regarda durant toute son inspection, curieux de ce qu’elle pouvait penser, et l’interrogea du regard quand elle tourna sa tête vers lui.
Sam, taquine: Vous gagnez définitivement plus que moi maintenant. (Il eut un rictus et elle continua) Je suis impressionnée par la propreté.
Jack essaya de ne pas être vexé: Y a un agent d'entretien. (il ajouta rapidement en la voyant s’approcher de la cuisine) N’ouvrez pas le frigo!
Sam s’humidifia les lèvres pour ne pas rire et le regarda: Elle vient souvent?
Jack: C’est un problème?
Sam: C’est un problème? (il esquiva un sourire devant sa jalousie et cela la troubla) Ne faites pas ça.
Jack continua son manège: “Faire” quoi? (elle devint de plus en plus nerveuse d’être vulnérable et il insista) Demandez moi.
Elle releva la tête vers lui et il insista.
Sam: Jess’?
Jack: Un berger allemand. (il leva un doigt pour insister sur l’importance de cette information) 4 ans.
Le visage de Sam se décomposa face à sa réponse, réalisant avec embarras l'intérêt évident de l’homme pour le chien plutôt que pour sa maîtresse.
Sam se reprit et continua: Club de striptease? (Il leva les sourcils et elle tenta nonchalamment) Petite fête avec les collègues?
Jack s’humidifia les lèvres: Question piège. (elle le défia avec un sourire mais il répondit toujours aussi calmement) Honnêtement?
Sam: Honnêtement.
Jack: Entre deux parties de golf.
Sam, caustique: Je vois que l'adaptation se passe bien.
Jack: Ça pourrait être pire. (elle lui lança un regard "faites attention" mais ne fit aucune remarque supplémentaire) C’est un problème?
Sam pencha la tête: Je ferai avec. (Il la dévisagea pour savoir si elle mentait, elle le regarda de haut en bas quelques secondes, de nouveau suspicieuse) Davantage?
Jack fronça légèrement les sourcils qu'elle doute encore de lui: Non. (elle hocha la tête et il leva les sourcils) Vous?
Elle lui lança un air évident comme seule réponse mais se promit de travailler sur sa jalousie. Il bu une gorgée de sa bière avant qu’un silence ne s'installa.
Sam grimaça, pleine de culpabilité: Je suis désolée.
Jack releva la tête vers elle, confus: Pour quoi?
Sam, honteuse: Je pense trop? (elle appréhenda mais choisit l'honnêteté) J'ai regardé le papier qui dépassait d’une de vos poches de veste.
Jack, perdu: Quel papier?
Sam capitula qu’il se foute d’elle: Votre reçu pour le pressing.
Flatté qu'elle soit jalouse et rassuré qu'elle cherche à être honnête - ce qui changeait de d'habitude - il savait néanmoins que ce genre de comportement n’était pas quelque chose de sain au sein de n'importe quelle relation. Elle sourit de nouveau nerveusement et fit quelques pas en regardant les environs pour arrêter ce sujet.
Sam: C’est… Un joli appartement. Très chic. (ne le voyant pas réagir, elle continua) Mettez plus d’affaires à vous, vous vous y sentirez peut-être plus chez vous? (elle l’interrogea du regard mais il resta silencieux alors elle éternisa son inspection des lieux) Vos anciens meubles, peut-être?
Jack bu une nouvelle gorgée: Hum. Donc on va vraiment parler meubles et décoration? (Elle s’installa à l’autre bout du canapé, droite comme un piquet. Il ajouta plus bas, ne la voyant pas réagir) Orlin?
Sam: Hum. (elle bu une gorgée de sa bière et resta silencieuse. Il insista son regard et elle grimaça) Je me sens responsable.
Jack leva les sourcils: Le type qui vous espionné chez vous? Le même qui vous a limite… (il gesticula une main vers elle, refusant de dire le mot) Contraint à…
Sam tout bas: Je sais. Mais il est revenu pour tous nous sauver. (il pencha la tête, se demandant si ça justifiait la chose pour autant et elle se mordit la lèvre) Je pense qu'il s'est sacrifié pour s'excuser de son comportement. (elle joua avec l’étiquette de sa bière) À l'époque je sentais que ses agissements étaient dérangeants mais je… Je ne sais pas... (elle ajouta plus bas) La thérapie avec Bell m’a fait réfléchir sur ce qui s’était passé.
Jack: Et vous pensez qu'il aurait entendu ?
Sam haussa une épaule et le regarda: Pourquoi serait-il revenu sinon et enfreindre les lois des Ascensionnés?
Jack bougea légèrement la tête: Pour sauver notre espèce.
Sam grimaça et enlaça un coussin sur sa poitrine: C'est ce qu'il a répondu mais je pense que ça a aider sa décision de se sacrifier. (elle insista) Il savait les implications en revenant.
Jack, après plusieurs secondes de silence: Il va mieux?
Sam, avant de détourner le regard: Ouais. (un autre silence se fit et elle commença à culpabiliser) Le Docteur Dang a signé des avis de décès. (il l’interrogea du regard, surpris de son ton et de ce changement de sujet) C’est une idée du Docteur Williams. Ils ont profité du chaos dû à la pandémie pour faire disparaître de la Terre officiellement quelques volontaires du projet. (il leva les sourcils et secoua la tête de cette nouvelle. Il déposa sa bouteille sur la table basse et elle insista) Il a antidaté et signé une cinquantaine d’avis de décès et d’ordre d'incinération, sous couvert de ne pas propager la maladie.
Jack se leva et fit plusieurs pas dans son salon, excédé: Vous serait-il possible de me mettre au courant en amont la prochaine fois lorsque vous prenez ce genre d’initiative?
Sam déglutit et se redressa légèrement: Oui mon Général.
Il essaya de percevoir du sarcasme ou de l’ironie dans sa réponse, mais celle-ci semblait sincère, même si elle avait répondu par automatisme. Il fronça les sourcils et elle devina ses pensées: la hiérarchisation venait de revenir dans une conversation censée être un moment de couple. Elle tenta de descendre ses épaules pour reprendre une posture moins cadrée et après l’avoir remarqué, il l’invita à mettre ses pieds sur ses genoux.
Sam, amusée: Oh allez, ne jouez pas le prince charmant.
Jack: J'espérais que l'odeur de vos pieds couvre les plats moisis du frigo.
Sam ferma les yeux: J'aurai dû garder ma bouche fermée. (Il esquiva un sourire, elle installa ses pieds sur ses genoux et il commença à les masser. Elle appréhenda de continuer ce sujet mais elle ne pouvait pas lui cacher cela) Dans les cinquante actes de décès et d'incinération, Orlin y figure. (les mains de Jack se figèrent sur ses pieds et elle ajouta avec crainte) Nous avons été très prudents pour qu’ils ne cherchent pas à récupérer son corps pour étude en zone 51.
Jack fronça les sourcils: Où est-il?
Sam avoua: Sur la lune de 777. (il ferma les yeux plusieurs secondes et elle murmura) Désolée.
Jack fermement: C’est l’Air Force.
En plus de la sensation désagréable de se retrouver en face de son père et d’avoir à justifier une “bêtise”, voilà qu’il lui apprenait à examiner les risques: Le comble pour elle.
Sam essaya de rester diplomate: Je sais.
Jack insista: Ils vont se demander pourquoi l’ordre a été émis alors qu’il n’était pas atteint par la fièvre des Ori-
Sam se leva pour faire quelques pas: Officiellement il a eu une rupture d'anévrisme. Son cerveau ayant été trop sollicité ces derniers jours. Le Docteur Dang m’a soutenu qu’ils ne poseraient pas de questions et dans la confusion générale de la pandémie… (il pencha la tête, non convaincu et elle bougea nerveusement la main devant lui) Écoutez, je ne pouvais pas le laisser dans cette maison de retraite.
Jack, stupéfait: “Maison de retraite”?
Elle confirma avec un hochement de tête et s’adossa à un mur. Il nota dans un coin de sa tête de rechercher un autre protocole envisageable pour une prochaine fois mais se demanda si “une prochaine fois” serait quelque chose qui pourrait arriver.
Sam cacha son émotion: Je suis persuadée que le couper des autres ainsi ne l’aidera pas. Ce n'est plus qu'un “enfant” maintenant, il pourrait avoir une vie normale dans une structure adaptée.
Il prit quelque temps pour réfléchir à la situation et Merrin lui revint à l’esprit. Elle et les autres enfants étaient maintenant dans un espace beaucoup plus adapté pour eux, et cette constatation le détendit.
Sam, à elle-même, plus bas: Et je suppose que j’agis n’importe comment parce que cette histoire m’a perturbée. (elle regarda ailleurs nerveusement) Il y a eu des bruits de couloirs malsains pendant des jours sur moi et cet “enfant”.
Elle secoua la tête de nouveau et ferma les yeux, fatiguée d’avoir dû gérer tout ça.
Jack la dévisagea avant de répondre: J’ai faim.
Sam haussa une épaule: Qu'est-ce que vous proposez?
Jack: Vous? (Elle lui lança un regard non amusé) Désolé. (il se leva pour attraper les flyers de livraison à domicile) Voyons ça.
Notes:
*”Je vois que l'adaptation se passe bien.” fait référence à mon chapitre 16 “Jack hésita, nerveux: Je me supporte déjà qu’à moitié et j’vais devenir comme eux. (elle fronça les sourcils et l’interrogea du regard) Je vais devoir m’adapter, serrer les mains du diable. (il insista) Tous les jours.”*
*”Je pense trop?” fait référence à mon chapitre 3 quand elle lui dit “Désolée. Je pense trop.”*
*Dans son ancienne maison, on peut y voir de nombreuses plantes vertes et un immense jardin. Le fait qu’il aime son chalet au fin fond du Minnesota aussi, laisse suggérer qu’il aime la nature*
*Sur le transcript de l’épisode SG1 09x11 “The Fourth Horseman”, il est écrit qu’Orlin a la fin se retrouve en “LONG TERM CARE FACILITY COMMON ROOM” soit un “ÉTABLISSEMENT DE SOINS DE LONGUE DURÉE”, qui est une annexe pour les personnes de plus de 60 ans. Une autre théorie serait qu’Orlin se retrouve dans un hôpital psychiatrique, mais le problème reste le même: il pourrait très bien être adopté*
*Vous pouvez voir le changement du lieu de tournage de la maison Jack O’neill à Colorado Springs après des travaux (cliquez ici)
Je fais ici un parallèle avec la gentrification (ou embourgeoisement), qui désigne « les transformations de quartiers populaires dues à l’arrivée de catégories sociales plus favorisées qui réhabilitent certains logements et importent des modes de vie et de consommation différents» (source)*
*Article: « Gris Millennial » : la génération Z se moque du manque de goût de la génération Y (source)*
*Article: Qu'est-ce que le "gris millénaire" et pourquoi TikTok en est bouleversé ? (source)*
*Vidéos: les dangers du design minimaliste (source) (source)*
*Video: Le minimalisme est en train de détruire le monde (source)*
*Article: Pourquoi notre monde perd-il ses couleurs? (source)*
*Etude: Chromophobia par David Batchelor (source)*
*Video: Pourquoi les français n'aiment plus la couleur (source)*
*Dans mon chapitre 2, Anang découvre où habite Sam et dit: “Je vous imaginais vivre dans un appartement au centre ville avec des gadgets modernes partout, quelque chose de chic, pas… (elle désigna le buffet d’un mouvement de tête sans se retourner) Avec des assiettes en porcelaine de grand-mère.” avant de s’excuser de l’avoir vexée. En fait Anang comprend que Sam n’est pas comme ça, et potentiellement peut aussi faire comprendre à Sam, plus tard, ce qu’est la gentrification*
*Video: le rôle de l’architecture (source)*
*Dans une interview, Richard Dean Anderson annonce “Je ne porte pas d'après-rasage. Je ne porte pas de parfum.” (source). J’ai inséré ce détail pour une autre raison que nous verrons plus tard*
*Vidéo: Pourquoi la couleur a-t-elle disparu de notre quotidien? (source)*
*Article: la peur des couleurs (source)*
*Bande dessinée: HLM (source)*
*Video: les dangers du minimaliste (source)*
*Video: les couleurs déposées (source)*
*Article: Qui a le monopole du Yoga en France? (source)*
*Article & vidéo: Le yoga est tellement commodifié que l'on oublie ses origines. (source) (source)*
*Article: J’ai peur des festivals de yoga (source)*
*Video: yoga de blanc-hes (source)*
*Video: le cliché dans le yoga (source)*
*Video: Le vol de l'industrie des vêtements de yoga n'est pas nouveau (source)*
*Video: Le Premier ministre indien Narendra Modi est accusé d’instrumentaliser le yoga pour faire oublier la politique de son gouvernement, jugée islamophobe (source)*
*Video: Je suis prof de Yoga (source)*
*Article: Appropriation culturelle", le débat sur l'industrie occidentale du yoga s'intensifie (source) (source)*
*Article: Pourquoi ça ne sert a rien de nier l’existence de la rivalité féminine (source)*
*Conseil lecture et compte insta de l’autrice sur le sujet de la rivalité féminine (source) (source) (source)*
*Article: Selena Gomez et Hailey Bieber, une rivalité factice nourrie par le public (source)*
*Un homme VS une femme, qui s'apprête a sortir en soirée (source)*
*Video: La bulle superficielle des femmes (source)*
*Bande dessinée: le prix a payer, ce que le couple hétéro coûte aux femmes » (source)*
*Article: Notre réaction aux odeurs est puissante et instinctive, et différentes odeurs ont un fort impact émotionnel sur nous. (source)*
*Dans mon chapitre 4, c’est Jack qui stresse de voir Sam dans l’ascenseur “Il se dirigea vers l'ascenseur de l’hôtel et pressa le 3. Il s'appuya contre la paroi, vérifia pour la quinzième fois sa montre et baissa le bras, saoulé de lui-même d’être aussi tendu. Il souffla plusieurs respirations pour se détendre puis se figea, mit sa main devant sa bouche et vérifia son haleine. Il culpabilisa de ne pas être passé chez le fleuriste ou un truc comme ça, puis se demanda si les habits qu’il avait choisis étaient en adéquation avec le lieu qu’elle avait sélectionné. Jean clair extra-large, T-shirt noir et veste en cuir, comme à son habitude. Il avait ressortit inconsciemment son fidèle bonnet noir qu’il mettait en opération non officiel et se dit qu’il aurait pu faire un effort...Effort! A ce mot il tapota nerveusement sur son ventre et se maudit d’avoir repris un bout de gâteau.”*
Bonus:
*cliquez ici*
Le trouvant en pantalon noir, veste de costume et chemise, elle regretta de ne pas avoir prit le temps de se rhabiller pour sa première visite dans son appartement. En robe de chambre, pieds nus et déjà démaquillée, elle sourit nerveusement en serrant son ordinateur portable sur sa poitrine.
Sam, maladroitement: Salut. (elle fronça légèrement les sourcils: “veste de costume, chemise et même parfum”? Elle pu en déduire que Washington déteignait sur lui. Il l’interrogea du regard, ne comprenant pas ses pensées. Elle se redonna une contenance comme elle pu) Vous êtes superbe.
Jack: Petite fête avec les collègues. Tout le gratin.
Elle hocha la tête avec un petit sourire. Un léger silence se fit où ils restèrent à se regarder sans savoir quoi faire ou dire, il se décida à parler mais la sonnette retentit. La panique les submergea et il l’invita à se cacher dans son bureau au lieu de se re-téléporter.
Voix féminine à travers la porte: Jack? (Sam tiqua et garda donc la porte entrouverte pour entendre la conversation afin d’assouvir sa curiosité. Il ouvrit la porte d’entrée) Salut.
Jack: Salut.
L’invitée surprise, blonde aux yeux bleus, extrêmement charmante et plus jeune que l’invitée officielle, sortait visiblement de son cours de sport en considérant sa tenue de yoga et sa sueur sur sa peau. Elle regarda de haut en bas les vêtements de Jack avant de s’adosser au rebord de la porte.
La voisine: Merci d’avoir réceptionné mon colis l’autre jour.
Jack: Pas de problème.
La voisine flirta: Des plans pour ce soir? (Sam écarquilla les yeux mais tenta de garder la tête froide. Elle savait qu’il ne pouvait pas répondre qu’il était avec quelqu’un et tenta de se souvenir de leur conversation à ce sujet: Il ne ferait jamais rien sans lui avoir dit avant) J’suis pas contre une autre séance de sport. Vous pourrez me tenir compagnie avec Jess’.
Sam roula les yeux derrière la porte et aperçut un petit papier dépassant d’une veste accroché à un cintre. Elle ne pouvait pas dire si c'était sa manifestation de sa peur ou de sa curiosité qui la persuada d’attraper le mot en faisant attention à ne pas laisser tomber son ordinateur portable.
Jack sourit en tentant de cacher son embarras: Eurrrh. Ce serait amusant mais j'ai d’autres plans ce soir.
La voisine, visiblement déçue: Oh. Okay. (elle sourit et s’en alla) Une prochaine fois peut-être. Bonne soirée.
Jack referma la porte, maladroitement: Ouais. Hu. Vous aussi. Salut.
Sam remit rapidement le papier à sa place comme si de rien n’était et le rejoignit.
Jack se dirigea vers le frigo pour en sortir deux bières fraîches: Où on en était?
Sam s’humidifia les lèvres de nervosité et déposa son ordinateur sur le plan de travail: Qui c'était ?
Jack se retenu de lever les yeux au ciel et lui ouvrit une bouteille: C’est pas ce que vous pensez.
Sam attrapa la bière offerte: Qu’est ce que je pense?
Jack ouvrit sa bouteille: En fait, j’en sais rien.
Il l’invita à trinquer, elle hésita quelques secondes et il l’interrogea silencieusement du regard.
Sam frappa sa bouteille avec la sienne: Une voisine?
Jack bu une gorgée et s’installa sur le canapé: Une voisine. Prof de yoga je crois.
Sam: Et elle s’habille comme ça même chez elle?
Jack leva les sourcils: Winnie l’ourson aussi.
Sam sourit avec sarcasme et regarda autour d’elle: Joli appartement.
Jack insista: De fonction.
Sa définition de l’appartement au téléphone n'avait pas été un mensonge. L’appartement était moderne, dans les tons gris. Le métal dominait malgré quelques touches de bois, mais pas assez pour réchauffer le lieu. Sa chambre était visible via une immense baie vitrée. Définitivement pas le style de Jack O’neill. Ce lieu était froid, vide, austère, et cet homme aimait la convivialité, le fouilli, le rustique et la chaleur. Et bon sang, où était la cheminée? Un vaste canapé d’angle bleu gris - dans la même couleur que les murs de sa chambre - possédait bien quelques coussins mais ne donnait pas l’envie d’y traîner pendant des heures.
Elle fronça les sourcils et constata le manque de plantes vertes habituelles et d’affaires personnelles. Seulement quelques cadres de photos laissaient deviner qui habitait les lieux. Elle eut du mal à l’imaginer vivre ici tous les jours, puis ses yeux tombèrent sur le grand écran accroché au mur et l’idée lui sembla moins invraisemblable. Plus supportable, disons, malgré le dégoût de l’homme pour le style contemporain. Celui-ci la regarda durant toute son inspection, curieux de ce qu’elle pouvait penser, et l’interrogea du regard quand elle tourna sa tête vers lui.
Sam, taquine: Vous gagnez définitivement plus que moi maintenant. (Il eut un rictus et elle continua) Je suis impressionnée par la propreté.
Jack essaya de ne pas être vexé: Y a un agent d'entretien. (il ajouta rapidement en la voyant s’approcher de la cuisine) N’ouvrez pas le frigo!
Sam s’humidifia les lèvres pour ne pas rire et le regarda: Elle vient souvent?
Jack: C’est un problème?
Sam: C’est un problème? (il esquiva un sourire devant sa jalousie et cela la troubla) Ne faites pas ça.
Jack continua son manège: “Faire” quoi? (elle devint de plus en plus nerveuse d’être vulnérable et il insista) Demandez moi.
Elle releva la tête vers lui et il insista.
Sam: Jess’?
Jack: Un berger allemand. (il leva un doigt pour insister sur l’importance de cette information) 4 ans.
Le visage de Sam se décomposa face à sa réponse, réalisant avec embarras l'intérêt évident de l’homme pour le chien plutôt que pour sa maîtresse.
Sam se reprit et continua: Club de striptease? (Il leva les sourcils et elle tenta nonchalamment) Petite fête avec les collègues?
Jack s’humidifia les lèvres: Question piège. (elle le défia avec un sourire mais il répondit toujours aussi calmement) Honnêtement?
Sam: Honnêtement.
Jack: Entre deux parties de golf.
Sam, caustique: Je vois que l'adaptation se passe bien.
Jack: Ça pourrait être pire. (elle lui lança un regard "faites attention" mais ne fit aucune remarque supplémentaire) C’est un problème?
Sam pencha la tête: Je ferai avec. (Il la dévisagea pour savoir si elle mentait, elle le regarda de haut en bas quelques secondes, de nouveau suspicieuse) Davantage?
Jack fronça légèrement les sourcils qu'elle doute encore de lui: Non. (elle hocha la tête et il leva les sourcils) Vous?
Elle lui lança un air évident comme seule réponse mais se promit de travailler sur sa jalousie. Il bu une gorgée de sa bière avant qu’un silence ne s'installa.
Sam grimaça, pleine de culpabilité: Je suis désolée.
Jack releva la tête vers elle, confus: Pour quoi?
Sam, honteuse: Je pense trop? (elle appréhenda mais choisit l'honnêteté) J'ai regardé le papier qui dépassait d’une de vos poches de veste.
Jack, perdu: Quel papier?
Sam capitula qu’il se foute d’elle: Votre reçu pour le pressing.
Flatté qu'elle soit jalouse et rassuré qu'elle cherche à être honnête - ce qui changeait de d'habitude - il savait néanmoins que ce genre de comportement n’était pas quelque chose de sain au sein de n'importe quelle relation. Elle sourit de nouveau nerveusement et fit quelques pas en regardant les environs pour arrêter ce sujet.
Sam: C’est… Un joli appartement. Très chic. (ne le voyant pas réagir, elle continua) Mettez plus d’affaires à vous, vous vous y sentirez peut-être plus chez vous? (elle l’interrogea du regard mais il resta silencieux alors elle éternisa son inspection des lieux) Vos anciens meubles, peut-être?
Jack bu une nouvelle gorgée: Hum. Donc on va vraiment parler meubles et décoration? (Elle s’installa à l’autre bout du canapé, droite comme un piquet. Il ajouta plus bas, ne la voyant pas réagir) Orlin?
Sam: Hum. (elle bu une gorgée de sa bière et resta silencieuse. Il insista son regard et elle grimaça) Je me sens responsable.
Jack leva les sourcils: Le type qui vous espionné chez vous? Le même qui vous a limite… (il gesticula une main vers elle, refusant de dire le mot) Contraint à…
Sam tout bas: Je sais. Mais il est revenu pour tous nous sauver. (il pencha la tête, se demandant si ça justifiait la chose pour autant et elle se mordit la lèvre) Je pense qu'il s'est sacrifié pour s'excuser de son comportement. (elle joua avec l’étiquette de sa bière) À l'époque je sentais que ses agissements étaient dérangeants mais je… Je ne sais pas... (elle ajouta plus bas) La thérapie avec Bell m’a fait réfléchir sur ce qui s’était passé.
Jack: Et vous pensez qu'il aurait entendu ?
Sam haussa une épaule et le regarda: Pourquoi serait-il revenu sinon et enfreindre les lois des Ascensionnés?
Jack bougea légèrement la tête: Pour sauver notre espèce.
Sam grimaça et enlaça un coussin sur sa poitrine: C'est ce qu'il a répondu mais je pense que ça a aider sa décision de se sacrifier. (elle insista) Il savait les implications en revenant.
Jack, après plusieurs secondes de silence: Il va mieux?
Sam, avant de détourner le regard: Ouais. (un autre silence se fit et elle commença à culpabiliser) Le Docteur Dang a signé des avis de décès. (il l’interrogea du regard, surpris de son ton et de ce changement de sujet) C’est une idée du Docteur Williams. Ils ont profité du chaos dû à la pandémie pour faire disparaître de la Terre officiellement quelques volontaires du projet. (il leva les sourcils et secoua la tête de cette nouvelle. Il déposa sa bouteille sur la table basse et elle insista) Il a antidaté et signé une cinquantaine d’avis de décès et d’ordre d'incinération, sous couvert de ne pas propager la maladie.
Jack se leva et fit plusieurs pas dans son salon, excédé: Vous serait-il possible de me mettre au courant en amont la prochaine fois lorsque vous prenez ce genre d’initiative?
Sam déglutit et se redressa légèrement: Oui mon Général.
Il essaya de percevoir du sarcasme ou de l’ironie dans sa réponse, mais celle-ci semblait sincère, même si elle avait répondu par automatisme. Il fronça les sourcils et elle devina ses pensées: la hiérarchisation venait de revenir dans une conversation censée être un moment de couple. Elle tenta de descendre ses épaules pour reprendre une posture moins cadrée et après l’avoir remarqué, il l’invita à mettre ses pieds sur ses genoux.
Sam, amusée: Oh allez, ne jouez pas le prince charmant.
Jack: J'espérais que l'odeur de vos pieds couvre les plats moisis du frigo.
Sam ferma les yeux: J'aurai dû garder ma bouche fermée. (Il esquiva un sourire, elle installa ses pieds sur ses genoux et il commença à les masser. Elle appréhenda de continuer ce sujet mais elle ne pouvait pas lui cacher cela) Dans les cinquante actes de décès et d'incinération, Orlin y figure. (les mains de Jack se figèrent sur ses pieds et elle ajouta avec crainte) Nous avons été très prudents pour qu’ils ne cherchent pas à récupérer son corps pour étude en zone 51.
Jack fronça les sourcils: Où est-il?
Sam avoua: Sur la lune de 777. (il ferma les yeux plusieurs secondes et elle murmura) Désolée.
Jack fermement: C’est l’Air Force.
En plus de la sensation désagréable de se retrouver en face de son père et d’avoir à justifier une “bêtise”, voilà qu’il lui apprenait à examiner les risques: Le comble pour elle.
Sam essaya de rester diplomate: Je sais.
Jack insista: Ils vont se demander pourquoi l’ordre a été émis alors qu’il n’était pas atteint par la fièvre des Ori-
Sam se leva pour faire quelques pas: Officiellement il a eu une rupture d'anévrisme. Son cerveau ayant été trop sollicité ces derniers jours. Le Docteur Dang m’a soutenu qu’ils ne poseraient pas de questions et dans la confusion générale de la pandémie… (il pencha la tête, non convaincu et elle bougea nerveusement la main devant lui) Écoutez, je ne pouvais pas le laisser dans cette maison de retraite.
Jack, stupéfait: “Maison de retraite”?
Elle confirma avec un hochement de tête et s’adossa à un mur. Il nota dans un coin de sa tête de rechercher un autre protocole envisageable pour une prochaine fois mais se demanda si “une prochaine fois” serait quelque chose qui pourrait arriver.
Sam cacha son émotion: Je suis persuadée que le couper des autres ainsi ne l’aidera pas. Ce n'est plus qu'un “enfant” maintenant, il pourrait avoir une vie normale dans une structure adaptée.
Il prit quelque temps pour réfléchir à la situation et Merrin lui revint à l’esprit. Elle et les autres enfants étaient maintenant dans un espace beaucoup plus adapté pour eux, et cette constatation le détendit.
Sam, à elle-même, plus bas: Et je suppose que j’agis n’importe comment parce que cette histoire m’a perturbée. (elle regarda ailleurs nerveusement) Il y a eu des bruits de couloirs malsains pendant des jours sur moi et cet “enfant”.
Elle secoua la tête de nouveau et ferma les yeux, fatiguée d’avoir dû gérer tout ça.
Jack la dévisagea avant de répondre: J’ai faim.
Sam haussa une épaule: Qu'est-ce que vous proposez?
Jack: Vous? (Elle lui lança un regard non amusé) Désolé. (il se leva pour attraper les flyers de livraison à domicile) Voyons ça.
Notes:
*”Je vois que l'adaptation se passe bien.” fait référence à mon chapitre 16 “Jack hésita, nerveux: Je me supporte déjà qu’à moitié et j’vais devenir comme eux. (elle fronça les sourcils et l’interrogea du regard) Je vais devoir m’adapter, serrer les mains du diable. (il insista) Tous les jours.”*
*”Je pense trop?” fait référence à mon chapitre 3 quand elle lui dit “Désolée. Je pense trop.”*
*Dans son ancienne maison, on peut y voir de nombreuses plantes vertes et un immense jardin. Le fait qu’il aime son chalet au fin fond du Minnesota aussi, laisse suggérer qu’il aime la nature*
*Sur le transcript de l’épisode SG1 09x11 “The Fourth Horseman”, il est écrit qu’Orlin a la fin se retrouve en “LONG TERM CARE FACILITY COMMON ROOM” soit un “ÉTABLISSEMENT DE SOINS DE LONGUE DURÉE”, qui est une annexe pour les personnes de plus de 60 ans. Une autre théorie serait qu’Orlin se retrouve dans un hôpital psychiatrique, mais le problème reste le même: il pourrait très bien être adopté*
*Vous pouvez voir le changement du lieu de tournage de la maison Jack O’neill à Colorado Springs après des travaux (cliquez ici)
Je fais ici un parallèle avec la gentrification (ou embourgeoisement), qui désigne « les transformations de quartiers populaires dues à l’arrivée de catégories sociales plus favorisées qui réhabilitent certains logements et importent des modes de vie et de consommation différents» (source)*
*Article: « Gris Millennial » : la génération Z se moque du manque de goût de la génération Y (source)*
*Article: Qu'est-ce que le "gris millénaire" et pourquoi TikTok en est bouleversé ? (source)*
*Vidéos: les dangers du design minimaliste (source) (source)*
*Video: Le minimalisme est en train de détruire le monde (source)*
*Article: Pourquoi notre monde perd-il ses couleurs? (source)*
*Etude: Chromophobia par David Batchelor (source)*
*Video: Pourquoi les français n'aiment plus la couleur (source)*
*Dans mon chapitre 2, Anang découvre où habite Sam et dit: “Je vous imaginais vivre dans un appartement au centre ville avec des gadgets modernes partout, quelque chose de chic, pas… (elle désigna le buffet d’un mouvement de tête sans se retourner) Avec des assiettes en porcelaine de grand-mère.” avant de s’excuser de l’avoir vexée. En fait Anang comprend que Sam n’est pas comme ça, et potentiellement peut aussi faire comprendre à Sam, plus tard, ce qu’est la gentrification*
*Video: le rôle de l’architecture (source)*
*Dans une interview, Richard Dean Anderson annonce “Je ne porte pas d'après-rasage. Je ne porte pas de parfum.” (source). J’ai inséré ce détail pour une autre raison que nous verrons plus tard*
*Vidéo: Pourquoi la couleur a-t-elle disparu de notre quotidien? (source)*
*Article: la peur des couleurs (source)*
*Bande dessinée: HLM (source)*
*Video: les dangers du minimaliste (source)*
*Video: les couleurs déposées (source)*
*Article: Qui a le monopole du Yoga en France? (source)*
*Article & vidéo: Le yoga est tellement commodifié que l'on oublie ses origines. (source) (source)*
*Article: J’ai peur des festivals de yoga (source)*
*Video: yoga de blanc-hes (source)*
*Video: le cliché dans le yoga (source)*
*Video: Le vol de l'industrie des vêtements de yoga n'est pas nouveau (source)*
*Video: Le Premier ministre indien Narendra Modi est accusé d’instrumentaliser le yoga pour faire oublier la politique de son gouvernement, jugée islamophobe (source)*
*Video: Je suis prof de Yoga (source)*
*Article: Appropriation culturelle", le débat sur l'industrie occidentale du yoga s'intensifie (source) (source)*
*Article: Pourquoi ça ne sert a rien de nier l’existence de la rivalité féminine (source)*
*Conseil lecture et compte insta de l’autrice sur le sujet de la rivalité féminine (source) (source) (source)*
*Article: Selena Gomez et Hailey Bieber, une rivalité factice nourrie par le public (source)*
*Un homme VS une femme, qui s'apprête a sortir en soirée (source)*
*Video: La bulle superficielle des femmes (source)*
*Bande dessinée: le prix a payer, ce que le couple hétéro coûte aux femmes » (source)*
*Article: Notre réaction aux odeurs est puissante et instinctive, et différentes odeurs ont un fort impact émotionnel sur nous. (source)*
*Dans mon chapitre 4, c’est Jack qui stresse de voir Sam dans l’ascenseur “Il se dirigea vers l'ascenseur de l’hôtel et pressa le 3. Il s'appuya contre la paroi, vérifia pour la quinzième fois sa montre et baissa le bras, saoulé de lui-même d’être aussi tendu. Il souffla plusieurs respirations pour se détendre puis se figea, mit sa main devant sa bouche et vérifia son haleine. Il culpabilisa de ne pas être passé chez le fleuriste ou un truc comme ça, puis se demanda si les habits qu’il avait choisis étaient en adéquation avec le lieu qu’elle avait sélectionné. Jean clair extra-large, T-shirt noir et veste en cuir, comme à son habitude. Il avait ressortit inconsciemment son fidèle bonnet noir qu’il mettait en opération non officiel et se dit qu’il aurait pu faire un effort...Effort! A ce mot il tapota nerveusement sur son ventre et se maudit d’avoir repris un bout de gâteau.”*
Bonus:
*cliquez ici*
L'atmosphère tendue commençait à redescendre malgré l’inconfort notable du canapé d’après les goûts personnels de Sam. Elle se tortilla une énième fois afin de soulager ses lombaires tout en écrivant frénétiquement sur le clavier de son ordinateur portable.
Les yeux rivés sur le match, la boîte en carton du traiteur chinois dans les mains, l’homme acclama son équipe marqua le point. Il s’enfonça dans le canapé et lui lança un regard, ayant perçu un sourire éphémère se dessiner sur son visage.
Jack avala une bouchée de son plat et lui lança un regard: Vous êtes sur ce livre depuis combien d’années?
Sam, toujours concentrée: Cinq ans. (il leva les sourcils et elle se sentit obligé de se justifier) Uh. J’ai peu de temps pour travailler dessus et on récolte des nouvelles données tous les mois via les sites de recherches.
Jack, amusé: Et le fait qu’il ne sera jamais publié n’est pas un problème?
Elle répondit par un simple rictus, les yeux toujours rivés sur l’écran. Sa genouillère droite installée sous son pantalon le gênant, il se pencha pour la retirer avant de balancer la protection nonchalamment à côté de lui. Il souffla d’un bonheur libérateur, bu une gorgée de sa bière et entreprit de mettre ses deux jambes sur la table basse avant de se souvenir qu’elle les avait fait retirer à l'hôtel. C’était déjà assez embarrassant d’avoir de l’arthrite, il n’allait pas en plus ajouter les mauvaises manières et se ravisa donc.
Sam tenta de se repositionner sur ce canapé dur comme la pierre: Faites comme chez vous.
Jack posa donc ses pieds sur la table, avec une pointe de sarcasme: Oh, merci.
Il reposa son attention sur le match pendant plusieurs minutes, et malgré sa concentration sur le poste de télé, il remarqua qu’elle semblait amuser à chaque fois qu’il poussait une réaction face à une action d’un joueur.
Jack bu une gorgée de sa bière: Quoi?
Sam releva la tête vers lui: Quoi “quoi”?
Jack continua à manger: Vous souriez.
Sam secoua la tête et tenta de ne pas devenir rouge pivoine: Rien. (elle pencha la tête et reposa ses yeux sur le livre) J'aime bien ces moments.
Il avala une bouchée, rassuré lui aussi qu’ils arrivent a vivre des moments sans tension, même si c’était chacun à l’autre bout du canapé, et surtout qu’elle ne semblait se détendre du silence qu’ils pouvaient y avoir parfois entre eux.
Jack: J'aurais pu faire plus romantique.
Sam tiqua: Je crois savoir pourquoi j'ai un problème avec le romantisme.
Jack: Oh?
Sam: Celui qu'on nous vend est inconditionnel. Le nôtre ne l'est pas.
Jack ne sût pas vraiment quelle réaction avoir à cette déclaration et se répéta: Oh?
Sam: Je veux dire… Nous respectons nos limites, notre espace et nos besoins. (elle repensa au fait qu’elle avait fouillé dans sa poche de veste et se corrigea) Enfin on essaye.
Jack, sceptique: Et c'est pas romantique ça?
Sam: Les conditions le sont toujours. (ils se sourirent avant qu’elle ne conclut) Ce que je veux dire c’est qu’il n’y a aucune manipulation.
Il reposa son regard sur la télé en tentant de cacher le fait qu’il était touché par ce qu’elle venait de lui dire, lui qui avait peur de l’avoir contrôlé ou influencé durant toutes ces années. Elle, elle fronça légèrement les sourcils à un flash d’Hanson lui revenant à l’esprit et le chassa rapidement en se reconcentrant sur son travail. Son propre repas terminé et le match terminé, il se leva et remarqua qu’elle n’avait pas mangé grand-chose en rangeant les cartons du traiteur.
Jack: Pas faim?
Sam, mal à l’aise: Pas vraiment.
Jack: Restez-vous dormir?
Sam avant de fermer son ordinateur: Si ça ne vous dérange pas?
Jack: Ça pourrait être pire.
Notes:
*Dans mes précédents chapitres, j’ai travaillé sur le fait que le personnage de Carter se met à angoisser quand il y a du silence dans les conversations (pas qu’avec Jack). C’est un comportement qu’elle a dans la saga, qui ne disparaît pas totalement (elle l’a encore dans la saison 4 d’Atlantis, par exemple quand elle se retrouve enfermée dans le téléporteur avec Zelenka), mais semble beaucoup moins nerveuse. Son angoisse des premières saisons se transforme en “j’aime bien parler (small talks) avec les autres”*
*” Faites comme chez vous.” fait écho à mon chapitre 7, Jack la rejoint sur le ponton à son chalet:
“Jack: Je peux me joindre à vous?
Sam: Faites comme chez vous.”*
*Article : L'intimité platonique guérit (source)*
*Article: l'intimité et la construction de relations sont de l’activisme (source)*
*Article: L’intimité en couple, c’est bien plus que la sexualité (source)*
*Dans Lost City, Teal’c a ses pieds sur la table basse de Jack et ça n’a pas l’air de poser de soucis à Jack*
Les yeux rivés sur le match, la boîte en carton du traiteur chinois dans les mains, l’homme acclama son équipe marqua le point. Il s’enfonça dans le canapé et lui lança un regard, ayant perçu un sourire éphémère se dessiner sur son visage.
Jack avala une bouchée de son plat et lui lança un regard: Vous êtes sur ce livre depuis combien d’années?
Sam, toujours concentrée: Cinq ans. (il leva les sourcils et elle se sentit obligé de se justifier) Uh. J’ai peu de temps pour travailler dessus et on récolte des nouvelles données tous les mois via les sites de recherches.
Jack, amusé: Et le fait qu’il ne sera jamais publié n’est pas un problème?
Elle répondit par un simple rictus, les yeux toujours rivés sur l’écran. Sa genouillère droite installée sous son pantalon le gênant, il se pencha pour la retirer avant de balancer la protection nonchalamment à côté de lui. Il souffla d’un bonheur libérateur, bu une gorgée de sa bière et entreprit de mettre ses deux jambes sur la table basse avant de se souvenir qu’elle les avait fait retirer à l'hôtel. C’était déjà assez embarrassant d’avoir de l’arthrite, il n’allait pas en plus ajouter les mauvaises manières et se ravisa donc.
Sam tenta de se repositionner sur ce canapé dur comme la pierre: Faites comme chez vous.
Jack posa donc ses pieds sur la table, avec une pointe de sarcasme: Oh, merci.
Il reposa son attention sur le match pendant plusieurs minutes, et malgré sa concentration sur le poste de télé, il remarqua qu’elle semblait amuser à chaque fois qu’il poussait une réaction face à une action d’un joueur.
Jack bu une gorgée de sa bière: Quoi?
Sam releva la tête vers lui: Quoi “quoi”?
Jack continua à manger: Vous souriez.
Sam secoua la tête et tenta de ne pas devenir rouge pivoine: Rien. (elle pencha la tête et reposa ses yeux sur le livre) J'aime bien ces moments.
Il avala une bouchée, rassuré lui aussi qu’ils arrivent a vivre des moments sans tension, même si c’était chacun à l’autre bout du canapé, et surtout qu’elle ne semblait se détendre du silence qu’ils pouvaient y avoir parfois entre eux.
Jack: J'aurais pu faire plus romantique.
Sam tiqua: Je crois savoir pourquoi j'ai un problème avec le romantisme.
Jack: Oh?
Sam: Celui qu'on nous vend est inconditionnel. Le nôtre ne l'est pas.
Jack ne sût pas vraiment quelle réaction avoir à cette déclaration et se répéta: Oh?
Sam: Je veux dire… Nous respectons nos limites, notre espace et nos besoins. (elle repensa au fait qu’elle avait fouillé dans sa poche de veste et se corrigea) Enfin on essaye.
Jack, sceptique: Et c'est pas romantique ça?
Sam: Les conditions le sont toujours. (ils se sourirent avant qu’elle ne conclut) Ce que je veux dire c’est qu’il n’y a aucune manipulation.
Il reposa son regard sur la télé en tentant de cacher le fait qu’il était touché par ce qu’elle venait de lui dire, lui qui avait peur de l’avoir contrôlé ou influencé durant toutes ces années. Elle, elle fronça légèrement les sourcils à un flash d’Hanson lui revenant à l’esprit et le chassa rapidement en se reconcentrant sur son travail. Son propre repas terminé et le match terminé, il se leva et remarqua qu’elle n’avait pas mangé grand-chose en rangeant les cartons du traiteur.
Jack: Pas faim?
Sam, mal à l’aise: Pas vraiment.
Jack: Restez-vous dormir?
Sam avant de fermer son ordinateur: Si ça ne vous dérange pas?
Jack: Ça pourrait être pire.
Notes:
*Dans mes précédents chapitres, j’ai travaillé sur le fait que le personnage de Carter se met à angoisser quand il y a du silence dans les conversations (pas qu’avec Jack). C’est un comportement qu’elle a dans la saga, qui ne disparaît pas totalement (elle l’a encore dans la saison 4 d’Atlantis, par exemple quand elle se retrouve enfermée dans le téléporteur avec Zelenka), mais semble beaucoup moins nerveuse. Son angoisse des premières saisons se transforme en “j’aime bien parler (small talks) avec les autres”*
*” Faites comme chez vous.” fait écho à mon chapitre 7, Jack la rejoint sur le ponton à son chalet:
“Jack: Je peux me joindre à vous?
Sam: Faites comme chez vous.”*
*Article : L'intimité platonique guérit (source)*
*Article: l'intimité et la construction de relations sont de l’activisme (source)*
*Article: L’intimité en couple, c’est bien plus que la sexualité (source)*
*Dans Lost City, Teal’c a ses pieds sur la table basse de Jack et ça n’a pas l’air de poser de soucis à Jack*
TW: *mention d'arrêt naturel de grossesse*
Il lui avait sorti une brosse à dents neuve et en face du miroir, il se frottait les siennes. Elle s’était positionnée face à lui, faisant mine de le regarder pour profiter de sa présence, mais aussi pour fuir le plus discrètement son propre reflet sans qu’il s’en aperçoive afin d’éviter toutes questions. Il se mit néanmoins à sourire en lui lançant des regards pendant leur lavage.
Sam, la bouche pleine de dentifrice: Quoi?
Jack: Rien. (elle pencha la tête d’un air évident. Il cracha et sourit un peu plus) J'aime bien ces moments.
Sam cracha à son tour: Copieur.
Jack rangea sa brosse à dents dans le verre: J’ai trouvé ce que vous aimez. (elle l’interrogea du regard. Il retira son T-shirt. Elle lui lança un air blasé et cracha de nouveau dans l’évier) C’est pas le romantisme que vous aimez. C’est l’intimité.
Elle sourit à l'idée, rinça la brosse à dents et la rangea dans le verre à côté de la sienne. Elle retira sa robe de chambre et il la sentit nerveuse.
Jack: Quoi?
Sam grimaça et se cacha le ventre et la poitrine avec sa robe de chambre: J'ai grossi.
Jack: Vous plaisantez?Vous avez plus d’abdo que moi. (elle déglutit et resta silencieuse. Il leva les sourcils, perplexe) Et j'ai vieilli...? (Elle ne sembla pas apprécié son humour, il fronça les sourcils, pris d’un doute) Vous mangez correctement à la base? (elle détourna le regard, mal à l’aise de se sentir de nouveau surveiller sur cette question. Il s'inquiéta encore plus de son comportement, se souvenant du nombre de fois où il avait dû aller la chercher lui ou ses collègues à son labo pour lui rappeler d’aller manger) Hey?
Sam chercha une solution de fuite, en vain: Hm.
Ils avaient déjà eu cette conversation au tout début de leur relation, se rappela-t-il, c’était donc un sujet important pour elle.
Jack: Vous avez eu deux arrêts de grossesse, à quoi vous attendiez-vous?
Sam grimaça: Il n'y a pas que cela. J'ai l'impression que tous les yeux sont braqués sur moi depuis que je suis revenue.
Jack, surpris: Oh?
Sam: C’est-C’est comme si... Je ne sais pas, ils attendaient tous quelque chose de moi, ou...
Jack: Veuilles vous comparer avec d'autres?
Elle hocha la tête et détourna le regard, se rappelant qu’elle s’était comparée à Kerry. Merde, se dit-elle, elle aussi l’avait fait. Elle supposa que c’était la voisine avait fait ressurgir ses insécurités.
Jack: Et les bruits de couloirs n’ont pas aidé, je suppose. (elle hocha de nouveau de la tête mais le remercia avec un faible sourire de la comprendre. Il la regarda de haut en bas) Hum. Ne doutez pas que votre corps soit mon terrain de jeu favori.
Sam leva les sourcils et pencha la tête: Prouvez-le.
Surpris par son défi, la plaque contre le mur, mit ses mains autour de son visage et l’embrassa passionnément. Elle lâcha sa robe de chambre qui tomba au sol, expira de bonheur et posa ses mains sur sa taille. Il joua avec elle et bougea ses hanches contre les siennes, avant de rompre le baiser et de descendre ses baisers vers son cou.
Sam se mit à rire: Oh mon dieu!
Elle rit de nouveau quand il remonta vers son oreille et elle lâcha un nouveau rire.
Jack murmura à son oreille: Magnet.
Sam gloussa: Je ne veux pas savoir où vous avez appris ça, mais faites le quand vous voulez.
Jack s'écarta et esquiva un sourire: Notez.
Sam le regarda de haut en bas et prit la direction de la chambre: Vous venez jouer?
Jack étonné que ce détail ne la dérange pas: Et votre robe de chambre par terre?
Sam, de l’autre pièce: Apportez la au pressing.
Il se baissa pour le ramasser, ce qui réveilla une douleur dans ses lombaires.
Jack grommela pour lui-même: Je devrais me mettre au yoga.
Sam: J'ai entendu. Ramenez votre cul ici!
Jack souffla du nez et la rejoignit: Playtime!
Notes:
*running gag sur le fait qu’elle juge la propreté de son appart avec la servette qu’il sait qu’elle peut pas la laisser par terre vu qu’elle a replacé le canapé chez elle correctement*
*Etude: Les photos de corps en post partum "irréalistes" postées sur instagram ajoutent du stress et une diminution de la confiance en elles aux nouvelles mères (source)*
*Article: Exemple d’actrices qu'Hollywood a prit pour interpréter des personnages grosses mais qui ne le sont pas (source)*
*Exemples de photomontages problématiques que l’on trouve sur internet sur RDA concernant son poids et/ou son âge (source) (source) (source)*
*Dans la temporalité de la saga, notamment dans 9x10 et 9x11 The Fourth Horseman, on voit Carter manger avec Orlin une salade de fruit et de la jell-o bleue. Carter mange très “sainement” et c’est quelque chose que j’ai voulu insisté dans ma fanfic à plusieurs endroits comme vous avez déjà pu le constater. Les autres mangent tout et n’importe quoi, elle, elle refuse des donuts, fait une remarque sur le cholestérol en voyant Jonas profiter de la nourriture terrienne. C’est très représentatif du manque de représentation dans les films et séries. Si les femmes mangent de la fast food, on leur dira qu’elle se laisse aller, qu’elle ne se contrôle pas, alors que les hommes peuvent profiter. On sait que la majorité des personnes ayant des troubles du comportement alimentaire sont des femmes, principalement dû aux injonctions de la société et des TSPT (notamment sexuels). En sachant que Carter est “dans le controle” (7x13 Grace, elle fait dire à son père qu’elle est dans le controle “You're in control.” par exemple), c’était aussi cohérent avec mon histoire*
*Vidéo: Pourquoi vous ne vous sentirez jamais la plus belle (source)*
*Citation de Camille Froidevaux-Metterie: "les femmes ne peuvent pas faire comme si elles n'avaient pas de corps alors que les hommes, eux, y arrivent très bien." (source)*
*Article: Le sexe n'est pas le ciment du couple comme la société a pu nous le faire croire. C'est l'intimité. Le sexe est un de ses langages, plus ou moins important selon les personnes. (source)*
*Le fait que Sam serre nerveusement son ordinateur portable sur sa poitrine et qu’elle se cache derrière un coussin va avec le fait qu’elle se sent mal dans sa peau. C’est de la communication non verbale*
*Video: Les "faux compliments" qui découlent de la grossophobie,quand quelqu'un répond à une personne qui se dit grosse, "mais tu es beau/belle ! (source)*
*Article: les stéréotypes de genre dans les contenus jeunesse (source)*
*Article: la cellulite, une invention misogyne (source)*
*Article: grossophobie intériorisée des femmes (source)*
*Article: La montée en puissance de l'épidémie d'obésité va de pair avec la prolifération et la popularité des régimes. "Il est désormais bien établi que plus les gens s'engagent dans des régimes, plus ils prennent du poids à long terme. Plus le monde fait honte aux gens à propos de leur corps, plus notre relation avec notre corps devient désordonnée.(source) (source)*
Il lui avait sorti une brosse à dents neuve et en face du miroir, il se frottait les siennes. Elle s’était positionnée face à lui, faisant mine de le regarder pour profiter de sa présence, mais aussi pour fuir le plus discrètement son propre reflet sans qu’il s’en aperçoive afin d’éviter toutes questions. Il se mit néanmoins à sourire en lui lançant des regards pendant leur lavage.
Sam, la bouche pleine de dentifrice: Quoi?
Jack: Rien. (elle pencha la tête d’un air évident. Il cracha et sourit un peu plus) J'aime bien ces moments.
Sam cracha à son tour: Copieur.
Jack rangea sa brosse à dents dans le verre: J’ai trouvé ce que vous aimez. (elle l’interrogea du regard. Il retira son T-shirt. Elle lui lança un air blasé et cracha de nouveau dans l’évier) C’est pas le romantisme que vous aimez. C’est l’intimité.
Elle sourit à l'idée, rinça la brosse à dents et la rangea dans le verre à côté de la sienne. Elle retira sa robe de chambre et il la sentit nerveuse.
Jack: Quoi?
Sam grimaça et se cacha le ventre et la poitrine avec sa robe de chambre: J'ai grossi.
Jack: Vous plaisantez?Vous avez plus d’abdo que moi. (elle déglutit et resta silencieuse. Il leva les sourcils, perplexe) Et j'ai vieilli...? (Elle ne sembla pas apprécié son humour, il fronça les sourcils, pris d’un doute) Vous mangez correctement à la base? (elle détourna le regard, mal à l’aise de se sentir de nouveau surveiller sur cette question. Il s'inquiéta encore plus de son comportement, se souvenant du nombre de fois où il avait dû aller la chercher lui ou ses collègues à son labo pour lui rappeler d’aller manger) Hey?
Sam chercha une solution de fuite, en vain: Hm.
Ils avaient déjà eu cette conversation au tout début de leur relation, se rappela-t-il, c’était donc un sujet important pour elle.
Jack: Vous avez eu deux arrêts de grossesse, à quoi vous attendiez-vous?
Sam grimaça: Il n'y a pas que cela. J'ai l'impression que tous les yeux sont braqués sur moi depuis que je suis revenue.
Jack, surpris: Oh?
Sam: C’est-C’est comme si... Je ne sais pas, ils attendaient tous quelque chose de moi, ou...
Jack: Veuilles vous comparer avec d'autres?
Elle hocha la tête et détourna le regard, se rappelant qu’elle s’était comparée à Kerry. Merde, se dit-elle, elle aussi l’avait fait. Elle supposa que c’était la voisine avait fait ressurgir ses insécurités.
Jack: Et les bruits de couloirs n’ont pas aidé, je suppose. (elle hocha de nouveau de la tête mais le remercia avec un faible sourire de la comprendre. Il la regarda de haut en bas) Hum. Ne doutez pas que votre corps soit mon terrain de jeu favori.
Sam leva les sourcils et pencha la tête: Prouvez-le.
Surpris par son défi, la plaque contre le mur, mit ses mains autour de son visage et l’embrassa passionnément. Elle lâcha sa robe de chambre qui tomba au sol, expira de bonheur et posa ses mains sur sa taille. Il joua avec elle et bougea ses hanches contre les siennes, avant de rompre le baiser et de descendre ses baisers vers son cou.
Sam se mit à rire: Oh mon dieu!
Elle rit de nouveau quand il remonta vers son oreille et elle lâcha un nouveau rire.
Jack murmura à son oreille: Magnet.
Sam gloussa: Je ne veux pas savoir où vous avez appris ça, mais faites le quand vous voulez.
Jack s'écarta et esquiva un sourire: Notez.
Sam le regarda de haut en bas et prit la direction de la chambre: Vous venez jouer?
Jack étonné que ce détail ne la dérange pas: Et votre robe de chambre par terre?
Sam, de l’autre pièce: Apportez la au pressing.
Il se baissa pour le ramasser, ce qui réveilla une douleur dans ses lombaires.
Jack grommela pour lui-même: Je devrais me mettre au yoga.
Sam: J'ai entendu. Ramenez votre cul ici!
Jack souffla du nez et la rejoignit: Playtime!
Notes:
*running gag sur le fait qu’elle juge la propreté de son appart avec la servette qu’il sait qu’elle peut pas la laisser par terre vu qu’elle a replacé le canapé chez elle correctement*
*Etude: Les photos de corps en post partum "irréalistes" postées sur instagram ajoutent du stress et une diminution de la confiance en elles aux nouvelles mères (source)*
*Article: Exemple d’actrices qu'Hollywood a prit pour interpréter des personnages grosses mais qui ne le sont pas (source)*
*Exemples de photomontages problématiques que l’on trouve sur internet sur RDA concernant son poids et/ou son âge (source) (source) (source)*
*Dans la temporalité de la saga, notamment dans 9x10 et 9x11 The Fourth Horseman, on voit Carter manger avec Orlin une salade de fruit et de la jell-o bleue. Carter mange très “sainement” et c’est quelque chose que j’ai voulu insisté dans ma fanfic à plusieurs endroits comme vous avez déjà pu le constater. Les autres mangent tout et n’importe quoi, elle, elle refuse des donuts, fait une remarque sur le cholestérol en voyant Jonas profiter de la nourriture terrienne. C’est très représentatif du manque de représentation dans les films et séries. Si les femmes mangent de la fast food, on leur dira qu’elle se laisse aller, qu’elle ne se contrôle pas, alors que les hommes peuvent profiter. On sait que la majorité des personnes ayant des troubles du comportement alimentaire sont des femmes, principalement dû aux injonctions de la société et des TSPT (notamment sexuels). En sachant que Carter est “dans le controle” (7x13 Grace, elle fait dire à son père qu’elle est dans le controle “You're in control.” par exemple), c’était aussi cohérent avec mon histoire*
*Vidéo: Pourquoi vous ne vous sentirez jamais la plus belle (source)*
*Citation de Camille Froidevaux-Metterie: "les femmes ne peuvent pas faire comme si elles n'avaient pas de corps alors que les hommes, eux, y arrivent très bien." (source)*
*Article: Le sexe n'est pas le ciment du couple comme la société a pu nous le faire croire. C'est l'intimité. Le sexe est un de ses langages, plus ou moins important selon les personnes. (source)*
*Le fait que Sam serre nerveusement son ordinateur portable sur sa poitrine et qu’elle se cache derrière un coussin va avec le fait qu’elle se sent mal dans sa peau. C’est de la communication non verbale*
*Video: Les "faux compliments" qui découlent de la grossophobie,quand quelqu'un répond à une personne qui se dit grosse, "mais tu es beau/belle ! (source)*
*Article: les stéréotypes de genre dans les contenus jeunesse (source)*
*Article: la cellulite, une invention misogyne (source)*
*Article: grossophobie intériorisée des femmes (source)*
*Article: La montée en puissance de l'épidémie d'obésité va de pair avec la prolifération et la popularité des régimes. "Il est désormais bien établi que plus les gens s'engagent dans des régimes, plus ils prennent du poids à long terme. Plus le monde fait honte aux gens à propos de leur corps, plus notre relation avec notre corps devient désordonnée.(source) (source)*
TW: *mention de féminicide* *mention de peine capitale* *mention de violences conjugales*
CW: *mention de prison* *mention de guerre* *mention de racisme et de sexisme*
Ils venaient de terminer leur visionnage du film de leur soirée hebdomadaire et Cameron apporta de nouvelles boissons fraîches à ses collègues.
Sam raccrocha et revint vers eux: Désolée. Cassie vous passe le bonjour.
Teal’c: Comment va-t-elle?
Sam hocha la tête et sourit pour le remercier de son inquiétude: Elle passe la soirée chez des amis.
Il inclina sa tête vers elle. Ils savaient que cette journée était compliquée: l’anniversaire de la mort de Janet.
Sam s’installa et tenta de changer de sujet: Vous parliez de quoi?
Cameron s’enfonça dans son siège: D’aujourd’hui. Que ce salaud soit en liberté comme si de rien était.
Sam baissa la tête, compatissante: Hum.
Daniel fronça les sourcils et les regarda: “Hum”?
Cameron regarda Daniel: Quoi? Vous n’allez pas me dire que vous êtes d’accord avec leur décision Jackson?
Daniel pencha la tête et grimaça: Et bien... Réfléchissez à Ke’ra. (il regarda Cameron) Nous avions rencontré une dénommée Linéa il y a des années.
Teal’c: “La tueuse de Mondes”.
Cameron: Je me souviens de vos rapports.
Daniel hocha la tête: C’était une solution assez intéressante.
Sam pouffa: “intéressante”? (elle serra les dents) Le type s’en sort sans traumatismes alors que son ex-femme est morte.
Daniel: Et bien quoi, il aurait fallu le mettre sur la chaise électrique?
Le visage de Sam se décomposa, Cameron serra les dents et préféra regarder ailleurs pour ne pas s'énerver.
Sam se tortilla sur son siège, mal à l’aise: La prison aurait été une solution.
Daniel: Oh s’il vous plaît. Ça n'a jamais été une solution.
Cameron: Oh ouais. Je suis d’accord là-dessus.
Sam, étonnée: Vous l'êtes?
Cameron: Les prisons ne sont qu’une copie des écoles. (ils levèrent leurs sourcils avant de l’interroger du regard) Quoi? On est enfermé toute la journée avec des gens qu’on aime pas et qui ne veulent pas être là non plus, la bouffe est dégueulasse et servie sur des plateaux en plastique, on est chronométrés pour les pauses et surveillés en permanence.
Daniel le dévisagea et tenta de détendre l'atmosphère: Vous avez adoré votre scolarité vous, hein?
Cameron: A part l'Académie de l’Air Force? Pas vraiment.
Daniel préféra continuer auprès de Sam: Vous avez vu le taux de récidive après une incarcération? Parlons des centres de rétentions des personnes qui fuient leurs pays à causes guerres ou autres oppressions? (il remit correctement ses lunettes sur son nez) Rappelez-moi le nombre de fois où nous nous sommes retrouvés emprisonnés? (elle le regarda d’un air blasé, sachant pertinemment que ce n’était pas la même chose. Daniel ajouta plus vivement) Et Anang? Et la mère du Docteur Williams? (il la regarda) Et Jack, combien de fois était-il innocent?
Elle se retenue fortement de lui rétorquer une nouvelle fois de demander à l'intéressé comment il se positionnait sur ce sujet au vu de la mort de sa mère face à son père violent. Elle lui lança néanmoins un regard pour qu’il n’ajoute rien de plus, que cela soit vis-à-vis de Cameron ou de la relation qu’elle avait avec Jack. Daniel le comprit et hocha légèrement la tête.
Daniel à Cameron: Je suis désolé, ce n’est pas une conversation que nous devrions avoir après ce que vous avez vécu.
Cameron: Dans l’idée je suis plutôt d’accord avec vous. J’trouve ça juste dégueulasse pour la victime.
Sam leva les sourcils: Ou ses proches.
Il hocha la tête en souriant doucement, reconnaissant.
Daniel, prudemment: Beaucoup de personnes luttant pour les Droits civiques sont pour l'abolition de la prison par exemple. (à Sam en secouant la tête) Je ne comprends même pas comment vous pouvez ne pas comprendre. (elle fronça les sourcils et il insista) Vous êtes contre la peine de mort!
Elle le dévisagea quelques secondes, essayant de lui faire comprendre que ce n’était pas ça le problème mais Daniel n’avait pas l’air de comprendre le sous entendu.
Sam, calmement: Je suis contre, ouais. J’ai pu lire les rapports de mission sur une planète de Pégase dernièrement, Olésia. Très intéressant. (il la regarda d’un air évident. Elle serra les dents et insista sans monter le son pour qu’il comprenne mieux) Mais en attendant un monde idéal, j’aurai bien aimé que certaines personnes soient enfermées avant de pouvoir continuer ce qu’elles faisaient.
Le visage de Daniel se décomposa. Elle pencha la tête pour valider le fait qu’il est enfin compris. Il déglutit et baissa la tête. Cameron jongla son regard entre eux-deux, septique que ces deux amis se comportent ainsi. Il interrogea du regard Teal’c qui resta stoïque.
Cameron: Ok… Parlons d’autres choses. (à Sam, plus doucement, un peu inquiet) J’ai appris pour Orlin. (encore plus bas) Je suis désolée Sam.
Sam lança un regard furtif à Daniel et Teal’c, puis regarda Cameron: Hum.
Cameron fronça les sourcils: Vous faites toujours ça.
Sam l’interrogea du regard: “Ça” quoi?
Cameron pointa Daniel et Teal’c de sa bière: Les regarder avant de me répondre. Enfin… sur la majorité des sujets. (Elle grimaça, ce qui fit rire Daniel et elle plissa les yeux vers lui. Raté pour la tentative de changement d'atmosphère Cam, se dit-il) Ha vous voyez, vous recommencez. (il fronça les sourcils et la regarda) N’avez-vous pas confiance en moi?
Elle pencha la tête pour qu’il ne dise pas n’importe quoi.
Daniel: Disons que Sam a tendance à avoir besoin de… temps?
Sam le regarda, blasée: Merci Daniel. (elle regarda Cameron) J’ai confiance en vous, Cam. Vraiment.
Cameron: Alors qu’est ce qui se passe?
Sam fronça les sourcils: Comment ça?
Cameron: Je sais plus de choses sur Teal’c que sur vous. (Teal’c leva un sourcils, à Teal’c) Sans vous offenser, T.
Teal’c inclina la tête: Je ne le suis pas.
Sam leva les sourcils: Que voulez-vous savoir?
Cameron: je ne sais pas… J'espérais que vous pourriez me dire quelque chose sur vous. Quelque chose de personnel. Allez, un peu de compassion pour le nouveau gars.
Elle sourit nerveusement et regarda Daniel et Teal’c qui semblaient très amusés de la situation.
Cameron pointa sa bière vers elle: Vous le refaites!
Sam, vaincue: Ok ok! C’est vraiment parce que vous avez passé une sale journée, hein. (elle bougea une main vers lui et bu une gorgée) Posez-moi vos questions.
Cameron réfléchit: Hummm..
Sam insista: On a un droit de veto.
Cameron leva les yeux au ciel: Vous n'êtes pas amusante.
Daniel failli s’étrangler avec sa bière, Teal’c sourit légèrement et elle leur lança un regard “vraiment, les gars?”.
Sam resta polie mais serra légèrement les dents: J’aime avoir le choix.
Cameron essaya de calmer la situation: Hum ok pour le veto. Première question! (il posa son coude sur la table et la regarda faussement intensément) Vous voyez quelqu’un?
Daniel ferma les yeux pour éviter de bouffer de rire de nouveau et elle se retenu de lui rappeler qu’il lui avait proposé de lui mettre un poing dans la figure il y a quelques mois.
Sam posa son coude sur la table et regarda intensément Cameron: Veto.
Cameron se redressa, faussement déçu: Et voilà!
Teal’c et Daniel rigolèrent.
Sam se tourna vers les deux autres: Et vous, messieurs?
Daniel bu une gorgée: Hum. Pas dans votre jeu. (il regarda son ami) N’est-ce pas Teal’c?
Teal’c regarda Daniel: Nous ne sommes pas.
Elle plissa les yeux vers eux et Daniel l’imita en secouant la tête vers elle tel un gamin.
Cameron: Personne. Hum. (il pencha la tête) J’ai quelqu’un en vue.
Sam, curieuse: Qui?
Cameron: C’est votre question?
Sam sourit et bougea sa bière vers lui: Allez, nouveau gars.
Cameron posa son coude sur la table en imitant Sam: Veto.
Ils rigolèrent de nouveau.
Daniel pointa sa bière vers Cameron: Moi j’ai entendu des choses sur vous et le docteur Lam.
Cameron fronça les sourcils: Quoi?
Sam fronça les sourcils: “Entendus”?
Daniel mal à l’aise devant le regard de Sam: Euh… Bruits de couloirs. (Il se tortilla sur son siège) Désolé.
Cameron a Sam: Vous n’êtes pas avec un flic?
Sam: Bruits de couloirs?
Cameron pencha la tête: Ouais… (il fronça les sourcils) Comment ça se fait que vous n’aimez pas les “bruits de couloirs” mais soyez extrêmement curieuse de ragots?
Sam déglutit légèrement: Ce n’est pas la même chose. (Cameron l’interrogea du regard, non convaincu de cette réponse et elle pencha la tête) Disons que nous sommes dans une conversation où nous avons le choix de dire ce que nous voulons dire ou non ici.
Cameron hocha la tête: Ce qui peut être dit derrière notre dos, non. (elle hocha la tête) Ok ok. Je l’ai.
Il bu une gorgée et un silence s’installa.
Sam se résolu: J’ai été avec un flic. Pete, Pete Shanahan. Un peu moins de deux ans. J’ai rompu quelques semaines avant le mariage.
Cameron grimaça: Outch. Désolé.
Sam: Hum. Ça valait mieux pour nous deux.
Cameron: A cause du boulot?
Sam mal à l’aise: Non, il a obtenu les permissions.
Cameron joua avec l’étiquette de sa bouteille: Ok, ok.
Un silence se fit où ils repensèrent à leur dernière mission. Elle se dit que Cameron essayait de faire des efforts avec elle, et qu’elle devait en faire de même.
Sam: Votre plus grande peur?
Cameron: Ne plus avoir de jambes. (il bougea la main) Mon père a perdu ses jambes, ça m’a marqué. (ils le regardèrent, compatissants) Et vous?
Sam: D'être laissé derrière.
Elle regarda Daniel une seconde avant de détourner le regard rapidement. Ce dernier se figea et Cameron eut de nouveau cette impression de secrets entre eux.
Cameron: Ouais, je comprends ça. Je veux dire pas qu’avec cette dernière mission hein, mais cette impression qu’à chaque fois qu’on quitte le front, ce n'est pas un soulagement comme on pourrait croire, mais un déchirement de laisser ses collègues ou les civils se faire tuer sans qu’on puisse y faire quoique ce soit.
Ils hochèrent la tête et Daniel ne put s'empêcher de se rappeler de sa conversation avec elle sur Khalek.
Sam, plus bas: J’étais aussi devant mon poste de télé ce jour-là. (il l’interrogea du regard) Le lancement de Columbia? (Il hocha la tête et elle regarda Teal’c) Premier lancement d’une navette spatiale réutilisable.
Cameron sourit doucement: C’est ce qui vous a donné envie de devenir astronaute?
Sam, submergée par les émotions: Hum. (les autres remarquèrent son état et se regardèrent. Elle déglutit et s’enfonça dans son siège) Ma mère est décédée d’un accident de voiture un an après. Je pense que ça a beaucoup joué.
Cameron: Oh Sam. Je suis désolé.
Sam reposa son regard sur sa bouteille: Je me souviens m'être dit que si je pouvais être capable de savoir le fonctionnement des choses autour de moi, je pourrai forcément empêcher les personnes autour de moi de mourir. (elle sourit en soufflant du nez en gardant les yeux sur sa bouteille en repensant à la discussion qu’elle avait eu avec le docteur Dang) Ce qui est ridicule parce que je n’aurai définitivement pas pu être médecin
Cameron, abasourdi: Non ce n’est pas… (il se tût un instant, fronçant les sourcils à cet écho. Les autres l’interrogèrent du regard) C’est exactement ce que mon père m’a dit ce jour-là.
Sam leva les sourcils: Oh. (elle regarda Daniel et Teal’c qui étaient au courant pour ses échos et grimaça légèrement. Cameron le vit et l’interrogea du regard. Elle reprit rapidement le sujet principal) J’ai tout fait pour rentrer dans la NASA mais l’accident de Challenger m’a fait prendre le chemin de l’Air Force.
Cameron, surpris: Oh. C'est vrai que j’oublie souvent que les Sciences c’est votre truc en premier.
Sam avec étonnement: Comment peut-on oublier cela?
Cameron: Hey. On vient de me tripatouiller la mémoire, je vous rappelle!
Ils rigolèrent.
Daniel les regarda: Vous n’êtes pas les seuls. (il bougea la main vers Teal’c pour lui donner plus d’explications) Le premier lancement de Columbia a donné de l’espoir à la majorité de la population américaine.
Cameron: Guerre du Vietnam.
Daniel approuva: Ainsi que des mouvements raciaux importants dans nos rues. Ce n’était pas qu’une question de course contre les Russes, le peuple était divisé, Columbia les a rassemblés. (il bougea la main vers elle) Ils ont voulu refaire la même chose avec Challenger.
Sam hocha la tête: Je m’en souviens. Premiers asiatiques, premiers afro-américains , premières femmes…
Daniel insista: Premier civil.
Sam approuva: Une professeure. Christa McAuliffe.
Daniel: Elle a souligné l'impact des gens ordinaires sur l'Histoire.
Cameron: C’était politique.
Daniel hocha la tête et conclut avec cynisme: Le contrôle de la population avec l'espoir.
Cameron: Merde. Je me souviens de ça. (il pointa un doigt vers eux) Les journaux étaient vraiment en boucle là-dessus.
Sam grimaça de sa propre situation: Ouais. Ils mesuraient l’enthousiasme du public selon la position des articles dans le journal.
Daniel: Couverture, deuxième page, troisième page… (elle hocha la tête, mal à l'aise. Il remit correctement ses lunettes sur son nez et la regarda) Une étude vient de sortir sur ce sujet. Dans la continuité du plafond de verre, les femmes sont plus susceptibles d’obtenir des places à responsabilités quand une entreprise va mal.
Teal’c: Dans quel but?
Daniel pencha la tête et sourit nerveusement: Si elles ne réussissent pas à faire remonter l’entreprise, on pourra dire que c’est sa faute.
Daniel la regarda avec nervosité, elle se força à se redresser et décida de changer de sujet.
Notes:
*Exemple d'injustice sociale face à la justice (source)*
*Video: La virilité, ça coûte cher à l'État. Très cher. C'est ce qu'affirme l'historienne Lucile Peytavin, qui a fait les calculs (source)*
*Article: 8 idées reçues sur les prisons et les prisonnier-es (source)*
*Article: Qui enferme-t-on en prison et à qui cela profite-t-il? (source)*
*Article: Lorsqu’une femme en vient à tuer son conjoint violent pour lui échapper, n’est ce pas de la légitime défense ? (source)*
*Video: La prison te brise ou te transforme en monstre. (source)*
*Article: La masculinité toxique dans les prisons pour hommes (source)*
*Article: Bien qu'il y ait plus d'hommes que de femmes en prison, le taux de croissance de la population carcérale féminine est deux fois plus élevé que celui de la population carcérale masculine. (source)*
*Série documentaire (5x20 min) | 5 épisodes, 5 thématiques qui montrent 5 quartiers et parcours de la détention en France (source)*
*Information sur Olésia dans Stargate (source)*
*Article sur l'abolition (source)*
*Information sur Angela Davis (source)*
*Article: les femmes et la prison (source)*
*Article sur l'abolition de la prison (source)*
*Exemple d’erreur judiciaire raciste (source)*
*Article: un détenu tabassé par des policiers retrouvé mort (source)*
*Article: mon cheminement vers l'anti-carcéralité (source) (source)*
*Témoignage: il est plus facile d’entrée en prison que d'en sortir (source)*
*Témoignage: Une fois dehors, je le veux loin de l'environnement rempli de délinquance et de criminalité qu'il a connu durant toute sa vie (source)*
*Article sur Pieper Lewis (source)*
*Article: Un garçon autochtone australien a passé 22 jours consécutifs, et un total de 45 jours, à l'isolement. En raison des lois australiennes strictes en matière de libération sous caution, l'enfant de 13 ans a été placé en détention pendant deux mois. (source)*
*”En juillet 2014, Hawaii a signé le projet de loi sur la réforme de la justice des mineurs (loi 201) afin de remédier à ses chiffres élevés d'incarcération d'enfants.” (source)*
*Article: Des communautés avec espoir et sans police (source)*
*Video: Abolition de la prison: Penser la justice autrement (source)*
*Article: Un projet de loi du Massachusetts propose que les prisonniers fassent don de leurs organes en échange d'un allègement de leur peine. (source)*
*Article: “Plus d'une personne sur quatre en attente de jugement dans les prisons de la ville de New York n'est pas amenée au tribunal à temps, ce qui a pour conséquence d'allonger le temps passé derrière les barreaux. L'allongement des durées d'incarcération a entraîné une augmentation de la population carcérale.” (source)*
*Article: prison, mythes et réalités (source)*
*Un exemple que la justice française ne sert à rien (source)*
*Dans mon premier chapitre, l’accident de Challenger est en troisième paragraphe*
*Information sur Challenger (source)*
*Information sur Columbia (source)*
*Article: Sally Ride, la première Américaine à être allée dans l’espace (source)*
*Rappel de mon chapitre 16:
“Jack: Et je soupçonne que l’idée de toutes vos participations publiques vienne de lui aussi.
Sam réfléchit: Les dates correspondent avec son arrivée à la Maison Blanche. (il hocha la tête) Quel serait son projet?
Jack: Faire de nous les porte-paroles capital sympathie de l’Armée d’un projet non dirigé par des civils au cas où celui-ci est dévoilé?
Sam fronça les sourcils: Hum.
Jack haussa légèrement les épaules: C’était ma seule hypothèse.
Sam: Non non, je veux dire… Je sais comment ça fonctionne. (elle bougea la main) Et ils ont annulé mes prochaines interventions.
Jack: Hum?
Sam: Ça a sûrement un lien avec mon changement de poste. (elle pencha la tête) Et j’ai loupé ceux de cette semaine sans trop pouvoir donner de raison à part une adolescence compliquée...
Jack leva les sourcils: Merde.
Sam: Je ne m'en plains pas.
Jack: Non non, je veux dire que mon hypothèse était donc juste. Ils n’ont sans doute pas apprécié que vous acceptiez un autre poste, engageant principalement des civils, loin de la Porte, et de manière si imprévisible.
Sam: Ouais. Sûrement.”*
*Video: 1967, “accident” d’une navette spatiale sovietique, la course de la conquête de l’Espace (source)*
*Je vous conseille la très bonne série “For all mankind” qui parle d’une réalité alternative où ce seraient les Russes qui auraient posé le pied sur la Lune en premier. On y comprend les enjeux politiques de cette course entre les USA et les Russes en profondeur (source)*
*Définition du tokenisme (wikipedia): “Pratique consistant à faire des efforts symboliques d'inclusion vis-à-vis de groupes minoritaires dans le but d'échapper aux accusations de discriminations. Dans le monde du travail, par exemple, il s'agit pour une entreprise de recruter quelques personnes issues de ces groupes et de le mettre en avant. La pratique est à différencier de la discrimination positive, le tokénisme n'étant pas forcément pratiqué dans l'intention de promotion des individus mis en avant mais plutôt dans l'intention de cacher la réalité et de produire des « cache-misère ».” (source)*
*Video: On voit beaucoup de personnes racisées qui défendent le discours dominant. Comment expliquer ce phénomène ? Peut on parler de "TOKEN" ?(source)*
*Article: Après Sophie Adenot, le nombre d’astronautes français partis dans l’espace se comptaient sur les doigts des deux mains. Retenue par l’Agence spatiale européenne pour rejoindre la prochaine génération de spationautes, cette ingénieure, pilote d’essai sur hélicoptères, polyglotte et prof de yoga sera la deuxième Française à se rendre dans l’espace, après Claudie André-Deshays, épouse Haigneré en 1996. (source)*
*Information sur Christa McAuliffe (source)*
*Information sur le projet Bluebird (source)*
*Information sur le plafond de verre (source)*
*Information sur la falaise de verre (source)*
*Vidéo: Qu’est-ce que la falaise de verre (source)*
*Article: Après le plafond de verre, la falaise de verre, quand les femmes deviennent cheffes en période de crise (source)*
*Video: L’esclavage n’est pas mort, maintenant le privilege blanc appelle ça les prisons (source)*
*Saviez-vous que l'esclavage existe encore aux États-Unis? (source) (source)*
*Video: « Un homme, à un moment, se considère comme un propriétaire. » (source)*
*Video: “vendre son âme” dans l’industrie du divertissement (source)*
*Sam a un running gag sur les téléphones, ce n’est pas anodin que ce soit elle qui propose les téléphones: “Sam proposa: Nos téléphones.”*
*”Daniel: Disons que Sam a tendance à avoir besoin de… temps?”* fait référence à un passage un peu plus tôt dans ce chapitre:
“Cameron fit son apparition et se dirigea vers eux avec un plateau à la main.
Sam à Daniel et à Tealc’: Pas un mot. (ils l’interrogèrent du regard, plutôt surpris, et elle ajouta rapidement) Donnez-moi du temps. (ils s'empêchèrent de sourirent trop fort. ”*
CW: *mention de prison* *mention de guerre* *mention de racisme et de sexisme*
Ils venaient de terminer leur visionnage du film de leur soirée hebdomadaire et Cameron apporta de nouvelles boissons fraîches à ses collègues.
Sam raccrocha et revint vers eux: Désolée. Cassie vous passe le bonjour.
Teal’c: Comment va-t-elle?
Sam hocha la tête et sourit pour le remercier de son inquiétude: Elle passe la soirée chez des amis.
Il inclina sa tête vers elle. Ils savaient que cette journée était compliquée: l’anniversaire de la mort de Janet.
Sam s’installa et tenta de changer de sujet: Vous parliez de quoi?
Cameron s’enfonça dans son siège: D’aujourd’hui. Que ce salaud soit en liberté comme si de rien était.
Sam baissa la tête, compatissante: Hum.
Daniel fronça les sourcils et les regarda: “Hum”?
Cameron regarda Daniel: Quoi? Vous n’allez pas me dire que vous êtes d’accord avec leur décision Jackson?
Daniel pencha la tête et grimaça: Et bien... Réfléchissez à Ke’ra. (il regarda Cameron) Nous avions rencontré une dénommée Linéa il y a des années.
Teal’c: “La tueuse de Mondes”.
Cameron: Je me souviens de vos rapports.
Daniel hocha la tête: C’était une solution assez intéressante.
Sam pouffa: “intéressante”? (elle serra les dents) Le type s’en sort sans traumatismes alors que son ex-femme est morte.
Daniel: Et bien quoi, il aurait fallu le mettre sur la chaise électrique?
Le visage de Sam se décomposa, Cameron serra les dents et préféra regarder ailleurs pour ne pas s'énerver.
Sam se tortilla sur son siège, mal à l’aise: La prison aurait été une solution.
Daniel: Oh s’il vous plaît. Ça n'a jamais été une solution.
Cameron: Oh ouais. Je suis d’accord là-dessus.
Sam, étonnée: Vous l'êtes?
Cameron: Les prisons ne sont qu’une copie des écoles. (ils levèrent leurs sourcils avant de l’interroger du regard) Quoi? On est enfermé toute la journée avec des gens qu’on aime pas et qui ne veulent pas être là non plus, la bouffe est dégueulasse et servie sur des plateaux en plastique, on est chronométrés pour les pauses et surveillés en permanence.
Daniel le dévisagea et tenta de détendre l'atmosphère: Vous avez adoré votre scolarité vous, hein?
Cameron: A part l'Académie de l’Air Force? Pas vraiment.
Daniel préféra continuer auprès de Sam: Vous avez vu le taux de récidive après une incarcération? Parlons des centres de rétentions des personnes qui fuient leurs pays à causes guerres ou autres oppressions? (il remit correctement ses lunettes sur son nez) Rappelez-moi le nombre de fois où nous nous sommes retrouvés emprisonnés? (elle le regarda d’un air blasé, sachant pertinemment que ce n’était pas la même chose. Daniel ajouta plus vivement) Et Anang? Et la mère du Docteur Williams? (il la regarda) Et Jack, combien de fois était-il innocent?
Elle se retenue fortement de lui rétorquer une nouvelle fois de demander à l'intéressé comment il se positionnait sur ce sujet au vu de la mort de sa mère face à son père violent. Elle lui lança néanmoins un regard pour qu’il n’ajoute rien de plus, que cela soit vis-à-vis de Cameron ou de la relation qu’elle avait avec Jack. Daniel le comprit et hocha légèrement la tête.
Daniel à Cameron: Je suis désolé, ce n’est pas une conversation que nous devrions avoir après ce que vous avez vécu.
Cameron: Dans l’idée je suis plutôt d’accord avec vous. J’trouve ça juste dégueulasse pour la victime.
Sam leva les sourcils: Ou ses proches.
Il hocha la tête en souriant doucement, reconnaissant.
Daniel, prudemment: Beaucoup de personnes luttant pour les Droits civiques sont pour l'abolition de la prison par exemple. (à Sam en secouant la tête) Je ne comprends même pas comment vous pouvez ne pas comprendre. (elle fronça les sourcils et il insista) Vous êtes contre la peine de mort!
Elle le dévisagea quelques secondes, essayant de lui faire comprendre que ce n’était pas ça le problème mais Daniel n’avait pas l’air de comprendre le sous entendu.
Sam, calmement: Je suis contre, ouais. J’ai pu lire les rapports de mission sur une planète de Pégase dernièrement, Olésia. Très intéressant. (il la regarda d’un air évident. Elle serra les dents et insista sans monter le son pour qu’il comprenne mieux) Mais en attendant un monde idéal, j’aurai bien aimé que certaines personnes soient enfermées avant de pouvoir continuer ce qu’elles faisaient.
Le visage de Daniel se décomposa. Elle pencha la tête pour valider le fait qu’il est enfin compris. Il déglutit et baissa la tête. Cameron jongla son regard entre eux-deux, septique que ces deux amis se comportent ainsi. Il interrogea du regard Teal’c qui resta stoïque.
Cameron: Ok… Parlons d’autres choses. (à Sam, plus doucement, un peu inquiet) J’ai appris pour Orlin. (encore plus bas) Je suis désolée Sam.
Sam lança un regard furtif à Daniel et Teal’c, puis regarda Cameron: Hum.
Cameron fronça les sourcils: Vous faites toujours ça.
Sam l’interrogea du regard: “Ça” quoi?
Cameron pointa Daniel et Teal’c de sa bière: Les regarder avant de me répondre. Enfin… sur la majorité des sujets. (Elle grimaça, ce qui fit rire Daniel et elle plissa les yeux vers lui. Raté pour la tentative de changement d'atmosphère Cam, se dit-il) Ha vous voyez, vous recommencez. (il fronça les sourcils et la regarda) N’avez-vous pas confiance en moi?
Elle pencha la tête pour qu’il ne dise pas n’importe quoi.
Daniel: Disons que Sam a tendance à avoir besoin de… temps?
Sam le regarda, blasée: Merci Daniel. (elle regarda Cameron) J’ai confiance en vous, Cam. Vraiment.
Cameron: Alors qu’est ce qui se passe?
Sam fronça les sourcils: Comment ça?
Cameron: Je sais plus de choses sur Teal’c que sur vous. (Teal’c leva un sourcils, à Teal’c) Sans vous offenser, T.
Teal’c inclina la tête: Je ne le suis pas.
Sam leva les sourcils: Que voulez-vous savoir?
Cameron: je ne sais pas… J'espérais que vous pourriez me dire quelque chose sur vous. Quelque chose de personnel. Allez, un peu de compassion pour le nouveau gars.
Elle sourit nerveusement et regarda Daniel et Teal’c qui semblaient très amusés de la situation.
Cameron pointa sa bière vers elle: Vous le refaites!
Sam, vaincue: Ok ok! C’est vraiment parce que vous avez passé une sale journée, hein. (elle bougea une main vers lui et bu une gorgée) Posez-moi vos questions.
Cameron réfléchit: Hummm..
Sam insista: On a un droit de veto.
Cameron leva les yeux au ciel: Vous n'êtes pas amusante.
Daniel failli s’étrangler avec sa bière, Teal’c sourit légèrement et elle leur lança un regard “vraiment, les gars?”.
Sam resta polie mais serra légèrement les dents: J’aime avoir le choix.
Cameron essaya de calmer la situation: Hum ok pour le veto. Première question! (il posa son coude sur la table et la regarda faussement intensément) Vous voyez quelqu’un?
Daniel ferma les yeux pour éviter de bouffer de rire de nouveau et elle se retenu de lui rappeler qu’il lui avait proposé de lui mettre un poing dans la figure il y a quelques mois.
Sam posa son coude sur la table et regarda intensément Cameron: Veto.
Cameron se redressa, faussement déçu: Et voilà!
Teal’c et Daniel rigolèrent.
Sam se tourna vers les deux autres: Et vous, messieurs?
Daniel bu une gorgée: Hum. Pas dans votre jeu. (il regarda son ami) N’est-ce pas Teal’c?
Teal’c regarda Daniel: Nous ne sommes pas.
Elle plissa les yeux vers eux et Daniel l’imita en secouant la tête vers elle tel un gamin.
Cameron: Personne. Hum. (il pencha la tête) J’ai quelqu’un en vue.
Sam, curieuse: Qui?
Cameron: C’est votre question?
Sam sourit et bougea sa bière vers lui: Allez, nouveau gars.
Cameron posa son coude sur la table en imitant Sam: Veto.
Ils rigolèrent de nouveau.
Daniel pointa sa bière vers Cameron: Moi j’ai entendu des choses sur vous et le docteur Lam.
Cameron fronça les sourcils: Quoi?
Sam fronça les sourcils: “Entendus”?
Daniel mal à l’aise devant le regard de Sam: Euh… Bruits de couloirs. (Il se tortilla sur son siège) Désolé.
Cameron a Sam: Vous n’êtes pas avec un flic?
Sam: Bruits de couloirs?
Cameron pencha la tête: Ouais… (il fronça les sourcils) Comment ça se fait que vous n’aimez pas les “bruits de couloirs” mais soyez extrêmement curieuse de ragots?
Sam déglutit légèrement: Ce n’est pas la même chose. (Cameron l’interrogea du regard, non convaincu de cette réponse et elle pencha la tête) Disons que nous sommes dans une conversation où nous avons le choix de dire ce que nous voulons dire ou non ici.
Cameron hocha la tête: Ce qui peut être dit derrière notre dos, non. (elle hocha la tête) Ok ok. Je l’ai.
Il bu une gorgée et un silence s’installa.
Sam se résolu: J’ai été avec un flic. Pete, Pete Shanahan. Un peu moins de deux ans. J’ai rompu quelques semaines avant le mariage.
Cameron grimaça: Outch. Désolé.
Sam: Hum. Ça valait mieux pour nous deux.
Cameron: A cause du boulot?
Sam mal à l’aise: Non, il a obtenu les permissions.
Cameron joua avec l’étiquette de sa bouteille: Ok, ok.
Un silence se fit où ils repensèrent à leur dernière mission. Elle se dit que Cameron essayait de faire des efforts avec elle, et qu’elle devait en faire de même.
Sam: Votre plus grande peur?
Cameron: Ne plus avoir de jambes. (il bougea la main) Mon père a perdu ses jambes, ça m’a marqué. (ils le regardèrent, compatissants) Et vous?
Sam: D'être laissé derrière.
Elle regarda Daniel une seconde avant de détourner le regard rapidement. Ce dernier se figea et Cameron eut de nouveau cette impression de secrets entre eux.
Cameron: Ouais, je comprends ça. Je veux dire pas qu’avec cette dernière mission hein, mais cette impression qu’à chaque fois qu’on quitte le front, ce n'est pas un soulagement comme on pourrait croire, mais un déchirement de laisser ses collègues ou les civils se faire tuer sans qu’on puisse y faire quoique ce soit.
Ils hochèrent la tête et Daniel ne put s'empêcher de se rappeler de sa conversation avec elle sur Khalek.
Sam, plus bas: J’étais aussi devant mon poste de télé ce jour-là. (il l’interrogea du regard) Le lancement de Columbia? (Il hocha la tête et elle regarda Teal’c) Premier lancement d’une navette spatiale réutilisable.
Cameron sourit doucement: C’est ce qui vous a donné envie de devenir astronaute?
Sam, submergée par les émotions: Hum. (les autres remarquèrent son état et se regardèrent. Elle déglutit et s’enfonça dans son siège) Ma mère est décédée d’un accident de voiture un an après. Je pense que ça a beaucoup joué.
Cameron: Oh Sam. Je suis désolé.
Sam reposa son regard sur sa bouteille: Je me souviens m'être dit que si je pouvais être capable de savoir le fonctionnement des choses autour de moi, je pourrai forcément empêcher les personnes autour de moi de mourir. (elle sourit en soufflant du nez en gardant les yeux sur sa bouteille en repensant à la discussion qu’elle avait eu avec le docteur Dang) Ce qui est ridicule parce que je n’aurai définitivement pas pu être médecin
Cameron, abasourdi: Non ce n’est pas… (il se tût un instant, fronçant les sourcils à cet écho. Les autres l’interrogèrent du regard) C’est exactement ce que mon père m’a dit ce jour-là.
Sam leva les sourcils: Oh. (elle regarda Daniel et Teal’c qui étaient au courant pour ses échos et grimaça légèrement. Cameron le vit et l’interrogea du regard. Elle reprit rapidement le sujet principal) J’ai tout fait pour rentrer dans la NASA mais l’accident de Challenger m’a fait prendre le chemin de l’Air Force.
Cameron, surpris: Oh. C'est vrai que j’oublie souvent que les Sciences c’est votre truc en premier.
Sam avec étonnement: Comment peut-on oublier cela?
Cameron: Hey. On vient de me tripatouiller la mémoire, je vous rappelle!
Ils rigolèrent.
Daniel les regarda: Vous n’êtes pas les seuls. (il bougea la main vers Teal’c pour lui donner plus d’explications) Le premier lancement de Columbia a donné de l’espoir à la majorité de la population américaine.
Cameron: Guerre du Vietnam.
Daniel approuva: Ainsi que des mouvements raciaux importants dans nos rues. Ce n’était pas qu’une question de course contre les Russes, le peuple était divisé, Columbia les a rassemblés. (il bougea la main vers elle) Ils ont voulu refaire la même chose avec Challenger.
Sam hocha la tête: Je m’en souviens. Premiers asiatiques, premiers afro-américains , premières femmes…
Daniel insista: Premier civil.
Sam approuva: Une professeure. Christa McAuliffe.
Daniel: Elle a souligné l'impact des gens ordinaires sur l'Histoire.
Cameron: C’était politique.
Daniel hocha la tête et conclut avec cynisme: Le contrôle de la population avec l'espoir.
Cameron: Merde. Je me souviens de ça. (il pointa un doigt vers eux) Les journaux étaient vraiment en boucle là-dessus.
Sam grimaça de sa propre situation: Ouais. Ils mesuraient l’enthousiasme du public selon la position des articles dans le journal.
Daniel: Couverture, deuxième page, troisième page… (elle hocha la tête, mal à l'aise. Il remit correctement ses lunettes sur son nez et la regarda) Une étude vient de sortir sur ce sujet. Dans la continuité du plafond de verre, les femmes sont plus susceptibles d’obtenir des places à responsabilités quand une entreprise va mal.
Teal’c: Dans quel but?
Daniel pencha la tête et sourit nerveusement: Si elles ne réussissent pas à faire remonter l’entreprise, on pourra dire que c’est sa faute.
Daniel la regarda avec nervosité, elle se força à se redresser et décida de changer de sujet.
Notes:
*Exemple d'injustice sociale face à la justice (source)*
*Video: La virilité, ça coûte cher à l'État. Très cher. C'est ce qu'affirme l'historienne Lucile Peytavin, qui a fait les calculs (source)*
*Article: 8 idées reçues sur les prisons et les prisonnier-es (source)*
*Article: Qui enferme-t-on en prison et à qui cela profite-t-il? (source)*
*Article: Lorsqu’une femme en vient à tuer son conjoint violent pour lui échapper, n’est ce pas de la légitime défense ? (source)*
*Video: La prison te brise ou te transforme en monstre. (source)*
*Article: La masculinité toxique dans les prisons pour hommes (source)*
*Article: Bien qu'il y ait plus d'hommes que de femmes en prison, le taux de croissance de la population carcérale féminine est deux fois plus élevé que celui de la population carcérale masculine. (source)*
*Série documentaire (5x20 min) | 5 épisodes, 5 thématiques qui montrent 5 quartiers et parcours de la détention en France (source)*
*Information sur Olésia dans Stargate (source)*
*Article sur l'abolition (source)*
*Information sur Angela Davis (source)*
*Article: les femmes et la prison (source)*
*Article sur l'abolition de la prison (source)*
*Exemple d’erreur judiciaire raciste (source)*
*Article: un détenu tabassé par des policiers retrouvé mort (source)*
*Article: mon cheminement vers l'anti-carcéralité (source) (source)*
*Témoignage: il est plus facile d’entrée en prison que d'en sortir (source)*
*Témoignage: Une fois dehors, je le veux loin de l'environnement rempli de délinquance et de criminalité qu'il a connu durant toute sa vie (source)*
*Article sur Pieper Lewis (source)*
*Article: Un garçon autochtone australien a passé 22 jours consécutifs, et un total de 45 jours, à l'isolement. En raison des lois australiennes strictes en matière de libération sous caution, l'enfant de 13 ans a été placé en détention pendant deux mois. (source)*
*”En juillet 2014, Hawaii a signé le projet de loi sur la réforme de la justice des mineurs (loi 201) afin de remédier à ses chiffres élevés d'incarcération d'enfants.” (source)*
*Article: Des communautés avec espoir et sans police (source)*
*Video: Abolition de la prison: Penser la justice autrement (source)*
*Article: Un projet de loi du Massachusetts propose que les prisonniers fassent don de leurs organes en échange d'un allègement de leur peine. (source)*
*Article: “Plus d'une personne sur quatre en attente de jugement dans les prisons de la ville de New York n'est pas amenée au tribunal à temps, ce qui a pour conséquence d'allonger le temps passé derrière les barreaux. L'allongement des durées d'incarcération a entraîné une augmentation de la population carcérale.” (source)*
*Article: prison, mythes et réalités (source)*
*Un exemple que la justice française ne sert à rien (source)*
*Dans mon premier chapitre, l’accident de Challenger est en troisième paragraphe*
*Information sur Challenger (source)*
*Information sur Columbia (source)*
*Article: Sally Ride, la première Américaine à être allée dans l’espace (source)*
*Rappel de mon chapitre 16:
“Jack: Et je soupçonne que l’idée de toutes vos participations publiques vienne de lui aussi.
Sam réfléchit: Les dates correspondent avec son arrivée à la Maison Blanche. (il hocha la tête) Quel serait son projet?
Jack: Faire de nous les porte-paroles capital sympathie de l’Armée d’un projet non dirigé par des civils au cas où celui-ci est dévoilé?
Sam fronça les sourcils: Hum.
Jack haussa légèrement les épaules: C’était ma seule hypothèse.
Sam: Non non, je veux dire… Je sais comment ça fonctionne. (elle bougea la main) Et ils ont annulé mes prochaines interventions.
Jack: Hum?
Sam: Ça a sûrement un lien avec mon changement de poste. (elle pencha la tête) Et j’ai loupé ceux de cette semaine sans trop pouvoir donner de raison à part une adolescence compliquée...
Jack leva les sourcils: Merde.
Sam: Je ne m'en plains pas.
Jack: Non non, je veux dire que mon hypothèse était donc juste. Ils n’ont sans doute pas apprécié que vous acceptiez un autre poste, engageant principalement des civils, loin de la Porte, et de manière si imprévisible.
Sam: Ouais. Sûrement.”*
*Video: 1967, “accident” d’une navette spatiale sovietique, la course de la conquête de l’Espace (source)*
*Je vous conseille la très bonne série “For all mankind” qui parle d’une réalité alternative où ce seraient les Russes qui auraient posé le pied sur la Lune en premier. On y comprend les enjeux politiques de cette course entre les USA et les Russes en profondeur (source)*
*Définition du tokenisme (wikipedia): “Pratique consistant à faire des efforts symboliques d'inclusion vis-à-vis de groupes minoritaires dans le but d'échapper aux accusations de discriminations. Dans le monde du travail, par exemple, il s'agit pour une entreprise de recruter quelques personnes issues de ces groupes et de le mettre en avant. La pratique est à différencier de la discrimination positive, le tokénisme n'étant pas forcément pratiqué dans l'intention de promotion des individus mis en avant mais plutôt dans l'intention de cacher la réalité et de produire des « cache-misère ».” (source)*
*Video: On voit beaucoup de personnes racisées qui défendent le discours dominant. Comment expliquer ce phénomène ? Peut on parler de "TOKEN" ?(source)*
*Article: Après Sophie Adenot, le nombre d’astronautes français partis dans l’espace se comptaient sur les doigts des deux mains. Retenue par l’Agence spatiale européenne pour rejoindre la prochaine génération de spationautes, cette ingénieure, pilote d’essai sur hélicoptères, polyglotte et prof de yoga sera la deuxième Française à se rendre dans l’espace, après Claudie André-Deshays, épouse Haigneré en 1996. (source)*
*Information sur Christa McAuliffe (source)*
*Information sur le projet Bluebird (source)*
*Information sur le plafond de verre (source)*
*Information sur la falaise de verre (source)*
*Vidéo: Qu’est-ce que la falaise de verre (source)*
*Article: Après le plafond de verre, la falaise de verre, quand les femmes deviennent cheffes en période de crise (source)*
*Video: L’esclavage n’est pas mort, maintenant le privilege blanc appelle ça les prisons (source)*
*Saviez-vous que l'esclavage existe encore aux États-Unis? (source) (source)*
*Video: « Un homme, à un moment, se considère comme un propriétaire. » (source)*
*Video: “vendre son âme” dans l’industrie du divertissement (source)*
*Sam a un running gag sur les téléphones, ce n’est pas anodin que ce soit elle qui propose les téléphones: “Sam proposa: Nos téléphones.”*
*”Daniel: Disons que Sam a tendance à avoir besoin de… temps?”* fait référence à un passage un peu plus tôt dans ce chapitre:
“Cameron fit son apparition et se dirigea vers eux avec un plateau à la main.
Sam à Daniel et à Tealc’: Pas un mot. (ils l’interrogèrent du regard, plutôt surpris, et elle ajouta rapidement) Donnez-moi du temps. (ils s'empêchèrent de sourirent trop fort. ”*
eSam s’adressa à Daniel et Teal’c: Cette technologie ne vous a-t-elle pas rappelé quelque chose?
Daniel: Ouais.
Teal’c: 289. Cela en était troublant.
Cameron les dévisagea: Le biodôme avec l'atmosphère toxique?
Sam hocha la tête: J’ai eu l’impression de reconnaître l’infrastructure de leur ancien réseau.
Teal’c: Les similitudes étaient en effet présentes.
Cameron leva les sourcils: Des parents des Galarans?
Sam: Je pense qu'ils ne nous ont pas tout à fait dit d’où venait cette technologie. (elle bougea la main) Les disques mnémoniques proviennent bien de la technologie Goa’uld mais leur système d’adaptation était quasiment le même que celui du réseau. J’ai eu la confirmation quand je m’y suis connectée. (elle insista) Cela aurait dû prendre beaucoup plus de temps.
Cameron: Vous êtes sûre de vous?
Sam: Je ne me trompe pas.
Cameron fronça les sourcils: Pourquoi ne pas avoir mentionné cette hypothèse au briefing ou dans vos rapports?
Teal’c: Parce qu’on ne sait pas ce qui s’est passé initialement.
Daniel: Exactement.
Cameron, perdu: Quoi?
Teal’c: La cause de la destruction de leur monde reste trouble.
Daniel: La seule information que nous ayons est que leur technologie avancée les a menées à leur perte. Aucune trace sur les écrits ni pourquoi le dôme a été créé et surtout…
Teal’c contracta sa mâchoire: Par qui.
Daniel: Peut-être une faction ennemi.
Teal’c: Il faudrait obtenir plus d'informations.
Sam proposa: Pallan? (Daniel et Teal’c approuvèrent d’un mouvement de tête et elle insista) Discrètement.
Teal’c: En effet.
Cameron jongla son regard entre eux trois: Quoi?
Daniel: Je vais m’en occuper.
Elle hocha la tête.
Cameron: Attendez attendez! (il insista) “Discrètement”?
Daniel: Vous l’avez dit vous même. Cette technologie et ce peuple sont à prendre avec prudence. On ne sait pas si les Galarans ne subissent pas la même chose que le peuple de Pallan d’une autre manière.
Teal’c: Ils ont la technologie.
Sam insista auprès de Cameron: Ils vous ont proposé d’effacer ce qui vous a été implanté.
Daniel hocha la tête et insista lui aussi: On ne sait pas ce que notre propre peuple décidera de faire de cette technologie.
Cameron: Oh allez. Vous ne pensez quand même pas que-
Daniel commença à s'impatienter: Imaginez sur grande échelle. (plus vivement) Adaptez à je ne sais pas…
Sam proposa: Nos téléphones.
Teal’c: Ou vos téléviseurs.
Daniel approuva : Regardez les discours politiques cachés dans les films qui nous semblent aberrants maintenant mais qui étaient (il fit des guillemets avec ses doigts) “normaux” à l’époque.
Teal’c: Et pas seulement dans vos films.
Sam approuva et répéta avec cynisme: Challenger, Columbia…
Daniel insista: Pouvez-vous à 100% nous dire que vous avez confiance en nos représentants sur ce point?
Cameron percuta: Projet Bluebird.
Elle hocha la tête et Cameron envisagea la réponse quelques secondes. Daniel, Teal’c et Sam se lançèrent des regards.
Sam le testa avec une pointe d’appréhension: On peut vous faire confiance?
Il releva la tête vers elle et la dévisagea. Il perçu le regard soutenu des deux autres sur lui, comprit que c’était un test suite à leur discussion d’il y a quelques minutes et hocha la tête. Et en le faisant, il eut de nouveau l’étrange sensation que ceci était loin d’être son dernier test.
Notes:
*Ma fanfic s’ouvre avec l'enterrement de la mort de la mère de Sam en Avril 1982. Le lancement de la navette Columbia s’est déroulé le 12 Avril 1981*
*”289” fait référence à P3X-289 (source)*
Daniel: Ouais.
Teal’c: 289. Cela en était troublant.
Cameron les dévisagea: Le biodôme avec l'atmosphère toxique?
Sam hocha la tête: J’ai eu l’impression de reconnaître l’infrastructure de leur ancien réseau.
Teal’c: Les similitudes étaient en effet présentes.
Cameron leva les sourcils: Des parents des Galarans?
Sam: Je pense qu'ils ne nous ont pas tout à fait dit d’où venait cette technologie. (elle bougea la main) Les disques mnémoniques proviennent bien de la technologie Goa’uld mais leur système d’adaptation était quasiment le même que celui du réseau. J’ai eu la confirmation quand je m’y suis connectée. (elle insista) Cela aurait dû prendre beaucoup plus de temps.
Cameron: Vous êtes sûre de vous?
Sam: Je ne me trompe pas.
Cameron fronça les sourcils: Pourquoi ne pas avoir mentionné cette hypothèse au briefing ou dans vos rapports?
Teal’c: Parce qu’on ne sait pas ce qui s’est passé initialement.
Daniel: Exactement.
Cameron, perdu: Quoi?
Teal’c: La cause de la destruction de leur monde reste trouble.
Daniel: La seule information que nous ayons est que leur technologie avancée les a menées à leur perte. Aucune trace sur les écrits ni pourquoi le dôme a été créé et surtout…
Teal’c contracta sa mâchoire: Par qui.
Daniel: Peut-être une faction ennemi.
Teal’c: Il faudrait obtenir plus d'informations.
Sam proposa: Pallan? (Daniel et Teal’c approuvèrent d’un mouvement de tête et elle insista) Discrètement.
Teal’c: En effet.
Cameron jongla son regard entre eux trois: Quoi?
Daniel: Je vais m’en occuper.
Elle hocha la tête.
Cameron: Attendez attendez! (il insista) “Discrètement”?
Daniel: Vous l’avez dit vous même. Cette technologie et ce peuple sont à prendre avec prudence. On ne sait pas si les Galarans ne subissent pas la même chose que le peuple de Pallan d’une autre manière.
Teal’c: Ils ont la technologie.
Sam insista auprès de Cameron: Ils vous ont proposé d’effacer ce qui vous a été implanté.
Daniel hocha la tête et insista lui aussi: On ne sait pas ce que notre propre peuple décidera de faire de cette technologie.
Cameron: Oh allez. Vous ne pensez quand même pas que-
Daniel commença à s'impatienter: Imaginez sur grande échelle. (plus vivement) Adaptez à je ne sais pas…
Sam proposa: Nos téléphones.
Teal’c: Ou vos téléviseurs.
Daniel approuva : Regardez les discours politiques cachés dans les films qui nous semblent aberrants maintenant mais qui étaient (il fit des guillemets avec ses doigts) “normaux” à l’époque.
Teal’c: Et pas seulement dans vos films.
Sam approuva et répéta avec cynisme: Challenger, Columbia…
Daniel insista: Pouvez-vous à 100% nous dire que vous avez confiance en nos représentants sur ce point?
Cameron percuta: Projet Bluebird.
Elle hocha la tête et Cameron envisagea la réponse quelques secondes. Daniel, Teal’c et Sam se lançèrent des regards.
Sam le testa avec une pointe d’appréhension: On peut vous faire confiance?
Il releva la tête vers elle et la dévisagea. Il perçu le regard soutenu des deux autres sur lui, comprit que c’était un test suite à leur discussion d’il y a quelques minutes et hocha la tête. Et en le faisant, il eut de nouveau l’étrange sensation que ceci était loin d’être son dernier test.
Notes:
*Ma fanfic s’ouvre avec l'enterrement de la mort de la mère de Sam en Avril 1982. Le lancement de la navette Columbia s’est déroulé le 12 Avril 1981*
*”289” fait référence à P3X-289 (source)*
CW: *infantilisation*
Pourquoi avait-il laissé ce journal trainé? Et pourquoi diable y avait-il encore des mots croisés dans ces journaux? Assis sur les chaises hautes du comptoir de la cuisine, devant la grille, elle se mordit les lèvres pour ne pas de nouveau se foutre de lui. Le crayon à papier dans la main, il allait devoir de nouveau capituler devant sa défaite.
Jack attrapa la grille de mots croisés et grommela: Bon ça suffit.
Sam sourit puis le vit se lever: Où vous allez?
Jack marmonna: Chercher l’échiquier.
Sam, avant qu’il ne parte trop loin: Attendez. J'aimerais vous parler de quelque chose. (il se réinstalla) Hum. J’ai revu Martouf.
Jack s’exclama joyeusement: Marty! (plus calmement) Et?
Sam sourit timidement: Et j’ai été heureuse de le revoir. (il sourit du coin des lèvres et mit ses mains dans les poches. Elle se sentit coupable) J’ai failli l’embrasser.
Jack: “Failli”?
Sam se défendit rapidement: Je n’ai rien fait.
Jack fronça les sourcils: Non je veux dire… Pourquoi?
Sam, confuse: ”Pourquoi” quoi?
Jack: Pourquoi “failli”?
Sam se figea: Quoi?
Jack: Carter. Ça a été quelqu’un d’important dans votre vie. J’aurai pu comprendre.
Sam culpabilisa et le regarda d’un air craintif: C’est juste… (elle bougea une main vers lui) Je suis vraiment désolée, je n’ai pas du tout penser à vous.
Jack esquiva un sourire et la taquina: Vraiment?
Sam détourna le regard et décida de changer de sujet: Apparemment j’étais en congé maternité.
Jack: Bonne nouvelle.
Sam le taquina à son tour: Peut-être pas de vous.
Jack admit: Moins bonne nouvelle… Pour moi. (elle sourit et il pencha la tête) Ça pourrait être pire.
Sam leva les sourcils, étonnée qu’il réagisse ainsi: Hum. C’est un problème?
Jack, un peu perdu: Un problème? Quel problème? Le congé maternité?
Sam secoua la tête: Martouf.
Jack la dévisagea: Nous avons déjà eu cette conversation. (elle ne répondit pas alors il ajouta avec douceur) Parlez-moi.
Sam regarda autour d’elle, déconcertée, et insista: Vous, parlez-moi.
Jack, septique: Vous me dites ça pour que je me batte pour vous?
Sam se figea: Quoi? Non!
Jack prit une grande respiration, lasse: Okay alors…Ce qui soulève une question évidente. Supposons que je revois une ex.
Sam: Et?
Jack: Et que je l’embrasse.
Sam se redressa légèrement: Qui?
Jack pencha la tête: C’est important? (il y eut un silence de plusieurs secondes et il insista son mouvement de tête) Alors?
Sam réfléchit, puis sur un ton très sérieux: Alors je pense que vous seriez un homme mort.
Jack se figea: Mauvais exemple.
Sam fronça les sourcils: Écoutez, je ne comprends pas votre réaction. Je vous avais demandé si jamais ça arrivait de votre côté je-
Jack tapota nerveusement sur la table: Arrêtez. C’était une conversation à chaud et précipitée. (elle leva les sourcils à ses arguments) L’évaluation de la situation n’était pas le fruit d’une tête froide.
Sam surprise: “D’une tête froide”?
Jack: Disons que la question ne se pose pas. Il n'est pas là. Vous n'avez rien fait.
Sam bougea la main: Et s’il était là? Que je l’avais fait?
Jack: Vous l’aimez toujours?
Sam se figea: Je… Quoi? (il insista sa question d’un regard et elle détourna le regard une fraction de seconde, plus bas) J’ai eu des sentiments très forts pour lui.
Jack: Je sais ça.
Sam, très gênée: Tout est remonté. Oui.
Silence.
Silence.
Silence.
Sam: Hu?
Jack: Je réfléchis.
Sam se sentit ridicule: Vous vous rendez compte que nous avons actuellement une conversation sur une chose qui ne se passera jamais?
Jack leva les sourcils: C’est encore le genre de phrase que vous sortez? (elle lui lança un regard mi-amusé, mi-blasée et il reprit son sérieux) Et bien… Ça aurait été un problème.
Sam le pointa du doigt, fière d’elle: Ha ha!
Jack regarda son doigt: Et c’est à moi de travailler là-dessus. Pas à vous.
Sam baissa sa main, incrédule: Huh?
Jack réfléchit à une manière de lui faire comprendre le fond de ses pensées: Vous me parliez de vos doutes sur la demande de fiançailles votre ex au lieu d’en parler à l'intéressé.
Sam: Hm.
Jack bougea vivement la main: Et pareil sur l’achat d’une maison. (il insista) Est-ce qu’il a eu les mêmes questions? Est-ce que vous lui avez parlé de moi?
Sam, mal à l'aise de l’avouer: Non…
Jack insista de nouveau: Et bien ça, c’est un problème. (elle l’interrogea du regard, craintive) Si vous avez des doutes sur notre relation, que vous avez des sentiments pour un autre ou que sais-je, j’aimerai bien être au courant. Ce que je crois vous avoir déjà dit. (il écarta les bras et s’exclama) Et c’est exactement ce que vous faites actuellement.
Elle comprit qu’il sous entendait aussi leur promesse sur l'honnêteté.
Sam assimila tout ça puis souffla: Okay. (plus vivement, à elle-même) Merde! Je suis vraiment nulle en relation.
Jack fronça les sourcils: Hmm?
Sam, toujours dans ses pensées: Mon père avait raison. Au moins vous, il vous aimait bien. (elle pencha la tête) Vous êtes bien le premier d’ailleurs.
Jack secoua les mains devant elle: Attendez attendez. (elle releva la tête vers lui) Votre père avait un problème avec Pete?
Sam jongla sur ses pieds et détourna le regard, mal à l’aise: Eurrh.
Pourquoi avait-il laissé ce journal trainé? Et pourquoi diable y avait-il encore des mots croisés dans ces journaux? Assis sur les chaises hautes du comptoir de la cuisine, devant la grille, elle se mordit les lèvres pour ne pas de nouveau se foutre de lui. Le crayon à papier dans la main, il allait devoir de nouveau capituler devant sa défaite.
Jack attrapa la grille de mots croisés et grommela: Bon ça suffit.
Sam sourit puis le vit se lever: Où vous allez?
Jack marmonna: Chercher l’échiquier.
Sam, avant qu’il ne parte trop loin: Attendez. J'aimerais vous parler de quelque chose. (il se réinstalla) Hum. J’ai revu Martouf.
Jack s’exclama joyeusement: Marty! (plus calmement) Et?
Sam sourit timidement: Et j’ai été heureuse de le revoir. (il sourit du coin des lèvres et mit ses mains dans les poches. Elle se sentit coupable) J’ai failli l’embrasser.
Jack: “Failli”?
Sam se défendit rapidement: Je n’ai rien fait.
Jack fronça les sourcils: Non je veux dire… Pourquoi?
Sam, confuse: ”Pourquoi” quoi?
Jack: Pourquoi “failli”?
Sam se figea: Quoi?
Jack: Carter. Ça a été quelqu’un d’important dans votre vie. J’aurai pu comprendre.
Sam culpabilisa et le regarda d’un air craintif: C’est juste… (elle bougea une main vers lui) Je suis vraiment désolée, je n’ai pas du tout penser à vous.
Jack esquiva un sourire et la taquina: Vraiment?
Sam détourna le regard et décida de changer de sujet: Apparemment j’étais en congé maternité.
Jack: Bonne nouvelle.
Sam le taquina à son tour: Peut-être pas de vous.
Jack admit: Moins bonne nouvelle… Pour moi. (elle sourit et il pencha la tête) Ça pourrait être pire.
Sam leva les sourcils, étonnée qu’il réagisse ainsi: Hum. C’est un problème?
Jack, un peu perdu: Un problème? Quel problème? Le congé maternité?
Sam secoua la tête: Martouf.
Jack la dévisagea: Nous avons déjà eu cette conversation. (elle ne répondit pas alors il ajouta avec douceur) Parlez-moi.
Sam regarda autour d’elle, déconcertée, et insista: Vous, parlez-moi.
Jack, septique: Vous me dites ça pour que je me batte pour vous?
Sam se figea: Quoi? Non!
Jack prit une grande respiration, lasse: Okay alors…Ce qui soulève une question évidente. Supposons que je revois une ex.
Sam: Et?
Jack: Et que je l’embrasse.
Sam se redressa légèrement: Qui?
Jack pencha la tête: C’est important? (il y eut un silence de plusieurs secondes et il insista son mouvement de tête) Alors?
Sam réfléchit, puis sur un ton très sérieux: Alors je pense que vous seriez un homme mort.
Jack se figea: Mauvais exemple.
Sam fronça les sourcils: Écoutez, je ne comprends pas votre réaction. Je vous avais demandé si jamais ça arrivait de votre côté je-
Jack tapota nerveusement sur la table: Arrêtez. C’était une conversation à chaud et précipitée. (elle leva les sourcils à ses arguments) L’évaluation de la situation n’était pas le fruit d’une tête froide.
Sam surprise: “D’une tête froide”?
Jack: Disons que la question ne se pose pas. Il n'est pas là. Vous n'avez rien fait.
Sam bougea la main: Et s’il était là? Que je l’avais fait?
Jack: Vous l’aimez toujours?
Sam se figea: Je… Quoi? (il insista sa question d’un regard et elle détourna le regard une fraction de seconde, plus bas) J’ai eu des sentiments très forts pour lui.
Jack: Je sais ça.
Sam, très gênée: Tout est remonté. Oui.
Silence.
Silence.
Silence.
Sam: Hu?
Jack: Je réfléchis.
Sam se sentit ridicule: Vous vous rendez compte que nous avons actuellement une conversation sur une chose qui ne se passera jamais?
Jack leva les sourcils: C’est encore le genre de phrase que vous sortez? (elle lui lança un regard mi-amusé, mi-blasée et il reprit son sérieux) Et bien… Ça aurait été un problème.
Sam le pointa du doigt, fière d’elle: Ha ha!
Jack regarda son doigt: Et c’est à moi de travailler là-dessus. Pas à vous.
Sam baissa sa main, incrédule: Huh?
Jack réfléchit à une manière de lui faire comprendre le fond de ses pensées: Vous me parliez de vos doutes sur la demande de fiançailles votre ex au lieu d’en parler à l'intéressé.
Sam: Hm.
Jack bougea vivement la main: Et pareil sur l’achat d’une maison. (il insista) Est-ce qu’il a eu les mêmes questions? Est-ce que vous lui avez parlé de moi?
Sam, mal à l'aise de l’avouer: Non…
Jack insista de nouveau: Et bien ça, c’est un problème. (elle l’interrogea du regard, craintive) Si vous avez des doutes sur notre relation, que vous avez des sentiments pour un autre ou que sais-je, j’aimerai bien être au courant. Ce que je crois vous avoir déjà dit. (il écarta les bras et s’exclama) Et c’est exactement ce que vous faites actuellement.
Elle comprit qu’il sous entendait aussi leur promesse sur l'honnêteté.
Sam assimila tout ça puis souffla: Okay. (plus vivement, à elle-même) Merde! Je suis vraiment nulle en relation.
Jack fronça les sourcils: Hmm?
Sam, toujours dans ses pensées: Mon père avait raison. Au moins vous, il vous aimait bien. (elle pencha la tête) Vous êtes bien le premier d’ailleurs.
Jack secoua les mains devant elle: Attendez attendez. (elle releva la tête vers lui) Votre père avait un problème avec Pete?
Sam jongla sur ses pieds et détourna le regard, mal à l’aise: Eurrh.
Jacob le rejoignit dans son bureau.
Jack déposa les documents sur son bureau: Lâchez-la un peu. (Jacob l'interrogea innocemment du regard et Jack s’installa derrière son bureau. Le To’kra préféra rester debout et Jack ajouta avec précaution) Écoutez papa, j’vais pas vous dire comment élever votre fille-
Jacob le coupa avec sarcasme: Merci.
Jack: -mais Daniel est porté disparu et peut-être pire, à cause de sa réplique. Au final, elle seule sait ce qui est le mieux pour elle.
Jacob: Et je devrai la laisser faire une grosse, énorme erreur?
Jack leva les sourcils et ajouta avec une pointe de sarcasme: Le divorce ça existe encore ici, vous savez? (Jacob leva les yeux au ciel d’impatience, Jack attrapa un stylo et le regarda entre ses doigts un moment avant d’ajouter plus bas) Elle a l'air satisfaite de sa vie.
Jacob: Ouais. Satisfaite, c'est le mot. (Jack se crispa et s’humidifia les lèvres de nervosité. Jacob tenta donc la diplomatie) Jack. Je connais le règlement et-
Jack releva le regard vers lui et rétorqua avec fermeté: N'allez pas sur ce terrain. (Il le fixa intensément pour qu'il comprenne qu'il ne va pas risquer la cour martiale a cause d'une conversation informelle alors que sa fille lui avait fait comprendre plusieurs fois que rien ne se passerait entre eux, mais aussi par respect envers Kerry. Jacob se raidit et Jack le dévisagea. Étrange, lui qui n’avait pas sa langue dans sa poche d’habitude, l’homme en face de lui avait l’air de chercher ses mots beaucoup plus qu’à l'accoutumé. Il esquiva un sourire en concluant que Selmak ne devait pas être d’accord avec lui et était sûrement en train de le tempérer, alors Jack le taquina) Qu’en dit Selmak? (Jacob se figea et Jack fronça définitivement les sourcils à son comportement. Après plusieurs secondes de silence, il reprit plus cordialement) Écoutez. (il se redressa sur son siège) Parfois il faut laisser partir ceux qu’on ne peut garder éternellement.
Jacob ne laissa paraître aucune preuve du flot d’émotions le pulvérisant à ces mots. Il savait qu’il faisait référence à Charlie mais sans savoir que Selmak était dans le coma et qu’il était lui-même condamné. Il allait devoir très prochainement faire ses adieux à ses enfants et il n’avait plus son cher ami Selmak pour l’accompagner dans cette démarche.
Les deux hommes continuèrent à se fixer plusieurs secondes, Jack finit par pencher la tête pour l’interroger du regard, maintenant inquiet par ses agissements.
Jacob, un peu trop froidement par rapport à ce qu’il aurait voulu: Bien.
Il tourna les talons et disparut dans le couloir. Jack s’enfonça dans son fauteuil, ferma les yeux et soupira pour évacuer son stresse.
Jack déposa les documents sur son bureau: Lâchez-la un peu. (Jacob l'interrogea innocemment du regard et Jack s’installa derrière son bureau. Le To’kra préféra rester debout et Jack ajouta avec précaution) Écoutez papa, j’vais pas vous dire comment élever votre fille-
Jacob le coupa avec sarcasme: Merci.
Jack: -mais Daniel est porté disparu et peut-être pire, à cause de sa réplique. Au final, elle seule sait ce qui est le mieux pour elle.
Jacob: Et je devrai la laisser faire une grosse, énorme erreur?
Jack leva les sourcils et ajouta avec une pointe de sarcasme: Le divorce ça existe encore ici, vous savez? (Jacob leva les yeux au ciel d’impatience, Jack attrapa un stylo et le regarda entre ses doigts un moment avant d’ajouter plus bas) Elle a l'air satisfaite de sa vie.
Jacob: Ouais. Satisfaite, c'est le mot. (Jack se crispa et s’humidifia les lèvres de nervosité. Jacob tenta donc la diplomatie) Jack. Je connais le règlement et-
Jack releva le regard vers lui et rétorqua avec fermeté: N'allez pas sur ce terrain. (Il le fixa intensément pour qu'il comprenne qu'il ne va pas risquer la cour martiale a cause d'une conversation informelle alors que sa fille lui avait fait comprendre plusieurs fois que rien ne se passerait entre eux, mais aussi par respect envers Kerry. Jacob se raidit et Jack le dévisagea. Étrange, lui qui n’avait pas sa langue dans sa poche d’habitude, l’homme en face de lui avait l’air de chercher ses mots beaucoup plus qu’à l'accoutumé. Il esquiva un sourire en concluant que Selmak ne devait pas être d’accord avec lui et était sûrement en train de le tempérer, alors Jack le taquina) Qu’en dit Selmak? (Jacob se figea et Jack fronça définitivement les sourcils à son comportement. Après plusieurs secondes de silence, il reprit plus cordialement) Écoutez. (il se redressa sur son siège) Parfois il faut laisser partir ceux qu’on ne peut garder éternellement.
Jacob ne laissa paraître aucune preuve du flot d’émotions le pulvérisant à ces mots. Il savait qu’il faisait référence à Charlie mais sans savoir que Selmak était dans le coma et qu’il était lui-même condamné. Il allait devoir très prochainement faire ses adieux à ses enfants et il n’avait plus son cher ami Selmak pour l’accompagner dans cette démarche.
Les deux hommes continuèrent à se fixer plusieurs secondes, Jack finit par pencher la tête pour l’interroger du regard, maintenant inquiet par ses agissements.
Jacob, un peu trop froidement par rapport à ce qu’il aurait voulu: Bien.
Il tourna les talons et disparut dans le couloir. Jack s’enfonça dans son fauteuil, ferma les yeux et soupira pour évacuer son stresse.
Jack la dévisagea: Carter. Votre père pouvait ne pas l’aimer mais j'espère que ce n’est pas pour cela que vous avez rompu.
Elle tourna sa tête vers lui et entrouvrit la bouche, comprenant qu’il faisait référence au fait que personne ne devait juger ses choix de relations. Elle sembla troublée, baissa la tête pour réfléchir. En effet, son père avait été très dur avec Pete. Même si celui-ci avait été maladroit en parlant de Selmak de cette façon, il n’avait pas les codes et surtout, il ne savait pas que Selmak était dans le coma et qu’ils étaient sur le point de mourir. Elle s’humidifia les lèvres en repensant à Hanson et conclut qu’il voulait certainement juste la protéger… Est-ce que sa protection avait rendu la situation trop paternaliste? Il n’avait fait aucun effort et elle avait eu la sensation d’être de nouveau une enfant. Les choses se seraient-elles passées autrement si elle avait posé ses limites ou si elle avait expliqué les codes Tok’ra à Pete en amont? Elle se rappela les paroles qu’elle avait imaginé son père lui dire lorsqu’elle était bloquée sur le Promethée.
Elle tourna sa tête vers lui et entrouvrit la bouche, comprenant qu’il faisait référence au fait que personne ne devait juger ses choix de relations. Elle sembla troublée, baissa la tête pour réfléchir. En effet, son père avait été très dur avec Pete. Même si celui-ci avait été maladroit en parlant de Selmak de cette façon, il n’avait pas les codes et surtout, il ne savait pas que Selmak était dans le coma et qu’ils étaient sur le point de mourir. Elle s’humidifia les lèvres en repensant à Hanson et conclut qu’il voulait certainement juste la protéger… Est-ce que sa protection avait rendu la situation trop paternaliste? Il n’avait fait aucun effort et elle avait eu la sensation d’être de nouveau une enfant. Les choses se seraient-elles passées autrement si elle avait posé ses limites ou si elle avait expliqué les codes Tok’ra à Pete en amont? Elle se rappela les paroles qu’elle avait imaginé son père lui dire lorsqu’elle était bloquée sur le Promethée.
Je sais que ça paraît ringard, mais on arrive à un âge où l'on pense à tout ce que l'on a fait de mal en tant que parent.
Jack tenta de la ramener à la réalité après plusieurs secondes de silence: Écoutez… Vous seule êtes la mieux placée pour savoir ce qui est le mieux pour vous. (il bougea la main) Et ça fait plusieurs mois qu’on vit comme cela.
Sam émergea et se ressaisit: Désolée. Oubliez ça, on est okay.
Jack leva les sourcils à son étrange réaction: J’allais plutôt vous proposer de passer à la vitesse supérieure.
Sam rapidement: Oh bon sang. Oui. S’il vous plaît. (il souffla du nez qu’elle revienne sur son mensonge et elle ajouta avec culpabilité) Et je suis désolée que vous mettiez votre vie en pause quand je ne suis pas avec vous.
Jack roula les yeux et marmonna pour lui-même: Définitivement pas mon point.
Sam: Je-Je ferai en sorte de prendre du temps pour vous.
Jack leva les mains vers elle pour qu’elle arrête de paniquer: Je dis juste… Peut-être serait-il temps que je commence à mettre un peu de mon bordel chez vous- (il se rattrapa) Nous? Juste quelques affaires, rien qui attire les bruits de couloirs... Meubles, livres, vêtements neutres, vinyles, télescopes…(il murmura presque en pensant à la brosse à dents de Sam qu’il voyait tous les jours chez lui) Brosse à dents…
Un flash de la simulation de Numéro 5 la submergea: Une maison idéale, un chien, Pete… Suivi de la réalité similaire qui la frappe de plein fouet, une maison idéale, un chien, Pete.
Cet écho l’avait définitivement fait remettre tous ses choix en perspective. Mais ce n’était pas seulement à cause de Pete, quelque chose de plus profond l’avait terrifiée, quelque chose qu’avait mentionné Numéro 5 via l’apparence de Pete: Elle avait craqué nerveusement. Il avait joué sur cette peur en particulier et lorsque Jack venait à l’instant de lui proposer d'emménager, elle n’avait pu s'empêcher de ressentir une impression étrange: Une intuition que cela allait se reproduire mais cette fois-ci avec Jack… Mais comment cela pouvait-il se reproduire alors qu’ils n’avaient jamais habité ensemble? Pourquoi cette impression d’être folle était si profondément encrée avec cette idée? Pourquoi cette sensation d’avoir oublié quelque chose qui ne s’était pas encore passé revenait sans cesse?
Perdue dans ses pensées, Jack la dévisagea en commença à devenir vraiment nerveux d’attendre une réponse, même négative.
Jack essaya de ne pas perdre la face: Ou juste un tiroir pour commencer. (il sourit maladroitement et se parla à lui-même en regardant ailleurs) Un tiroir c’est bien.
Sam émergea de nouveau: Hu, désolée. (elle ajouta tout bas, intimidée) J’adorai ça.
Jack regarda ailleurs: Hum, si vous avez besoin de plus de temps…
Il se mordit les lèvres pour ne pas rire, elle scruta ses expressions et se retenu de lui répondre “la ferme” mais sembla prendre conscience de quelque chose.
Sam plissa les yeux vers lui, suspicieuse: Attendez attendez. (elle sourit de plus en plus) Soit vous me proposez ça parce que vous détestez Washington, soit à cause de ce que je viens de vous dire à propos de Martouf. (elle insista) Avouez-le. (il s’humidifia les lèvres et regarda ailleurs, puis la regarda en penchant la tête. Elle le pointa du doigt, triomphante) HA HA!
Jack jongla son regard entre son doigt et son visage, perplexe: Vous n’avez absolument rien écouté de ce que j’ai dit.
Sam sourit avec espièglerie: Désolée. (elle s’approcha de lui) Je ne sais pas ce que j’ai. (elle posa ses mains sur sa taille) Le revoir… Tout ça… Je vous ai oublié.
Il sourit du coin des lèvres et elle jongla son regard entre elles et ses yeux.
Jack: Tête froide, reins chauds.
Sam pencha la tête: C’est un problème?
Jack approcha ses lèvres des siennes et articula: Ça pourrait être pire.
Notes:
*Information sur la compersion, le sentiment contraire à la jalousie (source)*
*Article: Tu sors avec quelqu'un qui n'est pas disponible? Lis ceci (source)*
*Dans une relation, on ne peut pas promettre que rien ne va se passer avec une autre personne tant qu’on est pas confronté à ces émotions.
Rappel de mon chapitre 9, lorsque Sam confronte Jack sur le fait qu'il ait embrassé alternative Samantha devant elle:
“Jack écarquilla les yeux: Vous m’auriez demandé avant?
Sam: Bien sûr que oui! (elle fit un geste brusque avec son bras dans sa direction) Ou je ne l’aurai pas embrassé.
Le visage de Jack se décomposa, il se tût puis ferma les yeux. Là aussi il n'avait pas respecté son consentement. Combien de fois encore?
Jack: Je suis désolé. Je n'avais pas du tout penser à cela.
Sam murmura à elle-même, toujours énervée: Oh, vraiment ?
Jack: Vraiment.”*
*”Et je devrai la laisser faire une grosse, énorme erreur?” fait référence à mon chapitre 17:
“Sam, calmement: Ecoutez. Je vous remercie de me laisser prendre mes décisions par moi-même et de me laisser vivre mes propres expériences. (avec une pointe d’amertume) Mais vous saviez que je faisais une énorme erreur avec Pete et vous ne me l’avez pas dit. (il voulut répondre que c’était aussi à elle de s’en apercevoir mais elle leva la main pour qu’elle le laisse finir) Je n’ai pas besoin de leçons de vie mais d’amis sur lesquels compter pour m'aider à trouver le bon chemin surtout lorsqu’ils me voient terrifiée. (il grimaça et elle insista) J’ai quitté l’école il y a longtemps.
Jack hocha la tête pour s’excuser”*
*Dans ce chapitre, il y a le jeu d’écriture de “C’est un problème” / “Et bien ça, c’est un problème.”*
Bonus:
*cliquez ici*
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Sam émergea et se ressaisit: Désolée. Oubliez ça, on est okay.
Jack leva les sourcils à son étrange réaction: J’allais plutôt vous proposer de passer à la vitesse supérieure.
Sam rapidement: Oh bon sang. Oui. S’il vous plaît. (il souffla du nez qu’elle revienne sur son mensonge et elle ajouta avec culpabilité) Et je suis désolée que vous mettiez votre vie en pause quand je ne suis pas avec vous.
Jack roula les yeux et marmonna pour lui-même: Définitivement pas mon point.
Sam: Je-Je ferai en sorte de prendre du temps pour vous.
Jack leva les mains vers elle pour qu’elle arrête de paniquer: Je dis juste… Peut-être serait-il temps que je commence à mettre un peu de mon bordel chez vous- (il se rattrapa) Nous? Juste quelques affaires, rien qui attire les bruits de couloirs... Meubles, livres, vêtements neutres, vinyles, télescopes…(il murmura presque en pensant à la brosse à dents de Sam qu’il voyait tous les jours chez lui) Brosse à dents…
Un flash de la simulation de Numéro 5 la submergea: Une maison idéale, un chien, Pete… Suivi de la réalité similaire qui la frappe de plein fouet, une maison idéale, un chien, Pete.
Cet écho l’avait définitivement fait remettre tous ses choix en perspective. Mais ce n’était pas seulement à cause de Pete, quelque chose de plus profond l’avait terrifiée, quelque chose qu’avait mentionné Numéro 5 via l’apparence de Pete: Elle avait craqué nerveusement. Il avait joué sur cette peur en particulier et lorsque Jack venait à l’instant de lui proposer d'emménager, elle n’avait pu s'empêcher de ressentir une impression étrange: Une intuition que cela allait se reproduire mais cette fois-ci avec Jack… Mais comment cela pouvait-il se reproduire alors qu’ils n’avaient jamais habité ensemble? Pourquoi cette impression d’être folle était si profondément encrée avec cette idée? Pourquoi cette sensation d’avoir oublié quelque chose qui ne s’était pas encore passé revenait sans cesse?
Perdue dans ses pensées, Jack la dévisagea en commença à devenir vraiment nerveux d’attendre une réponse, même négative.
Jack essaya de ne pas perdre la face: Ou juste un tiroir pour commencer. (il sourit maladroitement et se parla à lui-même en regardant ailleurs) Un tiroir c’est bien.
Sam émergea de nouveau: Hu, désolée. (elle ajouta tout bas, intimidée) J’adorai ça.
Jack regarda ailleurs: Hum, si vous avez besoin de plus de temps…
Il se mordit les lèvres pour ne pas rire, elle scruta ses expressions et se retenu de lui répondre “la ferme” mais sembla prendre conscience de quelque chose.
Sam plissa les yeux vers lui, suspicieuse: Attendez attendez. (elle sourit de plus en plus) Soit vous me proposez ça parce que vous détestez Washington, soit à cause de ce que je viens de vous dire à propos de Martouf. (elle insista) Avouez-le. (il s’humidifia les lèvres et regarda ailleurs, puis la regarda en penchant la tête. Elle le pointa du doigt, triomphante) HA HA!
Jack jongla son regard entre son doigt et son visage, perplexe: Vous n’avez absolument rien écouté de ce que j’ai dit.
Sam sourit avec espièglerie: Désolée. (elle s’approcha de lui) Je ne sais pas ce que j’ai. (elle posa ses mains sur sa taille) Le revoir… Tout ça… Je vous ai oublié.
Il sourit du coin des lèvres et elle jongla son regard entre elles et ses yeux.
Jack: Tête froide, reins chauds.
Sam pencha la tête: C’est un problème?
Jack approcha ses lèvres des siennes et articula: Ça pourrait être pire.
Notes:
*Information sur la compersion, le sentiment contraire à la jalousie (source)*
*Article: Tu sors avec quelqu'un qui n'est pas disponible? Lis ceci (source)*
*Dans une relation, on ne peut pas promettre que rien ne va se passer avec une autre personne tant qu’on est pas confronté à ces émotions.
Rappel de mon chapitre 9, lorsque Sam confronte Jack sur le fait qu'il ait embrassé alternative Samantha devant elle:
“Jack écarquilla les yeux: Vous m’auriez demandé avant?
Sam: Bien sûr que oui! (elle fit un geste brusque avec son bras dans sa direction) Ou je ne l’aurai pas embrassé.
Le visage de Jack se décomposa, il se tût puis ferma les yeux. Là aussi il n'avait pas respecté son consentement. Combien de fois encore?
Jack: Je suis désolé. Je n'avais pas du tout penser à cela.
Sam murmura à elle-même, toujours énervée: Oh, vraiment ?
Jack: Vraiment.”*
*”Et je devrai la laisser faire une grosse, énorme erreur?” fait référence à mon chapitre 17:
“Sam, calmement: Ecoutez. Je vous remercie de me laisser prendre mes décisions par moi-même et de me laisser vivre mes propres expériences. (avec une pointe d’amertume) Mais vous saviez que je faisais une énorme erreur avec Pete et vous ne me l’avez pas dit. (il voulut répondre que c’était aussi à elle de s’en apercevoir mais elle leva la main pour qu’elle le laisse finir) Je n’ai pas besoin de leçons de vie mais d’amis sur lesquels compter pour m'aider à trouver le bon chemin surtout lorsqu’ils me voient terrifiée. (il grimaça et elle insista) J’ai quitté l’école il y a longtemps.
Jack hocha la tête pour s’excuser”*
*Dans ce chapitre, il y a le jeu d’écriture de “C’est un problème” / “Et bien ça, c’est un problème.”*
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