Jack se fit couler un café et fouilla dans les téléphones pour trouver le premier. Il l’alluma et après plusieurs secondes, une enveloppe s’afficha.
(SMS) Sam: Désolée. Je crois que j’ai un peu de mal en ce moment.
(SMS) Jack: Là?
Il reposa le téléphone, chercha une boîte vide, rangea tous les autres portables et chargeurs dedans et le portable vibra sur la table. Il lâcha immédiatement ce qu'il était en train de faire et prit le téléphone.
(SMS) Sam: Là.
(SMS) Jack: Est-ce que ça va?
Il rangea les téléphones restants, referma la boîte et se dirigea avec dans l'armoire de sa chambre. Il le cacha sous le lit et se dirigea dans la cuisine. Il prit le téléphone, mais aucune enveloppe n’était affichée.
(SMS) Jack: Je suis là si besoin.
Notes:
*Information sur l’anxiété (source) (source)*
*Video: L’anxiété des adultes vient d’une enfance où ils n’ont pas été écoutés. (source)*
(SMS) Sam: Désolée. Je crois que j’ai un peu de mal en ce moment.
(SMS) Jack: Là?
Il reposa le téléphone, chercha une boîte vide, rangea tous les autres portables et chargeurs dedans et le portable vibra sur la table. Il lâcha immédiatement ce qu'il était en train de faire et prit le téléphone.
(SMS) Sam: Là.
(SMS) Jack: Est-ce que ça va?
Il rangea les téléphones restants, referma la boîte et se dirigea avec dans l'armoire de sa chambre. Il le cacha sous le lit et se dirigea dans la cuisine. Il prit le téléphone, mais aucune enveloppe n’était affichée.
(SMS) Jack: Je suis là si besoin.
Notes:
*Information sur l’anxiété (source) (source)*
*Video: L’anxiété des adultes vient d’une enfance où ils n’ont pas été écoutés. (source)*
CW: *mention de mort*
Daniel frappa à sa porte et entra: 'jour. Est-ce qu- (Il s’arrêta devant le bleu de ce dernier, même s’il commençait à s'estomper avec la pommade du médecin) Wahou. Qu’est ce qui vous est arrivé?
Jack grimaça à l’idée de lui mentir et de paraitre une nouvelle fois idiot: Hum, accident de placard. Qu'est ce que vous voulez?
Daniel: Vous pensez que ce serait possible d'avoir des congés?
Jack continua de classer ses dossiers sur son bureau: Oh déjà? Quoi les dernières missions vous ont épuisé?
Daniel se frotta la nuque: Un peu. Je suis mort. Encore. Puis revenu à la vie… Encore.
Jack secoua la tête et semblait chercher un dossier disparu: Les sales habitudes, hein?
Daniel fronça les sourcils à son comportement: Je dois aller à l’enterrement de Catherine demain.
Jack releva sa tête vers lui, choqué: Catherine est morte? (Daniel se figea, surpris qu’il ne soit pas au courant. Il hocha la tête et Jack abandonna ses dossiers) Bon dieu, je suis désolé. Oui bien sûr. Je mets SG-1 au repos. Vous en avez tous besoin. (il regarda sa montre) Je m'occupe de l'annoncer à la réunion.
Daniel: Merci.
Jack inquiet: Vous avez besoin de quoique ce soit?
Daniel secoua la tête: Juste un peu de repos.
Jack: RepliCarter vous en a fait baver, hein?
Daniel fronça les sourcils: Hum. Et enterrer deux proches en moins de 3 jours, ça devient un peu dur.
Jack hocha la tête: Vous avez prévu quelque chose?
Daniel leva les sourcils: Pas spécialement.
Jack rangea des dossiers sur son bureau: Ma cabane vous est toujours ouverte.
Daniel chercha rapidement une fuite: Euuurh…
Jack se parla pour lui-même: Un peu pluvieux en cette saison mais ça serait sympa.
Daniel: C’est que…
Jack pencha la tête: Oh allez. Depuis quand on s’est pas réuni tous les quatre? (il bougea la main vers la salle de briefing) Autre que pour le travail.
Daniel prit d’un doute: Vous pouvez prendre des vacances? (il regarda autour de lui) Je veux dire… Ça fait longtemps que je ne vous ai pas vu partir d’ici.
Jack grimaça légèrement: Je vais voir ce qui est possible.
Daniel détestait la pêche mais il savait que cela tenait à son ami vu le nombre incalculable de fois où il avait refusé son offre. La mort de Catherine et de Jacob lui rappela que la vie était courte et l’archéologue avait besoin d’être entouré de ses proches.
Daniel sourit doucement à l’idée: Ce serait une bonne idée de se retrouver tous ensemble. Okay. Pourquoi pas?
Jack lui rendit son sourire: Okay.
Echo:
*encore*
*Vous en avez tous besoin. / Vous avez besoin de quoique ce soit?*
*okay*
Daniel frappa à sa porte et entra: 'jour. Est-ce qu- (Il s’arrêta devant le bleu de ce dernier, même s’il commençait à s'estomper avec la pommade du médecin) Wahou. Qu’est ce qui vous est arrivé?
Jack grimaça à l’idée de lui mentir et de paraitre une nouvelle fois idiot: Hum, accident de placard. Qu'est ce que vous voulez?
Daniel: Vous pensez que ce serait possible d'avoir des congés?
Jack continua de classer ses dossiers sur son bureau: Oh déjà? Quoi les dernières missions vous ont épuisé?
Daniel se frotta la nuque: Un peu. Je suis mort. Encore. Puis revenu à la vie… Encore.
Jack secoua la tête et semblait chercher un dossier disparu: Les sales habitudes, hein?
Daniel fronça les sourcils à son comportement: Je dois aller à l’enterrement de Catherine demain.
Jack releva sa tête vers lui, choqué: Catherine est morte? (Daniel se figea, surpris qu’il ne soit pas au courant. Il hocha la tête et Jack abandonna ses dossiers) Bon dieu, je suis désolé. Oui bien sûr. Je mets SG-1 au repos. Vous en avez tous besoin. (il regarda sa montre) Je m'occupe de l'annoncer à la réunion.
Daniel: Merci.
Jack inquiet: Vous avez besoin de quoique ce soit?
Daniel secoua la tête: Juste un peu de repos.
Jack: RepliCarter vous en a fait baver, hein?
Daniel fronça les sourcils: Hum. Et enterrer deux proches en moins de 3 jours, ça devient un peu dur.
Jack hocha la tête: Vous avez prévu quelque chose?
Daniel leva les sourcils: Pas spécialement.
Jack rangea des dossiers sur son bureau: Ma cabane vous est toujours ouverte.
Daniel chercha rapidement une fuite: Euuurh…
Jack se parla pour lui-même: Un peu pluvieux en cette saison mais ça serait sympa.
Daniel: C’est que…
Jack pencha la tête: Oh allez. Depuis quand on s’est pas réuni tous les quatre? (il bougea la main vers la salle de briefing) Autre que pour le travail.
Daniel prit d’un doute: Vous pouvez prendre des vacances? (il regarda autour de lui) Je veux dire… Ça fait longtemps que je ne vous ai pas vu partir d’ici.
Jack grimaça légèrement: Je vais voir ce qui est possible.
Daniel détestait la pêche mais il savait que cela tenait à son ami vu le nombre incalculable de fois où il avait refusé son offre. La mort de Catherine et de Jacob lui rappela que la vie était courte et l’archéologue avait besoin d’être entouré de ses proches.
Daniel sourit doucement à l’idée: Ce serait une bonne idée de se retrouver tous ensemble. Okay. Pourquoi pas?
Jack lui rendit son sourire: Okay.
Echo:
*encore*
*Vous en avez tous besoin. / Vous avez besoin de quoique ce soit?*
*okay*
CW: *mention de mort* *mention de torture* *mention de meurtre*
Autour de la table, Sg-1 attendait le Général. Sam finissait de lire un rapport des premiers tests de l'installation de l'hyperdrive du Dédale, Daniel la dévisageait le plus subtilement possible pour essayer de retrouver l'intégralité de ses souvenirs. Il y avait quelque chose, quelque chose qui n’arrivait pas à se rappeler mais qui était là dans sa mémoire. Jack entra et s'installa tranquillement dans son fauteuil. Teal'c haussa son sourcil devant le bleu de son ami. Sam essaya de contenir son malaise et referma le dossier.
Jack: Hey les enfants. Carter, nous sommes contents de vous revoir.
Déconcentrée dans un premier temps, elle percuta l'allusion de la mort de son père.
Sam sourit poliment et hocha la tête: Merci Monsieur.
Daniel lui sourit, compatissant et Teal'c hôcha la tête par respect.
Jack: Suite aux derniers événements, il a été décidé d’accorder à SG-1 une semaine de permission.
Sam fronça les sourcils: Si je peux me permettre mon Général, je suis prête à reprendre mon service actif immédiatement.
Daniel reposa son regard sur elle et son visage se décomposa: Une nouvelle fois, une impression venait de le frapper de plein fouet. Brutalement. Horriblement.
Jack: Ravi de l'apprendre, mais vous n’êtes pas seule dans l'équipe SG-1.
Daniel reprit ses esprits: C'est moi qui ai demandé.
Elle se souvenu de l’annonce de la mort de Catherine ce matin et se maudit d’être si égoïste en ce moment. Cela n’avait pas été simple pour lui ces derniers temps non plus. Elle hocha la tête pour s'excuser de sa réaction impulsive. Il lui sourit doucement puis regarda Jack.
Daniel: Vous avez obtenu vos congés?
Jack: J'en saurai plus ce soir. (il s’adressa au reste de l'équipe) J'ai proposé qu'on fasse une virée tous ensemble dans mon chalet. (il s'enfonça dans son fauteuil) Pêche, forêt, lac... Poissons… (il leva les sourcils et murmura) Pluie…
Daniel à Sam: Bien sûr on comprendra si vous voulez prendre du temps pour vous.
Jack: Bien sûr Teal’c sera extrêmement déçu.
Elle tourna la tête vers Teal’c qui semblait le supplier du regard de manière implicite. Jack plissa les yeux vers lui.
Sam se retenu de glousser: Si Teal’c est si désireux de ma présence… Je ne vois pas comment refuser.
Teal’c inclina la tête, rassuré de savoir qu'il ne sera pas seul avec lui: Le plaisir sera donc le mien, O'neill.
Jack: Bien. Génial!
Sam grimaça: C’est juste que j’ai peur de manquer de temps. (elle bougea le dossier devant elle) La zone 51 a demandé mon assistance pour le Dédale et de me tenir prête si-
Jack la stoppa d’un mouvement de sa main: Pour le moment vous restez à la base. (il se tourna vers Teal’c) Enfin vous, vous faites ce que vous voulez. (il plissa de nouveau les yeux vers lui quelques secondes puis reposa son regard vers Daniel et Sam) Daniel doit se rendre à l’enterrement demain donc si vous voulez l’accompagner ou pour vos… (il fit un mouvement de vague de la main) trucs.
Sam, nerveuse: J’ai rendez-vous toute la journée de demain à l’Air Force Academy Airfield pour une conférence, mon Général.
A ces mots, Daniel écarquilla les yeux.
Jack fronça les sourcils à l’oubli: Ah oui. Hum. (il se leva) Très bien. Je vous tiens au courant de mon côté.
Les autres se levèrent, Jack partit dans son bureau, Sam rassembla ses affaires et Teal’c se dirigea vers l’escalier.
Daniel: Sam?
Sam: Désolée pour tout à l’heure Daniel. J’ai un peu de mal en ce moment.
Daniel: Non non, aucun souci.
Ils se sourirent poliment.
Sam fronça les sourcils: C’est étrange, j’ai beaucoup penser à Catherine ces derniers jours.
Daniel, étonné: Oh?
Sam: A notre première rencontre. J’ai repensais aux choses qu’elle m’avait dites.
Daniel sourit doucement: Comme?
Sam: Hum, rien d’important. (elle prit un ton sérieux) Désolée, j’aurai aimé vous accompagner, croyez-moi.
Daniel grimaça: J'aurai aimé vous parler de quelque chose, mais je ne sais pas si… c’est une bonne idée. (elle l’interrogea du regard et il devint mal à l’aise) Hum. J’ai des souvenirs qui me reviennent depuis peu.
Sam: Hum?
Daniel: De ma mort.
Sam baissa la tête puis la releva: Avec mon double?
Daniel hocha la tête: Quand elle m’a torturé (il secoua plusieurs fois la tête) puis tué.
Sam grimaça et le regarda, l'air attristé: Je suis désolée.
Daniel: Vous n’y êtes pour rien. (il fronça les sourcils) Elle… Elle n’était pas vous.
Sam: De quoi s’agit-il?
Daniel réajusta ses lunettes: Principalement de vous. (elle le dévisagea un instant pour essayer de lire ses pensées et Daniel devint nerveux) J’ai pu rentré dans son esprit.
Sam hocha la tête et lui sourit doucement: Oui, j’ai lu votre rapport.
Daniel: Et si… Et si elle m’avait.. ou vous… enfin… essayé de me parler… à travers vous...elle?
Sam se crispa légèrement: Comment ça?
Daniel confus: Je ne sais pas trop, elle a été créée à votre image, non? Une partie de vous qui serait restée en elle qui voudrait que vous sachiez quelque chose d’elle... (il grimaça) De vous?
Il l’interrogea du regard.
Sam le dévisagea: Quoi? Quelque chose que j’aurai oublié?
Daniel grimaça de nouveau et se risqua: Peut-être. Je ne suis pas sûr. J’ai la sensation qu’elle ou… vous... cherchiez à envoyer un message à travers elle… vous (il fronça les sourcils) moi?
Sam serra les dents et commença à devenir très nerveuse: Quel message?
Daniel: Je ne suis pas sûr.
Et brusquement Daniel eut un léger mouvement de recul, se rappelant un écho.
Sam, face à sa réaction: Quoi?
Daniel leva les sourcils: Nous avons déjà eu cette conversation.
Sam leva les sourcils à son tour: Je ne crois pas.
Daniel: Si… Enfin non. (il leva une main vers elle) Oubliez.
Silence.
Sam: Daniel, je ne sais pas trop quoi vous dire. Ça ne ressemble pas aux Réplicateurs de faire ce genre de choses. Pourquoi le feraient-ils? (il grimaça) Quels étaient ces souvenirs?
Daniel: Des fragments de pensées et d’impressions seraient plus justes. (elle l’interrogea du regard de nouveau pour l’encourager à poursuivre, et Daniel fronça les sourcils) Du dégoût? Beaucoup de culpabilité. (il mit sa main derrière la nuque, elle déglutit et détourna le regard) Désolé c’est très... confus. C’est la même sensation lorsque je suis revenu de mon Ascension avec Rya'c et Bra'tac en danger, vous voyez?
Sam déglutit nerveusement: Pas vraiment…
Silence.
Daniel changea de sujet: Ça va aller pour votre rendez-vous?
Il grimaça de nouveau. Il avait voulu changer de sujet, mais ces désagréables impressions remontèrent.
Sam fronça les sourcils et le regarda étrangement: Oui, pourquoi?
Daniel: Je ne sais pas. Encore cette sensation… Hum. Je suppose que vous n’êtes pas obligé de le faire si vous ne le voulez pas.
Sam sourit ironiquement: En fait, si. C’est un ordre direct (il déglutit et devient nerveux, elle lui sourit) Daniel, ça va. (elle haussa les épaules) J’ai l’habitude, ça fait partie de mes fonctions.
Elle s’en alla et laissa un Daniel extrêmement perplexe.
Echo:
*message*
*souvenirs / oublié? / oubliez.*
*sensation*
*J’ai un peu de mal en ce moment.*
*Elle… Elle n’était pas vous. / Principalement de vous. / Une partie de vous /qu’elle ou… vous... /ou vous… / à travers vous...elle? /De vous? *
*si vous voulez l’accompagner / j’aurai aimé vous accompagner / J'aurai aimé vous parler *
*quelque chose*
Autour de la table, Sg-1 attendait le Général. Sam finissait de lire un rapport des premiers tests de l'installation de l'hyperdrive du Dédale, Daniel la dévisageait le plus subtilement possible pour essayer de retrouver l'intégralité de ses souvenirs. Il y avait quelque chose, quelque chose qui n’arrivait pas à se rappeler mais qui était là dans sa mémoire. Jack entra et s'installa tranquillement dans son fauteuil. Teal'c haussa son sourcil devant le bleu de son ami. Sam essaya de contenir son malaise et referma le dossier.
Jack: Hey les enfants. Carter, nous sommes contents de vous revoir.
Déconcentrée dans un premier temps, elle percuta l'allusion de la mort de son père.
Sam sourit poliment et hocha la tête: Merci Monsieur.
Daniel lui sourit, compatissant et Teal'c hôcha la tête par respect.
Jack: Suite aux derniers événements, il a été décidé d’accorder à SG-1 une semaine de permission.
Sam fronça les sourcils: Si je peux me permettre mon Général, je suis prête à reprendre mon service actif immédiatement.
Daniel reposa son regard sur elle et son visage se décomposa: Une nouvelle fois, une impression venait de le frapper de plein fouet. Brutalement. Horriblement.
Jack: Ravi de l'apprendre, mais vous n’êtes pas seule dans l'équipe SG-1.
Daniel reprit ses esprits: C'est moi qui ai demandé.
Elle se souvenu de l’annonce de la mort de Catherine ce matin et se maudit d’être si égoïste en ce moment. Cela n’avait pas été simple pour lui ces derniers temps non plus. Elle hocha la tête pour s'excuser de sa réaction impulsive. Il lui sourit doucement puis regarda Jack.
Daniel: Vous avez obtenu vos congés?
Jack: J'en saurai plus ce soir. (il s’adressa au reste de l'équipe) J'ai proposé qu'on fasse une virée tous ensemble dans mon chalet. (il s'enfonça dans son fauteuil) Pêche, forêt, lac... Poissons… (il leva les sourcils et murmura) Pluie…
Daniel à Sam: Bien sûr on comprendra si vous voulez prendre du temps pour vous.
Jack: Bien sûr Teal’c sera extrêmement déçu.
Elle tourna la tête vers Teal’c qui semblait le supplier du regard de manière implicite. Jack plissa les yeux vers lui.
Sam se retenu de glousser: Si Teal’c est si désireux de ma présence… Je ne vois pas comment refuser.
Teal’c inclina la tête, rassuré de savoir qu'il ne sera pas seul avec lui: Le plaisir sera donc le mien, O'neill.
Jack: Bien. Génial!
Sam grimaça: C’est juste que j’ai peur de manquer de temps. (elle bougea le dossier devant elle) La zone 51 a demandé mon assistance pour le Dédale et de me tenir prête si-
Jack la stoppa d’un mouvement de sa main: Pour le moment vous restez à la base. (il se tourna vers Teal’c) Enfin vous, vous faites ce que vous voulez. (il plissa de nouveau les yeux vers lui quelques secondes puis reposa son regard vers Daniel et Sam) Daniel doit se rendre à l’enterrement demain donc si vous voulez l’accompagner ou pour vos… (il fit un mouvement de vague de la main) trucs.
Sam, nerveuse: J’ai rendez-vous toute la journée de demain à l’Air Force Academy Airfield pour une conférence, mon Général.
A ces mots, Daniel écarquilla les yeux.
Jack fronça les sourcils à l’oubli: Ah oui. Hum. (il se leva) Très bien. Je vous tiens au courant de mon côté.
Les autres se levèrent, Jack partit dans son bureau, Sam rassembla ses affaires et Teal’c se dirigea vers l’escalier.
Daniel: Sam?
Sam: Désolée pour tout à l’heure Daniel. J’ai un peu de mal en ce moment.
Daniel: Non non, aucun souci.
Ils se sourirent poliment.
Sam fronça les sourcils: C’est étrange, j’ai beaucoup penser à Catherine ces derniers jours.
Daniel, étonné: Oh?
Sam: A notre première rencontre. J’ai repensais aux choses qu’elle m’avait dites.
Daniel sourit doucement: Comme?
Sam: Hum, rien d’important. (elle prit un ton sérieux) Désolée, j’aurai aimé vous accompagner, croyez-moi.
Daniel grimaça: J'aurai aimé vous parler de quelque chose, mais je ne sais pas si… c’est une bonne idée. (elle l’interrogea du regard et il devint mal à l’aise) Hum. J’ai des souvenirs qui me reviennent depuis peu.
Sam: Hum?
Daniel: De ma mort.
Sam baissa la tête puis la releva: Avec mon double?
Daniel hocha la tête: Quand elle m’a torturé (il secoua plusieurs fois la tête) puis tué.
Sam grimaça et le regarda, l'air attristé: Je suis désolée.
Daniel: Vous n’y êtes pour rien. (il fronça les sourcils) Elle… Elle n’était pas vous.
Sam: De quoi s’agit-il?
Daniel réajusta ses lunettes: Principalement de vous. (elle le dévisagea un instant pour essayer de lire ses pensées et Daniel devint nerveux) J’ai pu rentré dans son esprit.
Sam hocha la tête et lui sourit doucement: Oui, j’ai lu votre rapport.
Daniel: Et si… Et si elle m’avait.. ou vous… enfin… essayé de me parler… à travers vous...elle?
Sam se crispa légèrement: Comment ça?
Daniel confus: Je ne sais pas trop, elle a été créée à votre image, non? Une partie de vous qui serait restée en elle qui voudrait que vous sachiez quelque chose d’elle... (il grimaça) De vous?
Il l’interrogea du regard.
Sam le dévisagea: Quoi? Quelque chose que j’aurai oublié?
Daniel grimaça de nouveau et se risqua: Peut-être. Je ne suis pas sûr. J’ai la sensation qu’elle ou… vous... cherchiez à envoyer un message à travers elle… vous (il fronça les sourcils) moi?
Sam serra les dents et commença à devenir très nerveuse: Quel message?
Daniel: Je ne suis pas sûr.
Et brusquement Daniel eut un léger mouvement de recul, se rappelant un écho.
Sam, face à sa réaction: Quoi?
Daniel leva les sourcils: Nous avons déjà eu cette conversation.
Sam leva les sourcils à son tour: Je ne crois pas.
Daniel: Si… Enfin non. (il leva une main vers elle) Oubliez.
Silence.
Sam: Daniel, je ne sais pas trop quoi vous dire. Ça ne ressemble pas aux Réplicateurs de faire ce genre de choses. Pourquoi le feraient-ils? (il grimaça) Quels étaient ces souvenirs?
Daniel: Des fragments de pensées et d’impressions seraient plus justes. (elle l’interrogea du regard de nouveau pour l’encourager à poursuivre, et Daniel fronça les sourcils) Du dégoût? Beaucoup de culpabilité. (il mit sa main derrière la nuque, elle déglutit et détourna le regard) Désolé c’est très... confus. C’est la même sensation lorsque je suis revenu de mon Ascension avec Rya'c et Bra'tac en danger, vous voyez?
Sam déglutit nerveusement: Pas vraiment…
Silence.
Daniel changea de sujet: Ça va aller pour votre rendez-vous?
Il grimaça de nouveau. Il avait voulu changer de sujet, mais ces désagréables impressions remontèrent.
Sam fronça les sourcils et le regarda étrangement: Oui, pourquoi?
Daniel: Je ne sais pas. Encore cette sensation… Hum. Je suppose que vous n’êtes pas obligé de le faire si vous ne le voulez pas.
Sam sourit ironiquement: En fait, si. C’est un ordre direct (il déglutit et devient nerveux, elle lui sourit) Daniel, ça va. (elle haussa les épaules) J’ai l’habitude, ça fait partie de mes fonctions.
Elle s’en alla et laissa un Daniel extrêmement perplexe.
Echo:
*message*
*souvenirs / oublié? / oubliez.*
*sensation*
*J’ai un peu de mal en ce moment.*
*Elle… Elle n’était pas vous. / Principalement de vous. / Une partie de vous /qu’elle ou… vous... /ou vous… / à travers vous...elle? /De vous? *
*si vous voulez l’accompagner / j’aurai aimé vous accompagner / J'aurai aimé vous parler *
*quelque chose*
Il poussa la porte de chez lui, se dirigea vers sa salle à manger, s’immobilisa, et regarda dans le salon vérifier si elle n’y était pas. Ne la voyant pas, il se dirigea vers son frigo et y ouvrit une bière fraîche, bu une gorgée tout en ouvrant un placard du bas de sa cuisine. Il s'accroupit et chercha sur le haut du placard le téléphone accroché avec du gros scotch. Il l’alluma, alla s'affaler sur le divan du salon et bu une nouvelle gorgée. Une enveloppe s'afficha sur l'écran.
(SMS) Sam: Ce soir?
Le cœur de Jack fit un bon dans sa poitrine. Il commença à tapoter sur le téléphone.
(SMS) Jack: Où et quand?
Il appuya sur envoyer et bu une gorgée. La réponse ne se fit pas attendre trop longtemps.
(SMS) Sam: Springs Marriott CS, 22h. 305. Alburquerque.
Il retenu les informations, puis enleva la batterie et la carte SIM. Il cassa le téléphone en deux et se leva pour brûler la carte SIM via le gaz de la cuisine. Il entendit son portable personnel sonner et regarda le mail qu'il venait de recevoir, ses congés avaient été acceptés à partir de Samedi soir. Il fit quelques recherches d’horaires d’avion puis composa un mail à SG-1.
(MAIL) Jack: Congé validé. On peut décoller samedi soir, vol à 23h45. Dites-moi et je prends vos billets.
Il regarda sa montre: il lui restait un peu de temps pour commencer ses bagages et se préparer à la rejoindre. Il finit tranquillement sa bière et partit prendre une douche.
(SMS) Sam: Ce soir?
Le cœur de Jack fit un bon dans sa poitrine. Il commença à tapoter sur le téléphone.
(SMS) Jack: Où et quand?
Il appuya sur envoyer et bu une gorgée. La réponse ne se fit pas attendre trop longtemps.
(SMS) Sam: Springs Marriott CS, 22h. 305. Alburquerque.
Il retenu les informations, puis enleva la batterie et la carte SIM. Il cassa le téléphone en deux et se leva pour brûler la carte SIM via le gaz de la cuisine. Il entendit son portable personnel sonner et regarda le mail qu'il venait de recevoir, ses congés avaient été acceptés à partir de Samedi soir. Il fit quelques recherches d’horaires d’avion puis composa un mail à SG-1.
(MAIL) Jack: Congé validé. On peut décoller samedi soir, vol à 23h45. Dites-moi et je prends vos billets.
Il regarda sa montre: il lui restait un peu de temps pour commencer ses bagages et se préparer à la rejoindre. Il finit tranquillement sa bière et partit prendre une douche.
CW: *grossophobie* *mention de viol* *mention de stalking*
Il se dirigea vers l'ascenseur de l’hôtel et pressa le 3. Il s'appuya contre la paroi, vérifia pour la quinzième fois sa montre et baissa le bras, saoulé de lui-même d’être aussi tendu. Il souffla plusieurs respirations pour se détendre puis se figea, mit sa main devant sa bouche et vérifia son haleine. Il culpabilisa de ne pas être passé chez le fleuriste ou un truc comme ça, puis se demanda si les habits qu’il avait choisis étaient en adéquation avec le lieu qu’elle avait sélectionné. Jean clair extra-large, T-shirt noir et veste en cuir, comme à son habitude. Il avait ressortit inconsciemment son fidèle bonnet noir qu’il mettait en opération non officiel et se dit qu’il aurait pu faire un effort... Effort! A ce mot il tapota nerveusement sur son ventre et se maudit d’avoir repris un bout de gâteau.
Jack leva les yeux au ciel et marmonna: Oh for crying out loud.
La seule chose qui le retenu de se taper la tête contre la paroi était le souhait de ne pas raviver son bleu au front qui était enfin en train de disparaître. Pourquoi stressait-t-il autant? Un hôtel? Hum. On avait pas dit d’y aller doucement? En même temps… Compliqué de sortir à découvert. Après avoir frappé, la porte s'ouvrit sur une Sam vêtue d'un simple jean foncé et d’un haut péridot à motif fleuri avec un discret décolleté en dentelle. Il desendit son regard le long de son corps, hypnotisé. Devant l’homme toujours immobile, elle accentua l’ouverture de la porte pour qu’il pénètre enfin dans la chambre.
Jack émergea difficilement de sa contemplation et s'exécuta: Hey.
Sam referma la porte et s’avança dans la pièce: Hey.
Il pu profiter du mouvement envoûtant de son postérieur et de ses longues jambes surmontées de ses escarpins, et se reprit juste avant qu’elle ne se retourne.
Jack retira son bonnet: Désolé. En retard.
Sam secoua la tête: C’est okay.
Jack la dévisagea quelques secondes, toujours subjugué: Vous êtes... Superbe.
Elle se retourna et se perdit dans son regard doux. Elle se mit à rougir malgré elle et baissa la tête, intimidée.
Jack abandonna l’idée de décrocher son regard d’elle et s’approcha doucement: Est-ce que ça va?
Elle tiqua nerveusement à cette question puis lui sourit pour les apparences.
Sam murmura avec un sourire et approcha ses mains de son T-Shirt : Ouais.
Jack, nerveusement: Désolé. J’aurai pu mieux m'habiller et eurh…
Sam sourit et se mordit la lèvre: Vous êtes superbe. (eIle approcha doucement son visage du sien, s’embrassèrent quelques secondes puis se sourirent) Hey.
Jack, captivé: Hey. (elle sourit de nouveau, voulut reconduire le baiser mais il posa une de ses mains sur son avant bras et hésita) Est-ce qu’on peut parler?
Sam s’approcha de son visage: Pas envie de parler.
Il accentua sa pression sur son avant bras, s’écarta pour faire plusieurs pas dans la pièce et se frotta la nuque.
Jack: Votre crise? Chez moi?
Sam détourna le regard: Pas envie d’en parler.
Jack la dévisagea et hésita: Eurh… Je pense que c’est important. (elle fronça les sourcils et il grimaça) J'ai lu votre dossier médical.
Sam se figea: Quoi?
Jack baissa la tête, nerveux: Il n'y avait pas grand chose. (Il releva la tête vers elle. Elle le regardait toujours et attendait sa sentence finale) Anti-dépresseurs depuis 2 ans et TSPT.
Elle ferma les yeux.
Il se dirigea vers l'ascenseur de l’hôtel et pressa le 3. Il s'appuya contre la paroi, vérifia pour la quinzième fois sa montre et baissa le bras, saoulé de lui-même d’être aussi tendu. Il souffla plusieurs respirations pour se détendre puis se figea, mit sa main devant sa bouche et vérifia son haleine. Il culpabilisa de ne pas être passé chez le fleuriste ou un truc comme ça, puis se demanda si les habits qu’il avait choisis étaient en adéquation avec le lieu qu’elle avait sélectionné. Jean clair extra-large, T-shirt noir et veste en cuir, comme à son habitude. Il avait ressortit inconsciemment son fidèle bonnet noir qu’il mettait en opération non officiel et se dit qu’il aurait pu faire un effort... Effort! A ce mot il tapota nerveusement sur son ventre et se maudit d’avoir repris un bout de gâteau.
Jack leva les yeux au ciel et marmonna: Oh for crying out loud.
La seule chose qui le retenu de se taper la tête contre la paroi était le souhait de ne pas raviver son bleu au front qui était enfin en train de disparaître. Pourquoi stressait-t-il autant? Un hôtel? Hum. On avait pas dit d’y aller doucement? En même temps… Compliqué de sortir à découvert. Après avoir frappé, la porte s'ouvrit sur une Sam vêtue d'un simple jean foncé et d’un haut péridot à motif fleuri avec un discret décolleté en dentelle. Il desendit son regard le long de son corps, hypnotisé. Devant l’homme toujours immobile, elle accentua l’ouverture de la porte pour qu’il pénètre enfin dans la chambre.
Jack émergea difficilement de sa contemplation et s'exécuta: Hey.
Sam referma la porte et s’avança dans la pièce: Hey.
Il pu profiter du mouvement envoûtant de son postérieur et de ses longues jambes surmontées de ses escarpins, et se reprit juste avant qu’elle ne se retourne.
Jack retira son bonnet: Désolé. En retard.
Sam secoua la tête: C’est okay.
Jack la dévisagea quelques secondes, toujours subjugué: Vous êtes... Superbe.
Elle se retourna et se perdit dans son regard doux. Elle se mit à rougir malgré elle et baissa la tête, intimidée.
Jack abandonna l’idée de décrocher son regard d’elle et s’approcha doucement: Est-ce que ça va?
Elle tiqua nerveusement à cette question puis lui sourit pour les apparences.
Sam murmura avec un sourire et approcha ses mains de son T-Shirt : Ouais.
Jack, nerveusement: Désolé. J’aurai pu mieux m'habiller et eurh…
Sam sourit et se mordit la lèvre: Vous êtes superbe. (eIle approcha doucement son visage du sien, s’embrassèrent quelques secondes puis se sourirent) Hey.
Jack, captivé: Hey. (elle sourit de nouveau, voulut reconduire le baiser mais il posa une de ses mains sur son avant bras et hésita) Est-ce qu’on peut parler?
Sam s’approcha de son visage: Pas envie de parler.
Il accentua sa pression sur son avant bras, s’écarta pour faire plusieurs pas dans la pièce et se frotta la nuque.
Jack: Votre crise? Chez moi?
Sam détourna le regard: Pas envie d’en parler.
Jack la dévisagea et hésita: Eurh… Je pense que c’est important. (elle fronça les sourcils et il grimaça) J'ai lu votre dossier médical.
Sam se figea: Quoi?
Jack baissa la tête, nerveux: Il n'y avait pas grand chose. (Il releva la tête vers elle. Elle le regardait toujours et attendait sa sentence finale) Anti-dépresseurs depuis 2 ans et TSPT.
Elle ferma les yeux.
Et merde, il savait tout.
Enfin non pas tout.
Mais assez.
Foutu dossier.
Foutus médecins.
Confidentialité mon œil.
Foutue armée.
Foutue elle, qui n'avait pas réussi à tout cacher.
Pas assez bien mentie.
L'armée lui retirer son histoire, sa vie personnelle.
Rien n'était à elle.
Ni même son corps.
Jack: Je ne sais pas pourquoi même si j'ai quelques idées. Je ne vous oblige pas à me le dire. (il avala sa salive) Mais... Je suis responsable de votre santé.
Il espéra avoir dit les bons mots et de ne pas l'avoir brusquée. Elle serra les dents et sa respiration s’accéléra.
Sam secoua la tête et grogna froidement: “Responsable”?
Jack: Via les missions que nous avons effectuées. Le SGC n'a pas été à la hauteur pour vous aider.
Sam serra fort les poings et bouillonna de l'intérieur: “Le SGC”? (Il la questionna du regard, surpris de sa réaction. Elle ajouta avec haine) Et votre promesse d'attendre que l'autre soit prêt pour se dire les choses difficiles?
Jack déglutit et baissa la tête, fautif: Sam je-
Sam s'énerva: C’est quoi votre problème? Vous ne pouvez pas vous retenir de fouiller dans ma vie sans me demander avant? Au nom de ma propre sécurité? Mon bien être? Ma santé? (elle insista avec sarcasme) Je suis une grande fille, merci. (elle hurla) Vous ne savez rien de moi!
Jack s’écria avec inquiétude: Alors dites-moi! (A ces mots elle desserra les dents. Son visage se décomposa et les larmes montèrent en elle. Ne pas pleurer, se répéta-t-elle, ne pas pleurer. Il serra les dents à son tour) Pourquoi? Pourquoi vous réagissez comme ça?
Sam baissa la tête et regretta: Pourquoi a-t-il fallu que vous-
Jack: Quoi? Qu'il a fallu quoi? (il attendit sa réponse mais elle resta toujours muette) Que je regarde votre dossier? (il s’énerva à son tour) Carter! Les brides que vous décidez enfin de me lâcher je ne sais pas si ce sont des mensonges ou… (elle écarquilla les yeux mais il ne le remarqua pas) Vous avez des sortes d’absences et merde… Vous êtes en colère en permanence! Putain! Je veux juste aider!
A bout, il frappa le mur de son poing. Il sentit la douleur et regretta aussitôt son geste. Il se frotta le poing avec son autre main pour le soulager et se retourna doucement vers elle.
Jack: Je…
Il se tût, étonné de voir son visage rempli de haine et de larmes. Il attendu une réaction de sa part, même des insultes, mais sans succès. Il eut l’impression qu’elle n’avait pas confiance en lui et s’en voulut immédiatement de cette pensée. Il avait fouillé sa vie sans lui demander. Le manque de confiance venait de lui. Son cœur se brisa: Elle avait raison.
Jack attrapa sa veste par terre et se dirigea vers l'entrée: Désolé. Je vous laisse tranquille je… Désolé.
Elle ferma les yeux à une sensation qu’elle ne connaissait que trop bien: Tout le monde l’abandonnait. Sa mère. Son père… Janet… Narim… Martouf… Mais aussi les disparitions de Daniel ou de Teal’c. Et maintenant lui, comme Pete, après une dispute. Elle sembla épuisée et perdit pied. Le monde s’écroulait de nouveau autour d’elle et un sentiment de terreur l'envahit.
Sam, très bas: Oh non. (Désespérée comme il y a des années, elle prononça de nouveau ces mots dans un murmure) Non, s’il vous plaît, ne vous en allez pas comme ça. Ne me laissez pas, donnez-moi une dernière chance.
La porte s'ouvrit. Elle baissa la tête, la haine laissa place à la résignation.
Il espéra avoir dit les bons mots et de ne pas l'avoir brusquée. Elle serra les dents et sa respiration s’accéléra.
Sam secoua la tête et grogna froidement: “Responsable”?
Jack: Via les missions que nous avons effectuées. Le SGC n'a pas été à la hauteur pour vous aider.
Sam serra fort les poings et bouillonna de l'intérieur: “Le SGC”? (Il la questionna du regard, surpris de sa réaction. Elle ajouta avec haine) Et votre promesse d'attendre que l'autre soit prêt pour se dire les choses difficiles?
Jack déglutit et baissa la tête, fautif: Sam je-
Sam s'énerva: C’est quoi votre problème? Vous ne pouvez pas vous retenir de fouiller dans ma vie sans me demander avant? Au nom de ma propre sécurité? Mon bien être? Ma santé? (elle insista avec sarcasme) Je suis une grande fille, merci. (elle hurla) Vous ne savez rien de moi!
Jack s’écria avec inquiétude: Alors dites-moi! (A ces mots elle desserra les dents. Son visage se décomposa et les larmes montèrent en elle. Ne pas pleurer, se répéta-t-elle, ne pas pleurer. Il serra les dents à son tour) Pourquoi? Pourquoi vous réagissez comme ça?
Sam baissa la tête et regretta: Pourquoi a-t-il fallu que vous-
Jack: Quoi? Qu'il a fallu quoi? (il attendit sa réponse mais elle resta toujours muette) Que je regarde votre dossier? (il s’énerva à son tour) Carter! Les brides que vous décidez enfin de me lâcher je ne sais pas si ce sont des mensonges ou… (elle écarquilla les yeux mais il ne le remarqua pas) Vous avez des sortes d’absences et merde… Vous êtes en colère en permanence! Putain! Je veux juste aider!
A bout, il frappa le mur de son poing. Il sentit la douleur et regretta aussitôt son geste. Il se frotta le poing avec son autre main pour le soulager et se retourna doucement vers elle.
Jack: Je…
Il se tût, étonné de voir son visage rempli de haine et de larmes. Il attendu une réaction de sa part, même des insultes, mais sans succès. Il eut l’impression qu’elle n’avait pas confiance en lui et s’en voulut immédiatement de cette pensée. Il avait fouillé sa vie sans lui demander. Le manque de confiance venait de lui. Son cœur se brisa: Elle avait raison.
Jack attrapa sa veste par terre et se dirigea vers l'entrée: Désolé. Je vous laisse tranquille je… Désolé.
Elle ferma les yeux à une sensation qu’elle ne connaissait que trop bien: Tout le monde l’abandonnait. Sa mère. Son père… Janet… Narim… Martouf… Mais aussi les disparitions de Daniel ou de Teal’c. Et maintenant lui, comme Pete, après une dispute. Elle sembla épuisée et perdit pied. Le monde s’écroulait de nouveau autour d’elle et un sentiment de terreur l'envahit.
Sam, très bas: Oh non. (Désespérée comme il y a des années, elle prononça de nouveau ces mots dans un murmure) Non, s’il vous plaît, ne vous en allez pas comme ça. Ne me laissez pas, donnez-moi une dernière chance.
La porte s'ouvrit. Elle baissa la tête, la haine laissa place à la résignation.
Dire la vérité?
Non.
Peut-être?
Non.
Peut-être?
Sam, dans un souffle: J'ai été violée. (un silence retentit, puis la porte se ferma. Elle ajouta d’une voix inaudible, même pour elle-même) Je crois.
Jack réapparu dans la pièce: Quoi?
Elle rouvrit les yeux sans relever la tête. Et merde, se dit-elle, définitivement tout foiré. Il la fixa du regard, elle était relativement calme et il trouva son comportement étrange. Son cerveau n’arrêtait pas de lui répéter que ce n’était pas possible. Pas elle. Impossible. Encore un mensonge?
Jack refit doucement un pas vers elle, prudent: Quand? (elle avala sa salive difficilement et serra les poings. Elle enfonça ses ongles dans sa peau pour contrôler sa douleur mentale et la transformer en physique) Hanson? (la tête toujours baissée, elle secoua la tête) Pete? (elle fronça les sourcils et secoua de nouveau la tête. Il écarquilla les yeux) Numéro 5?!
Elle releva vivement la tête, étonnée. Il insista du regard sa question, inquiet. Elle grimaça puis secoua négativement la tête, troublée.
Jack, dans un souffle: Qui?
Le corps de Sam se raidit de plus belle. Elle accentua sa pression dans ses paumes et commença à percer sa peau. Il reprit ses esprits au souvenir de son dossier médical, être curieux n’était peut-être pas ce dont elle avait besoin maintenant, mensonge ou non.
Jack s’exclama: Non! (plus calmement) Désolé. (il leva les bras pour insister ses propos) Dites-le moi quand vous serez prête. (il insista) Si vous voulez. (Une larme coula sur la joue de Sam. Il grimaça et hésita) Approchez.
Il l’invita à se blottir contre lui, elle s'agrippa de toutes ses forces à lui et se mit à pleurer à chaudes larmes.
Jack se mit à la bercer doucement pour la calmer et lui caressa les cheveux: Je suis là.
Sam: Je n’arrête pas de pleurer c'est ridicule. Désolée.
Jack marmonna: Oh for crying out loud. (Ils se figèrent puis il écarquilla les yeux) Huuuu. Désolé. (elle hocha la tête et renifla, mal à l’aise. Il attrapa une boîte de mouchoirs et lui tendit le paquet.) Ne… Ne vous excusez pas. (elle en prit quelques-uns, s’assit sur le lit, se moucha le plus discrètement possible et essuya les larmes) Il faudrait que vous dormiez un peu.
Sam hocha la tête, leva les sourcils avec une pointe de sarcasme: Ouais.
Jack se tourna mais elle lui agrippa le bras d’un geste un peu trop désespéré: Je ne vais nulle part.
Ils se sourirent timidement à cette répétition. Elle jeta ses mouchoirs dans la poubelle.
Sam, gênée: Je.... Je n'ai pas prévu de vêtement. Je vais rentrer.
Il parcourra la chambre des yeux à la recherche d’une solution, hésita puis enleva son T-Shirt. Celle-ci écarquilla les yeux devant son torse nu et détourna le regard.
Sam attrapa timidement le vêtement: Merci.
Il fit le tour du lit et enleva ses chaussures. Le bruit de l’ouverture de sa ceinture la fit émerger. Elle se leva brusquement et se dirigea vers la salle de bain. Il déglutit de son comportement et se promit de nouveau d’y aller doucement. Il retira son pantalon, éteignit toutes les lumières sauf celle du lit et se glissa sous la couette.
Le verrou fermé, elle se figea devant son reflet dans le miroir: Son mascara avait coulé. Elle se lava rapidement le visage puis retira ses talons , ses vêtements, et enfila le T-shirt. Elle retourna ensuite dans la chambre et il détourna le regard pour qu'elle ne se sente pas mal à l'aise d’être à moitié nue hors du lit. Elle se faufila sous la couette à son tour, il éteignit les dernières lumières et se retourna vers elle. Les réverbères extérieurs éclairaient juste ce qu’il fallait leurs visages. Elle lui fit face, le regarda un peu craintive et angoissée de passer sa première nuit avec lui dans cette situation.
Jack tendit un bras: Approchez.
Elle ne se fit pas prier et replia une cuisse contre ses jambes. Il l'enlaça et lui caressa les cheveux dans un geste répétitif afin de l’aider à se calmer. Ils restèrent ainsi un moment, sans prononcer le moindre mot et se détendirent peu à peu.
Quand elle fut de nouveau parfaitement sereine, elle commença à promener sa main sur le torse de l’homme. Elle dessina du doigt l’une de ses clavicules et accentua son effleurement lorsqu’elle découvrit une cicatrice du bout de ses doigts. Il pressa sa main dans sa chevelure un peu plus intensément et sa respiration s'accéléra. Au bout de quelques minutes, elle sentit quelque chose sur sa cuisse qui lui rappela des souvenirs.
Sam tout bas: Ce n’est pas votre arme.
Jack mal à l’aise: Nope.
Elle se mit à glousser. Il resta le plus immobile possible et tenta de penser à autre chose, surpris que son corps réagisse autant, surtout après leur discussion.
Jack: Désolé.
Sam reprit son sérieux: Non, non. C’est bon. (elle comprit le double sens de son propos) Uh.
Jack se racla la gorge: C’est… Eurh... Cette nouvelle… Proximité.
Sam: Humm.
Jack: Pas désagréable hein. (elle souffla du nez) Juste… Nouveau.
Sam: Je l’ai. (plus bas) Restez sur cette idée, Monsieur.
Jack leva les sourcils à ce rappel: Joli.
Elle sourit, ferma les yeux et se blottit encore plus près de lui. Il prit une grande et lourde respiration. Elle finit par s'endormir mais il resta un moment à repenser à cette déclaration, toujours choqué.
Jack réapparu dans la pièce: Quoi?
Elle rouvrit les yeux sans relever la tête. Et merde, se dit-elle, définitivement tout foiré. Il la fixa du regard, elle était relativement calme et il trouva son comportement étrange. Son cerveau n’arrêtait pas de lui répéter que ce n’était pas possible. Pas elle. Impossible. Encore un mensonge?
Jack refit doucement un pas vers elle, prudent: Quand? (elle avala sa salive difficilement et serra les poings. Elle enfonça ses ongles dans sa peau pour contrôler sa douleur mentale et la transformer en physique) Hanson? (la tête toujours baissée, elle secoua la tête) Pete? (elle fronça les sourcils et secoua de nouveau la tête. Il écarquilla les yeux) Numéro 5?!
Elle releva vivement la tête, étonnée. Il insista du regard sa question, inquiet. Elle grimaça puis secoua négativement la tête, troublée.
Jack, dans un souffle: Qui?
Le corps de Sam se raidit de plus belle. Elle accentua sa pression dans ses paumes et commença à percer sa peau. Il reprit ses esprits au souvenir de son dossier médical, être curieux n’était peut-être pas ce dont elle avait besoin maintenant, mensonge ou non.
Jack s’exclama: Non! (plus calmement) Désolé. (il leva les bras pour insister ses propos) Dites-le moi quand vous serez prête. (il insista) Si vous voulez. (Une larme coula sur la joue de Sam. Il grimaça et hésita) Approchez.
Il l’invita à se blottir contre lui, elle s'agrippa de toutes ses forces à lui et se mit à pleurer à chaudes larmes.
Jack se mit à la bercer doucement pour la calmer et lui caressa les cheveux: Je suis là.
Sam: Je n’arrête pas de pleurer c'est ridicule. Désolée.
Jack marmonna: Oh for crying out loud. (Ils se figèrent puis il écarquilla les yeux) Huuuu. Désolé. (elle hocha la tête et renifla, mal à l’aise. Il attrapa une boîte de mouchoirs et lui tendit le paquet.) Ne… Ne vous excusez pas. (elle en prit quelques-uns, s’assit sur le lit, se moucha le plus discrètement possible et essuya les larmes) Il faudrait que vous dormiez un peu.
Sam hocha la tête, leva les sourcils avec une pointe de sarcasme: Ouais.
Jack se tourna mais elle lui agrippa le bras d’un geste un peu trop désespéré: Je ne vais nulle part.
Ils se sourirent timidement à cette répétition. Elle jeta ses mouchoirs dans la poubelle.
Sam, gênée: Je.... Je n'ai pas prévu de vêtement. Je vais rentrer.
Il parcourra la chambre des yeux à la recherche d’une solution, hésita puis enleva son T-Shirt. Celle-ci écarquilla les yeux devant son torse nu et détourna le regard.
Sam attrapa timidement le vêtement: Merci.
Il fit le tour du lit et enleva ses chaussures. Le bruit de l’ouverture de sa ceinture la fit émerger. Elle se leva brusquement et se dirigea vers la salle de bain. Il déglutit de son comportement et se promit de nouveau d’y aller doucement. Il retira son pantalon, éteignit toutes les lumières sauf celle du lit et se glissa sous la couette.
Le verrou fermé, elle se figea devant son reflet dans le miroir: Son mascara avait coulé. Elle se lava rapidement le visage puis retira ses talons , ses vêtements, et enfila le T-shirt. Elle retourna ensuite dans la chambre et il détourna le regard pour qu'elle ne se sente pas mal à l'aise d’être à moitié nue hors du lit. Elle se faufila sous la couette à son tour, il éteignit les dernières lumières et se retourna vers elle. Les réverbères extérieurs éclairaient juste ce qu’il fallait leurs visages. Elle lui fit face, le regarda un peu craintive et angoissée de passer sa première nuit avec lui dans cette situation.
Jack tendit un bras: Approchez.
Elle ne se fit pas prier et replia une cuisse contre ses jambes. Il l'enlaça et lui caressa les cheveux dans un geste répétitif afin de l’aider à se calmer. Ils restèrent ainsi un moment, sans prononcer le moindre mot et se détendirent peu à peu.
Quand elle fut de nouveau parfaitement sereine, elle commença à promener sa main sur le torse de l’homme. Elle dessina du doigt l’une de ses clavicules et accentua son effleurement lorsqu’elle découvrit une cicatrice du bout de ses doigts. Il pressa sa main dans sa chevelure un peu plus intensément et sa respiration s'accéléra. Au bout de quelques minutes, elle sentit quelque chose sur sa cuisse qui lui rappela des souvenirs.
Sam tout bas: Ce n’est pas votre arme.
Jack mal à l’aise: Nope.
Elle se mit à glousser. Il resta le plus immobile possible et tenta de penser à autre chose, surpris que son corps réagisse autant, surtout après leur discussion.
Jack: Désolé.
Sam reprit son sérieux: Non, non. C’est bon. (elle comprit le double sens de son propos) Uh.
Jack se racla la gorge: C’est… Eurh... Cette nouvelle… Proximité.
Sam: Humm.
Jack: Pas désagréable hein. (elle souffla du nez) Juste… Nouveau.
Sam: Je l’ai. (plus bas) Restez sur cette idée, Monsieur.
Jack leva les sourcils à ce rappel: Joli.
Elle sourit, ferma les yeux et se blottit encore plus près de lui. Il prit une grande et lourde respiration. Elle finit par s'endormir mais il resta un moment à repenser à cette déclaration, toujours choqué.
Quoi?
Par qui?
Quand?
Par qui?
Quand?
Ces questions le hantaient. Elle était tellement forte, elle n’avait rien laissé paraître.
Echo:
*superbe*
*Restez sur cette idée*
*mensonge*
*possible / impossible*
*Pourquoi*
*responsable*
*Pas envie de parler.*
*Oh for crying out loud.*
*"Je suis une grande fille, merci.", elle avait déjà dit dans un paragraphe précédent "Je suis une grande fille mais ok."*
Notes:
*l'expression "oh for crying out loud" est traduisible littéralement par "Oh pour pleurer à haute voix"*
*la scène où Pete va chercher Sam chez elle et où la porte s'ouvre sur elle en robe, vous avez ici un parfait exemple de plan "male gaze / regard masculin"
C'est totalement okay de le faire en tant qu'humain dans un cadre privé comme celui-ci, mais il y a trop de représentation de ce plan travelling sur le corps des femmes dans les films et séries tv, et toujours sur les mêmes personnes (femmes) et du même gabarit (blonde, mince, blanche, valide) (source) (source)(source) (source)(source)*
*les victimes de violences sexuelles n'ont pas un panneau avec écrit leurs traumatismes sur le front*
*Pourquoi ai-je imaginé le personnage de Carter victime de violences sexuelles? Premièrement parce que c'est un scénario qui revient regulièrement dans les fanfics Stargate (surtout romance Sam/Jack) et la culture du viol n'aidant pas, rien ne va. C'est souventJack qui la viole mais que c'était "okay" parce qu'ils s'aiment (voir ma FAQ "la romance Sam / Jack" où j'explique plus en détail). Deuxièment parce que la culture du viol est très présence dans Stargate, et qu'on va revoir tout ça ensemble.
Il y a d’autres raisons et vous allez les découvrir en lisant la suite.*
*Article: “Viol : pourquoi a-t-on du mal à croire les victimes ?” (source)*
*Artcile: “Comment réagir face à quelqu’un vous confiant avoir été victime d’un viol ?” (source)*
*Article "Pourrais-tu sortir avec une personne qui a été violée? (source)*
*Artcile: “Arrêtes de pleurer” (source)*
Bonus:
* Cliquez ici*
*superbe*
*Restez sur cette idée*
*mensonge*
*possible / impossible*
*Pourquoi*
*responsable*
*Pas envie de parler.*
*Oh for crying out loud.*
*"Je suis une grande fille, merci.", elle avait déjà dit dans un paragraphe précédent "Je suis une grande fille mais ok."*
Notes:
*l'expression "oh for crying out loud" est traduisible littéralement par "Oh pour pleurer à haute voix"*
*la scène où Pete va chercher Sam chez elle et où la porte s'ouvre sur elle en robe, vous avez ici un parfait exemple de plan "male gaze / regard masculin"
C'est totalement okay de le faire en tant qu'humain dans un cadre privé comme celui-ci, mais il y a trop de représentation de ce plan travelling sur le corps des femmes dans les films et séries tv, et toujours sur les mêmes personnes (femmes) et du même gabarit (blonde, mince, blanche, valide) (source) (source)(source) (source)(source)*
*les victimes de violences sexuelles n'ont pas un panneau avec écrit leurs traumatismes sur le front*
*Pourquoi ai-je imaginé le personnage de Carter victime de violences sexuelles? Premièrement parce que c'est un scénario qui revient regulièrement dans les fanfics Stargate (surtout romance Sam/Jack) et la culture du viol n'aidant pas, rien ne va. C'est souventJack qui la viole mais que c'était "okay" parce qu'ils s'aiment (voir ma FAQ "la romance Sam / Jack" où j'explique plus en détail). Deuxièment parce que la culture du viol est très présence dans Stargate, et qu'on va revoir tout ça ensemble.
Il y a d’autres raisons et vous allez les découvrir en lisant la suite.*
*Article: “Viol : pourquoi a-t-on du mal à croire les victimes ?” (source)*
*Artcile: “Comment réagir face à quelqu’un vous confiant avoir été victime d’un viol ?” (source)*
*Article "Pourrais-tu sortir avec une personne qui a été violée? (source)*
*Artcile: “Arrêtes de pleurer” (source)*
Bonus:
* Cliquez ici*
TW: *contenu sexuellement explicite* *mention de fluides corporelles*
CW: *grossophobie* * mention de TSPT* *rappel de violences sexuelles du paragraphe précédent* *mention de mort* *mention de guerre* *mention de cicatrices et blessures* *mention de putophobie*
Il jeta un coup d'œil à sa montre et conclut qu’il devait choisir entre se lever ou dire adieu à son entraînement. Il se tourna vers elle et son choix fût fait. Les premiers rayons du soleil éblouissant son visage paisiblement endormi, il prit le temps de l'admirer, sourit aux marques de l’oreiller sur sa peau et son épis dans les cheveux.
La conversation de la veille le frappa en plein cœur et sa nausée remonta. Il se demanda de nouveau qui en était responsable et tenta de se reprendre. Ses traumatismes ne la définissaient pas, même s’il ne fallait pas les oublier. Il se leva et alla leur préparer deux tasses de café. Il les déposa sur la table de chevet, s’assit sur le lit et leva son bras afin de jouer avec les ombres sur son visage pour un réveil en douceur. Elle grogna et finit par ouvrir les yeux péniblement.
Jack baissa son bras: Je dois y aller.
Sam, avec difficulté: Hey. (elle referma ses yeux, la bouche pâteuse) Besoin… Café.
Jack: Madame est servie. (elle émit un son mais sentit s’endormir de nouveau) Vous pouvez encore profiter. (il effleura son avant bras et remonta doucement vers son épaule jusqu’à atteindre le tissu) Je vais avoir besoin de mon T-Shirt.
Elle prit une grande respiration pour sortir de sa somnolence. Les yeux toujours clos, elle glissa sa main sur ce qui sembla être sa cuisse. Il eut un spasme de surprise et tenta de garder le contrôle.
Jack: Ok. “Profiter”. Ma faute.
Les neurones enfin assez connectés entre eux, elle se dit qu’en effet ce contact n’était peut-être pas approprié.
Sam se tourna vers lui et murmura: Désolée. (elle se frotta le visage pour mieux se réveiller et se redressa péniblement) Hummmpf.
Jack lui tendit sa tasse: Bonjour, Sunshine.
Sam attrapa la tasse: Merci.
Jack: C’est de l’instantané.
Sam: Je survivrai.
Elle bu plusieurs gorgées et grimaça du goût. Il retira ce qui semblait encore une fois être un moucheron, bu une gorgée puis releva la tête vers elle. Elle semblait perdue dans ses pensées, les yeux dans le vague dans sa direction.
Jack, une pointe d'inquiétude dans la voix: Je vous commande un petit déjeuner?
Elle émergea et comprit le quiproquo. Elle n’osa lui avouer la raison de sa rêverie, soit l’excitation provoquée à la vue de son torse nu. Elle reposa la tasse sur la table de chevet, hésita un instant, puis s’approcha de lui. Il posa sa tasse à côté de la sienne et fit les centimètres restants vers ses lèvres. Elle l’invita à s'allonger sur le dos, arrêta le baiser et le regarda avec un léger sourire.
Sam tout bas: Salut.
Jack: Salut.
Elle l’embrassa plus passionnément, explora son torse de caresses et il sentit son érection matinale s’accentuer. Intimidé, il posa une main sur l’arrière de son crâne et accentua le baiser. Elle effleura sa pilosité grisonnante, rompu le baiser pour aventurer sa bouche sur sa joue, son cou, et vient englober le lobe de son oreille. Il gémit et prit une grande respiration. Elle constata que l’homme restait passif et s’écarta pour le dévisager. Les doigts de Jack se brûlèrent sur son visage baigné de lumière, elle ferma les yeux et respira profondément.
Jack: Comment vous sentez-vous?
Sam rouvrit les yeux et s’étira: Bien.
Il sourit au coin à sa réponse, rassuré. Leurs lèvres se rejoignirent, il dissimula une main dans ses cheveux blonds et l’autre atterri sur le T-shirt. Elle passa une jambe et se retrouva à califourchon sur lui. Il pressa sa main sur sa chevelure en signe d'acceptation. Leurs bouches s'ouvrirent et leurs langues se touchèrent. Ils gémirent de plaisir à l’unisson, rouvrirent les yeux et sourirent à leurs réactions. Avec cet accord tacite, ils refermèrent les yeux et le baiser devint plus fougueux. Il se décida enfin à prendre des initiatives et vint glisser sa main sous le T-shirt. Le peau à peau les fit frissonner, elle se détacha de lui et se redressa lentement. Il la dévora du regard, elle se mordit la lèvre inférieure de le voir ainsi et le cœur de l’homme s’accéléra. Son regard sembla se remplir de panique.
Sam, inquiète: Quoi?
Jack secoua la tête: Rien. (elle l’interrogea du regard et il grimaça, nerveux) C’est juste que… C’est vous.
Elle insista son interrogation et il haussa les épaules. Ils se regardèrent un instant sans savoir quoi faire, elle posa alors une main sur sa joue et descendit de nouveau vers lui avec prudence. Il reposa une main derrière sa tête et appuya légèrement pour la rassurer. Elle arrêta le baiser et lui sourit, il caressa ses cheveux et lui rendit son sourire. Elle se redressa et dessina avec ses doigts les muscles sculptés de ses entraînements militaires. Il respira profondément d’aise et profita pour encrer l’image d’elle enregistrant le moindre détail minutieusement dans un coin de sa tête. Il esquiva un sourire lorsqu’elle insista son étude sur ses nombreuses écorchures, unes par unes, les effleurant avec douceur comme pour les soigner. Ses vieilles blessures aux teintes plus claires contrastaient facilement sur sa peau bronzée.
Elle se soucia d’une marque blanche à son épaule gauche. C’était l'une des plus anciennes qu’elle connaissait, mais aussi l’une des plus visibles. D’autres lui étaient étrangères, sûrement les blackops, conclut-elle. Il caressa avec soin ses hanches et ses cuisses, de haut en bas, et la surveilla, soucieux, quand elle resta un peu plus longtemps sur une plaie du passé qu’ils ne se souvenaient que trop bien tous les deux: Le jour funeste de la mort de Janet. La cicatrice d’une dizaine de centimètres avait pratiquement disparu et ne laissait place qu'à un relief plus pâle. Elle restera sûrement ainsi jusqu’à la fin de sa vie, tel un souvenir indélébile.
Elle remonta ses mains dans sa pilosité et plongea son regard dans ses yeux chocolat. Oh comme il avait pu être bête d’angoisser à l’idée qu’elle n’ait pas envie de lui vu la façon dont elle brûlait de désir pour lui à cet instant.
Il approfondit sa visite vers le haut de ses cuisses, senti une différence sur celle de gauche et remarqua une énorme éraflure d’une vingtaine de centimètres. Préoccupé, il chercha dans ses souvenirs la provenance de ce traumatisme physique. Elle déglutit à son changement d’expression, il releva la tête vers elle et l’interrogea du regard.
Sam, tout bas: Il y a un peu plus d’un an sur le site Alpha. (elle détourna le regard une fraction de seconde) Soldat d’Anubis.
Il hocha la tête et la caressa pour la rassurer sur le fait que lui non plus ce n’était pas quelque chose qui le déranger. Ils se regardèrent quelques secondes, de nouveau intimidés et perdus dans ce qu’ils étaient censés faire ensuite.
Elle s’inclina vers lui, saisit une de ses mains pour la poser sur son propre cou et le guida. Il entrouvrit la bouche et bien que pétrifié, tout son corps ne désirait plus que connaître la suite de son idée. Elle se redressa et la main du militaire prit la direction de sa clavicule au même rythme qu’elle. Sa main toujours sous la sienne, son souffle se coupa quand elles arrivèrent sur son sein gauche. Elle pressa doucement ses doigts pour crisper les siens. Elle ferma les yeux et balança sa tête en arrière. Il crut défaillir à la sensation du bout dur à travers le tissu entre deux de ses doigts.
Elle profita du flot de dopamine et de lulibérine envoyés par son cerveau. Il sentit son excitation gonfler à travers son caleçon et elle sembla en prendre également conscience car elle commença progressivement à agiter son bassin.
Il ferma les yeux au souvenir d’elle s’accordant un orgasme ainsi sur son membre. Il déglutit à la crise qui avait suivit et la raison potentielle face à son aveux d’hier soir. Elle reposa son attention sur lui quand elle s'aperçut qu’il ne participait plus. Il sourit nerveusement et elle comprit ce qu’il pensait. Elle libéra sa main, agrippa son visage et l’embrassa passionnément. Il gémit et ferma les yeux, sentant sa langue se frayer un chemin dans sa bouche, affamée.
Après quelques secondes, elle s’écarta de lui, se redressa, leva ses bras au-dessus d'elle et s'extirpa du T-shirt. La respiration de Jack s’arrêta de nouveau devant sa poitrine nue.
Sam fixa l'homme et prit un ton assuré: Votre T-shirt.
Elle laissa tomber le T-shirt à ses côtés. Il expira brutalement au séisme venant de frapper tout son être. Il ne put détacher son regard de ses seins, lui qui dressait son cerveau depuis des années pour rester professionnel face à elle au maximum, elle venait d’anéantir tous ses efforts. Elle sentit son excitation grandir entre ses jambes et sourit légèrement. Il pencha la tête et inspira profondément pour reprendre un peu plus ses esprits.
Jack: Vous trichez encore.
Elle souffla du nez, il se redressa et la saisit derrière la nuque pour l'embrasser avec vivacité. D’une main rugueuse, il engloba avec précaution un de ses seins, elle se détacha brusquement de ses lèvres, se courba et mit sa tête en arrière une seconde fois. Un gémissement profond de délice émana de sa gorge et il sentit un volcan se produire dans toute sa chair. Il conclut que cela devait être une zone érogène importante pour elle vu ses réactions. Il frémit à la sensation de son téton, dur et si précieux, au cœur de sa paume, et cette fois-ci sans bouclier de coton. Il n’eut plus qu’une seule idée: le mettre dans sa bouche pour lui provoquer d’autres émotions.
Comment pouvait-elle être si désirable, se demanda-t-il? Il la regarda à nouveau pour savoir si elle se sentait bien, inquiet pour elle. Elle expira profondément pour reprendre ses esprits à son tour et le regarda. Elle se dé-cambra le dos mais senti l'ardeur dans son caleçon, pile sur son intimité, et ne put s'empêcher de se frotter contre lui en fermant les yeux.
Il en profita pour capturer la peau de son cou avec ses lèvres, s’empêcha de lui faire plusieurs suçons tellement sa peau finement salée était un régal. Son autre main derrière la nuque de sa partenaire, il l'accompagna en soutien pendant qu'il descendait ses baisers en direction de sa poitrine. Elle suivit son idée et courba un peu plus son dos. Elle caressa son crâne pour l’encourager dans sa voie. Il gémit du massage crânien et titilla de sa langue son mamelon.
Sam gémit à son tour et inclina de nouveau son bassin: Putain.
Elle sentit un flot de cyprine couler entre ses jambes. Un malaise du fait qu'elle n'arrive pas à contrôler son corps la contraria, sans comprendre vraiment pourquoi. Elle n’avait pas ce problème avant pourtant. Il sentit son liquide chaud traverser les tissus et une nouvelle vague d’excitation infiltra tout son corps. Il agrippa ses fesses et les avança encore plus près de lui en poussant une complainte. Il entoura ensuite son sein de toute sa bouche, rapidement, le suça, mordilla et tira délicatement dessus. Elle planta ses ongles dans les épaules de l’homme et perdit la maîtrise de toute la situation face à ce désir trop fort. Tout son corps brûlait d'envie qu'il la possède. Alors, dans un élan de pulsion incontrôlable, elle commença les mêmes mouvements de va et vient pour épancher son désir.
Face à sa ferveur, il quitta rapidement son sein pour sa bouche, leurs baisers devinrent presque bestiaux. Elle lui mordit la lèvre inférieure et il n'en fut pas plus: Il cramponna sa main sur sa fesse et la fit se renverser sur le côté pour se retrouver sur elle.
Jack brisa le baiser et la dévisagea: Nous ne sommes pas obligés.
Sam: Je sais.
Il dévora son cou de baiser puis descendit à nouveau vers sa poitrine. Elle se cambra et empoigna des deux mains ce qu’elle pu: le drap housse dans l’une et la couette dans l’autre. Il admira sa réaction et continua son parcours, jonglant entre baisers doux, avec hardiesse, ou uniquement avec sa langue. Elle se tortilla de plaisir et son cœur s'accélérera.
Jack arriva à son ventre et s’immobilisa: Qu’est-ce qu…? (elle se crispa et croisa ses bras sur sa poitrine et son ventre, cachant ce qu’elle pu rapidement. Il se redressa et s’approcha de son visage, surpris de la voir pudique) Un problème?
Sam détourna le regard une fraction de seconde: Non. Désolée.
Il pu en déduire qu’elle ne savait pas du tout mentir lors de ce genre de situations.
Jack le plus doucement possible: Quoi?
Sam mal à l’aise, tout bas: J’ai… Grossi.
Jack se figea: Uh?
Sam regarda ailleurs: Humm.
Jack abasourdi, se répéta: Quoi?! (il fronça les sourcils et se souvint qu’elle s’était comparé avec l’âge de son ex) Êtes-vous en train de vous comparer à mon ex?
Elle se figea face à cette insinuation. Non, elle avait simplement pris du poids depuis un an: Moins d'entraînement, plus de restaurants en amoureux. Génial, se dit-elle, je pense à Pete et à son ex petite-amie maintenant.
Sam, mal à l’aise et vexée: Maintenant, oui.
Jack, pris au dépourvu: Ok… Hum. Vous savez que je m’en fous, non? (cela ne sembla pas la rassurer pour autant) Tenez! J’ai eu la même peur hier soir.
Sam le dévisagea, incrédule: Uh?
Jack grimaça, regarda furtivement son ventre et se racla la gorge: Eurh. Disons qu’être uniquement derrière un bureau n’aide pas.
Sam pencha la tête: Vous êtes très bien.
Jack pencha la tête pour l’imiter: Vous aussi. (elle sourit timidement mais regarda ailleurs en se disant que vraiment ce n’était pas le meilleur moment pour parler de ça et qu’elle aurait mieux fait de se taire) Maintenant si on pouvait parler de ce piercing?!
Le bijou au nombril était discret et de la couleur de sa peau pour passer le plus inaperçu possible.
Sam ferma les yeux et se mit à rire nerveusement: Je sais. C’est interdit. Article 3-4C.
Jack sourit ironiquement: Exactement mes pensées. (elle sourit. Il lui embrassa le cou et ajouta tout bas) Je n’avais pas souvenir que vous en aviez un.
Sam: Je l’ai fait en même temps que celui de Cassie pour ses 16 ans.
Jack murmura: Vous avez d’autres secrets?
Elle sourit et l’embrassa, rassurée. Il reprit son expédition, ses baisers se firent plus intenses, elle gémit et se mit à haleter sur ses caresses plus fortes. Il les accentua davantage sur son ventre pour lui prouver le contraire de ce qu’elle pouvait penser. Arrivé à son entrejambe, il glissa une de ses mains du bas de sa jambe à sa culotte et scruta la moindre contraction de son corps, au cas où. Il explora son bas-ventre de sa bouche, atteignit son aine, lui lança un regard et dès qu’il eut son accord il déposa un baiser rapide sur le tissu humide où devait se trouver son clito. Elle poussa un gémissement intense. Il attendit qu’elle se calme et enleva le sous-vêtement avec une lenteur calculée. Le cerveau de Sam hurla d’envie et son cœur tambourina dans sa poitrine. Ses joues devinrent rouges et son corps s’embrasa.
Il écarta un peu plus sa cuisse et en embrassa l’intérieur, pétrissant l’autre avec sa main libre. Elle se crispa de plaisir quand il rejoignit son intimité tout en jouant avec les poils de son pubis. Envoûté par son odeur intime, il engloba délicatement avec sa bouche ses grandes lèvres et elle ferma les yeux. Il s’attarda un instant puis se dirigea vers ses petites lèvres. Il pressa sa main sur son pubis vers le haut pour décalotter son clitoris. Elle se tortilla de cette attente interminable et il la libéra de son supplice. Elle eut l'impression que son cerveau explosa, elle agrippa une nouvelle fois les draps du lit et poussa un gémissement profond tout en se courbant. Elle sentit un nouveau flot de cyprine s'écouler. Il sortit sa langue, aspira son clito et se délecta de chaque gémissement qu’il lui provoqua. Douce bénédiction à ses oreilles, divine mélodie qu’il n’aurait voulu interrompre pour rien au monde.
Elle passa une main dans les cheveux de Jack et le freina. Il rejoignit sa bouche et partagea son goût avec elle dans un baiser intense. Il s’écarta ensuite et ils se regardèrent un moment, reprenant leur calme.
Jack, tout bas: Je peux continuer ou (il se répéta) je vous commande un petit déjeuner?
Elle l’interrogea du regard, il baissa la tête, puis la regarda et se lécha habillement les lèvres. Un éclair de clarté avec un soupçon de panique se manifesta sur le visage de Sam.
Sam: Oh! Oh. (Elle grimaça nerveusement et ajouta plus bas) Ça.
Il esquiva un sourire aux coins des lèvres, amusé. Elle hocha la tête, intimidée.
Jack: Sûre?
Elle hocha de nouveau la tête. Il l’embrassa à nouveau et se redressa afin de redescendre. Elle se frotta le visage comme pour se persuader qu’elle n’était pas dans un de ses rêves érotiques et eut du mal à croire qu’il la faisait passer en premier encore une fois après toutes les années de frustration qu’elle estimait lui avoir fait subir.
Elle tenta de reprendre le contrôle de la situation et respira plusieurs fois profondément. Le vrai problème, c’est qu’elle n’arrivait pas à se contrôler. Les sensations semblaient décuplées avec lui et l’emprise qu’il pouvait avoir sur elle la terrifiait. Il se repositionna pour poursuivre sa dernière mission qu’elle accueillit avec délectation. Sa respiration s’accéléra et elle lança un regard vers lui. Et elle le vit. Elle le vit lui. Entre ses cuisses. L’embrassant avec appétit, les yeux rivés sur son visage. Ses larges épaules bougeaient au rythme de son devoir. A cette vision paradisiaque, elle referma les yeux, se cambra et aspira le plus d’air possible dans ses poumons. Son corps se souleva mécaniquement, il profita de l'occasion pour effleurer l’entrée de son vagin avec deux doigts. Elle rouvrit les yeux et son souffle se coupa. Elle bascula ses mains et attrapa vivement les épaules de l’homme. Il comprit qu’elle allait venir, stoppa ses caresses et attendit qu’elle lui fasse signe de continuer.
Après quelques respirations, elle hocha la tête vers lui et ses doigts pratiquèrent des vas-et-vient de quelques centimètres. Elle poussa de nouveaux sons et vint à la conclusion qu’il pouvait sécher tous les cours concernant l’utilisation d’une langue.
Elle rouvrit les yeux vers lui, il planta sa main libre dans sa hanche en réponse, les yeux surveillant toujours son visage, et intensifia ses mouvements. Il n’en fallut pas plus, elle agrippa les draps et une explosion d’endorphines pulvérisa tout son être. Elle bascula sa tête en arrière et poussa plusieurs gémissements d’euphorie incontrôlés.
Peu à peu, son corps se détendit, ses cuisses tombèrent mollement autour de lui. Il s'allongea à côté d’elle et essuya d’un mouvement discret sa bouche. Il la dévisagea avec un large sourire tout en caressant son épaule. Elle reprit son calme et ses esprits, referma ses cuisses et se rendit compte qu’elle était entièrement nue. Il perçut son agitation soudaine, l’enveloppa avec la couette et elle lui sourit nerveusement pour le remercier. Il continua a la regarder, l’admirer serait plus juste.
Sam fuya son regard, intimidée: Vous… Uh. Vous n'avez pas envie?
Il pouffa mais, devant le malaise de Sam, se reprit rapidement. Il comprit qu’elle le pensait, s’approcha de son oreille.
Jack murmura: Moi aussi j’aime prendre mon temps pour certaines choses. (elle souffla du nez, il plia son coude en appui tête et reprit un ton normal) Ne venons-nous pas de le faire?
Sam détourna les yeux, mal à l’aise de cette question, puis bafouilla: P-préliminaires… non?
Jack, avec une légère appréhension: C’est différent? (elle tourna sa tête vers lui) Quand vous prenez l’apéro, (il leva une main) chips, cacahuètes, pop corn… (elle le regarda avec un mélange de curiosité et d'amusement) Vous mangez, non?
Sam un peu perplexe: Tout en restant sur ma faim.
Jack glissa sa main sur son ventre: S’il vous reste de la place...
Sam arrêta sa main et ricana des chatouillis provoqués: Je parle de vous!
Jack souffla du nez en la découvrant chatouilleuse et se reprit: J’ai bien compris. Je doute que si on s’arrête là, le jugement de la cour martiale soit "Affaire classée faute d’éléments”.
Sam exagéra son air: “L’homme n’a pas consommé”?
Jack: "Préliminaires". Préliminaires à quoi exactement? (il remonta sa main sur l’épaule de la jeune femme et hésita) Mais si ça peut vous rassurer, j’ai eu du mal a me retenir. (elle l’interrogea du regard pour qu’il confirme. Il contempla l'entièreté de son visage) Contre mon mur… (il fit glisser sa main dans ses cheveux et elle ferma les yeux) Votre façon de prendre du plaisir sur moi… (elle rouvrit les yeux et le fixa. Ce fût au tour de Jack d’être intimidé. Il déglutit et hésita) J’ai dû aller me calmer dans la salle de bain la première fois.
Elle scruta son visage et comprit qu’elle avait paniqué pour rien à ce moment-là. Elle chassa rapidement la question qui lui était venue juste après: Pourquoi avait-elle paniqué, d’ailleurs? Elle déposa une main sur sa joue et l’embrassa passionnément. Il inspira profondément quand sa langue chercha insatiablement la sienne et l’enlaça. Leurs corps entiers se touchèrent et elle eut du mal à s'écarter de lui.
Sam fixa son regard dans le sien, tout bas: Permission de jouer avec vous?
Jack leva les sourcils, avide: Oh ouais. (il ajouta plus bas) Amusez-vous.
Ils se sourirent de cette nouvelle habitude. Elle commença une lente descente de succession de baisers sur son torse et rejoignit son bas-ventre.
Jack sentit son souffle se couper: Putain.
Elle sourit à la réaction similaire qu’elle avait eu quelques minutes avant et insista ses amabilités. Il refusa de fermer les yeux et de perdre la moindre miette de ce qu’elle était en train de lui offrir. Lasse des baisers, elle sortit sa langue. Il pencha la tête à cette vision, la suppliant presque d’être prudente dans son jeu. Elle caressa ses cuisses de la même manière que lui et joua avec l’élastique de son caleçon. Beaucoup moins patient qu’elle et la pudeur totalement écrasée par l’envie de la voir jouer avec lui, il l’aida à retirer le vêtement. Il posa une main sur sa joue et l’embrassa. Elle vint attraper délicatement son membre et commença ses mouvements de vas et vient. Il arrêta le baiser et attrapa vivement son poignet pour la stopper, une grimace de douleur sur son visage. Elle se figea, inquiète de l’avoir potentiellement blessé.
Jack: Tout va bien. Juste… Attendez. (il s’écarta, fouilla dans la poche de son jean au sol et attrapa un sachet de lubrifiant et un préservatif. Il posa ce dernier sur la table de chevet et vida le lubrifiant sur son membre. Il murmura) Okay.
Il releva la tête vers elle et ils s’embrassèrent doucement. Elle reposa sa main sur son membre et reprit ses mouvements, plus prudemment. Il arrêta le baiser et grimaça de nouveau. Elle se figea encore une fois et commença à angoisser de décidément tout foirer. Il glissa son autre main derrière sa nuque et vint rapprocher son front contre le sien.
Jack murmura: Tout va bien. (Il aiguilla sa main pour adapter ses gestes avec la façon dont il aimait être caressé, comme elle avait pu le faire en amont) Plus fort. (il l’invita à serrer davantage ses doigts mais freina ses mouvement) Doucement.
Elle exécuta ses directives, il ferma les yeux et commença à haleter. Avec son autre main, il entreprit de se caresser les testicules simultanément et rouvrit les yeux de surprise en sentant la main de Sam glisser sur ses doigts en l’interrogeant du regard. Il hocha la tête et lui montra la marche à suivre. Elle prit l'exercice très sérieusement et il finit par lui libérer le terrain, maintenant rassuré de ses gestes plus adaptés à son plaisir.
Jack ajouta encore plus bas: Lentement.
Elle obéit à sa demande et trouva cela plutôt amusant qu’ils soient tous les deux le contraire de ce qu’ils étaient tous les jours. Elle déposa de léger baiser sur la clavicule de l’homme et il se mit à gémir.
Jack: Comme ça, oui. Doucement.
Elle captura son oreille, la suça doucement et des frisons émergea dans tout le dos de l’homme. Il gémit de nouveau et elle comprit qu’elle avait stressé pour rien chez lui en hésitant à lui dire comment lui donner du plaisir, chaque personne étant différente. Elle avait elle-même eu du mal à trouver ce qu’elle aimait avec Pete au début de leur relation, son cerveau s’étant habitué à avoir des orgasmes seulement en tête à tête avec elle-même.
La respiration de Jack s'accéléra, il se tourna pour chercher sur la table de chevet le préservatif et l’interrogea du regard. Elle hocha la tête et embrassa son épaule tout en continuant ses caresses. Il ferma les yeux une fraction de seconde puis se concentra sur l’ouverture du sachet et elle libéra son membre pour qu’il puisse l’installer. Une fois terminé, il vint l’embrasser tendrement, et elle l'invita à se positionner sur elle. Il se glissa à nouveau entre ses jambes et posa une main près de sa tête en soutien.
Jack la dévisagea: Sûre? (elle hocha la tête) Il n’est pas trop tard.
Sam souffla du nez de toutes ses précautions et l'embrassa: J’attends.
Il sourit à son espièglerie puis pénétra dans sa chaleur avec une lenteur extrêmement contrôlée. Ils luttèrent contre leur instinct de s'abandonner à l’extase en fermant les yeux et captèrent au maximum les réactions qu’ils se procuraient l’un à l'autre. Le temps sembla s’arrêter, ils gémirent à l’unisson, se figèrent puis rigolèrent de leurs réactions similaires. Ils se laissèrent un peu de temps pour reprendre le contrôle.
Jack, tout bas: Okay. Parfait, non?
Sam lui lança un regard blasé, à la limite d’être vexée: Crétin.
Jack, d'abord surpris puis amusé: Vous m’insultez un peu trop en ce moment.
Sam sourit à pleine dent puis se reprit: Vous parlez beaucoup trop en ce moment.
Ce fut lui qui lui lança un regard blasé cette fois-ci. Elle caressa son dos pour lui signifier qu’il pouvait continuer et il obéit. C'était un pur délice. Il dévora sa clavicule et en réponse, elle déposa de doux baisers sur son épaule. Elle entama une descente lente de ses omoplates musclés jusqu’à ses fesses, du bout des doigts. La respiration de l’homme s’accéléra, il remonta l’emprise de sa bouche à son cou et la mordilla. Elle se cambra, serra les dents et poussa un gémissement. En représailles, elle sortit sa langue et se mit a lécher son cou lentement jusqu’à son oreille, avec un souci de respecter son rythme pour le plaisir de son partenaire mais impatiente pour le sien: Elle accéléra avec subtilité ses mouvements de bassin.
Jack sourit et la regarda: Vous voulez le lead?
Sam pressa ses mains sur ses fesses: Je suis sûre d’en être capable.
Il s’immobilisa pour la taquiner et elle le regarda avec un air blasé. Il souffla du nez et reprit ses mouvements, légèrement plus rapides. Elle gémit à cette délicieuse initiative et il la contempla en train de basculer sa tête en arrière.
Jack souffla: Ce que vous êtes belle…
Il poussa ardemment ses hanches et elle grogna de plaisir. Elle posa ses deux mains sur ses joues et lui captura les lèvres. D’abord surpris, il garda les yeux ouverts puis sentit son corps se liquéfier quand elle força le passage avec sa langue. Il ferma les yeux et leurs langues dansèrent un slow ensemble. Il gémit et abaissa de nouveau violemment un coup de hanche en elle. Il n’avait pas fallu longtemps pour qu’il comprenne ce qu’elle avait conclu quelques temps avant sur leurs choix réceptifs de tempo.
Leurs corps s’échauffèrent et furent rapidement recouverts d’une fine couche de sueur. L’odeur de leurs transpirations arrivèrent à leurs narines et cela sembla les enivrer. Elle stoppa son baiser pour se cambrer davantage et il la dévisagea, impressionné de la voir réagir ainsi. Il voulait la voir jouir. Il voulait la faire jouir, lui. De toutes les manières qu’elle accepterait. Il avait conscience de l’égocentrisme de cette idée mais cela n’avait plus d’importance. Le spectacle de cette femme gémissante sous ses gestes étaient désormais la seule chose dans son univers qui valaient le coup de se battre. Le son saccadé de sa respiration, l’unique chanson qu’il voulait entendre. Sa peau suave, son odeur aphrodisiaque et son goût intime… Le repas exclusif du reste de sa vie. Il augmenta l'intensité de ses pressions. Perdant tout contrôle, elle entreprit de l’aider dans sa manœuvre mais se cogna la tête contre la tête de lit.
Sam grimaça: Aie!
Il se figea. A chacun de leurs mouvements, elle était remontée vers le mur. Ils se regardèrent quelques secondes en silence, toujours immobiles, puis rigolèrent de nouveau.
Jack s’écarta d’elle et descendit d’une quinzaine de centimètres: Ça va?
Sam se replaça et souffla du nez du ridicule de la situation: Ouais.
Une fois de nouveau en place, ils se sourirent. Avec un peu d’hésitation, il approcha son visage et elle parcourut les derniers centimètres. Elle posa une main sur la taille de son partenaire pour l’inviter à reprendre ses mouvements et caressa avec délicatesse l’arrière de son crâne de son autre main. Il gémit de son affection et attrapa son pénis pour l’aiguiller mais éprouva quelques difficultés.
Jack tout bas: Désolé. (Il essaya plusieurs fois et jura pour lui-même) Oh for crying out loud.
Elle se demanda immédiatement si cela avait un lien avec ce qu’elle lui avait dit la veille ou s’il n’avait plus envie d’elle et culpabilisa.
Sam, mal à l’aise: Eurh.
Jack marmonna de toujours pas y arriver: Vous me rendez un peu nerveux. (elle se figea. Il écarquilla les yeux et se rattrapa) Non non. Pas votre faute. C’est moi c’est… Nouveau. (il s'exclama) Avec vous! (il se reprit et ajouta plus bas) Désolé.
Sam remarqua son stress, incrédule: Vous vous mettez la pression?
Jack pencha la tête et minimisa: Un peu.
Il s’écarta d’elle, expira de frustration et retira le préservatif inutile.
Sam se redressa et ajouta tout bas: Faisons-la redescendre. (il l’interrogea du regard, un peu sceptique de son choix de mots) Je prends toujours plusieurs verres à l’apéritif. (Il souffla du nez et comprit qu’elle lui rappelait son rapport avec les “préliminaires”. Elle attrapa le poignet de l’homme et regarda sa montre) On a le temps?
Jack tout bas: Prenez le.
Sam sourit et bougea une main vers la tête du lit: Reculez-vous.
Il obéit et posa son dos contre les coussins. Elle se retourna pour se retrouver dos à lui, il se demanda ce qu’elle faisait mais se figea en voyant son cul. Il émergea quand il sentit qu’elle essayait de pousser ses cuisses pour se mettre entre ses jambes. Il essaya de chasser le souvenir de son divin postérieur et se concentra sur ce qu’elle lui demandait. Elle plaqua son dos contre son torse et prit ses deux mains dans les siennes. Il laissa les doigts de sa partenaire s'entrelacer légèrement avec les siens. La paume contre sa peau, elle l’invita à parcourir son corps. Elle le fit agripper un de ses seins et descendre doucement sa main droite entre ses jambes. Elle guida ses doigts sur son clitoris, ferma les yeux et bascula sa tête en arrière. Il embrassa son cou, elle poussa deux des doigts de l’homme vers son entrée et gémit. Il sourit à la vision de son corps se tortillant sur le sien et il percuta enfin de ce qu’elle était en train de se masturber avec sa main. Sa propre main. Il entrouvrit la bouche et eut l’impression qu’il n’avait jamais rien vécu d’aussi érotique. Elle poussa de nouveau ses doigts en elle et imposa le rythme qu’elle voulait. Il écarta avec son autre main une de ses cuisses au maximum et elle posa sa tête contre sa joue.
Jack murmura à son oreille: J’adore ce que je vois. (elle sourit mais garda les yeux fermés) Vous avez déjà fait ça?
Elle rouvrit les yeux, mal à l’aise qu’il aborde le sujet de ses anciennes relations et hocha la tête avec l'appréhension de se faire juger sur sa sexualité. Elle s’en voulut d’avoir perdu le contrôle aussi rapidement et de ne pas avoir réfléchi au fait qu’il allait pouvoir la juger sur ce point maintenant. Elle pria pour qu’il ne la voit plus seulement ainsi dorénavant mais l’homme lui embrassa le cou.
Jack: Vous aimez donc vraiment prendre le lead.
Sam souffla du nez et le fit presser son sein plus intensément: Des fois.
Jack: Intéressant. (Il continua à obéir à ses ordres et accéléra de plus en plus les mouvements. Elle tourna légèrement la tête pour le regarder et il embrassa son épaule) Je suis là. Je suis là.
Elle referma les yeux et accueillit la montée du plaisir. Il comprit qu’elle avait du mal à le regarder dans un tel moment et tenta de chasser l’idée qu’elle pouvait avoir honte de ce qu’elle faisait avec lui. Elle l’invita à mettre ses doigts davantage en crochet et devina ce qu’elle tentait de provoquer. Il obéit et sentit ses tremblements de plaisir la submerger. Elle écarquilla les yeux à la sensation d’un liquide sortir de son entrejambe, n’ayant jamais eu connaissance d’une éjaculation féminine. Les draps furent trempés et elle se leva rapidement hors du lit, sa panique effaçant sa pudeur. Il pencha la tête et conclut que non, ce n’était pas du tout quelque chose qu’elle avait déjà expérimentée.
Sam: Désolée, désolée!
Jack s’écarta de la flaque: Tout va bien. (il la cacha avec la couette et lui fit un geste de la main) Revenez. C'est normal et tout va bien.
Sam, mal à l’aise: Je… Je vais prendre une douche. Désolée.
Jack reposa son bras: Si vous voulez mais soyez pas gênée pour ça. C’était super excitant. (elle l’interrogea du regard et il montra son érection en penchant la tête) C’est remonté.
Elle leva les sourcils, surprise. Il l’interrogea du regard sur ce qu’elle voulait faire. Elle reprit ses esprits, chercha un préservatif et lui tendit avant de se rallonger dans le lit. Il l’installa et vint l’embrasser. Il se repositionna et la pénétra de nouveau.
Sam relâcha le baiser et ferma les yeux: Putain…!
Il sourit de nouveau à sa réaction et recommença plus intensément.
Jack: Je peux remonter votre jambe?
Sam se figea et le regarda, incrédule à sa question: Quoi?
Jack: Votre jambe? Meilleure prise.
Sam, abasourdie qu’il demande: Eurh. Ouais. Ouais.
Il entoura fermement une de ses cuisses et pu accélérer. Elle bloqua sur le fait que sa demande aussi banale soit-elle l’excite autant. Elle fronça les sourcils à la conclusion qu’une demande de consentement soit considéré par son cerveau comme quelque chose d’ultra sexy alors que cela devrait être la normalité. Il perçut son tourment, s’immobilisa et l’interrogea du regard. Elle émergea, lui sourit pour le rassurer et glissa sa main une nouvelle fois vers son clitoris pour combiner le plaisir. Il se délecta de cette vision paradisiaque. Elle sentit son orgasme s’approcher de plus en plus, se redressa pour s'approcher de son visage mais n’eut pas le temps de capturer ses lèvres: L’angle était parfait et elle gémit plusieurs fois. Son corps se crispa. Elle planta les ongles de son autre main dans la chair de l’homme.
Jack dans un murmure: Sam…
Il prévenait qu’il n’allait pas tenir plus longtemps lui non plus. Elle accéléra son geste sur son nerf, abandonna donc toute résistance et laissa son esprit partir. Elle ferma les yeux, poussa des gémissements saccadés et son corps se contracta.
Jack la supplia: Regardez-moi.
Elle obéit et plongea son regard dans le sien. Son souffle se coupa un instant avant de crier de plaisir. Son vagin se contracta sur son membre. Il perdit pied à son tour et éjacula. Il poussa des gémissements sourds et son visage se dota d’une grimace. Elle l’imita et le contempla durant sa libération. Les spasmes se calmèrent peu à peu des deux côtés. Ils se figèrent et se dévisagèrent, leurs cerveaux encore bourrés d'hormones du plaisir.
Ils rigolèrent à nouveau impulsivement. Il mit une main sur son entrejambe pour sécuriser le préservatif et s’écarta d’elle. Elle attrapa un autre bout de la couette pour rester dessous dans un souci pudique et il la rejoignit quelques secondes plus tard.
Jack se laissa lourdement tomber: Wow.
Il fixa le plafond plusieurs secondes pour reprendre son calme, puis posa son bras sur son front, ferma les yeux et respira profondément. Elle sourit légèrement, suréleva sa tête sur le cousin avec sa main et le dévisagea. Il rouvrit les yeux et tourna sa tête vers elle. Il la découvrit avec un petit sourire amusé. Il tourna donc tout son corps vers elle pour la regarder aussi.
Sam murmura: Vous allez être en retard.
Jack ne détacha pas son regard d'elle: Ce serait suspect si je ne l’était pas.
Elle sourit et c'est la plus belle chose qu'il ait vu de sa vie. Il remit une mèche qui tombait devant ses yeux et elle aima cette nouvelle habitude si intime qu’il s’autorisait dorénavant à faire. Il devina ses pensées et sourit.
Sam malicieuse: Qu’est-ce qui vous fait sourire?
Le visage de l’homme se décomposa en entendant de nouveau ces mots sortir de sa bouche. Sa main resta en suspension, tétanisée. Elle fronça les sourcils et commença à paniquer intérieurement.
Jack se redressa: Rien. (il leva légèrement une main pour la rassurer) Un souvenir.
Sam mi-curieuse mi craintive vis à vis de sa réaction, tout bas: Lequel?
Jack: Rien. Comment vous sentez-vous?
Sam sourit et baissa la tête, de nouveau intimidée: Bien. (elle releva la tête et le regarda sceptique) Et vous?
Jack fit son demi sourire: Plutôt pas mal. (elle sourit à nouveau et le regarda faussement blasée par cette réponse facile qui lui permettait de ne pas répondre réellement à la question) Plus que pas mal. (elle le regarda avec curiosité et tenta de deviner sa prochaine plaisanterie) Vraiment, vraiment, (il insista) vraiment très bien. (elle leva les yeux au ciel) Merci pour le T-shirt. (elle ne put s'empêcher de rire et l’embrassa pour le faire taire. Il posa sa main sur sa joue et accentua le baiser. Puis il s’écarta doucement, regarda sa montre et laissa tomber mollement son bras) Il faut vraiment que j'y aille. Vous voulez… enfin… Ce soir?
Sam hocha la tête: Ce soir.
Jack hocha la tête et se redressa: Je vous envoie l’adresse. (il prit le combiné sur la table de chevet) Bonjour. Vous pouvez monter un petit déjeuner s’il vous plaît? (elle sourit de son attention) Oui. Avec du vrai café. (elle gloussa) Merci.
Il raccrocha, attrapa ses affaires et alla prendre sa douche. Il récupéra ensuite le plateau derrière la porte et le déposa sur le lit.
Sam: Merci.
Jack enfila sa veste: Bonne chance pour votre conférence.
Son ventre se noua mais elle hocha la tête et sourit pour les apparences.
Echo: *profiter*
*Je vous commande un petit déjeuner?*
*Comment vous sentez-vous?*
*Bien*
*rien*
*préliminaire*
*autour de la nourriture: apéritif, petit déjeuner, chips, cacahuètes, pop corn, consommé, insatiablement, avide, ...*
*Tout va bien*
*attendez / j'attends*
*trop en ce moment.*
*Doucement, lentement*
*remonter / remonté*
*pas mal*
*ce soir*
*putain*
*prendre le lead*
*Il n’est pas trop tard / J’attends / On a le temps? / j’aime prendre mon temps...*
Notes: *l'expression "putain" n'est pas a utiliser lorsque l'on n'est pas un-e travailleur-euse du sexe. En anglais, je les imaginais dire "fuck" mais en français on a pas trop de similitudes. Désolée auprès des TDS du coup pour la VF*
*Ce bloc de texte est un peu long, mais j'ai essayé de travailler sur pas mal de points que je lis assez souvent dans les fanfictions et de faire une meilleure représentation d'actes sexuels consentis.*
*Article: “se sentir gros” (source)*
*Le manque de représentation positive de corps non “normés” et la création de complexe (source) (source)*
*Article: “Pour lutter contre la haine des « gros », elle a créé l’association Gras Politique (source)*
*Podcast: “L’aliénation du corps blesse nos façons d’aimer et d’être aimé·es. Or nous évoluons dans une culture qui nous pousse à détester le corps des femmes et de toutes les personnes socialisées comme telles. À force d’être scrutés, critiqués, hypersexualisés, mis à la libre disposition des hommes, ces corps sont objectifiés, jusqu’à ce que les femmes en soient dépossédées. Au-delà de mutiler nos rapports à notre apparence et nos relations amoureuses, l’aliénation des corps féminins empêche toute sororité. Comment se défaire de l’objectification du corps, de cette haine de nous-mêmes qui rend tout amour de soi impossible ? En quoi la réappropriation de nos corps peut-elle transformer nos relations?“ (source)*
*Article 3-4C (source)*
*Clin d’oeil: Le percing d’Amanda Tapping (source)*
*Article: Les clitoris ont aussi des erections (source)*
*Article: “Pour la première fois, le clitoris apparaît dans un manuel scolaire” (source)*
*Etude: 10 281 est le nombre de fibres nerveuses contenues dans le clitoris, soit 20% de plus que l'estimation précédente (source)*
*Video: 95% des femmes ont besoin que leur clitoris soit simulé de manière externe pour atteindre l’orgasme (source)*
*Article: “La sexualité des lesbiennes se résume-t-elle à se toucher les coudes ?” (source)*
*Article: “stop aux injonctions liées à l'orgasme” (source)*
*Les préliminaires: une vision hétérocentrée et patriacale (source) (source) (source) (source)*
*Conseil sexo (source) (source) (source)*
*Article: “Le bon sexe n’est pas instinctif et au contraire demande de l’apprentissage et de la communication.” (source)*
*Article: “Je n’arrive pas a avoir d’orgasme en duo” (source)*
*Article: C’est tout à fait normal que le sexe soit différent solo ou à deux. (source)*
*Le manque de représentation de fous rire durant les scènes de sexe dans les films/séries ou dans la réalité (source)*
*Article:” 5 mythes sur les pénis” (source)*
*Ne pas bander ou débander? C’est un non problème (source) (source) (source)*
*Article: “Qu’est-ce que le squirt ?” (source)*
*Video: “elle a squirter!” (source)*
*Podcast: “Comment passer d’une culture du viol à une culture du consentement ?” (source)*
*Le consentement n’est pas sexy (source)*
*Article: Comme toutes les autres parties du corps, le pénis et les testicules sont différents d'une personne à l'autre, mais il est très courant de s'inquiéter de ce qui est "normal". De nombreuses personnes s'inquiètent de la taille de leur pénis et se sentent gênées par le fait qu'il est peut-être trop petit. Toutefois, cela est souvent dû au fait que les gens exagèrent ou surestiment la taille moyenne d'un pénis. (source)*
*Article: Que faire en cas de panne? (source)*
CW: *grossophobie* * mention de TSPT* *rappel de violences sexuelles du paragraphe précédent* *mention de mort* *mention de guerre* *mention de cicatrices et blessures* *mention de putophobie*
Il jeta un coup d'œil à sa montre et conclut qu’il devait choisir entre se lever ou dire adieu à son entraînement. Il se tourna vers elle et son choix fût fait. Les premiers rayons du soleil éblouissant son visage paisiblement endormi, il prit le temps de l'admirer, sourit aux marques de l’oreiller sur sa peau et son épis dans les cheveux.
La conversation de la veille le frappa en plein cœur et sa nausée remonta. Il se demanda de nouveau qui en était responsable et tenta de se reprendre. Ses traumatismes ne la définissaient pas, même s’il ne fallait pas les oublier. Il se leva et alla leur préparer deux tasses de café. Il les déposa sur la table de chevet, s’assit sur le lit et leva son bras afin de jouer avec les ombres sur son visage pour un réveil en douceur. Elle grogna et finit par ouvrir les yeux péniblement.
Jack baissa son bras: Je dois y aller.
Sam, avec difficulté: Hey. (elle referma ses yeux, la bouche pâteuse) Besoin… Café.
Jack: Madame est servie. (elle émit un son mais sentit s’endormir de nouveau) Vous pouvez encore profiter. (il effleura son avant bras et remonta doucement vers son épaule jusqu’à atteindre le tissu) Je vais avoir besoin de mon T-Shirt.
Elle prit une grande respiration pour sortir de sa somnolence. Les yeux toujours clos, elle glissa sa main sur ce qui sembla être sa cuisse. Il eut un spasme de surprise et tenta de garder le contrôle.
Jack: Ok. “Profiter”. Ma faute.
Les neurones enfin assez connectés entre eux, elle se dit qu’en effet ce contact n’était peut-être pas approprié.
Sam se tourna vers lui et murmura: Désolée. (elle se frotta le visage pour mieux se réveiller et se redressa péniblement) Hummmpf.
Jack lui tendit sa tasse: Bonjour, Sunshine.
Sam attrapa la tasse: Merci.
Jack: C’est de l’instantané.
Sam: Je survivrai.
Elle bu plusieurs gorgées et grimaça du goût. Il retira ce qui semblait encore une fois être un moucheron, bu une gorgée puis releva la tête vers elle. Elle semblait perdue dans ses pensées, les yeux dans le vague dans sa direction.
Jack, une pointe d'inquiétude dans la voix: Je vous commande un petit déjeuner?
Elle émergea et comprit le quiproquo. Elle n’osa lui avouer la raison de sa rêverie, soit l’excitation provoquée à la vue de son torse nu. Elle reposa la tasse sur la table de chevet, hésita un instant, puis s’approcha de lui. Il posa sa tasse à côté de la sienne et fit les centimètres restants vers ses lèvres. Elle l’invita à s'allonger sur le dos, arrêta le baiser et le regarda avec un léger sourire.
Sam tout bas: Salut.
Jack: Salut.
Elle l’embrassa plus passionnément, explora son torse de caresses et il sentit son érection matinale s’accentuer. Intimidé, il posa une main sur l’arrière de son crâne et accentua le baiser. Elle effleura sa pilosité grisonnante, rompu le baiser pour aventurer sa bouche sur sa joue, son cou, et vient englober le lobe de son oreille. Il gémit et prit une grande respiration. Elle constata que l’homme restait passif et s’écarta pour le dévisager. Les doigts de Jack se brûlèrent sur son visage baigné de lumière, elle ferma les yeux et respira profondément.
Jack: Comment vous sentez-vous?
Sam rouvrit les yeux et s’étira: Bien.
Il sourit au coin à sa réponse, rassuré. Leurs lèvres se rejoignirent, il dissimula une main dans ses cheveux blonds et l’autre atterri sur le T-shirt. Elle passa une jambe et se retrouva à califourchon sur lui. Il pressa sa main sur sa chevelure en signe d'acceptation. Leurs bouches s'ouvrirent et leurs langues se touchèrent. Ils gémirent de plaisir à l’unisson, rouvrirent les yeux et sourirent à leurs réactions. Avec cet accord tacite, ils refermèrent les yeux et le baiser devint plus fougueux. Il se décida enfin à prendre des initiatives et vint glisser sa main sous le T-shirt. Le peau à peau les fit frissonner, elle se détacha de lui et se redressa lentement. Il la dévora du regard, elle se mordit la lèvre inférieure de le voir ainsi et le cœur de l’homme s’accéléra. Son regard sembla se remplir de panique.
Sam, inquiète: Quoi?
Jack secoua la tête: Rien. (elle l’interrogea du regard et il grimaça, nerveux) C’est juste que… C’est vous.
Elle insista son interrogation et il haussa les épaules. Ils se regardèrent un instant sans savoir quoi faire, elle posa alors une main sur sa joue et descendit de nouveau vers lui avec prudence. Il reposa une main derrière sa tête et appuya légèrement pour la rassurer. Elle arrêta le baiser et lui sourit, il caressa ses cheveux et lui rendit son sourire. Elle se redressa et dessina avec ses doigts les muscles sculptés de ses entraînements militaires. Il respira profondément d’aise et profita pour encrer l’image d’elle enregistrant le moindre détail minutieusement dans un coin de sa tête. Il esquiva un sourire lorsqu’elle insista son étude sur ses nombreuses écorchures, unes par unes, les effleurant avec douceur comme pour les soigner. Ses vieilles blessures aux teintes plus claires contrastaient facilement sur sa peau bronzée.
Elle se soucia d’une marque blanche à son épaule gauche. C’était l'une des plus anciennes qu’elle connaissait, mais aussi l’une des plus visibles. D’autres lui étaient étrangères, sûrement les blackops, conclut-elle. Il caressa avec soin ses hanches et ses cuisses, de haut en bas, et la surveilla, soucieux, quand elle resta un peu plus longtemps sur une plaie du passé qu’ils ne se souvenaient que trop bien tous les deux: Le jour funeste de la mort de Janet. La cicatrice d’une dizaine de centimètres avait pratiquement disparu et ne laissait place qu'à un relief plus pâle. Elle restera sûrement ainsi jusqu’à la fin de sa vie, tel un souvenir indélébile.
Elle remonta ses mains dans sa pilosité et plongea son regard dans ses yeux chocolat. Oh comme il avait pu être bête d’angoisser à l’idée qu’elle n’ait pas envie de lui vu la façon dont elle brûlait de désir pour lui à cet instant.
Il approfondit sa visite vers le haut de ses cuisses, senti une différence sur celle de gauche et remarqua une énorme éraflure d’une vingtaine de centimètres. Préoccupé, il chercha dans ses souvenirs la provenance de ce traumatisme physique. Elle déglutit à son changement d’expression, il releva la tête vers elle et l’interrogea du regard.
Sam, tout bas: Il y a un peu plus d’un an sur le site Alpha. (elle détourna le regard une fraction de seconde) Soldat d’Anubis.
Il hocha la tête et la caressa pour la rassurer sur le fait que lui non plus ce n’était pas quelque chose qui le déranger. Ils se regardèrent quelques secondes, de nouveau intimidés et perdus dans ce qu’ils étaient censés faire ensuite.
Elle s’inclina vers lui, saisit une de ses mains pour la poser sur son propre cou et le guida. Il entrouvrit la bouche et bien que pétrifié, tout son corps ne désirait plus que connaître la suite de son idée. Elle se redressa et la main du militaire prit la direction de sa clavicule au même rythme qu’elle. Sa main toujours sous la sienne, son souffle se coupa quand elles arrivèrent sur son sein gauche. Elle pressa doucement ses doigts pour crisper les siens. Elle ferma les yeux et balança sa tête en arrière. Il crut défaillir à la sensation du bout dur à travers le tissu entre deux de ses doigts.
Elle profita du flot de dopamine et de lulibérine envoyés par son cerveau. Il sentit son excitation gonfler à travers son caleçon et elle sembla en prendre également conscience car elle commença progressivement à agiter son bassin.
Il ferma les yeux au souvenir d’elle s’accordant un orgasme ainsi sur son membre. Il déglutit à la crise qui avait suivit et la raison potentielle face à son aveux d’hier soir. Elle reposa son attention sur lui quand elle s'aperçut qu’il ne participait plus. Il sourit nerveusement et elle comprit ce qu’il pensait. Elle libéra sa main, agrippa son visage et l’embrassa passionnément. Il gémit et ferma les yeux, sentant sa langue se frayer un chemin dans sa bouche, affamée.
Après quelques secondes, elle s’écarta de lui, se redressa, leva ses bras au-dessus d'elle et s'extirpa du T-shirt. La respiration de Jack s’arrêta de nouveau devant sa poitrine nue.
Sam fixa l'homme et prit un ton assuré: Votre T-shirt.
Elle laissa tomber le T-shirt à ses côtés. Il expira brutalement au séisme venant de frapper tout son être. Il ne put détacher son regard de ses seins, lui qui dressait son cerveau depuis des années pour rester professionnel face à elle au maximum, elle venait d’anéantir tous ses efforts. Elle sentit son excitation grandir entre ses jambes et sourit légèrement. Il pencha la tête et inspira profondément pour reprendre un peu plus ses esprits.
Jack: Vous trichez encore.
Elle souffla du nez, il se redressa et la saisit derrière la nuque pour l'embrasser avec vivacité. D’une main rugueuse, il engloba avec précaution un de ses seins, elle se détacha brusquement de ses lèvres, se courba et mit sa tête en arrière une seconde fois. Un gémissement profond de délice émana de sa gorge et il sentit un volcan se produire dans toute sa chair. Il conclut que cela devait être une zone érogène importante pour elle vu ses réactions. Il frémit à la sensation de son téton, dur et si précieux, au cœur de sa paume, et cette fois-ci sans bouclier de coton. Il n’eut plus qu’une seule idée: le mettre dans sa bouche pour lui provoquer d’autres émotions.
Comment pouvait-elle être si désirable, se demanda-t-il? Il la regarda à nouveau pour savoir si elle se sentait bien, inquiet pour elle. Elle expira profondément pour reprendre ses esprits à son tour et le regarda. Elle se dé-cambra le dos mais senti l'ardeur dans son caleçon, pile sur son intimité, et ne put s'empêcher de se frotter contre lui en fermant les yeux.
Il en profita pour capturer la peau de son cou avec ses lèvres, s’empêcha de lui faire plusieurs suçons tellement sa peau finement salée était un régal. Son autre main derrière la nuque de sa partenaire, il l'accompagna en soutien pendant qu'il descendait ses baisers en direction de sa poitrine. Elle suivit son idée et courba un peu plus son dos. Elle caressa son crâne pour l’encourager dans sa voie. Il gémit du massage crânien et titilla de sa langue son mamelon.
Sam gémit à son tour et inclina de nouveau son bassin: Putain.
Elle sentit un flot de cyprine couler entre ses jambes. Un malaise du fait qu'elle n'arrive pas à contrôler son corps la contraria, sans comprendre vraiment pourquoi. Elle n’avait pas ce problème avant pourtant. Il sentit son liquide chaud traverser les tissus et une nouvelle vague d’excitation infiltra tout son corps. Il agrippa ses fesses et les avança encore plus près de lui en poussant une complainte. Il entoura ensuite son sein de toute sa bouche, rapidement, le suça, mordilla et tira délicatement dessus. Elle planta ses ongles dans les épaules de l’homme et perdit la maîtrise de toute la situation face à ce désir trop fort. Tout son corps brûlait d'envie qu'il la possède. Alors, dans un élan de pulsion incontrôlable, elle commença les mêmes mouvements de va et vient pour épancher son désir.
Face à sa ferveur, il quitta rapidement son sein pour sa bouche, leurs baisers devinrent presque bestiaux. Elle lui mordit la lèvre inférieure et il n'en fut pas plus: Il cramponna sa main sur sa fesse et la fit se renverser sur le côté pour se retrouver sur elle.
Jack brisa le baiser et la dévisagea: Nous ne sommes pas obligés.
Sam: Je sais.
Il dévora son cou de baiser puis descendit à nouveau vers sa poitrine. Elle se cambra et empoigna des deux mains ce qu’elle pu: le drap housse dans l’une et la couette dans l’autre. Il admira sa réaction et continua son parcours, jonglant entre baisers doux, avec hardiesse, ou uniquement avec sa langue. Elle se tortilla de plaisir et son cœur s'accélérera.
Jack arriva à son ventre et s’immobilisa: Qu’est-ce qu…? (elle se crispa et croisa ses bras sur sa poitrine et son ventre, cachant ce qu’elle pu rapidement. Il se redressa et s’approcha de son visage, surpris de la voir pudique) Un problème?
Sam détourna le regard une fraction de seconde: Non. Désolée.
Il pu en déduire qu’elle ne savait pas du tout mentir lors de ce genre de situations.
Jack le plus doucement possible: Quoi?
Sam mal à l’aise, tout bas: J’ai… Grossi.
Jack se figea: Uh?
Sam regarda ailleurs: Humm.
Jack abasourdi, se répéta: Quoi?! (il fronça les sourcils et se souvint qu’elle s’était comparé avec l’âge de son ex) Êtes-vous en train de vous comparer à mon ex?
Elle se figea face à cette insinuation. Non, elle avait simplement pris du poids depuis un an: Moins d'entraînement, plus de restaurants en amoureux. Génial, se dit-elle, je pense à Pete et à son ex petite-amie maintenant.
Sam, mal à l’aise et vexée: Maintenant, oui.
Jack, pris au dépourvu: Ok… Hum. Vous savez que je m’en fous, non? (cela ne sembla pas la rassurer pour autant) Tenez! J’ai eu la même peur hier soir.
Sam le dévisagea, incrédule: Uh?
Jack grimaça, regarda furtivement son ventre et se racla la gorge: Eurh. Disons qu’être uniquement derrière un bureau n’aide pas.
Sam pencha la tête: Vous êtes très bien.
Jack pencha la tête pour l’imiter: Vous aussi. (elle sourit timidement mais regarda ailleurs en se disant que vraiment ce n’était pas le meilleur moment pour parler de ça et qu’elle aurait mieux fait de se taire) Maintenant si on pouvait parler de ce piercing?!
Le bijou au nombril était discret et de la couleur de sa peau pour passer le plus inaperçu possible.
Sam ferma les yeux et se mit à rire nerveusement: Je sais. C’est interdit. Article 3-4C.
Jack sourit ironiquement: Exactement mes pensées. (elle sourit. Il lui embrassa le cou et ajouta tout bas) Je n’avais pas souvenir que vous en aviez un.
Sam: Je l’ai fait en même temps que celui de Cassie pour ses 16 ans.
Jack murmura: Vous avez d’autres secrets?
Elle sourit et l’embrassa, rassurée. Il reprit son expédition, ses baisers se firent plus intenses, elle gémit et se mit à haleter sur ses caresses plus fortes. Il les accentua davantage sur son ventre pour lui prouver le contraire de ce qu’elle pouvait penser. Arrivé à son entrejambe, il glissa une de ses mains du bas de sa jambe à sa culotte et scruta la moindre contraction de son corps, au cas où. Il explora son bas-ventre de sa bouche, atteignit son aine, lui lança un regard et dès qu’il eut son accord il déposa un baiser rapide sur le tissu humide où devait se trouver son clito. Elle poussa un gémissement intense. Il attendit qu’elle se calme et enleva le sous-vêtement avec une lenteur calculée. Le cerveau de Sam hurla d’envie et son cœur tambourina dans sa poitrine. Ses joues devinrent rouges et son corps s’embrasa.
Il écarta un peu plus sa cuisse et en embrassa l’intérieur, pétrissant l’autre avec sa main libre. Elle se crispa de plaisir quand il rejoignit son intimité tout en jouant avec les poils de son pubis. Envoûté par son odeur intime, il engloba délicatement avec sa bouche ses grandes lèvres et elle ferma les yeux. Il s’attarda un instant puis se dirigea vers ses petites lèvres. Il pressa sa main sur son pubis vers le haut pour décalotter son clitoris. Elle se tortilla de cette attente interminable et il la libéra de son supplice. Elle eut l'impression que son cerveau explosa, elle agrippa une nouvelle fois les draps du lit et poussa un gémissement profond tout en se courbant. Elle sentit un nouveau flot de cyprine s'écouler. Il sortit sa langue, aspira son clito et se délecta de chaque gémissement qu’il lui provoqua. Douce bénédiction à ses oreilles, divine mélodie qu’il n’aurait voulu interrompre pour rien au monde.
Elle passa une main dans les cheveux de Jack et le freina. Il rejoignit sa bouche et partagea son goût avec elle dans un baiser intense. Il s’écarta ensuite et ils se regardèrent un moment, reprenant leur calme.
Jack, tout bas: Je peux continuer ou (il se répéta) je vous commande un petit déjeuner?
Elle l’interrogea du regard, il baissa la tête, puis la regarda et se lécha habillement les lèvres. Un éclair de clarté avec un soupçon de panique se manifesta sur le visage de Sam.
Sam: Oh! Oh. (Elle grimaça nerveusement et ajouta plus bas) Ça.
Il esquiva un sourire aux coins des lèvres, amusé. Elle hocha la tête, intimidée.
Jack: Sûre?
Elle hocha de nouveau la tête. Il l’embrassa à nouveau et se redressa afin de redescendre. Elle se frotta le visage comme pour se persuader qu’elle n’était pas dans un de ses rêves érotiques et eut du mal à croire qu’il la faisait passer en premier encore une fois après toutes les années de frustration qu’elle estimait lui avoir fait subir.
Elle tenta de reprendre le contrôle de la situation et respira plusieurs fois profondément. Le vrai problème, c’est qu’elle n’arrivait pas à se contrôler. Les sensations semblaient décuplées avec lui et l’emprise qu’il pouvait avoir sur elle la terrifiait. Il se repositionna pour poursuivre sa dernière mission qu’elle accueillit avec délectation. Sa respiration s’accéléra et elle lança un regard vers lui. Et elle le vit. Elle le vit lui. Entre ses cuisses. L’embrassant avec appétit, les yeux rivés sur son visage. Ses larges épaules bougeaient au rythme de son devoir. A cette vision paradisiaque, elle referma les yeux, se cambra et aspira le plus d’air possible dans ses poumons. Son corps se souleva mécaniquement, il profita de l'occasion pour effleurer l’entrée de son vagin avec deux doigts. Elle rouvrit les yeux et son souffle se coupa. Elle bascula ses mains et attrapa vivement les épaules de l’homme. Il comprit qu’elle allait venir, stoppa ses caresses et attendit qu’elle lui fasse signe de continuer.
Après quelques respirations, elle hocha la tête vers lui et ses doigts pratiquèrent des vas-et-vient de quelques centimètres. Elle poussa de nouveaux sons et vint à la conclusion qu’il pouvait sécher tous les cours concernant l’utilisation d’une langue.
Elle rouvrit les yeux vers lui, il planta sa main libre dans sa hanche en réponse, les yeux surveillant toujours son visage, et intensifia ses mouvements. Il n’en fallut pas plus, elle agrippa les draps et une explosion d’endorphines pulvérisa tout son être. Elle bascula sa tête en arrière et poussa plusieurs gémissements d’euphorie incontrôlés.
Peu à peu, son corps se détendit, ses cuisses tombèrent mollement autour de lui. Il s'allongea à côté d’elle et essuya d’un mouvement discret sa bouche. Il la dévisagea avec un large sourire tout en caressant son épaule. Elle reprit son calme et ses esprits, referma ses cuisses et se rendit compte qu’elle était entièrement nue. Il perçut son agitation soudaine, l’enveloppa avec la couette et elle lui sourit nerveusement pour le remercier. Il continua a la regarder, l’admirer serait plus juste.
Sam fuya son regard, intimidée: Vous… Uh. Vous n'avez pas envie?
Il pouffa mais, devant le malaise de Sam, se reprit rapidement. Il comprit qu’elle le pensait, s’approcha de son oreille.
Jack murmura: Moi aussi j’aime prendre mon temps pour certaines choses. (elle souffla du nez, il plia son coude en appui tête et reprit un ton normal) Ne venons-nous pas de le faire?
Sam détourna les yeux, mal à l’aise de cette question, puis bafouilla: P-préliminaires… non?
Jack, avec une légère appréhension: C’est différent? (elle tourna sa tête vers lui) Quand vous prenez l’apéro, (il leva une main) chips, cacahuètes, pop corn… (elle le regarda avec un mélange de curiosité et d'amusement) Vous mangez, non?
Sam un peu perplexe: Tout en restant sur ma faim.
Jack glissa sa main sur son ventre: S’il vous reste de la place...
Sam arrêta sa main et ricana des chatouillis provoqués: Je parle de vous!
Jack souffla du nez en la découvrant chatouilleuse et se reprit: J’ai bien compris. Je doute que si on s’arrête là, le jugement de la cour martiale soit "Affaire classée faute d’éléments”.
Sam exagéra son air: “L’homme n’a pas consommé”?
Jack: "Préliminaires". Préliminaires à quoi exactement? (il remonta sa main sur l’épaule de la jeune femme et hésita) Mais si ça peut vous rassurer, j’ai eu du mal a me retenir. (elle l’interrogea du regard pour qu’il confirme. Il contempla l'entièreté de son visage) Contre mon mur… (il fit glisser sa main dans ses cheveux et elle ferma les yeux) Votre façon de prendre du plaisir sur moi… (elle rouvrit les yeux et le fixa. Ce fût au tour de Jack d’être intimidé. Il déglutit et hésita) J’ai dû aller me calmer dans la salle de bain la première fois.
Elle scruta son visage et comprit qu’elle avait paniqué pour rien à ce moment-là. Elle chassa rapidement la question qui lui était venue juste après: Pourquoi avait-elle paniqué, d’ailleurs? Elle déposa une main sur sa joue et l’embrassa passionnément. Il inspira profondément quand sa langue chercha insatiablement la sienne et l’enlaça. Leurs corps entiers se touchèrent et elle eut du mal à s'écarter de lui.
Sam fixa son regard dans le sien, tout bas: Permission de jouer avec vous?
Jack leva les sourcils, avide: Oh ouais. (il ajouta plus bas) Amusez-vous.
Ils se sourirent de cette nouvelle habitude. Elle commença une lente descente de succession de baisers sur son torse et rejoignit son bas-ventre.
Jack sentit son souffle se couper: Putain.
Elle sourit à la réaction similaire qu’elle avait eu quelques minutes avant et insista ses amabilités. Il refusa de fermer les yeux et de perdre la moindre miette de ce qu’elle était en train de lui offrir. Lasse des baisers, elle sortit sa langue. Il pencha la tête à cette vision, la suppliant presque d’être prudente dans son jeu. Elle caressa ses cuisses de la même manière que lui et joua avec l’élastique de son caleçon. Beaucoup moins patient qu’elle et la pudeur totalement écrasée par l’envie de la voir jouer avec lui, il l’aida à retirer le vêtement. Il posa une main sur sa joue et l’embrassa. Elle vint attraper délicatement son membre et commença ses mouvements de vas et vient. Il arrêta le baiser et attrapa vivement son poignet pour la stopper, une grimace de douleur sur son visage. Elle se figea, inquiète de l’avoir potentiellement blessé.
Jack: Tout va bien. Juste… Attendez. (il s’écarta, fouilla dans la poche de son jean au sol et attrapa un sachet de lubrifiant et un préservatif. Il posa ce dernier sur la table de chevet et vida le lubrifiant sur son membre. Il murmura) Okay.
Il releva la tête vers elle et ils s’embrassèrent doucement. Elle reposa sa main sur son membre et reprit ses mouvements, plus prudemment. Il arrêta le baiser et grimaça de nouveau. Elle se figea encore une fois et commença à angoisser de décidément tout foirer. Il glissa son autre main derrière sa nuque et vint rapprocher son front contre le sien.
Jack murmura: Tout va bien. (Il aiguilla sa main pour adapter ses gestes avec la façon dont il aimait être caressé, comme elle avait pu le faire en amont) Plus fort. (il l’invita à serrer davantage ses doigts mais freina ses mouvement) Doucement.
Elle exécuta ses directives, il ferma les yeux et commença à haleter. Avec son autre main, il entreprit de se caresser les testicules simultanément et rouvrit les yeux de surprise en sentant la main de Sam glisser sur ses doigts en l’interrogeant du regard. Il hocha la tête et lui montra la marche à suivre. Elle prit l'exercice très sérieusement et il finit par lui libérer le terrain, maintenant rassuré de ses gestes plus adaptés à son plaisir.
Jack ajouta encore plus bas: Lentement.
Elle obéit à sa demande et trouva cela plutôt amusant qu’ils soient tous les deux le contraire de ce qu’ils étaient tous les jours. Elle déposa de léger baiser sur la clavicule de l’homme et il se mit à gémir.
Jack: Comme ça, oui. Doucement.
Elle captura son oreille, la suça doucement et des frisons émergea dans tout le dos de l’homme. Il gémit de nouveau et elle comprit qu’elle avait stressé pour rien chez lui en hésitant à lui dire comment lui donner du plaisir, chaque personne étant différente. Elle avait elle-même eu du mal à trouver ce qu’elle aimait avec Pete au début de leur relation, son cerveau s’étant habitué à avoir des orgasmes seulement en tête à tête avec elle-même.
La respiration de Jack s'accéléra, il se tourna pour chercher sur la table de chevet le préservatif et l’interrogea du regard. Elle hocha la tête et embrassa son épaule tout en continuant ses caresses. Il ferma les yeux une fraction de seconde puis se concentra sur l’ouverture du sachet et elle libéra son membre pour qu’il puisse l’installer. Une fois terminé, il vint l’embrasser tendrement, et elle l'invita à se positionner sur elle. Il se glissa à nouveau entre ses jambes et posa une main près de sa tête en soutien.
Jack la dévisagea: Sûre? (elle hocha la tête) Il n’est pas trop tard.
Sam souffla du nez de toutes ses précautions et l'embrassa: J’attends.
Il sourit à son espièglerie puis pénétra dans sa chaleur avec une lenteur extrêmement contrôlée. Ils luttèrent contre leur instinct de s'abandonner à l’extase en fermant les yeux et captèrent au maximum les réactions qu’ils se procuraient l’un à l'autre. Le temps sembla s’arrêter, ils gémirent à l’unisson, se figèrent puis rigolèrent de leurs réactions similaires. Ils se laissèrent un peu de temps pour reprendre le contrôle.
Jack, tout bas: Okay. Parfait, non?
Sam lui lança un regard blasé, à la limite d’être vexée: Crétin.
Jack, d'abord surpris puis amusé: Vous m’insultez un peu trop en ce moment.
Sam sourit à pleine dent puis se reprit: Vous parlez beaucoup trop en ce moment.
Ce fut lui qui lui lança un regard blasé cette fois-ci. Elle caressa son dos pour lui signifier qu’il pouvait continuer et il obéit. C'était un pur délice. Il dévora sa clavicule et en réponse, elle déposa de doux baisers sur son épaule. Elle entama une descente lente de ses omoplates musclés jusqu’à ses fesses, du bout des doigts. La respiration de l’homme s’accéléra, il remonta l’emprise de sa bouche à son cou et la mordilla. Elle se cambra, serra les dents et poussa un gémissement. En représailles, elle sortit sa langue et se mit a lécher son cou lentement jusqu’à son oreille, avec un souci de respecter son rythme pour le plaisir de son partenaire mais impatiente pour le sien: Elle accéléra avec subtilité ses mouvements de bassin.
Jack sourit et la regarda: Vous voulez le lead?
Sam pressa ses mains sur ses fesses: Je suis sûre d’en être capable.
Il s’immobilisa pour la taquiner et elle le regarda avec un air blasé. Il souffla du nez et reprit ses mouvements, légèrement plus rapides. Elle gémit à cette délicieuse initiative et il la contempla en train de basculer sa tête en arrière.
Jack souffla: Ce que vous êtes belle…
Il poussa ardemment ses hanches et elle grogna de plaisir. Elle posa ses deux mains sur ses joues et lui captura les lèvres. D’abord surpris, il garda les yeux ouverts puis sentit son corps se liquéfier quand elle força le passage avec sa langue. Il ferma les yeux et leurs langues dansèrent un slow ensemble. Il gémit et abaissa de nouveau violemment un coup de hanche en elle. Il n’avait pas fallu longtemps pour qu’il comprenne ce qu’elle avait conclu quelques temps avant sur leurs choix réceptifs de tempo.
Leurs corps s’échauffèrent et furent rapidement recouverts d’une fine couche de sueur. L’odeur de leurs transpirations arrivèrent à leurs narines et cela sembla les enivrer. Elle stoppa son baiser pour se cambrer davantage et il la dévisagea, impressionné de la voir réagir ainsi. Il voulait la voir jouir. Il voulait la faire jouir, lui. De toutes les manières qu’elle accepterait. Il avait conscience de l’égocentrisme de cette idée mais cela n’avait plus d’importance. Le spectacle de cette femme gémissante sous ses gestes étaient désormais la seule chose dans son univers qui valaient le coup de se battre. Le son saccadé de sa respiration, l’unique chanson qu’il voulait entendre. Sa peau suave, son odeur aphrodisiaque et son goût intime… Le repas exclusif du reste de sa vie. Il augmenta l'intensité de ses pressions. Perdant tout contrôle, elle entreprit de l’aider dans sa manœuvre mais se cogna la tête contre la tête de lit.
Sam grimaça: Aie!
Il se figea. A chacun de leurs mouvements, elle était remontée vers le mur. Ils se regardèrent quelques secondes en silence, toujours immobiles, puis rigolèrent de nouveau.
Jack s’écarta d’elle et descendit d’une quinzaine de centimètres: Ça va?
Sam se replaça et souffla du nez du ridicule de la situation: Ouais.
Une fois de nouveau en place, ils se sourirent. Avec un peu d’hésitation, il approcha son visage et elle parcourut les derniers centimètres. Elle posa une main sur la taille de son partenaire pour l’inviter à reprendre ses mouvements et caressa avec délicatesse l’arrière de son crâne de son autre main. Il gémit de son affection et attrapa son pénis pour l’aiguiller mais éprouva quelques difficultés.
Jack tout bas: Désolé. (Il essaya plusieurs fois et jura pour lui-même) Oh for crying out loud.
Elle se demanda immédiatement si cela avait un lien avec ce qu’elle lui avait dit la veille ou s’il n’avait plus envie d’elle et culpabilisa.
Sam, mal à l’aise: Eurh.
Jack marmonna de toujours pas y arriver: Vous me rendez un peu nerveux. (elle se figea. Il écarquilla les yeux et se rattrapa) Non non. Pas votre faute. C’est moi c’est… Nouveau. (il s'exclama) Avec vous! (il se reprit et ajouta plus bas) Désolé.
Sam remarqua son stress, incrédule: Vous vous mettez la pression?
Jack pencha la tête et minimisa: Un peu.
Il s’écarta d’elle, expira de frustration et retira le préservatif inutile.
Sam se redressa et ajouta tout bas: Faisons-la redescendre. (il l’interrogea du regard, un peu sceptique de son choix de mots) Je prends toujours plusieurs verres à l’apéritif. (Il souffla du nez et comprit qu’elle lui rappelait son rapport avec les “préliminaires”. Elle attrapa le poignet de l’homme et regarda sa montre) On a le temps?
Jack tout bas: Prenez le.
Sam sourit et bougea une main vers la tête du lit: Reculez-vous.
Il obéit et posa son dos contre les coussins. Elle se retourna pour se retrouver dos à lui, il se demanda ce qu’elle faisait mais se figea en voyant son cul. Il émergea quand il sentit qu’elle essayait de pousser ses cuisses pour se mettre entre ses jambes. Il essaya de chasser le souvenir de son divin postérieur et se concentra sur ce qu’elle lui demandait. Elle plaqua son dos contre son torse et prit ses deux mains dans les siennes. Il laissa les doigts de sa partenaire s'entrelacer légèrement avec les siens. La paume contre sa peau, elle l’invita à parcourir son corps. Elle le fit agripper un de ses seins et descendre doucement sa main droite entre ses jambes. Elle guida ses doigts sur son clitoris, ferma les yeux et bascula sa tête en arrière. Il embrassa son cou, elle poussa deux des doigts de l’homme vers son entrée et gémit. Il sourit à la vision de son corps se tortillant sur le sien et il percuta enfin de ce qu’elle était en train de se masturber avec sa main. Sa propre main. Il entrouvrit la bouche et eut l’impression qu’il n’avait jamais rien vécu d’aussi érotique. Elle poussa de nouveau ses doigts en elle et imposa le rythme qu’elle voulait. Il écarta avec son autre main une de ses cuisses au maximum et elle posa sa tête contre sa joue.
Jack murmura à son oreille: J’adore ce que je vois. (elle sourit mais garda les yeux fermés) Vous avez déjà fait ça?
Elle rouvrit les yeux, mal à l’aise qu’il aborde le sujet de ses anciennes relations et hocha la tête avec l'appréhension de se faire juger sur sa sexualité. Elle s’en voulut d’avoir perdu le contrôle aussi rapidement et de ne pas avoir réfléchi au fait qu’il allait pouvoir la juger sur ce point maintenant. Elle pria pour qu’il ne la voit plus seulement ainsi dorénavant mais l’homme lui embrassa le cou.
Jack: Vous aimez donc vraiment prendre le lead.
Sam souffla du nez et le fit presser son sein plus intensément: Des fois.
Jack: Intéressant. (Il continua à obéir à ses ordres et accéléra de plus en plus les mouvements. Elle tourna légèrement la tête pour le regarder et il embrassa son épaule) Je suis là. Je suis là.
Elle referma les yeux et accueillit la montée du plaisir. Il comprit qu’elle avait du mal à le regarder dans un tel moment et tenta de chasser l’idée qu’elle pouvait avoir honte de ce qu’elle faisait avec lui. Elle l’invita à mettre ses doigts davantage en crochet et devina ce qu’elle tentait de provoquer. Il obéit et sentit ses tremblements de plaisir la submerger. Elle écarquilla les yeux à la sensation d’un liquide sortir de son entrejambe, n’ayant jamais eu connaissance d’une éjaculation féminine. Les draps furent trempés et elle se leva rapidement hors du lit, sa panique effaçant sa pudeur. Il pencha la tête et conclut que non, ce n’était pas du tout quelque chose qu’elle avait déjà expérimentée.
Sam: Désolée, désolée!
Jack s’écarta de la flaque: Tout va bien. (il la cacha avec la couette et lui fit un geste de la main) Revenez. C'est normal et tout va bien.
Sam, mal à l’aise: Je… Je vais prendre une douche. Désolée.
Jack reposa son bras: Si vous voulez mais soyez pas gênée pour ça. C’était super excitant. (elle l’interrogea du regard et il montra son érection en penchant la tête) C’est remonté.
Elle leva les sourcils, surprise. Il l’interrogea du regard sur ce qu’elle voulait faire. Elle reprit ses esprits, chercha un préservatif et lui tendit avant de se rallonger dans le lit. Il l’installa et vint l’embrasser. Il se repositionna et la pénétra de nouveau.
Sam relâcha le baiser et ferma les yeux: Putain…!
Il sourit de nouveau à sa réaction et recommença plus intensément.
Jack: Je peux remonter votre jambe?
Sam se figea et le regarda, incrédule à sa question: Quoi?
Jack: Votre jambe? Meilleure prise.
Sam, abasourdie qu’il demande: Eurh. Ouais. Ouais.
Il entoura fermement une de ses cuisses et pu accélérer. Elle bloqua sur le fait que sa demande aussi banale soit-elle l’excite autant. Elle fronça les sourcils à la conclusion qu’une demande de consentement soit considéré par son cerveau comme quelque chose d’ultra sexy alors que cela devrait être la normalité. Il perçut son tourment, s’immobilisa et l’interrogea du regard. Elle émergea, lui sourit pour le rassurer et glissa sa main une nouvelle fois vers son clitoris pour combiner le plaisir. Il se délecta de cette vision paradisiaque. Elle sentit son orgasme s’approcher de plus en plus, se redressa pour s'approcher de son visage mais n’eut pas le temps de capturer ses lèvres: L’angle était parfait et elle gémit plusieurs fois. Son corps se crispa. Elle planta les ongles de son autre main dans la chair de l’homme.
Jack dans un murmure: Sam…
Il prévenait qu’il n’allait pas tenir plus longtemps lui non plus. Elle accéléra son geste sur son nerf, abandonna donc toute résistance et laissa son esprit partir. Elle ferma les yeux, poussa des gémissements saccadés et son corps se contracta.
Jack la supplia: Regardez-moi.
Elle obéit et plongea son regard dans le sien. Son souffle se coupa un instant avant de crier de plaisir. Son vagin se contracta sur son membre. Il perdit pied à son tour et éjacula. Il poussa des gémissements sourds et son visage se dota d’une grimace. Elle l’imita et le contempla durant sa libération. Les spasmes se calmèrent peu à peu des deux côtés. Ils se figèrent et se dévisagèrent, leurs cerveaux encore bourrés d'hormones du plaisir.
Ils rigolèrent à nouveau impulsivement. Il mit une main sur son entrejambe pour sécuriser le préservatif et s’écarta d’elle. Elle attrapa un autre bout de la couette pour rester dessous dans un souci pudique et il la rejoignit quelques secondes plus tard.
Jack se laissa lourdement tomber: Wow.
Il fixa le plafond plusieurs secondes pour reprendre son calme, puis posa son bras sur son front, ferma les yeux et respira profondément. Elle sourit légèrement, suréleva sa tête sur le cousin avec sa main et le dévisagea. Il rouvrit les yeux et tourna sa tête vers elle. Il la découvrit avec un petit sourire amusé. Il tourna donc tout son corps vers elle pour la regarder aussi.
Sam murmura: Vous allez être en retard.
Jack ne détacha pas son regard d'elle: Ce serait suspect si je ne l’était pas.
Elle sourit et c'est la plus belle chose qu'il ait vu de sa vie. Il remit une mèche qui tombait devant ses yeux et elle aima cette nouvelle habitude si intime qu’il s’autorisait dorénavant à faire. Il devina ses pensées et sourit.
Sam malicieuse: Qu’est-ce qui vous fait sourire?
Le visage de l’homme se décomposa en entendant de nouveau ces mots sortir de sa bouche. Sa main resta en suspension, tétanisée. Elle fronça les sourcils et commença à paniquer intérieurement.
Jack se redressa: Rien. (il leva légèrement une main pour la rassurer) Un souvenir.
Sam mi-curieuse mi craintive vis à vis de sa réaction, tout bas: Lequel?
Jack: Rien. Comment vous sentez-vous?
Sam sourit et baissa la tête, de nouveau intimidée: Bien. (elle releva la tête et le regarda sceptique) Et vous?
Jack fit son demi sourire: Plutôt pas mal. (elle sourit à nouveau et le regarda faussement blasée par cette réponse facile qui lui permettait de ne pas répondre réellement à la question) Plus que pas mal. (elle le regarda avec curiosité et tenta de deviner sa prochaine plaisanterie) Vraiment, vraiment, (il insista) vraiment très bien. (elle leva les yeux au ciel) Merci pour le T-shirt. (elle ne put s'empêcher de rire et l’embrassa pour le faire taire. Il posa sa main sur sa joue et accentua le baiser. Puis il s’écarta doucement, regarda sa montre et laissa tomber mollement son bras) Il faut vraiment que j'y aille. Vous voulez… enfin… Ce soir?
Sam hocha la tête: Ce soir.
Jack hocha la tête et se redressa: Je vous envoie l’adresse. (il prit le combiné sur la table de chevet) Bonjour. Vous pouvez monter un petit déjeuner s’il vous plaît? (elle sourit de son attention) Oui. Avec du vrai café. (elle gloussa) Merci.
Il raccrocha, attrapa ses affaires et alla prendre sa douche. Il récupéra ensuite le plateau derrière la porte et le déposa sur le lit.
Sam: Merci.
Jack enfila sa veste: Bonne chance pour votre conférence.
Son ventre se noua mais elle hocha la tête et sourit pour les apparences.
Echo: *profiter*
*Je vous commande un petit déjeuner?*
*Comment vous sentez-vous?*
*Bien*
*rien*
*préliminaire*
*autour de la nourriture: apéritif, petit déjeuner, chips, cacahuètes, pop corn, consommé, insatiablement, avide, ...*
*Tout va bien*
*attendez / j'attends*
*trop en ce moment.*
*Doucement, lentement*
*remonter / remonté*
*pas mal*
*ce soir*
*putain*
*prendre le lead*
*Il n’est pas trop tard / J’attends / On a le temps? / j’aime prendre mon temps...*
Notes: *l'expression "putain" n'est pas a utiliser lorsque l'on n'est pas un-e travailleur-euse du sexe. En anglais, je les imaginais dire "fuck" mais en français on a pas trop de similitudes. Désolée auprès des TDS du coup pour la VF*
*Ce bloc de texte est un peu long, mais j'ai essayé de travailler sur pas mal de points que je lis assez souvent dans les fanfictions et de faire une meilleure représentation d'actes sexuels consentis.*
*Article: “se sentir gros” (source)*
*Le manque de représentation positive de corps non “normés” et la création de complexe (source) (source)*
*Article: “Pour lutter contre la haine des « gros », elle a créé l’association Gras Politique (source)*
*Podcast: “L’aliénation du corps blesse nos façons d’aimer et d’être aimé·es. Or nous évoluons dans une culture qui nous pousse à détester le corps des femmes et de toutes les personnes socialisées comme telles. À force d’être scrutés, critiqués, hypersexualisés, mis à la libre disposition des hommes, ces corps sont objectifiés, jusqu’à ce que les femmes en soient dépossédées. Au-delà de mutiler nos rapports à notre apparence et nos relations amoureuses, l’aliénation des corps féminins empêche toute sororité. Comment se défaire de l’objectification du corps, de cette haine de nous-mêmes qui rend tout amour de soi impossible ? En quoi la réappropriation de nos corps peut-elle transformer nos relations?“ (source)*
*Article 3-4C (source)*
*Clin d’oeil: Le percing d’Amanda Tapping (source)*
*Article: Les clitoris ont aussi des erections (source)*
*Article: “Pour la première fois, le clitoris apparaît dans un manuel scolaire” (source)*
*Etude: 10 281 est le nombre de fibres nerveuses contenues dans le clitoris, soit 20% de plus que l'estimation précédente (source)*
*Video: 95% des femmes ont besoin que leur clitoris soit simulé de manière externe pour atteindre l’orgasme (source)*
*Article: “La sexualité des lesbiennes se résume-t-elle à se toucher les coudes ?” (source)*
*Article: “stop aux injonctions liées à l'orgasme” (source)*
*Les préliminaires: une vision hétérocentrée et patriacale (source) (source) (source) (source)*
*Conseil sexo (source) (source) (source)*
*Article: “Le bon sexe n’est pas instinctif et au contraire demande de l’apprentissage et de la communication.” (source)*
*Article: “Je n’arrive pas a avoir d’orgasme en duo” (source)*
*Article: C’est tout à fait normal que le sexe soit différent solo ou à deux. (source)*
*Le manque de représentation de fous rire durant les scènes de sexe dans les films/séries ou dans la réalité (source)*
*Article:” 5 mythes sur les pénis” (source)*
*Ne pas bander ou débander? C’est un non problème (source) (source) (source)*
*Article: “Qu’est-ce que le squirt ?” (source)*
*Video: “elle a squirter!” (source)*
*Podcast: “Comment passer d’une culture du viol à une culture du consentement ?” (source)*
*Le consentement n’est pas sexy (source)*
*Article: Comme toutes les autres parties du corps, le pénis et les testicules sont différents d'une personne à l'autre, mais il est très courant de s'inquiéter de ce qui est "normal". De nombreuses personnes s'inquiètent de la taille de leur pénis et se sentent gênées par le fait qu'il est peut-être trop petit. Toutefois, cela est souvent dû au fait que les gens exagèrent ou surestiment la taille moyenne d'un pénis. (source)*
*Article: Que faire en cas de panne? (source)*