CW: *mention d’alcool* *grossophobie*
Jack entra dans le salon, ouvrit une boîte des meilleurs donuts de Chicago - soit ceux de chez Krispy Kremes - et les déposa entre les cadavres de bouteilles d'alcool et canettes de soda sur la table basse. Teal’c lisait un vieux National Geographic et Daniel peinait à déchiffrer une ligne d’un ancien livre de la collection de Catherine avec autant d’alcool dans le sang.
Teal’c inclina la tête: O’neill.
Jack: Hey.
Daniel en choisit un: Votre journée?
Jack ouvrit une bière: Très instructive. (Il s’appuya sur le bord de la cheminée et bu une gorgée. Teal’c prit à son tour un donut) Votre journée?
Daniel: Bonne.
Teal’c: Reposante.
Daniel insista: Votre journée?
Jack: Bonne. Excellente. (il pencha la tête) Pas reposante.
Daniel: C’est classé secret défense?
Jack s’humidifia les lèvres et jongla son regard entre les bouteilles et Daniel: Le bar est déjà vide?
Daniel: Une femme, peut-être?
Jack: Oh ya. Je mise une boîte de Donuts qu’elle va vous plaire. (il questionna Teal’c) Carter?
Teal’c fit un geste de la tête vers l'extérieur: Vous ne mangez plus de donuts, O’neill?
Jack chercha une excuse valable: J’ai du cholestérol… (il se toucha le ventre) Et un peu de poids à perdre.
Hors de question d’avouer publiquement que depuis qu’un certain flic avait fait son apparition dans la vie de son second, les donuts n’avaient plus la même saveur. C’était beaucoup trop cliché, même pour lui. Daniel attendant toujours le développement de sa réponse, Jack lui lança le livre qu’il avait dans sa poche.
Daniel lu la couverture avec curiosité: “Du patriarcat au capitalisme - Notions pour les novices” de Robert C. Cooper?
Jack attrapa un plaid et une autre bière: Ne perdez pas ma page.
Echo:
*Votre journée? (...) Votre journée? - Bonne. - Reposante. - Votre journée? - Bonne. (il pencha la tête) Pas reposante.*
Notes:
*Dans l’épisode SG1 4x06 Windows of opportunity, O’neill et Teal’c se serve du livre “Latin for the Novice” de Joseph Mallozzi, producteur et scénariste de Stargate, que vous pouvez voir demander où sont passés tous les donuts dans ce montage vidéo. Ceci est donc un clin d'œil similaire avec Robert C. Cooper qui est l’un des producteurs et scénariste aussi. (source) (source)*
*l’expression anglaise “dollars to donuts” est utilisé pour souligner la certitude de quelque chose (source)
Dans ma traduction de cette fanfic, la phrase “Je mise une boîte de Donuts qu’elle va vous plaire.” intègre cette expression*
*La chrono de Jack sur les Donuts était trop belle pour ne pas imaginer cette hypothèse! En effet, il aime les donuts mais dans l’épisode Chimera où le personnage de Pete apparaît, il les refuse!*
Jack entra dans le salon, ouvrit une boîte des meilleurs donuts de Chicago - soit ceux de chez Krispy Kremes - et les déposa entre les cadavres de bouteilles d'alcool et canettes de soda sur la table basse. Teal’c lisait un vieux National Geographic et Daniel peinait à déchiffrer une ligne d’un ancien livre de la collection de Catherine avec autant d’alcool dans le sang.
Teal’c inclina la tête: O’neill.
Jack: Hey.
Daniel en choisit un: Votre journée?
Jack ouvrit une bière: Très instructive. (Il s’appuya sur le bord de la cheminée et bu une gorgée. Teal’c prit à son tour un donut) Votre journée?
Daniel: Bonne.
Teal’c: Reposante.
Daniel insista: Votre journée?
Jack: Bonne. Excellente. (il pencha la tête) Pas reposante.
Daniel: C’est classé secret défense?
Jack s’humidifia les lèvres et jongla son regard entre les bouteilles et Daniel: Le bar est déjà vide?
Daniel: Une femme, peut-être?
Jack: Oh ya. Je mise une boîte de Donuts qu’elle va vous plaire. (il questionna Teal’c) Carter?
Teal’c fit un geste de la tête vers l'extérieur: Vous ne mangez plus de donuts, O’neill?
Jack chercha une excuse valable: J’ai du cholestérol… (il se toucha le ventre) Et un peu de poids à perdre.
Hors de question d’avouer publiquement que depuis qu’un certain flic avait fait son apparition dans la vie de son second, les donuts n’avaient plus la même saveur. C’était beaucoup trop cliché, même pour lui. Daniel attendant toujours le développement de sa réponse, Jack lui lança le livre qu’il avait dans sa poche.
Daniel lu la couverture avec curiosité: “Du patriarcat au capitalisme - Notions pour les novices” de Robert C. Cooper?
Jack attrapa un plaid et une autre bière: Ne perdez pas ma page.
Echo:
*Votre journée? (...) Votre journée? - Bonne. - Reposante. - Votre journée? - Bonne. (il pencha la tête) Pas reposante.*
Notes:
*Dans l’épisode SG1 4x06 Windows of opportunity, O’neill et Teal’c se serve du livre “Latin for the Novice” de Joseph Mallozzi, producteur et scénariste de Stargate, que vous pouvez voir demander où sont passés tous les donuts dans ce montage vidéo. Ceci est donc un clin d'œil similaire avec Robert C. Cooper qui est l’un des producteurs et scénariste aussi. (source) (source)*
*l’expression anglaise “dollars to donuts” est utilisé pour souligner la certitude de quelque chose (source)
Dans ma traduction de cette fanfic, la phrase “Je mise une boîte de Donuts qu’elle va vous plaire.” intègre cette expression*
*La chrono de Jack sur les Donuts était trop belle pour ne pas imaginer cette hypothèse! En effet, il aime les donuts mais dans l’épisode Chimera où le personnage de Pete apparaît, il les refuse!*
TW: *description de viol* *pédocriminalité* *état de sidération* *abus de faiblesse*
CW: *victim blaming* *amnésie post-traumatique* *dissociation* *mention de mort* *mention de vomit*
Assise au bout du ponton, les pieds dans l'eau, elle laissait aller son esprit aux bruits nocturnes de l'étang. Les huards dormaient depuis bien longtemps mais les grillons stridulaient avec joie. Elle entendit la porte se refermer et des pas s’approcher derrière elle. Elle savait qu’il n’allait pas lui faire de commentaire sur le fait qu’elle soit de nouveau seule, même Daniel et Teal’c lui laissaient l’espace dont elle avait besoin, sans lui en tenir rigueur.
Jack avança sur le ponton: Pas trop froide?
Sam bougea les pieds dans l'eau: Un peu.
Jack: Je peux me joindre à vous?
Sam: Faites comme chez vous. (il lui tendit le plaid) Hum ça va. Merci.
Il retira chaussures et chaussettes, puis s’installa à ses côtés. Au contact de l'eau gelée sur ses pieds, il sursauta et les enleva immédiatement.
Jack grogna: Bon dieu…!
Sam souffla par le nez: Vous avez toujours été frileux. (il lui lança un regard mauvais et elle se retenue de rire) Je dis juste que pour quelqu’un qui vient du Minnesota…
Jack: Je suis né dans l'Illinois. Et… Je préfère dire que j’ai du sang Irlandais.
Sam sourit et regarda au loin: Je sais. (il lui tendit une bière) Merci.
Jack: Ne me vomissez pas dessus.
Sam: Je ne ferai pas cette promesse.
Jack trinqua avec elle, un silence s’installa et il la chahuta avec l’épaule: Est-ce que ça va?
Elle posa la bouteille à côté d’elle, replia ses jambes et allongea son dos sur le bois du ponton.
Sam regarda le ciel dégagé: C'est magnifique, n’est-ce pas?
Jack chassa un insect volant et approuva d'un petit bruit de gorge: Mon grand-père m'emmenait aux Boundary Waters quand j’étais plus jeune. (Il s’allongea aussi) L'endroit le plus magnifique pour observer le ciel.
Elle hocha la tête et ils se perdirent dans les étoiles un instant.
Sam dans un souffle: Je ne sais même pas si c’est réel.
Jack tourna sa tête vers elle: Quoi?
Sam, nerveusement: Mes souvenirs. (elle continua à regarder le ciel, le regard perdu) C’est revenu d’un coup et je… Je ne sais pas.
Jack fronça les sourcils: Vous… Quoi? (elle ne répondit pas, trop perturbée par ses propres sensations confuses et il hésita) Peut-être… Peut-être que le plus important n’est pas de savoir si c’est réel ou non. (elle tourna sa tête vers lui et il pencha la tête) Peut-être que le plus important c’est que vous ne gardiez pas ça seule.
Elle accepta la main qu’il lui proposait, reposa son regard sur les étoiles et aspira une longue et profonde respiration.
Sam: J'avais 17 ans. (elle se tût, hésitante. Il avala sa salive, un frisson parcourut son corps) Fraîchement entré à l'Académie et... Et j’ai oublié pendant des années. Amnésie post-traumatique je suppose. (elle se mordit la lèvre nerveusement) Numéro 5 à tout fait remonter. (elle respira à nouveau profondément et ferma les yeux un instant) Ou m’a implanté ces faux-souvenirs. J'ai des sortes de... flashs. Je nous revois dans ce labo. (elle rouvrit les yeux) Mais c'est comme si je n'étais pas moi. Comme si je regardais la scène et que je ne pouvais rien faire. Je le vois sur moi. (elle se mordit de nouveau les lèvres un instant, puis referma les yeux) J’ai l’impression de le revoir à chaque fois que je ferme les yeux en ce moment. (elle prit un long moment pour elle. Il resta silencieux, ne sachant pas s'il devait faire plus) J’entends ce bruit continuellement dans ma tête. Ce mélange de vrombissement sourd des ventilateurs des machines du labo, les élèves qui trainent dans les couloirs tard... Et ce satané…. Bam bam. Bam bam. Bam bam.
Jack, un peu perdu: Hum?
Sam rouvrit les yeux: Des balles qui rebondissent sur les terrains juste à côté. Les courts de Tennis donnaient sur les fenêtres et restaient souvent ouvertes à cause de la chaleur dégagée par les machines. (elle tourna la tête vers lui) Ce bruit. En boucle. Bam bam. Bam bam. Je me concentrais dessus pour oublier ce qui se passait.
Il déglutit et détourna les yeux, incapable de soutenir son regard. Abasourdie de sa réaction, elle referma les yeux et tourna la tête. Après plusieurs secondes, il pressa de nouveau sur sa main pour s’excuser d’avoir eu besoin d’un peu de temps pour encaisser.
Sam rouvrit les yeux: C'était mon supérieur, professeur de physique quantique. Il a été mon guide. Il m’a tout appris. (il ferma les yeux et eut envie de vomir. Elle déglutit, se souvint des paroles de Replicarter sur Numéro 5 et pris quelques secondes pour ranger cette pensée dans un coin de sa tête. L’avait-elle manipulé ce jour-là en utilisant ces mots ou essayait-elle de lui faire comprendre quelque chose?) Un homme très bien. Très respecté. Il avait du pouvoir et le savait. (avec amertume) Papa l'adorait. Il dînait souvent à la maison. (elle ferma les yeux et respira profondément pour se calmer. Il fit pression sur sa main une nouvelle fois) J’étais en admiration devant lui. (elle déglutit) Les soirs de semaine, on travaillait tous les deux. Un jour il m’a dit qu’il avait su pour ma mère, que ça devait être dur pour moi. J’étais un peu… abasourdie qu’il me parle d’elle, c’était il y a plusieurs années déjà. (elle ferma les yeux quelques secondes et les rouvrit droit devant elle) Tout est allé très vite. Il a posé sa main sur la mienne. (elle pressa fort sa main dans celle de Jack, presque douloureusement) Je sens encore… Je n’ai pas compris, j’étais paralysée. J’avais peur. Et je suppose que vu que je ne faisais rien il a continué. (il referma les yeux et se crispa) J’ai attendu que ça passe. Pétrifiée. (elle poursuivit plus fort et plus rapidement) Ce n’était pas possible, c’était dans ma tête, mon imagination. Je n’arrivais pas à y croire. (elle prit une pause, puis s'énerva) Je me dégoûtais tellement d'être moi. D’être si faible, si vulnérable. De ne rien faire. De m’être laissé… (elle se crispa et sa respiration s'accéléra.) Depuis je me suis promis de ne plus jamais être vulnérable. (elle ajouta avec de la haine) Ma faute si j'avais choisi ce rêve, ma faute de n’avoir rien dit à ce moment-là.
Il prit une profonde respiration pour se calmer à son tour et pressa sa main dans la sienne un peu plus fort.
Sam plus calmement: On a été à ses funérailles il y a quelques années. Je n'ai même pas été heureuse qu'il soit mort. (Elle tourna la tête vers Jack) C'est comme s'il m'avait tué de l'intérieur. J’étais morte avant lui.
Elle se tût, il compris qu'elle avait fini et qu'elle attendait une réaction. Il tourna son corps vers elle pour plonger son regard dans le sien.
Jack: Je suis désolé.
Sam secoua la tête et murmura: Ce n'était pas grave.
Jack se redressa immédiatement: Hey! (elle semblait ne plus éprouver la moindre émotion et cela le déstabilisa, elle qui était très émotive ces derniers jours) Ce n'est pas «pas grave» (Il s'énerva) c'est même le contraire de «pas grave»! (elle détourna le regard, il ajouta plus calmement) Carter, le viol est puni par la loi. C'est un crime.
Sam se redressa et mit ses bras autour de ses genoux: C'est du passé. Je n'ai pas envie d'être une victime.
Jack se figea: Mais vous l’êtes. Ce n'est pas de votre faute. (elle regarda au loin. Un combat interne se déroulait en elle. Il fronça les sourcils) Vous pensez qu'être une victime c'est être faible? (elle se tourna vers lui) C'est ça?
Sam regarda la pénombre et marmonna: Non.
Jack se redressa: Dans mes souvenirs, c'est de l'abus de faiblesse. Ce n’est pas la même chose. Voilà ce qu’il a fait. Il a abusé de vous alors que vous étiez vulnérable. 17 ans bordel. Vous étiez mineure! Il devait avoir quoi? (il n'osa pas compter) Merde non vous n’êtes pas faible! Et vous êtes la personne la plus forte que je connaisse.
Sam: Je suis un peu fatiguée de le prétendre.
Jack secoua la tête: Vous dites n’importe quoi.
Elle le regarda incrédule puis fronça les sourcils. Il s'en voulu d’avoir été trop rude dans un moment pareil.
Sam froidement: Je pense que je sais mieux que vous.
Jack: Et je pense que j’en sais plus que ce que vous croyez savoir, croyez-moi. (il se demande une fraction de seconde si sa phrase voulait dire quelque chose puis se reprit) Ce que je veux dire c’est que vous êtes sûrement fatiguée d'être forte, fatiguée de... Porter tout ça. Mais ça ne fait pas de vous quelqu'un de faible ou de vulnérable. Une victime oui.
Sam grommela: Hurmf.
Jack écarquilla les yeux de sa réaction: Depuis quand blâmons-nous les victimes, Carter? Les personnes qu'on sauve tous les jours c'est de leur faute peut être?
Sam, vivement: Je sais tout ça! Je ne veux juste plus avoir ces satanés crises… (plus calmement) Je préférerai quand je ne m’en souvenais pas.
Jack hésita: Écoutez, je ne suis pas un spécialiste et j'ai peur de dire plus de conneries qu'autres choses. (prudemment) Je pense par contre que j'ai des responsabilités dans cette histoire.
Sam grimaça: Vous me l'avez déjà dit. Non, ne vous inquiétez pas. Ça passera. Vous n’êtes pas responsable.
Jack bougea ses mains dans les airs: Pas directement, mais disons que je ne veux pas que ça recommence sur qui que ce soit. Ou qu'une (il insista sur ce mot) victime ne demande pas de l'aide, parce que je ne me serai pas pencher dessus. (elle déglutit) Quoi?
Sam: Ça ne fonctionnera pas. J’ai essayé. Personne ne peut les arrêter.
Echo:
*froide / frileux / Fraîchement*
*Elle savait qu’il n’allait pas lui faire de commentaire sur le fait qu’elle soit de nouveau seule / que vous ne gardiez pas ça seule.*
*magnifique*
*Mes souvenirs. / dans mes souvenirs*
*réel / c’était dans ma tête, mon imagination*
*important*
*faible / vulnérable/ forte*
*peut-être*
*ma faute*
*pas grave*
*J’ai attendu que ça passe. / Ça passera.*
*victime*
*fatigue*
*Je pense / j’en sais / Je sais / vous croyez / croyez-moi*
*responsabilités / responsable*
*Je dis juste que / Ce que je veux dire*
Notes:
*Si vous regardez de nouveau la vidéo qui présentait les cauchemars de Sam dans le chapitre 2 lorsqu’elle est à l’hôtel à Memphis, et que vous prêter attention au son, vous entendrez des balles de tennis qui rebondissent*
*”Numéro 5 à tout fait remonter. (elle respira à nouveau profondément et ferma les yeux un instant) Ou m’a implanté ces faux-souvenirs. J'ai des sortes de... flashs. Je nous revois dans ce labo. (elle rouvrit les yeux) Mais c'est comme si je n'étais pas moi. Comme si je regardais la scène et que je ne pouvais rien faire. Je le vois sur moi. (elle se mordit de nouveau les lèvres un instant, puis referma les yeux) J’ai l’impression de le revoir à chaque fois que je ferme les yeux en ce moment. “ fait écho aux tortures de Numéro 5 sur Sam, notamment ses images où on voit un Unas (créature “terrifiante”) se transformant en un visage d’homme en gros plan, comme s’il était sur elle (source)*
*Video: A partir de quel âge ne sommes nous plus un-e adolescent-e? (source)*
*Article: l'âge du consentement des enfants (source)*
*Video interview d’Amanda Tapping sur l’estime de soi le “Me too mouvement” (source)*
*Article: il est possible d’être contradictoire (source)*
*Etude: La mémoire traumatique : violences sexuelles et psycho-trauma (source)*
*Video: 11 idées reçues sur le viol (source)*
*Bande dessinée: Témoignage d’une victime de pédocriminalité (source)*
*Carte/ maps: court de tennis sur le campus de l’Académie (source)*
*Article: Violences sexuelles : qu'est-ce que les phénomènes de sidération psychique et de dissociation (source)*
*Bande dessinée: Témoignage, collage féminisme et violences (source)*
*Carte/ maps: Boundary Waters (source)*
*Video: Exemple de l’apprentissage de la culture du viol chez les enfants (source)*
CW: *victim blaming* *amnésie post-traumatique* *dissociation* *mention de mort* *mention de vomit*
Assise au bout du ponton, les pieds dans l'eau, elle laissait aller son esprit aux bruits nocturnes de l'étang. Les huards dormaient depuis bien longtemps mais les grillons stridulaient avec joie. Elle entendit la porte se refermer et des pas s’approcher derrière elle. Elle savait qu’il n’allait pas lui faire de commentaire sur le fait qu’elle soit de nouveau seule, même Daniel et Teal’c lui laissaient l’espace dont elle avait besoin, sans lui en tenir rigueur.
Jack avança sur le ponton: Pas trop froide?
Sam bougea les pieds dans l'eau: Un peu.
Jack: Je peux me joindre à vous?
Sam: Faites comme chez vous. (il lui tendit le plaid) Hum ça va. Merci.
Il retira chaussures et chaussettes, puis s’installa à ses côtés. Au contact de l'eau gelée sur ses pieds, il sursauta et les enleva immédiatement.
Jack grogna: Bon dieu…!
Sam souffla par le nez: Vous avez toujours été frileux. (il lui lança un regard mauvais et elle se retenue de rire) Je dis juste que pour quelqu’un qui vient du Minnesota…
Jack: Je suis né dans l'Illinois. Et… Je préfère dire que j’ai du sang Irlandais.
Sam sourit et regarda au loin: Je sais. (il lui tendit une bière) Merci.
Jack: Ne me vomissez pas dessus.
Sam: Je ne ferai pas cette promesse.
Jack trinqua avec elle, un silence s’installa et il la chahuta avec l’épaule: Est-ce que ça va?
Elle posa la bouteille à côté d’elle, replia ses jambes et allongea son dos sur le bois du ponton.
Sam regarda le ciel dégagé: C'est magnifique, n’est-ce pas?
Jack chassa un insect volant et approuva d'un petit bruit de gorge: Mon grand-père m'emmenait aux Boundary Waters quand j’étais plus jeune. (Il s’allongea aussi) L'endroit le plus magnifique pour observer le ciel.
Elle hocha la tête et ils se perdirent dans les étoiles un instant.
Sam dans un souffle: Je ne sais même pas si c’est réel.
Jack tourna sa tête vers elle: Quoi?
Sam, nerveusement: Mes souvenirs. (elle continua à regarder le ciel, le regard perdu) C’est revenu d’un coup et je… Je ne sais pas.
Jack fronça les sourcils: Vous… Quoi? (elle ne répondit pas, trop perturbée par ses propres sensations confuses et il hésita) Peut-être… Peut-être que le plus important n’est pas de savoir si c’est réel ou non. (elle tourna sa tête vers lui et il pencha la tête) Peut-être que le plus important c’est que vous ne gardiez pas ça seule.
Elle accepta la main qu’il lui proposait, reposa son regard sur les étoiles et aspira une longue et profonde respiration.
Sam: J'avais 17 ans. (elle se tût, hésitante. Il avala sa salive, un frisson parcourut son corps) Fraîchement entré à l'Académie et... Et j’ai oublié pendant des années. Amnésie post-traumatique je suppose. (elle se mordit la lèvre nerveusement) Numéro 5 à tout fait remonter. (elle respira à nouveau profondément et ferma les yeux un instant) Ou m’a implanté ces faux-souvenirs. J'ai des sortes de... flashs. Je nous revois dans ce labo. (elle rouvrit les yeux) Mais c'est comme si je n'étais pas moi. Comme si je regardais la scène et que je ne pouvais rien faire. Je le vois sur moi. (elle se mordit de nouveau les lèvres un instant, puis referma les yeux) J’ai l’impression de le revoir à chaque fois que je ferme les yeux en ce moment. (elle prit un long moment pour elle. Il resta silencieux, ne sachant pas s'il devait faire plus) J’entends ce bruit continuellement dans ma tête. Ce mélange de vrombissement sourd des ventilateurs des machines du labo, les élèves qui trainent dans les couloirs tard... Et ce satané…. Bam bam. Bam bam. Bam bam.
Jack, un peu perdu: Hum?
Sam rouvrit les yeux: Des balles qui rebondissent sur les terrains juste à côté. Les courts de Tennis donnaient sur les fenêtres et restaient souvent ouvertes à cause de la chaleur dégagée par les machines. (elle tourna la tête vers lui) Ce bruit. En boucle. Bam bam. Bam bam. Je me concentrais dessus pour oublier ce qui se passait.
Il déglutit et détourna les yeux, incapable de soutenir son regard. Abasourdie de sa réaction, elle referma les yeux et tourna la tête. Après plusieurs secondes, il pressa de nouveau sur sa main pour s’excuser d’avoir eu besoin d’un peu de temps pour encaisser.
Sam rouvrit les yeux: C'était mon supérieur, professeur de physique quantique. Il a été mon guide. Il m’a tout appris. (il ferma les yeux et eut envie de vomir. Elle déglutit, se souvint des paroles de Replicarter sur Numéro 5 et pris quelques secondes pour ranger cette pensée dans un coin de sa tête. L’avait-elle manipulé ce jour-là en utilisant ces mots ou essayait-elle de lui faire comprendre quelque chose?) Un homme très bien. Très respecté. Il avait du pouvoir et le savait. (avec amertume) Papa l'adorait. Il dînait souvent à la maison. (elle ferma les yeux et respira profondément pour se calmer. Il fit pression sur sa main une nouvelle fois) J’étais en admiration devant lui. (elle déglutit) Les soirs de semaine, on travaillait tous les deux. Un jour il m’a dit qu’il avait su pour ma mère, que ça devait être dur pour moi. J’étais un peu… abasourdie qu’il me parle d’elle, c’était il y a plusieurs années déjà. (elle ferma les yeux quelques secondes et les rouvrit droit devant elle) Tout est allé très vite. Il a posé sa main sur la mienne. (elle pressa fort sa main dans celle de Jack, presque douloureusement) Je sens encore… Je n’ai pas compris, j’étais paralysée. J’avais peur. Et je suppose que vu que je ne faisais rien il a continué. (il referma les yeux et se crispa) J’ai attendu que ça passe. Pétrifiée. (elle poursuivit plus fort et plus rapidement) Ce n’était pas possible, c’était dans ma tête, mon imagination. Je n’arrivais pas à y croire. (elle prit une pause, puis s'énerva) Je me dégoûtais tellement d'être moi. D’être si faible, si vulnérable. De ne rien faire. De m’être laissé… (elle se crispa et sa respiration s'accéléra.) Depuis je me suis promis de ne plus jamais être vulnérable. (elle ajouta avec de la haine) Ma faute si j'avais choisi ce rêve, ma faute de n’avoir rien dit à ce moment-là.
Il prit une profonde respiration pour se calmer à son tour et pressa sa main dans la sienne un peu plus fort.
Sam plus calmement: On a été à ses funérailles il y a quelques années. Je n'ai même pas été heureuse qu'il soit mort. (Elle tourna la tête vers Jack) C'est comme s'il m'avait tué de l'intérieur. J’étais morte avant lui.
Elle se tût, il compris qu'elle avait fini et qu'elle attendait une réaction. Il tourna son corps vers elle pour plonger son regard dans le sien.
Jack: Je suis désolé.
Sam secoua la tête et murmura: Ce n'était pas grave.
Jack se redressa immédiatement: Hey! (elle semblait ne plus éprouver la moindre émotion et cela le déstabilisa, elle qui était très émotive ces derniers jours) Ce n'est pas «pas grave» (Il s'énerva) c'est même le contraire de «pas grave»! (elle détourna le regard, il ajouta plus calmement) Carter, le viol est puni par la loi. C'est un crime.
Sam se redressa et mit ses bras autour de ses genoux: C'est du passé. Je n'ai pas envie d'être une victime.
Jack se figea: Mais vous l’êtes. Ce n'est pas de votre faute. (elle regarda au loin. Un combat interne se déroulait en elle. Il fronça les sourcils) Vous pensez qu'être une victime c'est être faible? (elle se tourna vers lui) C'est ça?
Sam regarda la pénombre et marmonna: Non.
Jack se redressa: Dans mes souvenirs, c'est de l'abus de faiblesse. Ce n’est pas la même chose. Voilà ce qu’il a fait. Il a abusé de vous alors que vous étiez vulnérable. 17 ans bordel. Vous étiez mineure! Il devait avoir quoi? (il n'osa pas compter) Merde non vous n’êtes pas faible! Et vous êtes la personne la plus forte que je connaisse.
Sam: Je suis un peu fatiguée de le prétendre.
Jack secoua la tête: Vous dites n’importe quoi.
Elle le regarda incrédule puis fronça les sourcils. Il s'en voulu d’avoir été trop rude dans un moment pareil.
Sam froidement: Je pense que je sais mieux que vous.
Jack: Et je pense que j’en sais plus que ce que vous croyez savoir, croyez-moi. (il se demande une fraction de seconde si sa phrase voulait dire quelque chose puis se reprit) Ce que je veux dire c’est que vous êtes sûrement fatiguée d'être forte, fatiguée de... Porter tout ça. Mais ça ne fait pas de vous quelqu'un de faible ou de vulnérable. Une victime oui.
Sam grommela: Hurmf.
Jack écarquilla les yeux de sa réaction: Depuis quand blâmons-nous les victimes, Carter? Les personnes qu'on sauve tous les jours c'est de leur faute peut être?
Sam, vivement: Je sais tout ça! Je ne veux juste plus avoir ces satanés crises… (plus calmement) Je préférerai quand je ne m’en souvenais pas.
Jack hésita: Écoutez, je ne suis pas un spécialiste et j'ai peur de dire plus de conneries qu'autres choses. (prudemment) Je pense par contre que j'ai des responsabilités dans cette histoire.
Sam grimaça: Vous me l'avez déjà dit. Non, ne vous inquiétez pas. Ça passera. Vous n’êtes pas responsable.
Jack bougea ses mains dans les airs: Pas directement, mais disons que je ne veux pas que ça recommence sur qui que ce soit. Ou qu'une (il insista sur ce mot) victime ne demande pas de l'aide, parce que je ne me serai pas pencher dessus. (elle déglutit) Quoi?
Sam: Ça ne fonctionnera pas. J’ai essayé. Personne ne peut les arrêter.
Echo:
*froide / frileux / Fraîchement*
*Elle savait qu’il n’allait pas lui faire de commentaire sur le fait qu’elle soit de nouveau seule / que vous ne gardiez pas ça seule.*
*magnifique*
*Mes souvenirs. / dans mes souvenirs*
*réel / c’était dans ma tête, mon imagination*
*important*
*faible / vulnérable/ forte*
*peut-être*
*ma faute*
*pas grave*
*J’ai attendu que ça passe. / Ça passera.*
*victime*
*fatigue*
*Je pense / j’en sais / Je sais / vous croyez / croyez-moi*
*responsabilités / responsable*
*Je dis juste que / Ce que je veux dire*
Notes:
*Si vous regardez de nouveau la vidéo qui présentait les cauchemars de Sam dans le chapitre 2 lorsqu’elle est à l’hôtel à Memphis, et que vous prêter attention au son, vous entendrez des balles de tennis qui rebondissent*
*”Numéro 5 à tout fait remonter. (elle respira à nouveau profondément et ferma les yeux un instant) Ou m’a implanté ces faux-souvenirs. J'ai des sortes de... flashs. Je nous revois dans ce labo. (elle rouvrit les yeux) Mais c'est comme si je n'étais pas moi. Comme si je regardais la scène et que je ne pouvais rien faire. Je le vois sur moi. (elle se mordit de nouveau les lèvres un instant, puis referma les yeux) J’ai l’impression de le revoir à chaque fois que je ferme les yeux en ce moment. “ fait écho aux tortures de Numéro 5 sur Sam, notamment ses images où on voit un Unas (créature “terrifiante”) se transformant en un visage d’homme en gros plan, comme s’il était sur elle (source)*
*Video: A partir de quel âge ne sommes nous plus un-e adolescent-e? (source)*
*Article: l'âge du consentement des enfants (source)*
*Video interview d’Amanda Tapping sur l’estime de soi le “Me too mouvement” (source)*
*Article: il est possible d’être contradictoire (source)*
*Etude: La mémoire traumatique : violences sexuelles et psycho-trauma (source)*
*Video: 11 idées reçues sur le viol (source)*
*Bande dessinée: Témoignage d’une victime de pédocriminalité (source)*
*Carte/ maps: court de tennis sur le campus de l’Académie (source)*
*Article: Violences sexuelles : qu'est-ce que les phénomènes de sidération psychique et de dissociation (source)*
*Bande dessinée: Témoignage, collage féminisme et violences (source)*
*Carte/ maps: Boundary Waters (source)*
*Video: Exemple de l’apprentissage de la culture du viol chez les enfants (source)*
TW: *mention violences sexuelles* *pédocriminalité* *victim blaming* *slutshaming* *sexisme* *culture du viol* *manipulation* *abus de faiblesse* *chantage* *âgisme*
Colonel Freesar, gêné: Nous… Nous comptions la mettre sur un projet top secret. Elle apporterait beaucoup à nos recherches. C’est le genre de personne dont nous avons besoin. Je ne peux pas en dire plus.
Colonel Daymoon hocha la tête: Mais vous pensez que ça l'intéresserait?
Colonel Freesar: J’ai lu ses devoirs supplémentaires que vous m’avez transmis. J’en suis intimement persuadé.
Silence.
Colonel Freesar calmement: Je pense que si elle entrevoit un aperçu de ce que pourrait être son avenir, elle ne posera plus aucun souci.
Colonel Gary: Hum. Je pense aussi. (il regarda le Général) Monsieur. Elle est désespérée.
Silence.
Général: Bien. Faites-la rentrer. (Vêtue de son uniforme militaire réglementaire et avec aucune expression sur son visage, elle fit un salut militaire au milieu du Conseil) Cadet Samantha Carter… Et bien, vous posez déjà problème au bout de 3 mois. (elle déglutit) Vous apportez des accusations très graves sur le Colonel Mayers, en êtes-vous consciente?
Sam: Oui, mon Général.
Directeur de l’académie: Vous passez énormément de temps en dehors des cours avec ce professeur.
Sam: Oui, Le colonel Mayers m’avait proposé de m’aider à approfondir mes connaissances.
Les hommes sourirent légèrement, elle fronça les sourcils.
Colonel Daymoon: Donc pour vous, restez tard le soir après les cours, seule avec un professeur est... Normal?
Sam, perplexe: C’est lui-même qui m’a proposé.
Colonel Daymoon: Donc vous auriez pu refuser.
Colonel Gary: Mais vous avez accepté.
Sam: Ce n’est pas… Je n’ai pas…
Général: Il a une femme. Une famille. (Il insista) Des enfants.
Colonel Daymoon, surenchérit: Une carrière.
Général: Une fille d’un peu près votre âge.
Sam bafouilla: V-Vous ne me croyez pas?
Directeur de l’académie: Disons que vous ne passez pas inaperçu. (il la regarda de haut en bas dans son uniforme) Auriez-vous eu un comportement déplacé?
Colonel Daymoon fronça les sourcils et la dévisagea: Votre coupe de cheveux est-elle réglementaire?
Il interrogea le colonel Gary du regard.
Colonel Gary l’examina: Hum, maintenant que vous me le dites, ils me semblent bien longs.
Sam prise au dépourvu: Mais le règlement stipule que-
Colonel Gary: Vous ne vous êtes pas dit que vous étiez responsable?
Sam, choquée: Excusez-moi?!
Colonel Gary, froidement: "Excusez-moi, mon Colonel”, Cadet.
Sam se reprit: Oui, mon Colonel. Excusez-moi, mon Colonel. (elle hésita) Je… Je ne crois pas être responsable.
Directeur de l’académie pointa sa réponse: Vous “croyez”? (elle s’humidifia les lèvres de nervosité et fronça les sourcils) Buvez-vous pendant vos études tardives, Cadet Carter?
Sam secoua la tête: Non.
Colonel Daymoon sourit: Fantasmer, peut-être?
Ils se sourient et elle les regarda, incrédule.
Général: Le colonel Mayers est bel homme. Un leader comme lui, intègre, respecté de tous. (il eut un sourire du coin des lèvres) Ca peut en intéresser certaines.
Sam: Je… Je ne vois pas le Colonel Mayers comme cela, mon Général.
Général: Alors peut-être est-ce vous qui cherchez à être intéressante?
Sam écarquilla les yeux: Excus-… Monsieur?
Général: C’est réussi. Vous avez toute notre attention, Cadet.
Colonel Daymoon: Pour qui vous prenez-vous?
La respiration de Sam s’accéléra.
Directeur de l’académie: Et si vous cherchez des félicitations pour vos nombreux exploits ici, on est très impressionnés. (durement) Ça ne doit pas vous empêcher de faire ce qu’on vous demande.
Colonel Gary: Vous êtes sans doute trop forte pour l'Armée de l’Air?
Colonel Daymoon, du mépris dans sa voix: Vous vous croyez meilleure que nous?
Sam, pétrifiée: Non, je ne-
Directeur de l’académie: Vous savez qu'il y aura un rapport? Cela vous poursuivra toute votre vie. (plus vivement) C'est votre carrière que vous mettez en jeu!
Colonel Daymoon: Après la NASA, puis l'Armée de l’Air, il n'y a plus beaucoup d'autres opportunités d’aller dans l'Espace, Cadet.
Général: Si l’Armée de l’Air ne vous satisfait pas, Cadet Carter, (Il désigna la sortie) la porte est grande ouverte, vous pouvez partir.
Sam trembla: Je… Je ne veux pas partir, mon Géné-
Directeur de l’académie: Alors peut-être devrions nous nous séparer de vous si vous estimez être au dessus de l’Armée de l’Air?
Sam: Je n’ai jamais pensé cela, Directeur.
Général: Bien sûr que vous le pensez.
Directeur de l’académie, froidement: Vous pouvez rentrer chez vous, on ne vous retiendra pas.
Des larmes se mirent à couler d’elles-même sur ses joues sans qu’elle arrive à les contenir. Elle resta le plus digne possible et essaya de ne rien laisser paraître de plus sur son visage.
Colonel Gary la regarda pleurer et ajouta froidement: Tout le monde n’a pas l’étoffe pour devenir un officier de l’Armée de l’Air, Cadet.
Le temps s’arrêta autour d’elle. Elle savait ce qui l’attendait. Elle ferma les yeux une seconde, désespérée. Elle va perdre. Elle va tout perdre. Elle n’ira jamais dans l’espace. Elle décevra son père. Tout était fini.
Colonel Freesar, doucement: Nous avons l’opportunité de vous assurer un avenir.
Colonel Daymoon poursuivi: Dans le domaine de ce que vous désirez.
Colonel Freesar: Encore plus fou que ce que vous pourriez imaginer, croyez-moi.
Elle connaissait les travaux en astrophysique du Colonel Freesar et sa curiosité fût piquée au vif. Ils virent une étincelle naître dans ses yeux sans qu’elle puisse y faire quoique ce soit.
Général: Mais pour cela, il va falloir arrêter de nous faire perdre un temps précieux, Cadet.
Colonel Freesar, durement: Se voir offrir une telle proposition, après toutes vos sornettes... Réfléchissez bien aux conséquences de vos actes.
Colonel Daymoon: Hum. Surtout pour votre âge.
Général: Il faut dépasser vos petits problèmes sans importance. Il y a des choses beaucoup plus essentielles en jeu.
Espoir. Une lueur d’espoir. Une solution.
Sam releva la tête timidement: Je… Je partirai dans l’Espace?
Ils se regardèrent.
Général: Oui.
Elle s’humidifia les lèvres et un silence glaçant s’installa quelques secondes pendant qu’elle réfléchissait.
Directeur de l’académie: Avez-vous quelque chose à ajouter?
Sam sentit le monde se dérober sous ses pieds: Si vous me le permettez, je voudrais revenir sur ma déclaration, Directeur.
Ils sourient du coin des lèvres.
Directeur de l’académie: Qu’en est-t-il?
Sam déglutit: J’ai inventé cette histoire pour me rendre intéressante.
Directeur de l’académie: Vous avouez donc avoir menti sur toute cette histoire?
Sam essaya de se montrer le plus déterminée possible: Oui, Directeur.
Le Directeur hocha la tête vers le Général.
Général froidement et d’une traite: Cadet Carter, en ce qui me concerne je pense que vous nous avez démontré votre incapacité à faire partie de l’Armée de l’Air des États Unis. Le conseil a décidé de vous laisser une dernière chance. Je ne demanderai pas votre renvoi mais sachez que vous subirez les conséquences de vos mensonges et serez mis à pied pendant 8 mois avec avertissement, jusqu’à ré-évaluation de votre comportement.
Plus rien n’avait d’importance, peu importe le nombre de mensonges qui sortirait de sa bouche dorénavant: Elle allait voir les étoiles.
Sam: Bien, mon Général.
Directeur de l’académie: Nous attendons de vous une discrétion absolue ou vous en subirez les répercussions. Avez-vous bien compris?
Sam: Oui, Directeur. Je vous prie de m’excuser.
Général se leva et ajouta au groupe: Très bien. (à Sam) Soyez à la hauteur, Cadet.
Sam hocha la tête et exécuta un salut militaire: Oui, mon Général.
Echo:
*votre âge*
*excusez-moi / je vous prie de m’excuser*
*responsable*
*je crois / vous croyez? / V-Vous ne me croyez pas? / croyez-moi*
*intéresser / intéressante*
*vous pouvez partir. / Je… Je ne veux pas partir, mon Géné-*
*opportunités*
*mensonge / menti*
*étoiles / espace / lueur / etincelle*
*Je n’ai jamais pensé cela, Directeur. - Bien sûr que vous le pensez.*
*Une carrière. / C'est votre carrière que vous mettez en jeu!*
*Rappellez-vous dans le chapitre 2 lors de l'enterrement de leur père, Mark dit à sa soeur "Tu sais que tu fais tourner la tête des hommes (il la regarda de haut en bas et jugea son uniforme apparemment inapproprié) et t’en profite.". Ici, donc bien avant, le directeur lui dit "Disons que vous ne passez pas inaperçu. (il la regarda de haut en bas dans son uniforme)"*
Notes:
*La mythomanie est classée comme un symptôme de l’hystérie, qui est une invention extrêmement sexiste. Je vous invite à vous renseigner sur ces sujets. Ici j’ai voulu expliquer une possible cause de tous les mensonges du personnage de Carter. On ne ment pas sans raison. (source) (source) (source)*
*Les réponses données par le conseil de discipline ici sont une inspiration de toutes les phrases culpabilisantes blâmant les victimes qui leur sont dites régulièrement. Ne pas recevoir ce genre de phrase est extrêmement rare, encore aujourd'hui.*
*Video témoignages: Des cadets de l'Académie des forces aériennes s'expriment sur les agressions sexuelles et les représailles. (source)*
*Video du New York Times : La victime d'un viol sur la base aérienne de Lackland parle de son calvaire (source)*
*Video: Le viol est le seul crime où c'est la victime qu'on interroge (source)*
*Bande dessinée: culture du viol et mythe du violeur (source)*
*Article: Victime de harcelement sexuelle, une petite fille de 7 ans a vu sa réinscription dans son école refusée après avoir dénoncé les faits (source)*
*Article: Le thème de la jeune fille qui séduit un homme plus âgé est récurrent au cinéma, notamment dans les films des années 80/90. (source)*
Colonel Freesar, gêné: Nous… Nous comptions la mettre sur un projet top secret. Elle apporterait beaucoup à nos recherches. C’est le genre de personne dont nous avons besoin. Je ne peux pas en dire plus.
Colonel Daymoon hocha la tête: Mais vous pensez que ça l'intéresserait?
Colonel Freesar: J’ai lu ses devoirs supplémentaires que vous m’avez transmis. J’en suis intimement persuadé.
Silence.
Colonel Freesar calmement: Je pense que si elle entrevoit un aperçu de ce que pourrait être son avenir, elle ne posera plus aucun souci.
Colonel Gary: Hum. Je pense aussi. (il regarda le Général) Monsieur. Elle est désespérée.
Silence.
Général: Bien. Faites-la rentrer. (Vêtue de son uniforme militaire réglementaire et avec aucune expression sur son visage, elle fit un salut militaire au milieu du Conseil) Cadet Samantha Carter… Et bien, vous posez déjà problème au bout de 3 mois. (elle déglutit) Vous apportez des accusations très graves sur le Colonel Mayers, en êtes-vous consciente?
Sam: Oui, mon Général.
Directeur de l’académie: Vous passez énormément de temps en dehors des cours avec ce professeur.
Sam: Oui, Le colonel Mayers m’avait proposé de m’aider à approfondir mes connaissances.
Les hommes sourirent légèrement, elle fronça les sourcils.
Colonel Daymoon: Donc pour vous, restez tard le soir après les cours, seule avec un professeur est... Normal?
Sam, perplexe: C’est lui-même qui m’a proposé.
Colonel Daymoon: Donc vous auriez pu refuser.
Colonel Gary: Mais vous avez accepté.
Sam: Ce n’est pas… Je n’ai pas…
Général: Il a une femme. Une famille. (Il insista) Des enfants.
Colonel Daymoon, surenchérit: Une carrière.
Général: Une fille d’un peu près votre âge.
Sam bafouilla: V-Vous ne me croyez pas?
Directeur de l’académie: Disons que vous ne passez pas inaperçu. (il la regarda de haut en bas dans son uniforme) Auriez-vous eu un comportement déplacé?
Colonel Daymoon fronça les sourcils et la dévisagea: Votre coupe de cheveux est-elle réglementaire?
Il interrogea le colonel Gary du regard.
Colonel Gary l’examina: Hum, maintenant que vous me le dites, ils me semblent bien longs.
Sam prise au dépourvu: Mais le règlement stipule que-
Colonel Gary: Vous ne vous êtes pas dit que vous étiez responsable?
Sam, choquée: Excusez-moi?!
Colonel Gary, froidement: "Excusez-moi, mon Colonel”, Cadet.
Sam se reprit: Oui, mon Colonel. Excusez-moi, mon Colonel. (elle hésita) Je… Je ne crois pas être responsable.
Directeur de l’académie pointa sa réponse: Vous “croyez”? (elle s’humidifia les lèvres de nervosité et fronça les sourcils) Buvez-vous pendant vos études tardives, Cadet Carter?
Sam secoua la tête: Non.
Colonel Daymoon sourit: Fantasmer, peut-être?
Ils se sourient et elle les regarda, incrédule.
Général: Le colonel Mayers est bel homme. Un leader comme lui, intègre, respecté de tous. (il eut un sourire du coin des lèvres) Ca peut en intéresser certaines.
Sam: Je… Je ne vois pas le Colonel Mayers comme cela, mon Général.
Général: Alors peut-être est-ce vous qui cherchez à être intéressante?
Sam écarquilla les yeux: Excus-… Monsieur?
Général: C’est réussi. Vous avez toute notre attention, Cadet.
Colonel Daymoon: Pour qui vous prenez-vous?
La respiration de Sam s’accéléra.
Directeur de l’académie: Et si vous cherchez des félicitations pour vos nombreux exploits ici, on est très impressionnés. (durement) Ça ne doit pas vous empêcher de faire ce qu’on vous demande.
Colonel Gary: Vous êtes sans doute trop forte pour l'Armée de l’Air?
Colonel Daymoon, du mépris dans sa voix: Vous vous croyez meilleure que nous?
Sam, pétrifiée: Non, je ne-
Directeur de l’académie: Vous savez qu'il y aura un rapport? Cela vous poursuivra toute votre vie. (plus vivement) C'est votre carrière que vous mettez en jeu!
Colonel Daymoon: Après la NASA, puis l'Armée de l’Air, il n'y a plus beaucoup d'autres opportunités d’aller dans l'Espace, Cadet.
Général: Si l’Armée de l’Air ne vous satisfait pas, Cadet Carter, (Il désigna la sortie) la porte est grande ouverte, vous pouvez partir.
Sam trembla: Je… Je ne veux pas partir, mon Géné-
Directeur de l’académie: Alors peut-être devrions nous nous séparer de vous si vous estimez être au dessus de l’Armée de l’Air?
Sam: Je n’ai jamais pensé cela, Directeur.
Général: Bien sûr que vous le pensez.
Directeur de l’académie, froidement: Vous pouvez rentrer chez vous, on ne vous retiendra pas.
Des larmes se mirent à couler d’elles-même sur ses joues sans qu’elle arrive à les contenir. Elle resta le plus digne possible et essaya de ne rien laisser paraître de plus sur son visage.
Colonel Gary la regarda pleurer et ajouta froidement: Tout le monde n’a pas l’étoffe pour devenir un officier de l’Armée de l’Air, Cadet.
Le temps s’arrêta autour d’elle. Elle savait ce qui l’attendait. Elle ferma les yeux une seconde, désespérée. Elle va perdre. Elle va tout perdre. Elle n’ira jamais dans l’espace. Elle décevra son père. Tout était fini.
Colonel Freesar, doucement: Nous avons l’opportunité de vous assurer un avenir.
Colonel Daymoon poursuivi: Dans le domaine de ce que vous désirez.
Colonel Freesar: Encore plus fou que ce que vous pourriez imaginer, croyez-moi.
Elle connaissait les travaux en astrophysique du Colonel Freesar et sa curiosité fût piquée au vif. Ils virent une étincelle naître dans ses yeux sans qu’elle puisse y faire quoique ce soit.
Général: Mais pour cela, il va falloir arrêter de nous faire perdre un temps précieux, Cadet.
Colonel Freesar, durement: Se voir offrir une telle proposition, après toutes vos sornettes... Réfléchissez bien aux conséquences de vos actes.
Colonel Daymoon: Hum. Surtout pour votre âge.
Général: Il faut dépasser vos petits problèmes sans importance. Il y a des choses beaucoup plus essentielles en jeu.
Espoir. Une lueur d’espoir. Une solution.
Sam releva la tête timidement: Je… Je partirai dans l’Espace?
Ils se regardèrent.
Général: Oui.
Elle s’humidifia les lèvres et un silence glaçant s’installa quelques secondes pendant qu’elle réfléchissait.
Directeur de l’académie: Avez-vous quelque chose à ajouter?
Sam sentit le monde se dérober sous ses pieds: Si vous me le permettez, je voudrais revenir sur ma déclaration, Directeur.
Ils sourient du coin des lèvres.
Directeur de l’académie: Qu’en est-t-il?
Sam déglutit: J’ai inventé cette histoire pour me rendre intéressante.
Directeur de l’académie: Vous avouez donc avoir menti sur toute cette histoire?
Sam essaya de se montrer le plus déterminée possible: Oui, Directeur.
Le Directeur hocha la tête vers le Général.
Général froidement et d’une traite: Cadet Carter, en ce qui me concerne je pense que vous nous avez démontré votre incapacité à faire partie de l’Armée de l’Air des États Unis. Le conseil a décidé de vous laisser une dernière chance. Je ne demanderai pas votre renvoi mais sachez que vous subirez les conséquences de vos mensonges et serez mis à pied pendant 8 mois avec avertissement, jusqu’à ré-évaluation de votre comportement.
Plus rien n’avait d’importance, peu importe le nombre de mensonges qui sortirait de sa bouche dorénavant: Elle allait voir les étoiles.
Sam: Bien, mon Général.
Directeur de l’académie: Nous attendons de vous une discrétion absolue ou vous en subirez les répercussions. Avez-vous bien compris?
Sam: Oui, Directeur. Je vous prie de m’excuser.
Général se leva et ajouta au groupe: Très bien. (à Sam) Soyez à la hauteur, Cadet.
Sam hocha la tête et exécuta un salut militaire: Oui, mon Général.
Echo:
*votre âge*
*excusez-moi / je vous prie de m’excuser*
*responsable*
*je crois / vous croyez? / V-Vous ne me croyez pas? / croyez-moi*
*intéresser / intéressante*
*vous pouvez partir. / Je… Je ne veux pas partir, mon Géné-*
*opportunités*
*mensonge / menti*
*étoiles / espace / lueur / etincelle*
*Je n’ai jamais pensé cela, Directeur. - Bien sûr que vous le pensez.*
*Une carrière. / C'est votre carrière que vous mettez en jeu!*
*Rappellez-vous dans le chapitre 2 lors de l'enterrement de leur père, Mark dit à sa soeur "Tu sais que tu fais tourner la tête des hommes (il la regarda de haut en bas et jugea son uniforme apparemment inapproprié) et t’en profite.". Ici, donc bien avant, le directeur lui dit "Disons que vous ne passez pas inaperçu. (il la regarda de haut en bas dans son uniforme)"*
Notes:
*La mythomanie est classée comme un symptôme de l’hystérie, qui est une invention extrêmement sexiste. Je vous invite à vous renseigner sur ces sujets. Ici j’ai voulu expliquer une possible cause de tous les mensonges du personnage de Carter. On ne ment pas sans raison. (source) (source) (source)*
*Les réponses données par le conseil de discipline ici sont une inspiration de toutes les phrases culpabilisantes blâmant les victimes qui leur sont dites régulièrement. Ne pas recevoir ce genre de phrase est extrêmement rare, encore aujourd'hui.*
*Video témoignages: Des cadets de l'Académie des forces aériennes s'expriment sur les agressions sexuelles et les représailles. (source)*
*Video du New York Times : La victime d'un viol sur la base aérienne de Lackland parle de son calvaire (source)*
*Video: Le viol est le seul crime où c'est la victime qu'on interroge (source)*
*Bande dessinée: culture du viol et mythe du violeur (source)*
*Article: Victime de harcelement sexuelle, une petite fille de 7 ans a vu sa réinscription dans son école refusée après avoir dénoncé les faits (source)*
*Article: Le thème de la jeune fille qui séduit un homme plus âgé est récurrent au cinéma, notamment dans les films des années 80/90. (source)*
CW: *envie de suicide* *mention de mort* *mention de viols* *mention de tortures* *mention de kidnapping*
Sam murmura: J’ai coupé mes cheveux ce soir-là.
Jack en état de choc: Ces… Ces personnes travaillent-elles encore?
Sam secoua la tête: A la retraite. (Elle pencha la tête) Ou mortes. Les autres ne sont pas au courant de ce qui s’est passé.
Jack: Il faut que nous fassions quelque chose.
Sam: C'est de l'histoire ancienne. C'est fini. C'est arrivé. On ne peut pas le changer.
Jack fronça les sourcils: Ce n’est pas normal.
Sam regarda les étoiles: L’Armée est une grande famille, vous savez? Dès que l’on commence à pointer les problèmes, il n’y a plus personne.
Jack: Personne ne peut laisser passer ça.
Sam tourna sa tête vers lui et parla rapidement: Il m’arrivait de pleurer dans les couloirs de l’Académie. Des fois en cours.
Jack leva les sourcils: Personne ne disait rien?
Sam: Dois-je vous rappeler de nouveau votre comportement avec moi dans les couloirs de la base lorsque Daniel a disparu? (il se figea) Non. Les gens n’aiment pas montrer leurs émotions, pas vrai? Ça m'a endurci, je suppose. Et puis de toute manière personne ne me parlait, j’étais la petite intello qui ne savait pas s’amuser, toujours en train de travailler. (elle prit une pause) On rentre dans ce système, on est nouveau, on ne sait pas à qui faire confiance, on ne sait pas à qui demander de l'aide. On vous fait comprendre que de toutes façon en tant que femme vous n’êtes pas a votre place dans l'Armée de l'Air, après tout ça ne faisait que 10 ans que les femmes avaient enfin le Droit de s’y inscrire. (Elle reprit avec insistance) Et ce moment précis de ma vie face à ces quatre hommes, tout s’est passé au ralenti. Mon cerveau fonctionnait à 100%. J’ai tout compris.
Jack: Compris quoi?
Sam: Ils étaient inquiets de ce qu'ils allaient devoir faire, ils ne me prêtaient aucune attention. Ils ne m'ont pas demandé comment ça c'était passé ou ce qui avait été dit, ne se sont pas plus intéressés aux viols qu’il a continué à faire sur moi après ce jour en toute impunité. Je ne savais pas quoi faire. (elle regarda de nouveau le ciel) Alors je me suis accroché à mon rêve. Oubliant ma propre vie. Me concentrant uniquement sur ce but. (elle ferma les yeux) J’encaissais. Tout. Devenant plus forte. (elle rouvrit les yeux) Et j’ai été la première a m’inscrire en tant que volontaire pour la mission suicide d’Abydos.
Jack fronça les sourcils: Quoi?
Sam: Je crois qu’ils m’ont punis, je n’ai pas été prise. (elle fronça les sourcils) Ou mauvais retour sur investissement, peut-être?
Jack: “Suicide”?
Sam grimaça d’avouer que Daniel lui en avait parlé: Vous l’avez accepté pour cette raison.
Jack totalement abasourdi: Non non je sais pour moi mais… Je n’aurai jamais cru que vous aviez...un jour… eu cette envie de...
Sam regarda de nouveau les étoiles: Hum. L’Eglise Catholique condamne le suicide, vous savez. Je ne pense pas que je l’aurai fait de moi-même.
Silence.
Jack hésita: Mais… Comment… (il déglutit) Qu'est-ce qui vous a fait changer d’avis?
Sam haussa les épaules et le regarda: Je suppose que ça a été la même chose pour vous. (il l’interrogea du regard et le visage de Sam s’éclaira) L’espoir?
Jack pencha la tête: Cliché.
Sam lui sourit à pleine dent et ajouta plus doucement: Après notre première mission, ces milliers d’autres mondes à visiter, je me suis dit que je me laisserais quelques mois de plus. Peut-être que… Qu’ailleurs… L’espoir était là. (elle grimaça légèrement) Le résultat souhaité n’était pas au rendez-vous avec les nouveaux ennemis mais le jour où vraiment, quelque chose a changé, c’est... (Les larmes montèrent en elle) Le jour où j’ai rencontré Cassandra. Cette enfant. Seule. Abandonnée sur cette planète, sans personne. (à elle-même) Je me suis vue en elle.
Jack, tout bas: Comme moi quand j’ai revu Charlie. (il bougea la main rapidement) Enfin mon souvenir.
Sam hocha la tête: Hum.
Jack déglutit: Vous avez failli mourir toutes les deux ce jour-là.
Sam: Vous me connaissiez depuis moins d’un an et vous êtes tous restés. Vous n'imaginez pas ce que ça a représenté pour moi, ce moment précis. (elle ferma les yeux) Et je ne pouvais pas lui mentir. Pas à elle. Vous vous souvenez des regrets? On en avait parlé.
Jack: hum?
Sam: On dit que c’est mal d’en avoir. En fait, j’aime bien l’idée d’en avoir. Ça veut dire qu’on a envie de vivre.
Jack pencha la tête: Je suppose…?
Sam: Je n’avais plus de regrets. (elle insista) Vous celui de mourir.
Jack grimaça: Et vous… (il se racla la gorge, nerveux) Vous avez des regrets maintenant?
Sam sourit: Des tonnes. (il souffla du nez et fut rassuré de cette réponse) Vous savez qu’une enquête avait été menée suite à plusieurs plaintes pour violences sexuelles au sein de l'Armée Américaine quelques années plus tard?
Jack un peu confus de ce retour brutal de sujet: Non?
Sam: Il a été démontré que toutes les 3 heures, une personne est violée au sein de l’Air Force. Le dernier rapport parle de plus de 50 viols par jour. (il ferma les yeux) Le plus dur, c’est que ça devient la normalité. L’histoire se répète. En permanence. En continu. En boucle. C’est toujours la même chose.
Elle tourna la tête et attendit en souriant qu’il rouvre les yeux. Il déglutit en la voyant et se demanda comment elle pouvait sourire dans un moment pareil.
Jack, doucement: Promettez-moi de ne jamais vous forcer avec moi.
Elle hocha la tête. Il leva son bras vers elle et elle vint se blottir contre lui.
Sam dans un murmure: Merci.
Jack se souvient des paroles de Bell sur le fait que c’était son histoire: Merci à vous de m’en avoir parlé.
Sam: Vous pensez que c'est à cause de cela que nous ne sommes pas ensemble depuis des années?
Jack surpris de nouveau de ce changement de sujet: Quoi?
Sam: Les… Les Samantha que vous avez croisé dans les réalités alternatives ne se sont pas engagées dans l'Air Force.
Il n'y avait pas pensé et il déglutit. Elles, elles n'avaient peut-être jamais eu ces traumatismes. Et vu qu'elles n'allaient pas en mission, elles n'avaient pas vécu les tortures, les kidnappings, être en première ligne sur un champ de bataille et d’autres atrocités. Il repensa aux routes qui se séparent.
Sam repensa à son père et Hanson: Je n'aurai jamais dû y entrer.
Jack marmonna: For crying of loud… (plus fort) Ce n'est pas votre faute!
Sam grimaça: Désolée.
Jack: Je vais vous le répéter jusqu'à ce que ça rentre.
Elle sourit faiblement et posa sa tête contre lui.
Echo:
*personne*
*ce qui s’est passé / comment ça c'était passé*
*regrets*
*les couloirs*
*suicide*
*l’espoir*
*On ne peut pas le changer. / Qu'est-ce qui vous a fait changer d’avis?*
*c’est mal d’en avoir. En fait, j’aime bien l’idée d’en avoir.*
*C'est de l'histoire ancienne. / L’histoire se répète.*
Notes:
*Dans le premier épisode, Carter se jette dans le vortex après avoir entrer le code dans le GDO alors qu’elle ne sait pas si cela fonctionne et dit très calmement à Daniel qu’ils seront les premiers à savoir si cela fonctionne. Au premier abord, elle paraît héroïque et pleine de courage et de toute façon ils n’ont pas le choix. Avec du recul sur la scène, sa phrase est horriblement tragique. Je n’aime pas ce genre de phrase, mettre sur un piédestal ce comportement et ces situations. Quand on remet avec le contexte de l’AF, cela fait très patriotique, ne pas avoir peur de se sacrifier pour sa patrie. Quand on sait que Stargate a été sponsorisé par l’AF, on peut y voir de la propagande, et quand on est une jeune femme regardant cette série et en manquant cruellement de représentation feminine à l’écran non stéréotypé, on absorbe ce genre de comportement comme la bonne chose a faire en le replaçant sur son propre spectre, sa propre vie. Alors non, se sacrifier n’est pas une bonne chose. Vous ne devriez pas avoir à le faire.*
*Les hommes ont pu entrer à l’Air Force Academy en 1955, les femmes en 1976. Sam y est entré en 1986, soit 10 ans après que les femmes puissent y entrer. Les hommes y étaient depuis 31 ans. Cela crée obligatoirement un décalage, surtout si on pense que ne pas prendre en compte les différences (de genre, de couleurs de peau, etc) résoudra tout seul les problèmes du manque d’inclusivité et la différence de Droits entre ces personnes*
*”espoir” / “contrôle/manipulation”, des thèmes que j’aborde depuis le début de cette fanfic… Vous commencez à comprendre le titre de ma fanfic...J'espère haha*
*Article: Aujourd’hui encore, des femmes sont tondues pour être humiliées (source)*
*Video: Abus sexuels dans l'armée : la fin de l'omerta ? (source)*
*Article: La méconnaissance de la mémoire traumatique alimente le cercle vicieux de la violence (source)*
*Article: La barrière du sexe tombe : les femmes entrent à l'académie de l'armée de l'air (source)*
*Article de l’air force sur son histoire (source)*
*Photo: Amanda Tapping a posté une photo de l’université des maths et des sciences pour jeunes femmes (source)*
*Video: Sans modèles de réussite féminins, comment donner envie aux jeunes filles de se lancer dans les filières mathématiques ?(source)*
*Article: Le système militaire de lutte contre les agressions sexuelles est défaillant, selon les survivants : "C'est beaucoup plus important qu'il n'y paraît". (source)*
*Résultat de l’étude: A Polytechnique, une étudiante sur 4 dit avoir été victime d'agression sexuelle (source)*
*Article: Meurtres, viols et vidéos, le colonel Russell Williams, 47 ans, ancien commandant de la plus grande base aérienne du Canada, a été reconnu coupable (source)*
*Video: Le cas du Colonel Russel Williams (source)*
*Article: Dans un lycée huppé, trois anciennes élèves dénoncent « l’emprise » de leur prof (source)*
*Video: voilà à quoi ressemble les personnes avec des envies de suicide (source)*
Sam murmura: J’ai coupé mes cheveux ce soir-là.
Jack en état de choc: Ces… Ces personnes travaillent-elles encore?
Sam secoua la tête: A la retraite. (Elle pencha la tête) Ou mortes. Les autres ne sont pas au courant de ce qui s’est passé.
Jack: Il faut que nous fassions quelque chose.
Sam: C'est de l'histoire ancienne. C'est fini. C'est arrivé. On ne peut pas le changer.
Jack fronça les sourcils: Ce n’est pas normal.
Sam regarda les étoiles: L’Armée est une grande famille, vous savez? Dès que l’on commence à pointer les problèmes, il n’y a plus personne.
Jack: Personne ne peut laisser passer ça.
Sam tourna sa tête vers lui et parla rapidement: Il m’arrivait de pleurer dans les couloirs de l’Académie. Des fois en cours.
Jack leva les sourcils: Personne ne disait rien?
Sam: Dois-je vous rappeler de nouveau votre comportement avec moi dans les couloirs de la base lorsque Daniel a disparu? (il se figea) Non. Les gens n’aiment pas montrer leurs émotions, pas vrai? Ça m'a endurci, je suppose. Et puis de toute manière personne ne me parlait, j’étais la petite intello qui ne savait pas s’amuser, toujours en train de travailler. (elle prit une pause) On rentre dans ce système, on est nouveau, on ne sait pas à qui faire confiance, on ne sait pas à qui demander de l'aide. On vous fait comprendre que de toutes façon en tant que femme vous n’êtes pas a votre place dans l'Armée de l'Air, après tout ça ne faisait que 10 ans que les femmes avaient enfin le Droit de s’y inscrire. (Elle reprit avec insistance) Et ce moment précis de ma vie face à ces quatre hommes, tout s’est passé au ralenti. Mon cerveau fonctionnait à 100%. J’ai tout compris.
Jack: Compris quoi?
Sam: Ils étaient inquiets de ce qu'ils allaient devoir faire, ils ne me prêtaient aucune attention. Ils ne m'ont pas demandé comment ça c'était passé ou ce qui avait été dit, ne se sont pas plus intéressés aux viols qu’il a continué à faire sur moi après ce jour en toute impunité. Je ne savais pas quoi faire. (elle regarda de nouveau le ciel) Alors je me suis accroché à mon rêve. Oubliant ma propre vie. Me concentrant uniquement sur ce but. (elle ferma les yeux) J’encaissais. Tout. Devenant plus forte. (elle rouvrit les yeux) Et j’ai été la première a m’inscrire en tant que volontaire pour la mission suicide d’Abydos.
Jack fronça les sourcils: Quoi?
Sam: Je crois qu’ils m’ont punis, je n’ai pas été prise. (elle fronça les sourcils) Ou mauvais retour sur investissement, peut-être?
Jack: “Suicide”?
Sam grimaça d’avouer que Daniel lui en avait parlé: Vous l’avez accepté pour cette raison.
Jack totalement abasourdi: Non non je sais pour moi mais… Je n’aurai jamais cru que vous aviez...un jour… eu cette envie de...
Sam regarda de nouveau les étoiles: Hum. L’Eglise Catholique condamne le suicide, vous savez. Je ne pense pas que je l’aurai fait de moi-même.
Silence.
Jack hésita: Mais… Comment… (il déglutit) Qu'est-ce qui vous a fait changer d’avis?
Sam haussa les épaules et le regarda: Je suppose que ça a été la même chose pour vous. (il l’interrogea du regard et le visage de Sam s’éclaira) L’espoir?
Jack pencha la tête: Cliché.
Sam lui sourit à pleine dent et ajouta plus doucement: Après notre première mission, ces milliers d’autres mondes à visiter, je me suis dit que je me laisserais quelques mois de plus. Peut-être que… Qu’ailleurs… L’espoir était là. (elle grimaça légèrement) Le résultat souhaité n’était pas au rendez-vous avec les nouveaux ennemis mais le jour où vraiment, quelque chose a changé, c’est... (Les larmes montèrent en elle) Le jour où j’ai rencontré Cassandra. Cette enfant. Seule. Abandonnée sur cette planète, sans personne. (à elle-même) Je me suis vue en elle.
Jack, tout bas: Comme moi quand j’ai revu Charlie. (il bougea la main rapidement) Enfin mon souvenir.
Sam hocha la tête: Hum.
Jack déglutit: Vous avez failli mourir toutes les deux ce jour-là.
Sam: Vous me connaissiez depuis moins d’un an et vous êtes tous restés. Vous n'imaginez pas ce que ça a représenté pour moi, ce moment précis. (elle ferma les yeux) Et je ne pouvais pas lui mentir. Pas à elle. Vous vous souvenez des regrets? On en avait parlé.
Jack: hum?
Sam: On dit que c’est mal d’en avoir. En fait, j’aime bien l’idée d’en avoir. Ça veut dire qu’on a envie de vivre.
Jack pencha la tête: Je suppose…?
Sam: Je n’avais plus de regrets. (elle insista) Vous celui de mourir.
Jack grimaça: Et vous… (il se racla la gorge, nerveux) Vous avez des regrets maintenant?
Sam sourit: Des tonnes. (il souffla du nez et fut rassuré de cette réponse) Vous savez qu’une enquête avait été menée suite à plusieurs plaintes pour violences sexuelles au sein de l'Armée Américaine quelques années plus tard?
Jack un peu confus de ce retour brutal de sujet: Non?
Sam: Il a été démontré que toutes les 3 heures, une personne est violée au sein de l’Air Force. Le dernier rapport parle de plus de 50 viols par jour. (il ferma les yeux) Le plus dur, c’est que ça devient la normalité. L’histoire se répète. En permanence. En continu. En boucle. C’est toujours la même chose.
Elle tourna la tête et attendit en souriant qu’il rouvre les yeux. Il déglutit en la voyant et se demanda comment elle pouvait sourire dans un moment pareil.
Jack, doucement: Promettez-moi de ne jamais vous forcer avec moi.
Elle hocha la tête. Il leva son bras vers elle et elle vint se blottir contre lui.
Sam dans un murmure: Merci.
Jack se souvient des paroles de Bell sur le fait que c’était son histoire: Merci à vous de m’en avoir parlé.
Sam: Vous pensez que c'est à cause de cela que nous ne sommes pas ensemble depuis des années?
Jack surpris de nouveau de ce changement de sujet: Quoi?
Sam: Les… Les Samantha que vous avez croisé dans les réalités alternatives ne se sont pas engagées dans l'Air Force.
Il n'y avait pas pensé et il déglutit. Elles, elles n'avaient peut-être jamais eu ces traumatismes. Et vu qu'elles n'allaient pas en mission, elles n'avaient pas vécu les tortures, les kidnappings, être en première ligne sur un champ de bataille et d’autres atrocités. Il repensa aux routes qui se séparent.
Sam repensa à son père et Hanson: Je n'aurai jamais dû y entrer.
Jack marmonna: For crying of loud… (plus fort) Ce n'est pas votre faute!
Sam grimaça: Désolée.
Jack: Je vais vous le répéter jusqu'à ce que ça rentre.
Elle sourit faiblement et posa sa tête contre lui.
Echo:
*personne*
*ce qui s’est passé / comment ça c'était passé*
*regrets*
*les couloirs*
*suicide*
*l’espoir*
*On ne peut pas le changer. / Qu'est-ce qui vous a fait changer d’avis?*
*c’est mal d’en avoir. En fait, j’aime bien l’idée d’en avoir.*
*C'est de l'histoire ancienne. / L’histoire se répète.*
Notes:
*Dans le premier épisode, Carter se jette dans le vortex après avoir entrer le code dans le GDO alors qu’elle ne sait pas si cela fonctionne et dit très calmement à Daniel qu’ils seront les premiers à savoir si cela fonctionne. Au premier abord, elle paraît héroïque et pleine de courage et de toute façon ils n’ont pas le choix. Avec du recul sur la scène, sa phrase est horriblement tragique. Je n’aime pas ce genre de phrase, mettre sur un piédestal ce comportement et ces situations. Quand on remet avec le contexte de l’AF, cela fait très patriotique, ne pas avoir peur de se sacrifier pour sa patrie. Quand on sait que Stargate a été sponsorisé par l’AF, on peut y voir de la propagande, et quand on est une jeune femme regardant cette série et en manquant cruellement de représentation feminine à l’écran non stéréotypé, on absorbe ce genre de comportement comme la bonne chose a faire en le replaçant sur son propre spectre, sa propre vie. Alors non, se sacrifier n’est pas une bonne chose. Vous ne devriez pas avoir à le faire.*
*Les hommes ont pu entrer à l’Air Force Academy en 1955, les femmes en 1976. Sam y est entré en 1986, soit 10 ans après que les femmes puissent y entrer. Les hommes y étaient depuis 31 ans. Cela crée obligatoirement un décalage, surtout si on pense que ne pas prendre en compte les différences (de genre, de couleurs de peau, etc) résoudra tout seul les problèmes du manque d’inclusivité et la différence de Droits entre ces personnes*
*”espoir” / “contrôle/manipulation”, des thèmes que j’aborde depuis le début de cette fanfic… Vous commencez à comprendre le titre de ma fanfic...J'espère haha*
*Article: Aujourd’hui encore, des femmes sont tondues pour être humiliées (source)*
*Video: Abus sexuels dans l'armée : la fin de l'omerta ? (source)*
*Article: La méconnaissance de la mémoire traumatique alimente le cercle vicieux de la violence (source)*
*Article: La barrière du sexe tombe : les femmes entrent à l'académie de l'armée de l'air (source)*
*Article de l’air force sur son histoire (source)*
*Photo: Amanda Tapping a posté une photo de l’université des maths et des sciences pour jeunes femmes (source)*
*Video: Sans modèles de réussite féminins, comment donner envie aux jeunes filles de se lancer dans les filières mathématiques ?(source)*
*Article: Le système militaire de lutte contre les agressions sexuelles est défaillant, selon les survivants : "C'est beaucoup plus important qu'il n'y paraît". (source)*
*Résultat de l’étude: A Polytechnique, une étudiante sur 4 dit avoir été victime d'agression sexuelle (source)*
*Article: Meurtres, viols et vidéos, le colonel Russell Williams, 47 ans, ancien commandant de la plus grande base aérienne du Canada, a été reconnu coupable (source)*
*Video: Le cas du Colonel Russel Williams (source)*
*Article: Dans un lycée huppé, trois anciennes élèves dénoncent « l’emprise » de leur prof (source)*
*Video: voilà à quoi ressemble les personnes avec des envies de suicide (source)*
CW: *mention de contact physique sans consentement lorsqu’une personne est endormie* *culture du viol* *inceste*
Ils entendirent la porte du chalet s'ouvrir et d’un air entendu, se détachèrent l’un de l’autre. Daniel et Teal’c s’approchèrent dans la pénombre.
Daniel: Oh pardon. On interrompt quelque chose?
Sam et Jack baissèrent la tête et sourirent à ce souvenir: Non.
Jack termina sa bière: Venez profiter du spectacle.
Ils s’installèrent, Daniel soutenu par le dos de Jack, Teal’c avec celui de Sam. Avec la présence du naquadah dans leur sang, elle accueillit avec plaisir le pouvoir qu’il avait sur elle de la faire se sentir en sécurité. Cette sensation était encore plus puissante lorsque leurs peaux se touchaient. Elle ne put néanmoins contenir un flot de tristesse au fait qu’elle ne ressentirait dorénavant plus cela avec son père.
Sam, doucement: Merci les gars.
Daniel sourit doucement: C’est ce qu’on fait quand on est une famille.
Elle tourna la tête vers lui et lui rendit son sourire. Jack tiqua à ce mot et se sentit légèrement inconfortable vis-à-vis d'elle.
Teal’c: En effet. (Le groupe contempla l’infini en silence un long moment, puis Teal’c murmura) Le Colonel Carter s’est assoupie.
Jack la regarda: Unthaw.
Daniel à Jack, avec une pointe de vengeance: Pourquoi vous ne l'embrassez pas?
Jack lui lança un regard blasé: “Famille”, hein? (il se redressa) Teal’c, bougez pas. (il frappa doucement Daniel pour qu’il l’aide à la porter au lieu de dire des conneries) Venez m’aider.
Avec le bruit de leur agitation, elle émergea avant qu’ils ne soient debout.
Sam se redressa et frotta son visage: Uh désolée. Je me suis assoupie.
Jack récupéra ses affaires et le plaid: Au lit, les enfants.
Echo:
*L’Armée est une grande famille , vous savez? / C’est ce qu’on fait quand on est une famille. / “Famille”, hein? *
*Le Colonel Carter s’est assoupie. / Je me suis assoupie*
Notes:
*Article: traduction de “unthaw”(source)*
*Article: À l’origine, La Belle au bois dormant a été violée dans son sommeil par le “prince charmant” (source)*
*Video d’Amnesty International: Pas de consentement = pas de conte de fées (source)*
*Article: re-conter le sexisme (source)*
*Video: La Belle au Bois Dormant ou La Culture du Viol (source)*
Ils entendirent la porte du chalet s'ouvrir et d’un air entendu, se détachèrent l’un de l’autre. Daniel et Teal’c s’approchèrent dans la pénombre.
Daniel: Oh pardon. On interrompt quelque chose?
Sam et Jack baissèrent la tête et sourirent à ce souvenir: Non.
Jack termina sa bière: Venez profiter du spectacle.
Ils s’installèrent, Daniel soutenu par le dos de Jack, Teal’c avec celui de Sam. Avec la présence du naquadah dans leur sang, elle accueillit avec plaisir le pouvoir qu’il avait sur elle de la faire se sentir en sécurité. Cette sensation était encore plus puissante lorsque leurs peaux se touchaient. Elle ne put néanmoins contenir un flot de tristesse au fait qu’elle ne ressentirait dorénavant plus cela avec son père.
Sam, doucement: Merci les gars.
Daniel sourit doucement: C’est ce qu’on fait quand on est une famille.
Elle tourna la tête vers lui et lui rendit son sourire. Jack tiqua à ce mot et se sentit légèrement inconfortable vis-à-vis d'elle.
Teal’c: En effet. (Le groupe contempla l’infini en silence un long moment, puis Teal’c murmura) Le Colonel Carter s’est assoupie.
Jack la regarda: Unthaw.
Daniel à Jack, avec une pointe de vengeance: Pourquoi vous ne l'embrassez pas?
Jack lui lança un regard blasé: “Famille”, hein? (il se redressa) Teal’c, bougez pas. (il frappa doucement Daniel pour qu’il l’aide à la porter au lieu de dire des conneries) Venez m’aider.
Avec le bruit de leur agitation, elle émergea avant qu’ils ne soient debout.
Sam se redressa et frotta son visage: Uh désolée. Je me suis assoupie.
Jack récupéra ses affaires et le plaid: Au lit, les enfants.
Echo:
*L’Armée est une grande famille , vous savez? / C’est ce qu’on fait quand on est une famille. / “Famille”, hein? *
*Le Colonel Carter s’est assoupie. / Je me suis assoupie*
Notes:
*Article: traduction de “unthaw”(source)*
*Article: À l’origine, La Belle au bois dormant a été violée dans son sommeil par le “prince charmant” (source)*
*Video d’Amnesty International: Pas de consentement = pas de conte de fées (source)*
*Article: re-conter le sexisme (source)*
*Video: La Belle au Bois Dormant ou La Culture du Viol (source)*
CW: *mention de relations sexuelles* *mention de traumatismes sexuels* *haptophobie*
Jack ouvrit les yeux avec difficulté: Salut.
Sam sourit: Salut.
Sa main se faufila à travers sa toison grisonnante, elle se redressa et déposa ses lèvres sur son torse à divers endroits. Il remplit ses poumons d’une grande bouffée d’air et elle titilla son mamelon avec sa langue. Il gémit et il caressa ses cheveux.
Jack soupira: Réveillez-moi tous les matins comme ça. (ils se sourirent un instant. Un trouble se fit sur le visage de l’homme et elle l’interrogea du regard. Il hésita) Je vais être insistant, mais… Ne vous forcez pas avec moi. (Il insista) Jamais.
Sam hocha la tête et hésita: Évitez de me toucher quand je dors. Même un câlin. (il l’interrogea du regard) M’endormir avec un contact ne me dérange pas, mais cela me réveille brusquement sinon. (elle grimaça) Mon corps se crispe, je ne sais pas pourquoi.
Jack, tout bas: Ouais, j’ai remarqué. (elle déglutit et le regarda avec crainte) Vous avez un réveil compliqué. (elle détourna le regard, mal à l’aise. Il chercha un moyen de la détendre) Ce n’est pas un souci avec moi. (il pencha la tête) Réveillez-moi si ça ne va pas au milieu de la nuit.
Sam, tout bas: Okay.
Jack insista: Même si vous voulez plus qu’un câlin.
Sam souffla du nez: J’avais compris.
Jack ré-insista: Buffet à volonté. (elle sourit à pleine dent et l’embrassa pour le faire taire. Ils se regardèrent, il lui sourit mais perçut qu’elle semblait encore nerveuse et murmura) Quoi?
Sam déglutit: Ne me demandez juste jamais de… (elle grimaça) Cela n’a pas de lien avec ce que je vous ai dit hier soir mais… (il insista son interrogation silencieuse) Ok, bon. (elle détourna le regard) Et bien... Disons...
Elle lança un regard vers son bas ventre pour qu’il comprenne.
Jack rapidement: Okay. J’ai compris. (elle continua à fuir son regard, nerveuse) Ne le faites jamais.
Sam grimaça: Mais vous vous le faites souvent et-
Jack insista de nouveau: Jamais.
Elle acquiesça et il caressa de nouveau ses cheveux. Elle se blottit encore plus près de lui, rassurée. Jack, lui, écarquilla les yeux, choqué. Il regarda longuement le plafond, tenta de ravaler sa nausée et de ne pas assouvir sa curiosité de savoir si c'était un traumatisme ou juste une préférence sexuelle.
Echo:
*un câlin*
*j’avais compris / J’ai compris*
*un réveil / réveillez-moi / me réveille*
*jamais(x2) / quand vous voulez*
Notes:
*l’haptophobie, soit la peur d’être toucher, est un trouble de stress post traumatique lors de violences sexuelles*
*Article: Les femmes et la charge sexuelle (source)*
*Citation: “La violence sexuelle ce n’est pas (seulement) les agressions par les inconnus. Ça commence par toutes les fois où on fait l’amour alors qu’on n’en a pas envie. Parce qu’on n’a pas appris à quel point notre plaisir est important. Le tabou bénéficie au prédateur. Moins la sexualité est tabou, Plus on sait que notre désir est important Plus on est en sécurité dans notre sexualité." Lyvia Cairo (source)*
*Illustration: Ne vous sentez pas mal de fixer des limites (source)*
Jack ouvrit les yeux avec difficulté: Salut.
Sam sourit: Salut.
Sa main se faufila à travers sa toison grisonnante, elle se redressa et déposa ses lèvres sur son torse à divers endroits. Il remplit ses poumons d’une grande bouffée d’air et elle titilla son mamelon avec sa langue. Il gémit et il caressa ses cheveux.
Jack soupira: Réveillez-moi tous les matins comme ça. (ils se sourirent un instant. Un trouble se fit sur le visage de l’homme et elle l’interrogea du regard. Il hésita) Je vais être insistant, mais… Ne vous forcez pas avec moi. (Il insista) Jamais.
Sam hocha la tête et hésita: Évitez de me toucher quand je dors. Même un câlin. (il l’interrogea du regard) M’endormir avec un contact ne me dérange pas, mais cela me réveille brusquement sinon. (elle grimaça) Mon corps se crispe, je ne sais pas pourquoi.
Jack, tout bas: Ouais, j’ai remarqué. (elle déglutit et le regarda avec crainte) Vous avez un réveil compliqué. (elle détourna le regard, mal à l’aise. Il chercha un moyen de la détendre) Ce n’est pas un souci avec moi. (il pencha la tête) Réveillez-moi si ça ne va pas au milieu de la nuit.
Sam, tout bas: Okay.
Jack insista: Même si vous voulez plus qu’un câlin.
Sam souffla du nez: J’avais compris.
Jack ré-insista: Buffet à volonté. (elle sourit à pleine dent et l’embrassa pour le faire taire. Ils se regardèrent, il lui sourit mais perçut qu’elle semblait encore nerveuse et murmura) Quoi?
Sam déglutit: Ne me demandez juste jamais de… (elle grimaça) Cela n’a pas de lien avec ce que je vous ai dit hier soir mais… (il insista son interrogation silencieuse) Ok, bon. (elle détourna le regard) Et bien... Disons...
Elle lança un regard vers son bas ventre pour qu’il comprenne.
Jack rapidement: Okay. J’ai compris. (elle continua à fuir son regard, nerveuse) Ne le faites jamais.
Sam grimaça: Mais vous vous le faites souvent et-
Jack insista de nouveau: Jamais.
Elle acquiesça et il caressa de nouveau ses cheveux. Elle se blottit encore plus près de lui, rassurée. Jack, lui, écarquilla les yeux, choqué. Il regarda longuement le plafond, tenta de ravaler sa nausée et de ne pas assouvir sa curiosité de savoir si c'était un traumatisme ou juste une préférence sexuelle.
Echo:
*un câlin*
*j’avais compris / J’ai compris*
*un réveil / réveillez-moi / me réveille*
*jamais(x2) / quand vous voulez*
Notes:
*l’haptophobie, soit la peur d’être toucher, est un trouble de stress post traumatique lors de violences sexuelles*
*Article: Les femmes et la charge sexuelle (source)*
*Citation: “La violence sexuelle ce n’est pas (seulement) les agressions par les inconnus. Ça commence par toutes les fois où on fait l’amour alors qu’on n’en a pas envie. Parce qu’on n’a pas appris à quel point notre plaisir est important. Le tabou bénéficie au prédateur. Moins la sexualité est tabou, Plus on sait que notre désir est important Plus on est en sécurité dans notre sexualité." Lyvia Cairo (source)*
*Illustration: Ne vous sentez pas mal de fixer des limites (source)*
TW: *contenu sexuellement explicite* *vaginisme* *rappel de traumatisme*
CW: *psychophobie* *mention d’harcèlement et de violences* *âgisme* *mention fluide corporel* *mention d’appareil génitaux* *mention d'alcool*
Malgré la fin de l’orage, la pluie se déversait sans fin sur Colorado Springs et la chaleur était toujours présente dans l’air. L’immense complexe hôtelier The Broadmoor proposait divers services, au cœur des Rockies, non loin de Cheyenne Mountain.
Dans sa volvo sur le parking face à l’entrée extrêmement spacieuse et flamboyante, elle guettait son retour, l’ongle du pouce dans sa bouche, nerveuse. Qu’est-ce qu’il mijoter? Le décor entier jurait avec le Jack O’neill qu’elle connaissait.
L’homme déjà bien trempé fourra un paquet d'allumettes publicitaire de l’hôtel ainsi que les clefs de la chambre dans sa poche et repoussa les portes de l'accueil. Elle sortit alors de sa voiture avant qu’il atteigne la poignée de la porte passager.
Jack, surpris: Restez dedans. On va y aller en voiture.
Sam: Vous voulez ruiner mes sièges?
Jack se dirigea vers sa voiture: La mienne alors.
Sam: La chambre est si loin?
Jack commença à en avoir assez d’être sous cette pluie: 20 minutes à pied.
Sam: Et le repas?
Jack leva les yeux au ciel une fraction de seconde: Livré mais froid d'ici là. (elle prit quelques secondes pour réfléchir, il leva les sourcils et se tortilla) Quand vous voulez pour vous décidez. Rien ne presse. (elle réfléchit toujours et il s’impatienta) 'voulez ma mort, Carter?
Sam: Allons y à pied.
Jack se figea: Quoi?
Sam haussa les épaules et ferma à clef sa voiture: Vous êtes trempé et je commence à l'être.
Jack pencha la tête: Étonnant.
Sam le regarda faussement mauvais puis fit semblant de s’impatienter: Quand vous voulez, Monsieur.
Il souffla du nez et ils partirent dans la direction de la chambre. Seuls sous cette pluie battante et sur un chemin éclairé seulement par quelques lampadaires, il frôla sa main avec la sienne et elle accepta sa proposition.
Sam: Alors. Pourquoi cet endroit?
Jack: Oh. J’ai juste regardé sur internet les hôtels dans le coin.
Sam: Et vous avez pris le plus cher?
Jack: “Chalet Colorado Springs”.
Sam leva les sourcils: “Chalet”?
Jack pencha la tête: J’en ai déjà trop dit. (elle sourit) On est venu ici avec Sara et Charlie il y a des années. En journée. Sans pluie. (elle l’interrogea du regard, abasourdie, et il bougea la main dans une direction) Il y a un zoo plus loin.
Le visage de Sam se décomposa au souvenir de son mensonge envers Pete. Ne l’entendant pas répondre, il tourna sa tête vers elle. Elle se reprit rapidement et lui sourit comme si de rien n’était. Il fronça légèrement les sourcils et la soupçonna jalouse de son ex femme. Il déglutit, leva sa main et vint se positionner devant elle.
Sam, encore plus perplexe: Vous dansez?
Jack déposa la main de Sam sur sa propre épaule: Je ne chante pas.
Il l’enlaça et ils commencèrent à danser un slow l’un contre l’autre.
Sam sourit au souvenir de sa discussion avec Pete: Quoi, vous préférez Fred Astaire?
Jack la regarda, perplexe à son tour: Hum?
Merde, se dit-elle, maintenant elle allait devoir se justifier. Elle ferma les yeux. Ce n’avait aucun lien avec “Singin’ in the rain”, il faisait juste un running gag sur le fait qu’il jouait de la guitare. Elle se maudit de toujours penser à Pete, surtout dans un moment pareil.
Jack fronça les sourcils: Ce n’est pas Gene Kelly plutôt?
Sam: Si si.
Jack: Oh. Vous faites référence à son sauvetage du film? (elle l’interrogea du regard) La MGM avait imposé Debbie Reynolds à Gene Kelly, il lui en faisait baver. Elle avait pété les plombs et s’était sauvée du plateau de tournage. Fred Astaire qui tournait un autre film pour la MGM l'a alors consolé.
Elle écarquilla les yeux et comprit enfin les paroles de Pete. Il était flic, c’était plutôt logique avec son besoin de sauver les personnes en détresse. Il la questionna du regard mais elle resta de nouveau silencieuse.
Jack soupçonneux qu’elle cache de nouveau quelque chose: Vous avez vu ce film?
Sam hocha la tête: Je l’adore.
Jack se demanda si elle mentait, abasourdi par son comportement: Carter?
Sam: Rien. Désolée.
Jack essaya de détendre l'atmosphère: Vous aimez donc tout ce qui est vieux? (elle le dévisagea, il pencha la tête) Je crois que ce film est sorti la même année que ma naissance.
Elle pencha la tête et sourit ironiquement à cet affront, il la fit tourner doucement. Un large sourire fendit sur son visage, elle ferma les yeux et leva la tête pour ressentir au maximum la pluie. Il observa l’eau dégouliner de ses cheveux, glisser le long de ses lèvres, son cou, sa poitrine... Il la reprit dans ses bras pour reprendre le contrôle de sa rêverie.
Sam rouvrit les yeux et le dévisagea: J’aime bien votre barbe.
Jack, tout bas: Dommage que ça ne soit pas réglementaire.
Elle baissa son regard, intimidée qu’il scrute autant son visage. Il grimaça légèrement et se demanda s’il venait pas de lui rappeler son traumatisme au fait qu’elle ait coupé ses cheveux après sa confrontation avec l’équipe pédagogique de l’Académie. Il pressa légèrement sa main dans son dos. Elle releva la tête vers lui et il l'interrogea du regard, un peu inquiet.
Sam sourit légèrement et hésita: Je… Je ne vous savais pas si…
Jack: Romantique?
Sam pencha la tête: Cliché.
Jack: C’est vous qui vouliez y aller à pied.
Sam leva un sourcil: C’est vous qui vouliez danser sous la pluie.
Jack: Vous n’aimez pas?
Sam: C’est… Nouveau.
Jack se répéta: Vous n’aimez pas?
Sam: Je me sens juste stupide. (il l’interrogea du regard) Je suis plus à l’aise…
Jack: Au sec?
Sam esquiva un sourire: Au front. (il approuva l’argument. Elle murmura, intimidée) Mais… C’est génial. (Il la renversa pour continuer dans le cliché. Sam, tout d’abord surprise, ricana, il la releva doucement et ils se regardèrent de nouveau. Elle secoua la tête, amusée) Combien de femmes avez-vous emballé comme ça?
Il fronça les sourcils à ce souvenir persistant. Elle l’interrogea du regard, surprise de son changement d’expressions. Il sourit doucement pour la rassurer. Elle posa sa tête sur son épaule et fronça les sourcils, se demandant ce qui lui cachait et s'inquiétant de tous ces secrets qu’ils portaient eux deux.
Jack se détacha d’elle, tout bas: Allons-y.
CW: *psychophobie* *mention d’harcèlement et de violences* *âgisme* *mention fluide corporel* *mention d’appareil génitaux* *mention d'alcool*
Malgré la fin de l’orage, la pluie se déversait sans fin sur Colorado Springs et la chaleur était toujours présente dans l’air. L’immense complexe hôtelier The Broadmoor proposait divers services, au cœur des Rockies, non loin de Cheyenne Mountain.
Dans sa volvo sur le parking face à l’entrée extrêmement spacieuse et flamboyante, elle guettait son retour, l’ongle du pouce dans sa bouche, nerveuse. Qu’est-ce qu’il mijoter? Le décor entier jurait avec le Jack O’neill qu’elle connaissait.
L’homme déjà bien trempé fourra un paquet d'allumettes publicitaire de l’hôtel ainsi que les clefs de la chambre dans sa poche et repoussa les portes de l'accueil. Elle sortit alors de sa voiture avant qu’il atteigne la poignée de la porte passager.
Jack, surpris: Restez dedans. On va y aller en voiture.
Sam: Vous voulez ruiner mes sièges?
Jack se dirigea vers sa voiture: La mienne alors.
Sam: La chambre est si loin?
Jack commença à en avoir assez d’être sous cette pluie: 20 minutes à pied.
Sam: Et le repas?
Jack leva les yeux au ciel une fraction de seconde: Livré mais froid d'ici là. (elle prit quelques secondes pour réfléchir, il leva les sourcils et se tortilla) Quand vous voulez pour vous décidez. Rien ne presse. (elle réfléchit toujours et il s’impatienta) 'voulez ma mort, Carter?
Sam: Allons y à pied.
Jack se figea: Quoi?
Sam haussa les épaules et ferma à clef sa voiture: Vous êtes trempé et je commence à l'être.
Jack pencha la tête: Étonnant.
Sam le regarda faussement mauvais puis fit semblant de s’impatienter: Quand vous voulez, Monsieur.
Il souffla du nez et ils partirent dans la direction de la chambre. Seuls sous cette pluie battante et sur un chemin éclairé seulement par quelques lampadaires, il frôla sa main avec la sienne et elle accepta sa proposition.
Sam: Alors. Pourquoi cet endroit?
Jack: Oh. J’ai juste regardé sur internet les hôtels dans le coin.
Sam: Et vous avez pris le plus cher?
Jack: “Chalet Colorado Springs”.
Sam leva les sourcils: “Chalet”?
Jack pencha la tête: J’en ai déjà trop dit. (elle sourit) On est venu ici avec Sara et Charlie il y a des années. En journée. Sans pluie. (elle l’interrogea du regard, abasourdie, et il bougea la main dans une direction) Il y a un zoo plus loin.
Le visage de Sam se décomposa au souvenir de son mensonge envers Pete. Ne l’entendant pas répondre, il tourna sa tête vers elle. Elle se reprit rapidement et lui sourit comme si de rien n’était. Il fronça légèrement les sourcils et la soupçonna jalouse de son ex femme. Il déglutit, leva sa main et vint se positionner devant elle.
Sam, encore plus perplexe: Vous dansez?
Jack déposa la main de Sam sur sa propre épaule: Je ne chante pas.
Il l’enlaça et ils commencèrent à danser un slow l’un contre l’autre.
Sam sourit au souvenir de sa discussion avec Pete: Quoi, vous préférez Fred Astaire?
Jack la regarda, perplexe à son tour: Hum?
Merde, se dit-elle, maintenant elle allait devoir se justifier. Elle ferma les yeux. Ce n’avait aucun lien avec “Singin’ in the rain”, il faisait juste un running gag sur le fait qu’il jouait de la guitare. Elle se maudit de toujours penser à Pete, surtout dans un moment pareil.
Jack fronça les sourcils: Ce n’est pas Gene Kelly plutôt?
Sam: Si si.
Jack: Oh. Vous faites référence à son sauvetage du film? (elle l’interrogea du regard) La MGM avait imposé Debbie Reynolds à Gene Kelly, il lui en faisait baver. Elle avait pété les plombs et s’était sauvée du plateau de tournage. Fred Astaire qui tournait un autre film pour la MGM l'a alors consolé.
Elle écarquilla les yeux et comprit enfin les paroles de Pete. Il était flic, c’était plutôt logique avec son besoin de sauver les personnes en détresse. Il la questionna du regard mais elle resta de nouveau silencieuse.
Jack soupçonneux qu’elle cache de nouveau quelque chose: Vous avez vu ce film?
Sam hocha la tête: Je l’adore.
Jack se demanda si elle mentait, abasourdi par son comportement: Carter?
Sam: Rien. Désolée.
Jack essaya de détendre l'atmosphère: Vous aimez donc tout ce qui est vieux? (elle le dévisagea, il pencha la tête) Je crois que ce film est sorti la même année que ma naissance.
Elle pencha la tête et sourit ironiquement à cet affront, il la fit tourner doucement. Un large sourire fendit sur son visage, elle ferma les yeux et leva la tête pour ressentir au maximum la pluie. Il observa l’eau dégouliner de ses cheveux, glisser le long de ses lèvres, son cou, sa poitrine... Il la reprit dans ses bras pour reprendre le contrôle de sa rêverie.
Sam rouvrit les yeux et le dévisagea: J’aime bien votre barbe.
Jack, tout bas: Dommage que ça ne soit pas réglementaire.
Elle baissa son regard, intimidée qu’il scrute autant son visage. Il grimaça légèrement et se demanda s’il venait pas de lui rappeler son traumatisme au fait qu’elle ait coupé ses cheveux après sa confrontation avec l’équipe pédagogique de l’Académie. Il pressa légèrement sa main dans son dos. Elle releva la tête vers lui et il l'interrogea du regard, un peu inquiet.
Sam sourit légèrement et hésita: Je… Je ne vous savais pas si…
Jack: Romantique?
Sam pencha la tête: Cliché.
Jack: C’est vous qui vouliez y aller à pied.
Sam leva un sourcil: C’est vous qui vouliez danser sous la pluie.
Jack: Vous n’aimez pas?
Sam: C’est… Nouveau.
Jack se répéta: Vous n’aimez pas?
Sam: Je me sens juste stupide. (il l’interrogea du regard) Je suis plus à l’aise…
Jack: Au sec?
Sam esquiva un sourire: Au front. (il approuva l’argument. Elle murmura, intimidée) Mais… C’est génial. (Il la renversa pour continuer dans le cliché. Sam, tout d’abord surprise, ricana, il la releva doucement et ils se regardèrent de nouveau. Elle secoua la tête, amusée) Combien de femmes avez-vous emballé comme ça?
Il fronça les sourcils à ce souvenir persistant. Elle l’interrogea du regard, surprise de son changement d’expressions. Il sourit doucement pour la rassurer. Elle posa sa tête sur son épaule et fronça les sourcils, se demandant ce qui lui cachait et s'inquiétant de tous ces secrets qu’ils portaient eux deux.
Jack se détacha d’elle, tout bas: Allons-y.
*
Arrivés à l’entrée, il hésita à pousser la porte.
Sam: Quoi?
Jack, mal à l’aise: Eurh.
Sam plissa les yeux vers lui: Quoi?
Jack grimaça: C’est juste que… Eurh. (il leva les yeux au ciel et marmonna) Oh for crying out loud.
Il ouvrit la porte. Le chalet était composé d’une chambre avec lit double, une salle de bain et un petit coin salon. La cheminée était allumée, et surtout…Des pétales de roses rouges parsemaient le sol et le lit.
Sam s’empêcha fortement de ne pas rire: Oh mon dieu.
Jack la supplia tout en essayant de garder la face: Non ne… Arrêtez ça. S’il vous plaît.
Sam regarda la pièce plus en détail: C’est…
Jack sarcastique: Cliché.
Sam se tourna vers lui: Adorable. Merci.
Jack insista: Vous me rendez encore plus stupide que d’habitude.
Sam secoua la tête: Vous n’êtes pas stupide.
Après avoir retiré leurs chaussures, chaussettes et vestes gorgées d’eau, ils rentrèrent à l’intérieur.
Jack tendit le bras vers ses affaires: Donnez. Je vais les étendre. (elle les lui donna et il se dirigea vers le feu. Les pétales collèrent instantanément sous ses pieds et il pesta) Quelle idée de merde.
Sam enleva son haut: Tout va bien.
Il installa les vêtements sur le dossier des chaises et les positionna devant le foyer. Il tourna sa tête vers elle en entendant la boucle de ceinture de Sam se détacher. En soutien gorge, elle enleva son jean collant avec difficulté et se retenue de rire des pétales s'agrippant à ses pieds. Elle installa le jean sur une autre chaise et l’interrogea du regard devant l’homme la fixant, immobile. Il émergea de sa rêverie, secoua la tête et l’imita. Elle continua son déshabillage et enleva ses sous-vêtements. Il l’imita de nouveau mais grimaça légèrement en se maudissant d’avoir un pénis et elle eut du mal à se retenir de sourire en comprenant son attitude: il avait une érection.
Jack, devant son expression: Arrêtez ça.
Elle sourit davantage, s’approcha de lui et l’embrassa. Il eut la sensation de se liquéfier et ça n'arrangera pas ses affaires quand elle posa ses mains sur sa taille.
Jack tenta de garder le contrôle: On devrait se sécher, on va attraper froid.
Sam lécha son cou pour récupérer l’eau de pluie restante: On devrait.
Jack ferma les yeux et insista: "sécher". Pas “lécher”.
Elle sourit de nouveau, garda ses mains sur sa taille et recula jusqu’au lit. Il la suivit et vint s’allonger sur elle. Les pétales collèrent leurs peaux et il grogna. Elle gloussa et il secoua sa tête pour faire tomber les dernières gouttelettes de ses cheveux pour se venger. Elle caressa son dos et ses épaules et il sentit son érection augmenter. Il emprisonna sa bouche avec la sienne, puis descendit vers son cou et ses seins. Il engloba un de ses mamelons et elle gémit de plaisir. Sa peau recouverte de chair de poule était brûlante. Il tira sur son sein entre ses lèvres et elle se tortilla.
Sam supplia: Monsieur...
Jack souffla du nez et lui lança un regard: “Monsieur”?
Sam grimaça: Hu.
Elle tourna sa tête vers la table de chevet et il devina ses pensées.
Jack se leva: J’y vais.
Il fouilla dans sa veste trempée, revient en se retenant de pester de nouveau contre les fleurs, et elle reprit ses lèchements sur son corps durant l’installation du préservatif. Il entra doucement en elle, ils se crispèrent sous le plaisir et s’embrassèrent fougueusement. Elle pressa ses hanches contre son bassin afin de l’inviter à accélérer ses mouvements. La moiteur laissée par la pluie se mélangea avec leurs sueurs. Elle aperçut un pétale rouge vif sur l’épaule de l’homme et fronça légèrement les sourcils en repensant à Pete dans un moment pareil. Elle l’enleva discrètement et tenta de se re-concentrer. Elle caressa son crâne avec ses ongles et enfonça plus profondément sa langue, la faisant danser avec la sienne pour chasser son inconfort. Il gémit de plaisir et failli perdre pied. Il freina ses mouvements pour calmer le jeu mais dû finir par s’immobiliser totalement. Il fronça les sourcils, s’écarta de son baiser et la dévisagea.
Jack dans un murmure: Ça va?
Sam perplexe qu’il se soit arrêté: Ouais?
Jack, tout bas: Je vous fais mal?
Sam: Non. Pourquoi? (Il caressa son menton d’un doigt. Ils se sourirent mais elle perçu un trouble sur son visage) Vous voulez arrêter?
Jack un peu gêné: Errrh. Non.
Sam tout bas: Pourquoi vous- (elle percuta) Oh. Vous avez… Euuurh?
Jack: Non non. (il grimaça) Disons que… La situation est bloquée?
Sam fronça les sourcils: Quoi?
Jack: Vous contractez un peu trop.
Sam: Quoi?
Jack: Je suis bloqué à l’entrée. (il vit son anxiété grimper en flèche quand elle comprit qu’il n’arrivait plus à rentrer) Tout va bien.
Il retira le préservatif, vint se poser à côté d’elle et elle se cacha sous la couette immédiatement.
Sam murmura, mal à l’aise: Désolée. (elle s'exclama, furieuse contre elle-même) Mais c’est quoi mon problème?!
Jack: Hey! (plus bas) Tout va bien. On va juste… Attendre. (elle détourna le regard et il prit une voix nonchalante) Alors… Vous venez souvent dans le coin?
Sam pouffa de rire et ferma les yeux: Mon dieu. Désolée.
Jack: Hey. Vous savez que c’est la Saint Patrick dans quelques heures?
Sam: Et bien… Nous n’avons eu que de l’eau au menu pour le moment.
Jack sourit: Je peux commander.
Sam pencha la tête: Peut-être pas le moment?
Jack: Et bien… On a encore quelques heures. (Il reprit plus bas) Ça vous est déjà arrivé?
Sam secoua la tête Et vous?
Jack: Non.
Sam, une pointe d’ironie dans la voix: Que de nouveauté.
Jack cacha sa tête dans le cou de Sam pour se retenir de rire: Tellement romantique.
Sam: Disons… Mémorable?
Il gloussa puis se reprit et déposa un baiser sur le bout de son nez. Elle lui lança un regard entre amusement et scepticisme.
Jack prit un ton faussement défensif: Ce n’est pas sur le front. (elle gloussa à son tour puis se reprit et détourna le regard, intimidée de son propre regard sur elle. Il tiqua et ajouta plus bas) Quoi?
Sam déglutit: Je ne sais pas si j’aime le romantisme. (il l'interrogea du regard) Tous ces films, ces livres… On nous explique que c’est ça l’amour. On attend le prince charmant toute notre vie avec des paillettes plein la tête mais… (elle se tût. Il déglutit et elle grimaça, mal à l’aise) Pete était extrêmement romantique parce que… Parce que j’ai pensé que c’était ce que j’aimais.
Jack la dévisagea: Et?
Sam détourna le regard, nerveuse: Même si c’était génial, j’avais l’impression de jouer un rôle. Et peut-être que le fait que je lui ai dit que c’était ce que j’aimais, il a commencé à jouer ce rôle. Pour moi. (elle se perdit dans ses pensées quelques secondes) En fait… J’ai toujours eu l’impression de jouer un rôle toute ma vie.
Jack: A cause du secret de la Porte?
Sam: Je… Je ne sais pas.
Jack: Qu’est-ce que vous aimez?
Sam hésita et un ton plus bas, nerveuse: Je ne sais pas.
Jack la dévisagea longuement: Travaillons là-dessus. (elle scruta son visage puis hocha la tête, intimidée de nouveau) Est-ce que ça va? (elle hocha la tête et l’embrassa timidement. Elle reprit ses caresses sur son corps) On peut juste manger si-
Elle l’embrassa de nouveau et il oublia ce qu’il était en train de dire. Elle déposa des baisers sur son épaule et dans son cou. Il gémit, se redressa et reprit le chemin qu’il avait pris en amont. Elle frissonna au contact de sa barbe sur son ventre et agrippa ses cheveux lorsqu’il se mit a lécher son intimité. Il l’interrogea du regard et elle pressa ses doigts sur son crâne pour l’encourager à continuer.
Sam murmura: J’aime ça.
Il sourit et reprit l'exercice. Elle gémit de plus belle et leva ses jambes sans s’en rendre compte. Il l’aida et vint maintenir ses cuisses en l’air. Elle émit un cri de délectation quand il planta ses ongles dans sa chair et aspira avidement son clitoris. Il continua ainsi quelques instants et elle sentit le plaisir la submerger.
Sam bascula sa tête en arrière et se cambra: Put… Jack!
Elle tressaillit plusieurs fois, il abaissa ses cuisses et remonta vers son visage et s’essuyant discrètement la bouche.
Jack embrassa son cou: Je ne pique pas trop?
Sam: Extrêmement. (ils se sourirent. Elle fit glisser sa main vers le bas de son ventre) Vous avez envie de continuer ou…?
Jack secoua légèrement la tête: Mal aux genoux. La pluie.
Sam, malicieuse: Ça peut s’arranger.
Jack: Fatigué. Et j’ai un peu mal à la tête. (elle hocha la tête et il caressa ses cheveux) Il faut vraiment qu'on ralentisse.
Sam: Parce que vous "aimez prendre votre temps pour certaines choses”?
Jack sourit à ce rappel et lui remit une mèche derrière l’oreille: Je ne plaisante pas. (elle détourna le regard et culpabilisa d’avoir provoqué ce blocage. Il perçu son malaise) Alors… Je commande à boire?
Elle sourit nerveusement et hocha la tête.
Echo:
*trempé / pluie / liquéfier / humide / eau / etc.*
*20 minutes à pied. / Allons y à pied / qui vouliez y aller à pied. *
*quand vous voulez / c’est vous qui vouliez*
*dans le coin*
*chalet*
*romantique*
*cliché*
*nouveau / nouveauté*
*Je me sens juste stupide. / Vous me rendez encore plus stupide que d’habitude. - Vous n’êtes pas stupide*
*génial*
*Arrêtez ça / Vous voulez arrêter? / Vous avez envie de continuer ou…?*
*vous n’aimez pas? / je lui ai dit que c’était ce que j’aimais/ Parce que j’ai pensé que c’était ce que j’aimais. / Qu’est-ce que vous aimez? /J’aime ça / Parce que vous "aimez prendre votre temps pour certaines choses”?*
*on devrait*
*tout va bien*
*doucement / ralentir / aller moins vite / prendre son temps*
*quelques heures*
*pour le moment*
*Je vous fais mal? /Mal aux genoux.*
*Je peux commander. / Alors… Je commande à boire?*
*Et bien…*
*impression de jouer ce rôle / un rôle*
*Je ne sais pas*
*La situation est bloquée? /Je suis bloqué à l’entrée*
*Livré mais froid d'ici là / on va attraper froid*
Notes:
*Dans le chapitre 2, il est dit que Jack “culpabilisa de ne pas être passé chez le fleuriste ou un truc comme ça” avant de la rejoindre*
*MGM est la boîte de production de Stargate. C’est pour cela qu’il y a eu un clin d'œil au film ”Singin' in the Rain” dans la série. Souvenez-vous, j’avais déjà fait un clin d’oeil avec Gene Kelly et la MGM dans un paragraphe précédent*
*En langage des fleurs, la rose rouge est l’emblème de l’amour intense, elle est associée à Vénus chez les Romains et à Aphrodite chez les Grecs. Elles symbolisent la passion, et invitent clairement à l’érotisme*
*Ce paragraphe commence avec Jack qui lui dit “rien ne presse” et finit avec Jack lui disant de ralentir*
*Article: Pourquoi pleut-il si souvent dans les films ? (source)*
*Video: Comment repérer et se débarrasser du vaginisme (source)*
*Video: vaginisme et gynéco (source)*
*Video: Check ton propre consentement (source)*
*Article: Comment se réapproprier son corps après un ou plusieurs traumatismes ? (source)*
*Article: Normalisons les pauses pendant le sexe (source)*
*Saint Patrick (source)*
*Article: “Je ne sais pas encore" est une réponse valide à une question sur la sexualité (source)*
*Article: 45% des femmes se réigneraient à ressentir un inconfort pendant un rapport sexuel (source)*
*Article: Mais pourquoi tant de baisers sous la pluie dans les films ? (source)*
*Article: Fred Astaire a sauvé le tournage de Chantons sous la Pluie (source)*
*Article: Penser à son ex : Est-ce normal ? (source)*
*Zoo de Colorado Springs (source)*
*The Broadmoor (source)*
Bonus:
*cliquez ici*
*cliquez ici*
*cliquez ici*
*cliquez ici*
Sam: Quoi?
Jack, mal à l’aise: Eurh.
Sam plissa les yeux vers lui: Quoi?
Jack grimaça: C’est juste que… Eurh. (il leva les yeux au ciel et marmonna) Oh for crying out loud.
Il ouvrit la porte. Le chalet était composé d’une chambre avec lit double, une salle de bain et un petit coin salon. La cheminée était allumée, et surtout…Des pétales de roses rouges parsemaient le sol et le lit.
Sam s’empêcha fortement de ne pas rire: Oh mon dieu.
Jack la supplia tout en essayant de garder la face: Non ne… Arrêtez ça. S’il vous plaît.
Sam regarda la pièce plus en détail: C’est…
Jack sarcastique: Cliché.
Sam se tourna vers lui: Adorable. Merci.
Jack insista: Vous me rendez encore plus stupide que d’habitude.
Sam secoua la tête: Vous n’êtes pas stupide.
Après avoir retiré leurs chaussures, chaussettes et vestes gorgées d’eau, ils rentrèrent à l’intérieur.
Jack tendit le bras vers ses affaires: Donnez. Je vais les étendre. (elle les lui donna et il se dirigea vers le feu. Les pétales collèrent instantanément sous ses pieds et il pesta) Quelle idée de merde.
Sam enleva son haut: Tout va bien.
Il installa les vêtements sur le dossier des chaises et les positionna devant le foyer. Il tourna sa tête vers elle en entendant la boucle de ceinture de Sam se détacher. En soutien gorge, elle enleva son jean collant avec difficulté et se retenue de rire des pétales s'agrippant à ses pieds. Elle installa le jean sur une autre chaise et l’interrogea du regard devant l’homme la fixant, immobile. Il émergea de sa rêverie, secoua la tête et l’imita. Elle continua son déshabillage et enleva ses sous-vêtements. Il l’imita de nouveau mais grimaça légèrement en se maudissant d’avoir un pénis et elle eut du mal à se retenir de sourire en comprenant son attitude: il avait une érection.
Jack, devant son expression: Arrêtez ça.
Elle sourit davantage, s’approcha de lui et l’embrassa. Il eut la sensation de se liquéfier et ça n'arrangera pas ses affaires quand elle posa ses mains sur sa taille.
Jack tenta de garder le contrôle: On devrait se sécher, on va attraper froid.
Sam lécha son cou pour récupérer l’eau de pluie restante: On devrait.
Jack ferma les yeux et insista: "sécher". Pas “lécher”.
Elle sourit de nouveau, garda ses mains sur sa taille et recula jusqu’au lit. Il la suivit et vint s’allonger sur elle. Les pétales collèrent leurs peaux et il grogna. Elle gloussa et il secoua sa tête pour faire tomber les dernières gouttelettes de ses cheveux pour se venger. Elle caressa son dos et ses épaules et il sentit son érection augmenter. Il emprisonna sa bouche avec la sienne, puis descendit vers son cou et ses seins. Il engloba un de ses mamelons et elle gémit de plaisir. Sa peau recouverte de chair de poule était brûlante. Il tira sur son sein entre ses lèvres et elle se tortilla.
Sam supplia: Monsieur...
Jack souffla du nez et lui lança un regard: “Monsieur”?
Sam grimaça: Hu.
Elle tourna sa tête vers la table de chevet et il devina ses pensées.
Jack se leva: J’y vais.
Il fouilla dans sa veste trempée, revient en se retenant de pester de nouveau contre les fleurs, et elle reprit ses lèchements sur son corps durant l’installation du préservatif. Il entra doucement en elle, ils se crispèrent sous le plaisir et s’embrassèrent fougueusement. Elle pressa ses hanches contre son bassin afin de l’inviter à accélérer ses mouvements. La moiteur laissée par la pluie se mélangea avec leurs sueurs. Elle aperçut un pétale rouge vif sur l’épaule de l’homme et fronça légèrement les sourcils en repensant à Pete dans un moment pareil. Elle l’enleva discrètement et tenta de se re-concentrer. Elle caressa son crâne avec ses ongles et enfonça plus profondément sa langue, la faisant danser avec la sienne pour chasser son inconfort. Il gémit de plaisir et failli perdre pied. Il freina ses mouvements pour calmer le jeu mais dû finir par s’immobiliser totalement. Il fronça les sourcils, s’écarta de son baiser et la dévisagea.
Jack dans un murmure: Ça va?
Sam perplexe qu’il se soit arrêté: Ouais?
Jack, tout bas: Je vous fais mal?
Sam: Non. Pourquoi? (Il caressa son menton d’un doigt. Ils se sourirent mais elle perçu un trouble sur son visage) Vous voulez arrêter?
Jack un peu gêné: Errrh. Non.
Sam tout bas: Pourquoi vous- (elle percuta) Oh. Vous avez… Euuurh?
Jack: Non non. (il grimaça) Disons que… La situation est bloquée?
Sam fronça les sourcils: Quoi?
Jack: Vous contractez un peu trop.
Sam: Quoi?
Jack: Je suis bloqué à l’entrée. (il vit son anxiété grimper en flèche quand elle comprit qu’il n’arrivait plus à rentrer) Tout va bien.
Il retira le préservatif, vint se poser à côté d’elle et elle se cacha sous la couette immédiatement.
Sam murmura, mal à l’aise: Désolée. (elle s'exclama, furieuse contre elle-même) Mais c’est quoi mon problème?!
Jack: Hey! (plus bas) Tout va bien. On va juste… Attendre. (elle détourna le regard et il prit une voix nonchalante) Alors… Vous venez souvent dans le coin?
Sam pouffa de rire et ferma les yeux: Mon dieu. Désolée.
Jack: Hey. Vous savez que c’est la Saint Patrick dans quelques heures?
Sam: Et bien… Nous n’avons eu que de l’eau au menu pour le moment.
Jack sourit: Je peux commander.
Sam pencha la tête: Peut-être pas le moment?
Jack: Et bien… On a encore quelques heures. (Il reprit plus bas) Ça vous est déjà arrivé?
Sam secoua la tête Et vous?
Jack: Non.
Sam, une pointe d’ironie dans la voix: Que de nouveauté.
Jack cacha sa tête dans le cou de Sam pour se retenir de rire: Tellement romantique.
Sam: Disons… Mémorable?
Il gloussa puis se reprit et déposa un baiser sur le bout de son nez. Elle lui lança un regard entre amusement et scepticisme.
Jack prit un ton faussement défensif: Ce n’est pas sur le front. (elle gloussa à son tour puis se reprit et détourna le regard, intimidée de son propre regard sur elle. Il tiqua et ajouta plus bas) Quoi?
Sam déglutit: Je ne sais pas si j’aime le romantisme. (il l'interrogea du regard) Tous ces films, ces livres… On nous explique que c’est ça l’amour. On attend le prince charmant toute notre vie avec des paillettes plein la tête mais… (elle se tût. Il déglutit et elle grimaça, mal à l’aise) Pete était extrêmement romantique parce que… Parce que j’ai pensé que c’était ce que j’aimais.
Jack la dévisagea: Et?
Sam détourna le regard, nerveuse: Même si c’était génial, j’avais l’impression de jouer un rôle. Et peut-être que le fait que je lui ai dit que c’était ce que j’aimais, il a commencé à jouer ce rôle. Pour moi. (elle se perdit dans ses pensées quelques secondes) En fait… J’ai toujours eu l’impression de jouer un rôle toute ma vie.
Jack: A cause du secret de la Porte?
Sam: Je… Je ne sais pas.
Jack: Qu’est-ce que vous aimez?
Sam hésita et un ton plus bas, nerveuse: Je ne sais pas.
Jack la dévisagea longuement: Travaillons là-dessus. (elle scruta son visage puis hocha la tête, intimidée de nouveau) Est-ce que ça va? (elle hocha la tête et l’embrassa timidement. Elle reprit ses caresses sur son corps) On peut juste manger si-
Elle l’embrassa de nouveau et il oublia ce qu’il était en train de dire. Elle déposa des baisers sur son épaule et dans son cou. Il gémit, se redressa et reprit le chemin qu’il avait pris en amont. Elle frissonna au contact de sa barbe sur son ventre et agrippa ses cheveux lorsqu’il se mit a lécher son intimité. Il l’interrogea du regard et elle pressa ses doigts sur son crâne pour l’encourager à continuer.
Sam murmura: J’aime ça.
Il sourit et reprit l'exercice. Elle gémit de plus belle et leva ses jambes sans s’en rendre compte. Il l’aida et vint maintenir ses cuisses en l’air. Elle émit un cri de délectation quand il planta ses ongles dans sa chair et aspira avidement son clitoris. Il continua ainsi quelques instants et elle sentit le plaisir la submerger.
Sam bascula sa tête en arrière et se cambra: Put… Jack!
Elle tressaillit plusieurs fois, il abaissa ses cuisses et remonta vers son visage et s’essuyant discrètement la bouche.
Jack embrassa son cou: Je ne pique pas trop?
Sam: Extrêmement. (ils se sourirent. Elle fit glisser sa main vers le bas de son ventre) Vous avez envie de continuer ou…?
Jack secoua légèrement la tête: Mal aux genoux. La pluie.
Sam, malicieuse: Ça peut s’arranger.
Jack: Fatigué. Et j’ai un peu mal à la tête. (elle hocha la tête et il caressa ses cheveux) Il faut vraiment qu'on ralentisse.
Sam: Parce que vous "aimez prendre votre temps pour certaines choses”?
Jack sourit à ce rappel et lui remit une mèche derrière l’oreille: Je ne plaisante pas. (elle détourna le regard et culpabilisa d’avoir provoqué ce blocage. Il perçu son malaise) Alors… Je commande à boire?
Elle sourit nerveusement et hocha la tête.
Echo:
*trempé / pluie / liquéfier / humide / eau / etc.*
*20 minutes à pied. / Allons y à pied / qui vouliez y aller à pied. *
*quand vous voulez / c’est vous qui vouliez*
*dans le coin*
*chalet*
*romantique*
*cliché*
*nouveau / nouveauté*
*Je me sens juste stupide. / Vous me rendez encore plus stupide que d’habitude. - Vous n’êtes pas stupide*
*génial*
*Arrêtez ça / Vous voulez arrêter? / Vous avez envie de continuer ou…?*
*vous n’aimez pas? / je lui ai dit que c’était ce que j’aimais/ Parce que j’ai pensé que c’était ce que j’aimais. / Qu’est-ce que vous aimez? /J’aime ça / Parce que vous "aimez prendre votre temps pour certaines choses”?*
*on devrait*
*tout va bien*
*doucement / ralentir / aller moins vite / prendre son temps*
*quelques heures*
*pour le moment*
*Je vous fais mal? /Mal aux genoux.*
*Je peux commander. / Alors… Je commande à boire?*
*Et bien…*
*impression de jouer ce rôle / un rôle*
*Je ne sais pas*
*La situation est bloquée? /Je suis bloqué à l’entrée*
*Livré mais froid d'ici là / on va attraper froid*
Notes:
*Dans le chapitre 2, il est dit que Jack “culpabilisa de ne pas être passé chez le fleuriste ou un truc comme ça” avant de la rejoindre*
*MGM est la boîte de production de Stargate. C’est pour cela qu’il y a eu un clin d'œil au film ”Singin' in the Rain” dans la série. Souvenez-vous, j’avais déjà fait un clin d’oeil avec Gene Kelly et la MGM dans un paragraphe précédent*
*En langage des fleurs, la rose rouge est l’emblème de l’amour intense, elle est associée à Vénus chez les Romains et à Aphrodite chez les Grecs. Elles symbolisent la passion, et invitent clairement à l’érotisme*
*Ce paragraphe commence avec Jack qui lui dit “rien ne presse” et finit avec Jack lui disant de ralentir*
*Article: Pourquoi pleut-il si souvent dans les films ? (source)*
*Video: Comment repérer et se débarrasser du vaginisme (source)*
*Video: vaginisme et gynéco (source)*
*Video: Check ton propre consentement (source)*
*Article: Comment se réapproprier son corps après un ou plusieurs traumatismes ? (source)*
*Article: Normalisons les pauses pendant le sexe (source)*
*Saint Patrick (source)*
*Article: “Je ne sais pas encore" est une réponse valide à une question sur la sexualité (source)*
*Article: 45% des femmes se réigneraient à ressentir un inconfort pendant un rapport sexuel (source)*
*Article: Mais pourquoi tant de baisers sous la pluie dans les films ? (source)*
*Article: Fred Astaire a sauvé le tournage de Chantons sous la Pluie (source)*
*Article: Penser à son ex : Est-ce normal ? (source)*
*Zoo de Colorado Springs (source)*
*The Broadmoor (source)*
Bonus:
*cliquez ici*
*cliquez ici*
*cliquez ici*
*cliquez ici*
Walter accueilli le Docteur Bell à la surface. Les étages défilèrent sur le petit écran: 0…1...2...3….4….
Bell: Vous saviez que l’ouverture et fermeture automatique d’ascenseurs comme celui ci a été inventé par un homme noir?
Walter fronça les sourcils, mal à l’aise: Non?
10...11. L’ascenseur s’immobilisa.
Bell: Alexander Miles. (Les portes s'ouvrirent) Maintenant vous le savez. (il resta dubitatif à cette information et elle se mordit la langue dans un souci de rester stoïque) C’est notre étage?
Le sergent émergea de ses pensées et l'invita à descendre pour poursuivre vers le second ascenseur.
Notes:
*Information sur Alexander Miles (source)*
Bell: Vous saviez que l’ouverture et fermeture automatique d’ascenseurs comme celui ci a été inventé par un homme noir?
Walter fronça les sourcils, mal à l’aise: Non?
10...11. L’ascenseur s’immobilisa.
Bell: Alexander Miles. (Les portes s'ouvrirent) Maintenant vous le savez. (il resta dubitatif à cette information et elle se mordit la langue dans un souci de rester stoïque) C’est notre étage?
Le sergent émergea de ses pensées et l'invita à descendre pour poursuivre vers le second ascenseur.
Notes:
*Information sur Alexander Miles (source)*
CW: *mention de guerre* *colonialisme* *racisme* *guerre chimique et traumatismes*
Walter fit rentrer le Docteur dans le bureau. Elle portait un pantalon beige avec une grosse ceinture en cuir et un élégant chemisier blanc.
Bell serra la main de Jack: Et bien, c'est pas facile d'arriver jusqu'à vous.
Jack lui sourit et se leva: Merci Walter.
L’homme lui fit signe de tête et partit. Jack invita la médecin à s’installer dans la salle de briefing pour être plus à l'aise. Le volet baissé, elle regarda autour d’elle et resta quelques secondes sur le blason du Programme au mur. Une alarme s’enclencha et elle sursauta légèrement.
HAUT PARLEUR: Activation de la Porte des Étoiles programmée.
Jack l’invita à prendre un siège avant qu’elle ne pose des questions: Je vous en prie.
Bell curieuse: Je ne sais pas ce que vous faites ici mais je ne vous dit pas le nombre de papiers de confidentialité que j'ai dû signer.
Jack: Et ce n’est que le début. Bienvenue à la base du SGC.
Bell: "SGC"?
Jack: Attendez de signer d’autres papiers.
Bell sourit ironiquement: Okay. (elle sortit un porte document qu’elle avait préparé et lui donna deux CV) Les membres de mon équipe. (il commença à lire) Le Docteur Alexander Dang s'adapte facilement à toutes situations.
Jack: Et est plutôt branché chirurgie.
Bell approuva: Pas par choix personnel. Il aurait préféré être généticien, il ... (elle hésita) Il se bat depuis des années pour obtenir justice face à l'Armée sur le sol Vietnamien.
Jack releva la tête vers elle, incrédule: Hum?
Bell: Alexander est très bien payé en tant que chirurgien, ce qui lui permet de voyager régulièrement pour soigner les personnes atteintes par l’Agent Orange qui a été déversé par nos compatriotes. (il baissa la tête vers le dossier) Mais... Il soigne aussi des Américains ayant été touchés par cet Agent, ici même.
Jack fronça les sourcils: On parle bien de la guerre du Vietnam? (il chercha dans sa fiche) Il devait avoir quoi?
Bell: Il est né au Vietnam mais est arrivé aux USA à 10 ans. Aucune trace de sa famille.
Jack grimaça: Désolé.
Bell: Hum. Cet Agent, la dioxine, s'imprègne dans le code génétique des personnes ayant été aspergées. Les générations d'après sont touchées.
Jack hocha la tête: Ouais j’en ai entendu parler. (un peu perdu) Pourquoi nous aiderait-il?
Bell insista: Il ne déteste pas les soldats. Il connaît très bien les TSPT liés au terrain. Il a développé des techniques de gestion de crises des patients qui ont fait leurs preuves. Il connaît très bien ce problème, (elle insista pour qu’il comprenne le sous-entendu) je connais d’autres problèmes.
Jack hocha la tête et passa au dossier suivant: Et concernant Madame Anang (il eut peur de se tromper) M… Medwe…ganoonind?
Il la regarda timidement pour demander s'il n'avait pas écorché son nom.
Bell hocha la tête et avala sa salive d'appréhension: Madame Medweganoonind sera la consultante en question d’équité. (il lui lança un regard d’incompréhension face à son dossier pratiquement vide) Je sais que son CV n’est pas très rempli mais elle est parfaite pour cette mission. Elle proposera des solutions profitables à tous. (elle pencha la tête, mal à l’aise, et hésita) Elle… Disons qu’elle a du mal avec l’autorité mais elle a promis de se tempérer.
Jack perplexe de toutes ces informations: Ecoutez… Je… (il reposa son attention sur les fiches) Je sais pas trop si…
Bell tenta: Monsi... Général. D'après ce que vous m'avez dit, il ne s'agirait pas uniquement de soigner des conséquences, mais de réfléchir à éradiquer les causes, non? Madame Medweganoonind est la mieux placée pour cela. C'est quelqu'un de terrain. Elle trouvera les problèmes et les solutions. Soigner des conséquences ne l'intéresse pas. (elle bougea une main vers la fiche de Alexander) C’est notre partie.
Jack relut les fiches, toujours un peu septique: Comment vous les connaissez?
Bell: J’ai fait mes études dans la même faculté que le Docteur Dang. Madame Medweganoonind et lui se sont rencontrés à Los Angeles je crois, en... (elle réfléchit) 1992. (il hocha la tête et elle insista) J'ai entièrement confiance en eux.
Jack prit quelques secondes supplémentaires puis conclut: Quand pourront-ils arriver?
Bell: Quand vous voulez.
Jack: Faites les venir dès maintenant. (il bougea la main) Via Peterson. Walter s’en chargera.
Bell hocha la tête: Pourrais-je avoir les dossiers du personnel médical afin que je sache avec qui je travaille?
Jack se leva: Avant et maintenant, je suppose?
Bell hocha la tête: Ça serait parfait.
Jack lui tendit la main: Bienvenue dans l’équipe.
Bell lui serra la main et sourit: Merci.
Echo:
*papiers*
*signer*
*équipe*
*soigner*
*problèmes*
*conséquences*
*maintenant*
*solutions*
Notes:
*Ce sont les uniques trois personnages que j’ai inventé*
*”Anang” se prononce A-nan-g, vous pouvez écouter la prononciation et prendre la lecture de “ES” (pas de “GH”) car Eugene Stillday vient de Red Lake, comme mon perso d’Anang (source)*
*Video: le prénom (source)*
*Video: Le combat de Tran To Nga, victime de l'agent orange, face à l'industrie agrochimique (source)*
*Témoignage: Racisme, déshumanisation, colonialité de l'être... le témoignage du lieutenant-colonel Jackson met en lumière les véritables intentions de l'armée américaine lors de la Guerre du Vietnam. (source)*
*Video: Quel est votre nom autochtone et d'où venez-vous ? (source)*
*Video: Que ressentez-vous lorsque votre nom n'est pas correctement prononcé ? (source) (source)*
*Information sur le nom de Medweganoonind (source)*
*Article: Les vétérans et l'agent orange : Effets sur la santé des herbicides utilisés au Viêt Nam. (source)*
Walter fit rentrer le Docteur dans le bureau. Elle portait un pantalon beige avec une grosse ceinture en cuir et un élégant chemisier blanc.
Bell serra la main de Jack: Et bien, c'est pas facile d'arriver jusqu'à vous.
Jack lui sourit et se leva: Merci Walter.
L’homme lui fit signe de tête et partit. Jack invita la médecin à s’installer dans la salle de briefing pour être plus à l'aise. Le volet baissé, elle regarda autour d’elle et resta quelques secondes sur le blason du Programme au mur. Une alarme s’enclencha et elle sursauta légèrement.
HAUT PARLEUR: Activation de la Porte des Étoiles programmée.
Jack l’invita à prendre un siège avant qu’elle ne pose des questions: Je vous en prie.
Bell curieuse: Je ne sais pas ce que vous faites ici mais je ne vous dit pas le nombre de papiers de confidentialité que j'ai dû signer.
Jack: Et ce n’est que le début. Bienvenue à la base du SGC.
Bell: "SGC"?
Jack: Attendez de signer d’autres papiers.
Bell sourit ironiquement: Okay. (elle sortit un porte document qu’elle avait préparé et lui donna deux CV) Les membres de mon équipe. (il commença à lire) Le Docteur Alexander Dang s'adapte facilement à toutes situations.
Jack: Et est plutôt branché chirurgie.
Bell approuva: Pas par choix personnel. Il aurait préféré être généticien, il ... (elle hésita) Il se bat depuis des années pour obtenir justice face à l'Armée sur le sol Vietnamien.
Jack releva la tête vers elle, incrédule: Hum?
Bell: Alexander est très bien payé en tant que chirurgien, ce qui lui permet de voyager régulièrement pour soigner les personnes atteintes par l’Agent Orange qui a été déversé par nos compatriotes. (il baissa la tête vers le dossier) Mais... Il soigne aussi des Américains ayant été touchés par cet Agent, ici même.
Jack fronça les sourcils: On parle bien de la guerre du Vietnam? (il chercha dans sa fiche) Il devait avoir quoi?
Bell: Il est né au Vietnam mais est arrivé aux USA à 10 ans. Aucune trace de sa famille.
Jack grimaça: Désolé.
Bell: Hum. Cet Agent, la dioxine, s'imprègne dans le code génétique des personnes ayant été aspergées. Les générations d'après sont touchées.
Jack hocha la tête: Ouais j’en ai entendu parler. (un peu perdu) Pourquoi nous aiderait-il?
Bell insista: Il ne déteste pas les soldats. Il connaît très bien les TSPT liés au terrain. Il a développé des techniques de gestion de crises des patients qui ont fait leurs preuves. Il connaît très bien ce problème, (elle insista pour qu’il comprenne le sous-entendu) je connais d’autres problèmes.
Jack hocha la tête et passa au dossier suivant: Et concernant Madame Anang (il eut peur de se tromper) M… Medwe…ganoonind?
Il la regarda timidement pour demander s'il n'avait pas écorché son nom.
Bell hocha la tête et avala sa salive d'appréhension: Madame Medweganoonind sera la consultante en question d’équité. (il lui lança un regard d’incompréhension face à son dossier pratiquement vide) Je sais que son CV n’est pas très rempli mais elle est parfaite pour cette mission. Elle proposera des solutions profitables à tous. (elle pencha la tête, mal à l’aise, et hésita) Elle… Disons qu’elle a du mal avec l’autorité mais elle a promis de se tempérer.
Jack perplexe de toutes ces informations: Ecoutez… Je… (il reposa son attention sur les fiches) Je sais pas trop si…
Bell tenta: Monsi... Général. D'après ce que vous m'avez dit, il ne s'agirait pas uniquement de soigner des conséquences, mais de réfléchir à éradiquer les causes, non? Madame Medweganoonind est la mieux placée pour cela. C'est quelqu'un de terrain. Elle trouvera les problèmes et les solutions. Soigner des conséquences ne l'intéresse pas. (elle bougea une main vers la fiche de Alexander) C’est notre partie.
Jack relut les fiches, toujours un peu septique: Comment vous les connaissez?
Bell: J’ai fait mes études dans la même faculté que le Docteur Dang. Madame Medweganoonind et lui se sont rencontrés à Los Angeles je crois, en... (elle réfléchit) 1992. (il hocha la tête et elle insista) J'ai entièrement confiance en eux.
Jack prit quelques secondes supplémentaires puis conclut: Quand pourront-ils arriver?
Bell: Quand vous voulez.
Jack: Faites les venir dès maintenant. (il bougea la main) Via Peterson. Walter s’en chargera.
Bell hocha la tête: Pourrais-je avoir les dossiers du personnel médical afin que je sache avec qui je travaille?
Jack se leva: Avant et maintenant, je suppose?
Bell hocha la tête: Ça serait parfait.
Jack lui tendit la main: Bienvenue dans l’équipe.
Bell lui serra la main et sourit: Merci.
Echo:
*papiers*
*signer*
*équipe*
*soigner*
*problèmes*
*conséquences*
*maintenant*
*solutions*
Notes:
*Ce sont les uniques trois personnages que j’ai inventé*
*”Anang” se prononce A-nan-g, vous pouvez écouter la prononciation et prendre la lecture de “ES” (pas de “GH”) car Eugene Stillday vient de Red Lake, comme mon perso d’Anang (source)*
*Video: le prénom (source)*
*Video: Le combat de Tran To Nga, victime de l'agent orange, face à l'industrie agrochimique (source)*
*Témoignage: Racisme, déshumanisation, colonialité de l'être... le témoignage du lieutenant-colonel Jackson met en lumière les véritables intentions de l'armée américaine lors de la Guerre du Vietnam. (source)*
*Video: Quel est votre nom autochtone et d'où venez-vous ? (source)*
*Video: Que ressentez-vous lorsque votre nom n'est pas correctement prononcé ? (source) (source)*
*Information sur le nom de Medweganoonind (source)*
*Article: Les vétérans et l'agent orange : Effets sur la santé des herbicides utilisés au Viêt Nam. (source)*