En sueur et épuisée de son entraînement de cardio, elle posa sa serviette sur son épaule et s'apprêta à partir lorsque Teal’c et Jack rentrèrent dans la salle.
Jack tendit les gants à Teal’c: Allez Carter, en piste, on y va.
Sam se figea: Eurhhh. Monsieur je viens de-
Jack: Pas de discussion. On y va.
Et en plus de cela elle avait chaud. Impossible de retirer son haut sans dévoiler ses bandages, n’ayant qu’une brassière en dessous. Elle soutient son regard pour lui faire comprendre qu’il fallait qu’il revienne sur sa décision, mais l’homme ne semblait pas de cet avis. Elle reposa ses affaires sur le banc, mit les gants et se plaça en position de défense devant Teal’c.
Echo:
*on y va*
Jack tendit les gants à Teal’c: Allez Carter, en piste, on y va.
Sam se figea: Eurhhh. Monsieur je viens de-
Jack: Pas de discussion. On y va.
Et en plus de cela elle avait chaud. Impossible de retirer son haut sans dévoiler ses bandages, n’ayant qu’une brassière en dessous. Elle soutient son regard pour lui faire comprendre qu’il fallait qu’il revienne sur sa décision, mais l’homme ne semblait pas de cet avis. Elle reposa ses affaires sur le banc, mit les gants et se plaça en position de défense devant Teal’c.
Echo:
*on y va*
Elle frappa à la porte.
Jack leva les yeux de son pc: Carter?
Sam s’avança: Mon général, j’aurai une requête.
Jack: Une requête?
Elle posa un bouton vert sur son bureau et il leva les sourcils, étonné. Il s’humidifia les lèvres et leva la tête vers elle. Elle se mordit la lèvre nerveusement dans l'attente de sa réponse. Il attrapa son coupe-lettre, retira le bouton d’une des poches avant de sa veste verte, lutta contre les fils et échangea son bouton pour le sien.
Sam attrapa l'autre: Bonne soirée, Monsieur.
Elle sortit du bureau, il s’enfonça dans son fauteuil et tripota l’objet entre ses doigts.
Jack sourit doucement et murmura: Bonne soirée, Sam.
Echo:
*une requête*
*bonne soirée*
Jack leva les yeux de son pc: Carter?
Sam s’avança: Mon général, j’aurai une requête.
Jack: Une requête?
Elle posa un bouton vert sur son bureau et il leva les sourcils, étonné. Il s’humidifia les lèvres et leva la tête vers elle. Elle se mordit la lèvre nerveusement dans l'attente de sa réponse. Il attrapa son coupe-lettre, retira le bouton d’une des poches avant de sa veste verte, lutta contre les fils et échangea son bouton pour le sien.
Sam attrapa l'autre: Bonne soirée, Monsieur.
Elle sortit du bureau, il s’enfonça dans son fauteuil et tripota l’objet entre ses doigts.
Jack sourit doucement et murmura: Bonne soirée, Sam.
Echo:
*une requête*
*bonne soirée*
CW: *mention de crise d'angoisse*
Comment cela avait-il dégénéré si rapidement? L’homme dos à la porte de la salle de bain se répétait cette question en boucle. La minute d’avant elle noyait son cerveau d’information sur le fonctionnement des brouilleurs et la minute d’après, elle avait lâché les appareils et s’était réfugiée sans explications dans la petite pièce. Il abandonna ses requêtes d’ouvrir la porte et fit plusieurs pas dans la chambre. De l’autre côté, elle tentait de calmer les derniers restes de sa nouvelle crise d’angoisse. Deux dans la même journée, voilà qui était nouveau. Elle avait réussi à s’enfermer juste avant qu’il ne percute de la situation et heureusement, se répétait-elle, il n’avait pas vu ses bandages. Les derniers tremblements cessèrent enfin et elle se passa de l’eau sur le visage. Elle sortit timidement et se prépara à recevoir une énième morale ou discours d'inquiétude à son égard, mais l’homme semblait plutôt en train de réfléchir calmement, adossé à un mur.
Sam: Désolée.
Jack secoua la tête: Arrêtez de vous excusez, Carter. (Il se souvint qu’elle avait utilisé son “joker” lorsqu’il lui avait demandé pourquoi elle s'excusait tout le temps et grimaça. Elle s’assit sur le lit, face à lui) Je me fous de vos crises. Vous n’êtes pas la seule à en faire. (elle déglutit et il prit quelques secondes pour rassembler ses idées) C’est pas le problème. (elle releva la tête vers lui, craintive) Je dois vous parler de quelque chose.
Sam tenta de dédramatiser la situation: Et bien. Voilà la raison de mon double entraînement tout à l’heure.
Le visage de Sam se décomposa face au silence et à l’expression toujours extrêmement sérieuse de l’homme.
Jack, tout bas: Il y a des choses que nous devons mettre au clair. (elle l’interrogea du regard, il fronça les sourcils et se reprit) Non. Que je dois mettre au clair, avec vous.
Sam ajouta tout aussi bas, nerveuse: Qu’est-ce qu'il se passe?
Echo:
*que nous devons mettre au clair. / Que je dois mettre au clair*
*paragraphe d’avant “requêtes” / Il abandonna ses requêtes d’ouvrir la porte*
Comment cela avait-il dégénéré si rapidement? L’homme dos à la porte de la salle de bain se répétait cette question en boucle. La minute d’avant elle noyait son cerveau d’information sur le fonctionnement des brouilleurs et la minute d’après, elle avait lâché les appareils et s’était réfugiée sans explications dans la petite pièce. Il abandonna ses requêtes d’ouvrir la porte et fit plusieurs pas dans la chambre. De l’autre côté, elle tentait de calmer les derniers restes de sa nouvelle crise d’angoisse. Deux dans la même journée, voilà qui était nouveau. Elle avait réussi à s’enfermer juste avant qu’il ne percute de la situation et heureusement, se répétait-elle, il n’avait pas vu ses bandages. Les derniers tremblements cessèrent enfin et elle se passa de l’eau sur le visage. Elle sortit timidement et se prépara à recevoir une énième morale ou discours d'inquiétude à son égard, mais l’homme semblait plutôt en train de réfléchir calmement, adossé à un mur.
Sam: Désolée.
Jack secoua la tête: Arrêtez de vous excusez, Carter. (Il se souvint qu’elle avait utilisé son “joker” lorsqu’il lui avait demandé pourquoi elle s'excusait tout le temps et grimaça. Elle s’assit sur le lit, face à lui) Je me fous de vos crises. Vous n’êtes pas la seule à en faire. (elle déglutit et il prit quelques secondes pour rassembler ses idées) C’est pas le problème. (elle releva la tête vers lui, craintive) Je dois vous parler de quelque chose.
Sam tenta de dédramatiser la situation: Et bien. Voilà la raison de mon double entraînement tout à l’heure.
Le visage de Sam se décomposa face au silence et à l’expression toujours extrêmement sérieuse de l’homme.
Jack, tout bas: Il y a des choses que nous devons mettre au clair. (elle l’interrogea du regard, il fronça les sourcils et se reprit) Non. Que je dois mettre au clair, avec vous.
Sam ajouta tout aussi bas, nerveuse: Qu’est-ce qu'il se passe?
Echo:
*que nous devons mettre au clair. / Que je dois mettre au clair*
*paragraphe d’avant “requêtes” / Il abandonna ses requêtes d’ouvrir la porte*
CW: *mention de drogues* *mention d'agression sexuelle* *mention de viol* *mention de culture du viol*
Bell: Vous m’aviez parlé d’une femme lors de notre première rencontre. (Alexander interrogea Bell du regard puis regarda Jack. Celui-ci acquiesça et déglutit) Parlez-moi d'elle.
Silence.
Alexander: Vous inquiétez pour elle?
Jack grimaça: Je ne suis pas censé en parler. (à Bell) Vous m’avez dit que c’était son histoire.
Bell hocha la tête et sourit légèrement qu’il est retenu la leçon: Exact. Maintenant nous n’allons pas dire de qui il s’agit, et (elle regarda Alexander) je peux demander au Docteur Dang de sortir si vous préférez.
Jack secoua la tête et le regarda, nerveux: Elle s’est faite violée.
Alexander grimaça et le regarda, désolé.
Bell leva la main: Non. Elle a été violée. Ou encore mieux “quelqu'un l’a violée”. (il l’interrogea du regard) La tournure des phrases est importante. Par exemple "elle aurait dû dire non", non. "Il aurait dû demander", oui.
Jack hocha la tête et continua: Elle est toujours tendue. Toujours dans le contrôle des choses. Elle… Elle profite de la vie seulement depuis peu.
Alexander: Comme une personne ayant eu des violences sexuelles et qui serait dans l'hypervigilance en permanence sans savoir pourquoi du fait d'avoir intériorisé ses traumatismes ?
Jack, gêné: Je n'avais pas vu les choses comme ça... Qu’est ce que je peux faire?
Bell: Laissez lui le temps. Ne la blâmez pas sur les comportements un peu… Extrêmes qu’elle pourrait avoir. (il hocha la tête et regarda ailleurs) Et si elle est suivie, on s’en occupera.
Il la regarda et elle lui sourit. Il lui sourit poliment en retour.
Jack, après un court silence: J’ai fini votre bouquin.
Bell sourit: Alors? (il grimaça et elle pouffa) Oui, ça dérange souvent, la vérité.
Jack leva la main: Hum non, ce n’est pas ça. C’était … Très instructif, merci.
Bell fronça les sourcils: Alors quoi? (il détourna le regard et devint nerveux) Vous pouvez y aller, nous ne vexerons pas si vous dites quelque chose de problématique, tant que vous cherchez à comprendre et que vous ne recommencez pas.
Jack souffla: Je pense avoir abusé sexuellement d’une femme.
Alexander releva brusquement la tête vers lui.
Bell, après un court silence, amère: Vous… “pensez”?
Jack grimaça et baissa la tête: Je l’ai embrassée, sans lui demander, par surprise, et… Elle ne s’en souvient pas.
Alexander: Drogues?
Jack secoua la tête: Boucle temporelle. (ils l’interrogèrent du regard) J’ai vécu des choses, je m’en souviens, mais elles ne se sont jamais passées pour les autres personnes.
Bell récapitula pour bien comprendre: Vous me dites que vous avez abusé sexuellement d’une femme, que vous vous en souvenez, ça c’est passé pour vous, mais ça a été effacé pour elle?
Jack hocha la tête: Un truc comme ça. (il grimaça et baissa la tête) Je l’ai compris que récemment. (il bougea légèrement la main) Avec votre bouquin.
Bell détourna le regard quelques instants et réfléchit: Ok. Vous lui en avez parlé?
Jack: Non… (il déglutit et les regarda) Le faut-il vraiment?
Elle dandina de la tête pour peser le pour et le contre. Elle regarda Alexander pour obtenir de l’aide mais son collègue semblait tout aussi perdu.
Alexander: Normalement la marche à suivre en cas d'agression c’est de penser à la victime en premier, et non ce que pourrait ressentir l'agresseur. Sauf que dans ce cas précis…
Jack leva les sourcils de résignation: il n’y a plus réellement de victime.
Alexander hocha la tête et regarda Bell: Seulement un agresseur.
Elle secoua la tête à l’idée. Jack sourit légèrement de ne plus se sentir le seul perdu face à cette situation. Elle vit sa réaction et fronça les sourcils.
Jack se reprit: Qu’est ce que je fais?
Bell: Et bien… (elle se tut et réfléchit de nouveau) Eurh.
Jack se sentit obligé d’insister: C’est… (il regarda ailleurs) Hum… Cette femme…
Alexander percuta: La même qui vous inquiétait?
Jack déglutit, hocha la tête et la baissa. Alexander grimaça et regarda Bell qui penchait la tête.
Bell au bout d’un moment, sur un ton un peu sec: Bon. A votre avis? (il la regarda) Qu’en pensez-vous réellement? (il haussa les épaules et commença à ouvrir la bouche mais elle s’impatienta) Si vous nous en parlez, c’est que vous connaissez la réponse.
Jack les fixèrent, puis fronça les sourcils et s'humidifia nerveusement les lèvres. Elle avait raison et il hocha la tête.
Bell respira profondément: Beaucoup d’hommes peuvent avoir ce genre de comportements, plus ou moins graves mais tout autant problématiques. Ce n’est pas tous les hommes mais assez pour que les femmes soient majoritairement leurs victimes. (elle s’humidifia les lèvres de nervosité et serra les dents en le regardant) C’est notre réalité. (il hocha la tête, mal à l’aise) Si vous tenez à cette femme, il faut lui dire. Quitte à en accepter les conséquences.
Alexander: Prenez vos responsabilités.
Jack hocha de nouveau la tête et regarda le sol. Alexander et Bell se lancèrent un regard.
Bell rajouta d’un ton définitivement sec: Sinon…Et bien, vous ne la méritez pas.
Echo:
*d’une femme(x3) / Cette femme… / assez pour que les femmes / Si vous tenez à cette femme*
*Beaucoup d’hommes / Ce n'est pas tous les hommes mais*
*Vous inquiétez pour elle? / La même qui vous inquiétait?*
*quelque chose de problématique / tout autant problématiques*
*Je pense / Vous… “pensez”?/ Qu’en pensez-vous réellement?*
*Qu’est ce que je peux faire? / Qu’est ce que je fais?*
*il n’y a plus réellement de victime. / majoritairement leurs victimes.*
*agresseur*
*votre bouquin.*
*il n’y a plus réellement / Qu’en pensez-vous réellement? / C’est notre réalité*
*Vous m’aviez parlé / Je ne suis pas censé en parler / Vous lui en avez parlé? / Si vous nous en parlez*
Notes:
*Attention. Je sais que je touche une scène mythique ici mais notez bien: je décrypte dans cette fanfic des scènes écrites et réalisés par des hommes, avec une culture du viol (point de vue systémique) moins bien décortiqués qu’actuellement. Je rappelle que l’on peut aimer une œuvre en y voyant ses défauts. Certes le contexte de l’époque est important, mais réfléchissez juste aux implications que cela donne sur les téléspectateur-ices d’avoir ce genre de représentation*
*Vidéo: C’est quoi “not all men” (source) (source)*
*Article: Not all men (source)*
*Article: le problème avec “men too” (source)*
*Article: Ce que j'aimerais que les hommes comprennent, ou le guide pour être un bon allié (source)*
*Article: On parle des femmes violées et on ne parle jamais des violeurs. (source)*
*Article: “ Non, elle ne s’est pas fait violer. Elle a été violée ”(source)*
*Article: 16 façons de lutter contre la culture du viol (source)*
*Article: Pourquoi il ne faut plus jamais utiliser la phrase "une femme s'est faite violer" (source)*
Bell: Vous m’aviez parlé d’une femme lors de notre première rencontre. (Alexander interrogea Bell du regard puis regarda Jack. Celui-ci acquiesça et déglutit) Parlez-moi d'elle.
Silence.
Alexander: Vous inquiétez pour elle?
Jack grimaça: Je ne suis pas censé en parler. (à Bell) Vous m’avez dit que c’était son histoire.
Bell hocha la tête et sourit légèrement qu’il est retenu la leçon: Exact. Maintenant nous n’allons pas dire de qui il s’agit, et (elle regarda Alexander) je peux demander au Docteur Dang de sortir si vous préférez.
Jack secoua la tête et le regarda, nerveux: Elle s’est faite violée.
Alexander grimaça et le regarda, désolé.
Bell leva la main: Non. Elle a été violée. Ou encore mieux “quelqu'un l’a violée”. (il l’interrogea du regard) La tournure des phrases est importante. Par exemple "elle aurait dû dire non", non. "Il aurait dû demander", oui.
Jack hocha la tête et continua: Elle est toujours tendue. Toujours dans le contrôle des choses. Elle… Elle profite de la vie seulement depuis peu.
Alexander: Comme une personne ayant eu des violences sexuelles et qui serait dans l'hypervigilance en permanence sans savoir pourquoi du fait d'avoir intériorisé ses traumatismes ?
Jack, gêné: Je n'avais pas vu les choses comme ça... Qu’est ce que je peux faire?
Bell: Laissez lui le temps. Ne la blâmez pas sur les comportements un peu… Extrêmes qu’elle pourrait avoir. (il hocha la tête et regarda ailleurs) Et si elle est suivie, on s’en occupera.
Il la regarda et elle lui sourit. Il lui sourit poliment en retour.
Jack, après un court silence: J’ai fini votre bouquin.
Bell sourit: Alors? (il grimaça et elle pouffa) Oui, ça dérange souvent, la vérité.
Jack leva la main: Hum non, ce n’est pas ça. C’était … Très instructif, merci.
Bell fronça les sourcils: Alors quoi? (il détourna le regard et devint nerveux) Vous pouvez y aller, nous ne vexerons pas si vous dites quelque chose de problématique, tant que vous cherchez à comprendre et que vous ne recommencez pas.
Jack souffla: Je pense avoir abusé sexuellement d’une femme.
Alexander releva brusquement la tête vers lui.
Bell, après un court silence, amère: Vous… “pensez”?
Jack grimaça et baissa la tête: Je l’ai embrassée, sans lui demander, par surprise, et… Elle ne s’en souvient pas.
Alexander: Drogues?
Jack secoua la tête: Boucle temporelle. (ils l’interrogèrent du regard) J’ai vécu des choses, je m’en souviens, mais elles ne se sont jamais passées pour les autres personnes.
Bell récapitula pour bien comprendre: Vous me dites que vous avez abusé sexuellement d’une femme, que vous vous en souvenez, ça c’est passé pour vous, mais ça a été effacé pour elle?
Jack hocha la tête: Un truc comme ça. (il grimaça et baissa la tête) Je l’ai compris que récemment. (il bougea légèrement la main) Avec votre bouquin.
Bell détourna le regard quelques instants et réfléchit: Ok. Vous lui en avez parlé?
Jack: Non… (il déglutit et les regarda) Le faut-il vraiment?
Elle dandina de la tête pour peser le pour et le contre. Elle regarda Alexander pour obtenir de l’aide mais son collègue semblait tout aussi perdu.
Alexander: Normalement la marche à suivre en cas d'agression c’est de penser à la victime en premier, et non ce que pourrait ressentir l'agresseur. Sauf que dans ce cas précis…
Jack leva les sourcils de résignation: il n’y a plus réellement de victime.
Alexander hocha la tête et regarda Bell: Seulement un agresseur.
Elle secoua la tête à l’idée. Jack sourit légèrement de ne plus se sentir le seul perdu face à cette situation. Elle vit sa réaction et fronça les sourcils.
Jack se reprit: Qu’est ce que je fais?
Bell: Et bien… (elle se tut et réfléchit de nouveau) Eurh.
Jack se sentit obligé d’insister: C’est… (il regarda ailleurs) Hum… Cette femme…
Alexander percuta: La même qui vous inquiétait?
Jack déglutit, hocha la tête et la baissa. Alexander grimaça et regarda Bell qui penchait la tête.
Bell au bout d’un moment, sur un ton un peu sec: Bon. A votre avis? (il la regarda) Qu’en pensez-vous réellement? (il haussa les épaules et commença à ouvrir la bouche mais elle s’impatienta) Si vous nous en parlez, c’est que vous connaissez la réponse.
Jack les fixèrent, puis fronça les sourcils et s'humidifia nerveusement les lèvres. Elle avait raison et il hocha la tête.
Bell respira profondément: Beaucoup d’hommes peuvent avoir ce genre de comportements, plus ou moins graves mais tout autant problématiques. Ce n’est pas tous les hommes mais assez pour que les femmes soient majoritairement leurs victimes. (elle s’humidifia les lèvres de nervosité et serra les dents en le regardant) C’est notre réalité. (il hocha la tête, mal à l’aise) Si vous tenez à cette femme, il faut lui dire. Quitte à en accepter les conséquences.
Alexander: Prenez vos responsabilités.
Jack hocha de nouveau la tête et regarda le sol. Alexander et Bell se lancèrent un regard.
Bell rajouta d’un ton définitivement sec: Sinon…Et bien, vous ne la méritez pas.
Echo:
*d’une femme(x3) / Cette femme… / assez pour que les femmes / Si vous tenez à cette femme*
*Beaucoup d’hommes / Ce n'est pas tous les hommes mais*
*Vous inquiétez pour elle? / La même qui vous inquiétait?*
*quelque chose de problématique / tout autant problématiques*
*Je pense / Vous… “pensez”?/ Qu’en pensez-vous réellement?*
*Qu’est ce que je peux faire? / Qu’est ce que je fais?*
*il n’y a plus réellement de victime. / majoritairement leurs victimes.*
*agresseur*
*votre bouquin.*
*il n’y a plus réellement / Qu’en pensez-vous réellement? / C’est notre réalité*
*Vous m’aviez parlé / Je ne suis pas censé en parler / Vous lui en avez parlé? / Si vous nous en parlez*
Notes:
*Attention. Je sais que je touche une scène mythique ici mais notez bien: je décrypte dans cette fanfic des scènes écrites et réalisés par des hommes, avec une culture du viol (point de vue systémique) moins bien décortiqués qu’actuellement. Je rappelle que l’on peut aimer une œuvre en y voyant ses défauts. Certes le contexte de l’époque est important, mais réfléchissez juste aux implications que cela donne sur les téléspectateur-ices d’avoir ce genre de représentation*
*Vidéo: C’est quoi “not all men” (source) (source)*
*Article: Not all men (source)*
*Article: le problème avec “men too” (source)*
*Article: Ce que j'aimerais que les hommes comprennent, ou le guide pour être un bon allié (source)*
*Article: On parle des femmes violées et on ne parle jamais des violeurs. (source)*
*Article: “ Non, elle ne s’est pas fait violer. Elle a été violée ”(source)*
*Article: 16 façons de lutter contre la culture du viol (source)*
*Article: Pourquoi il ne faut plus jamais utiliser la phrase "une femme s'est faite violer" (source)*
“Vous ne la méritez pas.”
Les mots glaçants du Docteur Williams raisonnés en boucle contre les parois de son crâne depuis hier. Certes Sam lui avait fait comprendre en s'énervant qu’elle n’acceptait pas l’argument du “mérite” quand il était dans cette chambre d'hôtel à Memphis, mais… Elle n’avait pas eu toutes les informations. Le nouveau problème c’était qu’ils s’étaient promis d’essayer d’être honnêtes entre eux, et que cette “bombe” était beaucoup trop importante vu les circonstances. Avec cette nouvelle crise, le destin dicta sa décision.
Jack: Y a plusieurs années, T et moi nous nous sommes retrouvés piégés dans cette boucle temporelle.
Sam hocha la tête: Oui, au minimum trois mois. On n’a jamais su exactement.
Jack devenu de plus en plus nerveux: Daniel nous avait dit un truc sur… sur les opportunités sans conséquences.
Silence.
Sam fronça les sourcils: Qu’est-ce que vous avez fait?
Jack: Y a plusieurs années, T et moi nous nous sommes retrouvés piégés dans cette boucle temporelle.
Sam hocha la tête: Oui, au minimum trois mois. On n’a jamais su exactement.
Jack devenu de plus en plus nerveux: Daniel nous avait dit un truc sur… sur les opportunités sans conséquences.
Silence.
Sam fronça les sourcils: Qu’est-ce que vous avez fait?
CW: *mention d'agression sexuelle* *mention de masturbation* *mention de violences conjugales* *mention de génocide* *culture du viol* *sexisme intériorisé* *mention de meurtre* *mention de prison* *mention de nazisme* *mention de psychophobie*
Jack appréhenda: J’ai posé ma démission et je vous ai embrassé.
Sam se figea: Quoi?
Jack grimaça: Désolé. Je n’aurai jamais d-
Sam: Vous avez démissionné?! (il se figea à son tour et l’interrogea du regard. Un sourire apparut sur le visage de Sam, contente d’avoir élucidé une incompréhension) La question de Daniel. Vous vous remémoriez ce souvenir! (il fit quelques pas pour évacuer le stress et elle pouffa) Oh merde. C’était ça votre sourire au briefing, n’est-ce pas?
Toujours dos à elle, il frappa brutalement dans la commode. Elle sursauta, serra les dents et sa respiration s’accéléra.
Jack se tourna légèrement vers elle et désigna la commode d’un mouvement de tête: Désolé.
Sam tempéra la haine dans sa voix: Ne refaites plus jamais ça. (il l’interrogea du regard, surpris de sa réaction. Elle désigna la commode d’un mouvement de tête et le fusilla du regard) Ça.
Jack déglutit et hocha la tête nerveusement: Désolé pour ça.
Ils prirent le temps de se calmer des deux côtés. Il fit de nouveau quelques pas, elle ferma les yeux et essaya d’effacer les images d’Hanson qui était apparu devant ces yeux. Des flashbacks de scènes de violences lui reviennent à l’esprit. Cette sensation de douleur vive après un coup dans son ventre, ce goût de sang dans sa bouche, les cris, les insultes… Elle se concentra sur le fait qu’elle aussi avait frappé violemment le mur avec son pied en sa présence dans cette chambre d'hôtel à Memphis. Un excès de colère, se dit-elle, ça arrive à tout le monde. Mais c’était la seconde fois qu’il faisait cela, ayant frappé le mur avec son poing dans cette autre chambre d’hôtel juste avant qu’elle lui parle de son viol. Il venait de recommencer et elle s’était promise il y a des années de ne plus revivre ça avec un homme. Elle secoua la tête pour effacer ses pensées, rouvrit les yeux et le découvrit très mal.
Sam murmura: Qu’est-ce qu'il se passe?
Jack mit ses mains derrière sa nuque: Mon père. (elle se figea, referma les yeux et s’humidifia les lèvres de nervosité à l'oubli de ce détail. Il secoua la tête, lui fit face et s’appuya contre un mur) Resituez la situation. Ce n’était pas si amusant que ça.
Sam hésita plus bas: Vous m’avez fait du mal?
Jack relâcha sa pression sur sa nuque et se frotta le visage: Non… Enfin si. (il retira ses mains du visage et la regarda) Carter, vous m’aviez fait comprendre qu’il n’y aurait rien entre nous.
Sam se figea et comprit sa tourmente: Oh.
Jack grimaça: Je me sentais rejeté. (il détourna le regard) Je refusais votre refus. (il la regarda et parla rapidement) J’étais raide dingue de vous, je préférais mourir que de vous perdre. (elle déglutit et baissa la tête) Le fait que vous ayez confirmé que vous aussi me… (il reposa ses mains sur son visage et se détourna d’elle en grognant) Raaaaah!!
Silence.
Sam répéta: Vous aviez démissionné?
Il secoua la tête et lui lança un air entendu. Elle hocha la tête mais comprit à l’envers: Elle restait sur le fait qu’il avait pris cette décision uniquement lors des boucles temporelles, alors qu’il essayait de la recadrer sur le fait que ce n’était pas le plus important de la situation. Après tout, il avait vérifié l’heure sur sa montre pour être vraiment sûr de n'avoir aucune conséquence.
Sam, après avoir pris quelques minutes pour rassembler ses idées: Ok. Hum. (toujours aussi perdue) Je… (elle vit sa nervosité sur son visage) Quoi?
Jack grimaça: L’autre fois. C’était pas notre premier... Enfin.... (il marmonna) Pas pour vous en tout cas.
Sam se figea de nouveau et repensa à son double alternative: Huuuu.
Jack serra les dents: Et pire encore, j’ai appris il y a quelques jours qu’il s’agissait d’une agression sexuelle.
Sam releva la tête brusquement vers lui: Quoi? (elle fronça les sourcils) Attendez. Que s’est-il passé exactement?
Jack: C'est la définition même! (il énuméra les informations avec ses doigts) Vous aviez émis un refus clair. (il toucha un second doigt) J’ai agi sans vous demander avant si vous aviez changé d’avis. (il toucha un troisième doigt) Par surprise. (un autre doigt) Vous faites l'objet d'une contraire morale du fait que je sois votre supérieur. (Elle pencha la tête et lui signifia d’un regard qu’il avait démissionné, il pencha la tête en la regardant d’un air entendu une nouvelle fois -les deux ne comprenant toujours pas leur quiproquo- et elle grimaça. Il toucha un quatrième doigt et hésita, ne sachant pas comment expliquer ce point) Et… Et on devrait peut-être rajouter une ligne dans le règlement intérieur sur les problèmes de relativité machin-chose.
Elle ouvrit légèrement la bouche, toujours sous le choc de son pamphlet. Il souffla bruyamment et se remit à marcher dans la chambre pour se calmer.
Sam: J’ai apprécié ou non?
Jack: Disons qu’après la surprise, oui, vous avez participé rapidement.
Sam: Bon? (il se tourna vers elle pour l’interroger du regard. Elle haussa les épaules et l’interrogea du regard à son tour) Quoi?
Jack s’impatienta: Carter…
Sam se leva: Oui oui, j’ai bien compris votre problème. Mais qu’est ce que vous voulez qu’on y fasse? Ce qui est fait est fait. (elle bougea une main) Enfin de votre côté. (elle insista) Et c'est du passé. Vous vous en voulez pour un truc que vous m’avez fait que je n’ai pas vécu. Je ne vois pas ce que je peux bien vous répondre.
Silence.
Sam pencha la tête: C’est vous qui m’en parlez après tout. (il l’interrogea du regard, elle reformula) Qu’est ce que vous attendez de moi?
Jack secoua la tête et regarda ailleurs: Rien… J'sais pas. (il la regarda) J’ai mal agi.
Sam essaya de l’encourager pour continuer à parler: Oui?
Silence.
Sam se figea et hésita: Vous… Vous me dites vraiment tout, là? (il l’interrogea du regard) Quoi? Vous allez dire que vous ne m'avez jamais menti?
Il grimaça et elle insista du regard sa question principale.
Jack insista: Je n'ai rien fait d'autre.
Sam: Mais vous y avez pensé? (il déglutit et hocha la tête) Et il n’y a pas eu d'autres boucles?
Jack grogna pour valider ses soupçons: Ouais. C’était la dernière.
Elle déglutit, referma les yeux en imaginant pleins de scénarios possibles si cela n’avait pas été le cas, connaissant la capacité de cet homme à gérer ses frustrations personnelles.
Sam comprit enfin sa nervosité et parla plus bas: Et... Vous vous en voulez après ce que je vous ai dévoilé à mon sujet.
Jack la dévisagea puis finit par hocher la tête: Je ne peux pas continuer une relation avec vous en portant ça seul. (il grimaça et se reprit) Sans vous avoir présenté mes excuses. (elle hocha la tête et détourna le regard. Il pencha la tête, se souvenant d’un détail) Eurh. J’ai fait ça devant tout le monde aussi. (elle l’interrogea du regard et il bougea mollement la main) Hammond, Walter…
Il savait qu’elle n’aimait pas les signes d’affections au travail, il n’avait définitivement pas réfléchi aux conséquences. Si la boucle avait été rompu à ce moment-là, et compte tenu de ce qu’il avait pu comprendre, il savait maintenant que cela aurait été compliqué pour elle au niveau de sa perception professionnelle par la suite. Elle déglutit, hocha nerveusement la tête et regarda de nouveau ailleurs.
Silence.
Jack remit une main derrière sa nuque: Et avant ça… Ce re.. Ce regard que vous m'avez lancé dans la salle d’embarquement en rentrant de cette mission.
Sam fronça les sourcils: De quoi parlez-vous?
Jack s’impatienta, sur un ton ferme: Cet type. Avec l’iris.
Sam: Alar? D’Euronda?
Jack hocha la tête: Votre regard. Cette haine. Cette… déception… (Il ferma les yeux, un frisson le parcourut) Merde.
Elle n’avait obtenu aucune explication ce jour-là, ni les suivants, aucune justification. Rien. Il n’avait aucune excuse.
Sam déglutit et parla doucement: Le Droit à la vie est un droit humain fondamental.
Jack: Je sais.
Sam commença a parler plus vivement: Vous n’aviez pas à le tuer ainsi. (elle grimaça et reprit son ton calme) Je connais vos positions sur la peine de mort mais vous n’aviez pas a prendre vous-même ce Droit.
Jack serra les dents: Je sais, je sais.
Sam insista: Il existait des alternatives. Prison à perpétuité. (plus vivement) Ou prisonnier de guerre en attendant que l’autre peuple d’Euronda se manifeste! (sarcastiquement) Vous voulez d’autres idées?
Jack s'énerva: Je sais, ok? (durement) Et vous savez quoi? Si c’était à refaire je le referai. (le visage de Sam se décomposa) Ce type était un putain de nazi, il-
Sam, aussi fort que lui: Je le sais bien, mais nous aurions pu récupérer des informations pour lutter contre les Goa'ulds et-
Jack: Je me fous de ce qu’on aurait pu récupérer de lui! (il insista avec haine) Un nazi!
Elle pencha la tête pour lui signaler qu’elle acceptait son argument mais tenta de lui faire comprendre son point de vue. Elle prit quelques secondes pour reprendre son calme.
Sam insista beaucoup plus doucement: C’est une vie. Nous ne valons pas mieux si-
Jack rentra dans une rage folle: Mais c’est pas ça le pire! Le pire c’est que j'ai compris que je pouvais aller jusque là avec vous dans le contrôle, même si je prenais le droit de tuer un homme, devant vous.
Elle ferma les yeux et il essaya de se calmer.
Sam, hésita: Et… Et vous avez recommencé. (il l’interrogea du regard, elle regarda ailleurs et déglutit) Avec les Enkarans. (elle le regarda) Vous… vous m’avez ordonné de modifier mon réacteur à naquadah et de provoquer le génocide d’une civilisation entière.
Il avala sa salive avec difficulté, hocha la tête et détourna le regard. Cela avait été la goutte d’eau qui avait fait déborder le vase pour elle et un souvenir la frappa.
Sam à elle-même: Merde. J’ai coupé mes cheveux au retour de cette mission.
Jack perdu: Uh?
Sam: Je n'avais jamais fait le rapprochement. Ça me revient. (elle le regarda et vit qu’il l'interrogeait du regard, elle grimaça de nouveau) Vous m’aviez invité à la pêche deux fois avant cela. (il déglutit) Je voulais mettre de la distance entre nous. (elle secoua légèrement la tête) Cette mission. Cette décision. Vous ayez appuyé sur le bouton alors que Daniel-
Jack ne put supporter la suite: Ouais. Vous m’avez confirmé votre décision lors de la mission suivante. (elle déglutit et détourna le regard) Donc non. Ce n’était pas drôle. Ce n’était pas… Rien. J’ai profité de la situation pour m’enlever cette… (il fronça les sourcils et serra les dents) Frustration.
Silence.
Sam tout bas: C'est bien que vous vous en soyez rendu compte. (elle bégaya) Je-je-je ne sais pas quoi dire de plus.
Jack haussa une épaule: Rien.
Sam hocha de nouveau la tête et lui sourit poliment: Merci de me l'avoir dit.
Jack, durement: Ne me remerciez pas pour ça, s’il vous plaît.
Silence.
Sam déglutit: Ok. Nous sommes okay avec ça. J’ai encore un dernier point à éclaircir. (Il lui fit un geste de la main pour signifier qu’il l'écoutait, non sans appréhension) Comment avez-vous pu l'embrasser? (il fronça les sourcils) Devant moi en plus!
Jack se risqua: Qui?
Sam: Savoir que nous étions fiancés dans une autre réalité, ne vous suffisez pas?
Il serra les dents et détourna le regard. Il avait vraiment du mal à gérer une Carter jalouse… mais alors une Carter jalouse d’une autre Carter? Il n’osa pas lui avouer qu’ils étaient mariés dans l’autre.
Jack hésita: Carter... Ce jour-là j'ai juste voulu réaliser un... Fantasme.
Sam pouffa nerveusement : Un “fantasme”? (il haussa les épaules. Elle ajouta sur un ton ironique) Génial. Merci pour elle... Et moi.
Jack: Nos liens hiérarchiques nous interd-
Sam pointa son doigt vers lui: Ne me sortez pas cette excuse. (elle écarta les bras, vivement) Vous vous êtes juste dit qu’il n’y aurait aucunes conséquences avec elle. Superbe opportunité de réaliser un (elle insista) autre “fantasme”!”
Jack s'énerva à son tour: Et si les rôles avaient été inversés ?
Sam leva les yeux au ciel et s'énerva: On peut refaire le monde avec des "et si"! Vous saviez que je gérais mal la situation.
Jack: Arrêtez ça! Je vous ai demandé comment vous alliez. (il insista) Vous m’avez rembarré.
Sam bouillonna: Quoi? Il vous fallait une réponse dans la seconde? Je n’avais pas le droit de prendre un peu de recul sur la situation peut-être? Ou ça aussi vous deviez avoir absolument le contrôle dessus? (il leva une main vers elle prêt à parler mais se ravisa et elle se figea) Qu’est ce que vous alliez dire?
Jack: Rien.
Sam se répéta: Qu’est ce que vous alliez dire?
Jack fulmina: Vous m’énerviez avec vos “mon colonel”!
Sam écarquilla les yeux et s’exclama: Quoi?!
Jack se tourna légèrement, remit ses mains sur sa nuque et marmonna les yeux fermés: Rien. Oubliez.
Sam fit un pas vers lui: Oh non-non-non. C’est trop important, point de non retour atteint. (il se retrouva face à elle et déglutit, se sentant comme un gamin allant se faire engueler) Je vous "énervais"? Dois-je vous rappeler le nombre de fois où vous m’avez appelé “Sam” et recadrer au moindre (elle insista) “Jack”?
Jack se maudit et se rappela que leur conversation à l'hôtel de Memphis avait commencé à cause d’une dispute sur leurs prénoms: Non.
Sam pointa son doigt vers lui, triomphante: Ha!
Jack éclata: Qu'est ce que vous auriez fait, vous? (elle fronça les sourcils en essayant de comprendre de quoi il parlait) Avoir l'opportunité sans interdiction d'embrasser mon double, hum?
Sam serra les dents: C'est toute la différence entre vous et moi. J'aurai évalué les risques.
Jack écarquilla les yeux: Vous m’auriez demandé avant?
Sam: Bien sûr que oui! (elle fit un geste brusque avec son bras dans sa direction) Ou je ne l’aurai pas embrassé.
Le visage de Jack se décomposa, il se tût puis ferma les yeux. Là aussi il n'avait pas respecté son consentement. Combien de fois encore?
Jack: Je suis désolé. Je n'avais pas du tout penser à cela.
Sam murmura à elle-même, toujours énervée: Oh, vraiment ?
Jack: Vraiment.
Sam, froidement: Savez-vous comment les gens normaux gèrent leurs fantasmes? (elle insista) Avec leurs mains.
Jack se risqua: Vous parlez de...?
Sam: Comment pensez-vous que je gérais ma propre frustration? Ho tiens, Carter ne ressent rien? (elle marmonna au souvenir de RepliCarter) Je ne suis pas un robot.
Jack reprit plus calmement: Carter. Ma plus grande crainte est de vous manipuler et de faire de vous ce que je veux. (Elle déglutit) La différence entre vous et moi c'est que vous vous en rendez compte. Je vis les choses sans me rendre compte des conséquences avant de les vivre. Et... (Il fronça les sourcils et détourna de nouveau le regard) Et vous ne pouvez pas imaginer à quel point je me hais.
Elle leva les sourcils de surprise et tourna la tête vers lui. Il paraissait mal, extrêmement mal. Elle tendit une main vers lui, mais immédiatement il la repoussa et la regarda durement. Elle grimaça et baissa la tête. Cette conversation tournait en rond. Et puis à quoi ça servait de se remémorer ces souvenirs ou de chercher qui était le coupable? Pourquoi avaient-ils lancé ces sujets? C’était en train de faire plus de mal qu’autre chose… se dit-elle. Elle sentit les larmes monter en elle.
Jack grogna: Vous n’avez pas à me réconforter alors que je viens de me rendre compte que je vous ai fait quelque chose d'horrible. (il insista) C'est vous qui avez besoin de réconfort, d'excuses et de... Respect.
Il mit ses deux mains sur son crâne et se détourna d'elle. Ses pensées lui faisaient mal à la tête. Il n'en pouvait plus. Un tsunami de culpabilité, de honte et de mépris envers lui-même venaient de l'anéantir. Il reposa ses mains près de son corps et fit plusieurs pas dans la pièce pour reprendre ses esprits. Elle le regarda de loin, totalement perdue sur la manière d'arranger les choses. Elle fronça les sourcils en se répétant la dernière phrase qu’il venait de dire. Hum. Il est l’opposé de Hanson, se dit-elle.
Sam serra les dents et essaya de reprendre ses esprits: Écoutez. Sur ce qui s’est passé durant les boucles temporelles, même si avant cela je vous avais dit que je ne voulais plus en parler-
Jack: Deux fois.
Sam s’humidifia les lèvres de son acharnement mais obtempéra: Deux fois. (elle insista) Soyez sûr que si vous m’auriez embrassé hors boucles, j’aurai participé. (il leva les sourcils à cette annonce) Maintenant. Vous vous êtes excusé et vous m’avez montré du respect en m’expliquant tout cela. C'est tout ce qui compte pour moi désormais.
Ils se regardèrent.
Jack: Et maintenant quoi?
Sam: Hum. Il manque le réconfort. (Il l’interrogea du regard sans comprendre. Elle s'approcha de lui et le fixa, attendant qu’il la prenne dans ses bras. L’homme ne bougea pas, incrédule à son comportement. Elle leva un sourcil et le défia) Vous préférez peut-être me supplier à genoux?
Jack lui lança un regard réprobateur sur le fait de se moquer de ses genoux: Ne poussez pas. (elle sourit, ravie de l’avoir enfin réussi à se détendre un peu. Il hésita puis écarta les bras) Approchez.
Echo:
*dans le paragraphe précédent “Quitte à en accepter les conséquences.” / il n’y aurait aucunes conséquences avec elle / sans conséquences / des conséquences*
*paragraphe d'avant "Qu’est ce que je peux faire? / Qu’est ce que je fais?" / Qu’est-ce que vous avez fait?*
*sur les opportunités / Superbe opportunité*
*J’ai posé ma démission / Vous avez démissionné?(x2)*
*ne refaites plus jamais ça. / Ça. / Désolé pour ça. / Nous sommes okay avec ça.*
*Désolé(x2) / Désolé pour ça. / Je suis désolé. / Sans vous avoir présenté mes excuses / Ne me sortez pas cette excuse*
*Le droit à / un droit humain / vous n’aviez pas a prendre vous-même ce Droit. / même si je prenais le droit de*
*Je refusais votre refus.*
*Ce n’était pas si amusant que ça. / Ce n’était pas amusant.*
*devant vous. / devant moi en plus*
*C’était pas notre premier / C’était la dernière*
*J’ai agi sans / J’ai mal agi.*
*sur les problèmes de relativité / j’ai bien compris votre problème.*
*Par surprise / Disons qu’après la surprise*
*frustration*
*Ce re.. Ce regard / Votre regard*
*paragraphe d'avant "Elle est toujours tendue. Toujours dans le contrôle des choses." / jusque là avec vous dans le contrôle / avoir le contrôle dessus?*
*au retour de cette mission. / en rentrant de cette mission. / Cette mission. Cette décision. / votre décision lors de la mission suivante. / J'aurai respecté votre décision*
*Qu’est ce que vous alliez dire?(x2)*
*rien*
*réaliser un... Fantasme. - Un “fantasme”? / gèrent leurs fantasmes? / autre “fantasme”!”*
*Resituez la situation. / J’ai profité de la situation / je gérais mal la situation. / un peu de recul sur la situation peut-être?*
*que vous vous en soyez rendu compte. / Je vis les choses sans me rendre compte / je viens de me rendre compte que je*
*Merci de me l'avoir dit. - Ne me remerciez pas pour ça, s’il vous plaît. / Merci pour elle*
*vraiment? / vraiment.*
*réconforter / réconfort*
*J'aurai respecté votre décision / et de... Respect. / Vous m’avez montré du respect*
*excuses / excusé*
*Vous m’énerviez / Je vous "énervais"?*
*embrasser*
*la différence entre vous et moi(x2)*
*premier baiser / dernière boucle*
*cette haine / je me hais*
*nous aurions pu récupérer des informations - Je me fous de ce qu’on aurait pu récupérer de lui!*
Notes:
*Attention, quand Carter dit “Ho tiens, Carter ne ressent rien? (elle marmonna au souvenir de RepliCarter) Je ne suis pas un robot.”: Sam ne connaît pas spécialement tous les spectres des orientations sexuelles et ne se rend pas compte que ce n’est pas quelque chose à dire car cela peut être violent pour certaines personnes ne ressentant pas d'attirance sexuelles ou d'envies sexuelles*
*Dans cette trame, j’essaie d’expliquer la romantisation de la culture du viol présente dans la série. Il faut resituer dans la chronologie le baiser temporel:
Carter décline l'invitation à la pêche de Jack dans 3x22
Puis elle décline de nouveau dans 4x01.
Dans 4x05 avec le test Zatarc, elle lui dit qu’elle ne veut pas que ça sorte de cette pièce (sous-entendus: on n’en parle plus jamais).
Dans 4x06: Jack est déprimé et se retrouve a vivre le même jour. Il bad, il se parle à lui même une fois qu’elle part:
CARTER I'm going to go run a few simulations.
[She gets up and leaves O'Neill to finish his coffee.]
O'NEILL You run...simulate...let me know how it turns out...keep me posted.
[He puts his cup down.]
O'NEILL Keep me apprised.
[He closes his eyes.]
A la fin de l’épisode 4x10, Jack regrette qu’elle l’appelle par son grade, et elle le regarde sans rien dire, pour confirmer sa demande dans 4x05. (en sachant qu’elle a aucune idée qu’il l’a embrassé dans 4x06)
L’absence de “NON” explicite ne veut pas dire “OUI”. Ce n’est pas une invitation à entreprendre quelque chose.
Ajoutez le fait qu’il regarde sa montre pour avoir zéro conséquences.
Ajoutez qu’il attend le dernier moment, sans lui avoir demandé après avoir démissionné “c’est bon, on peut en discuter?”
Ajoutez la sur-représentation que le “non” des femmes veut dire “oui” au cinéma.
Il aurait pu démissionner en début de boucles, lui demander d’en parler, et accepter sa réponse qu’elle soit “oui” ou “NON”, mais ne surtout rien faire tant que les boucles ne soient pas rompues.
Et je le redis, légalement, le fait qu’elle est appréciée ou non n’est pas la question. La question est la représentation de cette scène par rapport aux spéctateurs, qui supposent que c’est ok d’embrasser une femme par surprise, sans son consentement, alors qu’elle a décliné plusieurs fois avant, confirmer son refus après, et n’a jamais sû pour ce baiser/agression sexuelle. Le but de mon travail est de mettre en avant les choses hyper en avance pour l’époque, mais les représentations totalement pourries qui nous ont mindfuck le cerveau*
*Article: arrêtons de romantiser les baisers volés (source)*
*Parler de ce qui ne va pas peut faire mal, mais cela sert aussi à rétablir des bonnes bases*
*Articles autour de la masturbation (source) (source) (source) (source)*
*Article: Pourquoi la masturbation est bonne pour la santé? (source)*
*Article: C’est ok de se masturber solo quand tu es en couple (source)*
*Video: Elle assume de se masturber (source)*
*Article: 5 bénéfices pour la santé de la masturbation (source)*
*La pyramide de Maslow et sa culture du viol (source)*
*Article: Une personne que tu as agressé te demande une discussion, tu fais quoi? (source)*
*Témoignage d’un homme ayant manipulé sa conjointe (source). Les premiers éléments montrent la frustration grandissante à cause des refus reçus, qui peuvent être mis en parallèle avec les refus multiples de Sam*
*Article: Frustration et colère: les expressions du mal-être masculin (source)*
*Illustration: Fragilité masculine (source)*
*Article: Une histoire du baiser au cinéma (source)*
*Video: Christiane Taubira veut casser « le modèle patriarcal » (source)*
*Court métrage: FRED et marie. Pour un couple sur huit, ceci n'est pas une fiction. (source)*
*Article: Suis-je victime de violence? (source)*
*Article: Les hommes violents sont toujours responsables de leurs actes (source)*
*Article: une dispute classique anxieux-évitant(source)*
*Définition: Agression sexuelle commise sur une personne majeure (source)*
*Article: Agression sexuelle, l’absence totale de consentement avec contrainte, violence, surprise ou menace(source)*
*Article: Le monde a admiré cette photo. Nous aurions dû nous en inquiéter(source)*
*Article:Définitions des différentes justices(source)*
*Article: Ces états qui s’accrochent à la peine de mort (source)*
*Article: Le Colorado abolit la peine de mort(source)*
*Article: Les dragueurs lourds n’existent pas. Ce sont des harceleurs (source)*
*Video: Présenter ses excuses ne résout pas tout. Réfléchissez en amont (source)*
*Article: Pourquoi les hommes sont-ils systématiquement célébrés et adulés après avoir agressé une femme? (source)*
*Video: la nouvelle miss France harcelée car… Elle a les cheveux courts (source)*
*Video: a quoi servent nos fantasmes? (source)*
*Article: Nos fantasmes sont labourés par le patriacat et la culture du viol(source)*
Sam se figea: Quoi?
Jack grimaça: Désolé. Je n’aurai jamais d-
Sam: Vous avez démissionné?! (il se figea à son tour et l’interrogea du regard. Un sourire apparut sur le visage de Sam, contente d’avoir élucidé une incompréhension) La question de Daniel. Vous vous remémoriez ce souvenir! (il fit quelques pas pour évacuer le stress et elle pouffa) Oh merde. C’était ça votre sourire au briefing, n’est-ce pas?
Toujours dos à elle, il frappa brutalement dans la commode. Elle sursauta, serra les dents et sa respiration s’accéléra.
Jack se tourna légèrement vers elle et désigna la commode d’un mouvement de tête: Désolé.
Sam tempéra la haine dans sa voix: Ne refaites plus jamais ça. (il l’interrogea du regard, surpris de sa réaction. Elle désigna la commode d’un mouvement de tête et le fusilla du regard) Ça.
Jack déglutit et hocha la tête nerveusement: Désolé pour ça.
Ils prirent le temps de se calmer des deux côtés. Il fit de nouveau quelques pas, elle ferma les yeux et essaya d’effacer les images d’Hanson qui était apparu devant ces yeux. Des flashbacks de scènes de violences lui reviennent à l’esprit. Cette sensation de douleur vive après un coup dans son ventre, ce goût de sang dans sa bouche, les cris, les insultes… Elle se concentra sur le fait qu’elle aussi avait frappé violemment le mur avec son pied en sa présence dans cette chambre d'hôtel à Memphis. Un excès de colère, se dit-elle, ça arrive à tout le monde. Mais c’était la seconde fois qu’il faisait cela, ayant frappé le mur avec son poing dans cette autre chambre d’hôtel juste avant qu’elle lui parle de son viol. Il venait de recommencer et elle s’était promise il y a des années de ne plus revivre ça avec un homme. Elle secoua la tête pour effacer ses pensées, rouvrit les yeux et le découvrit très mal.
Sam murmura: Qu’est-ce qu'il se passe?
Jack mit ses mains derrière sa nuque: Mon père. (elle se figea, referma les yeux et s’humidifia les lèvres de nervosité à l'oubli de ce détail. Il secoua la tête, lui fit face et s’appuya contre un mur) Resituez la situation. Ce n’était pas si amusant que ça.
Sam hésita plus bas: Vous m’avez fait du mal?
Jack relâcha sa pression sur sa nuque et se frotta le visage: Non… Enfin si. (il retira ses mains du visage et la regarda) Carter, vous m’aviez fait comprendre qu’il n’y aurait rien entre nous.
Sam se figea et comprit sa tourmente: Oh.
Jack grimaça: Je me sentais rejeté. (il détourna le regard) Je refusais votre refus. (il la regarda et parla rapidement) J’étais raide dingue de vous, je préférais mourir que de vous perdre. (elle déglutit et baissa la tête) Le fait que vous ayez confirmé que vous aussi me… (il reposa ses mains sur son visage et se détourna d’elle en grognant) Raaaaah!!
Silence.
Sam répéta: Vous aviez démissionné?
Il secoua la tête et lui lança un air entendu. Elle hocha la tête mais comprit à l’envers: Elle restait sur le fait qu’il avait pris cette décision uniquement lors des boucles temporelles, alors qu’il essayait de la recadrer sur le fait que ce n’était pas le plus important de la situation. Après tout, il avait vérifié l’heure sur sa montre pour être vraiment sûr de n'avoir aucune conséquence.
Sam, après avoir pris quelques minutes pour rassembler ses idées: Ok. Hum. (toujours aussi perdue) Je… (elle vit sa nervosité sur son visage) Quoi?
Jack grimaça: L’autre fois. C’était pas notre premier... Enfin.... (il marmonna) Pas pour vous en tout cas.
Sam se figea de nouveau et repensa à son double alternative: Huuuu.
Jack serra les dents: Et pire encore, j’ai appris il y a quelques jours qu’il s’agissait d’une agression sexuelle.
Sam releva la tête brusquement vers lui: Quoi? (elle fronça les sourcils) Attendez. Que s’est-il passé exactement?
Jack: C'est la définition même! (il énuméra les informations avec ses doigts) Vous aviez émis un refus clair. (il toucha un second doigt) J’ai agi sans vous demander avant si vous aviez changé d’avis. (il toucha un troisième doigt) Par surprise. (un autre doigt) Vous faites l'objet d'une contraire morale du fait que je sois votre supérieur. (Elle pencha la tête et lui signifia d’un regard qu’il avait démissionné, il pencha la tête en la regardant d’un air entendu une nouvelle fois -les deux ne comprenant toujours pas leur quiproquo- et elle grimaça. Il toucha un quatrième doigt et hésita, ne sachant pas comment expliquer ce point) Et… Et on devrait peut-être rajouter une ligne dans le règlement intérieur sur les problèmes de relativité machin-chose.
Elle ouvrit légèrement la bouche, toujours sous le choc de son pamphlet. Il souffla bruyamment et se remit à marcher dans la chambre pour se calmer.
Sam: J’ai apprécié ou non?
Jack: Disons qu’après la surprise, oui, vous avez participé rapidement.
Sam: Bon? (il se tourna vers elle pour l’interroger du regard. Elle haussa les épaules et l’interrogea du regard à son tour) Quoi?
Jack s’impatienta: Carter…
Sam se leva: Oui oui, j’ai bien compris votre problème. Mais qu’est ce que vous voulez qu’on y fasse? Ce qui est fait est fait. (elle bougea une main) Enfin de votre côté. (elle insista) Et c'est du passé. Vous vous en voulez pour un truc que vous m’avez fait que je n’ai pas vécu. Je ne vois pas ce que je peux bien vous répondre.
Silence.
Sam pencha la tête: C’est vous qui m’en parlez après tout. (il l’interrogea du regard, elle reformula) Qu’est ce que vous attendez de moi?
Jack secoua la tête et regarda ailleurs: Rien… J'sais pas. (il la regarda) J’ai mal agi.
Sam essaya de l’encourager pour continuer à parler: Oui?
Silence.
Sam se figea et hésita: Vous… Vous me dites vraiment tout, là? (il l’interrogea du regard) Quoi? Vous allez dire que vous ne m'avez jamais menti?
Il grimaça et elle insista du regard sa question principale.
Jack insista: Je n'ai rien fait d'autre.
Sam: Mais vous y avez pensé? (il déglutit et hocha la tête) Et il n’y a pas eu d'autres boucles?
Jack grogna pour valider ses soupçons: Ouais. C’était la dernière.
Elle déglutit, referma les yeux en imaginant pleins de scénarios possibles si cela n’avait pas été le cas, connaissant la capacité de cet homme à gérer ses frustrations personnelles.
Sam comprit enfin sa nervosité et parla plus bas: Et... Vous vous en voulez après ce que je vous ai dévoilé à mon sujet.
Jack la dévisagea puis finit par hocher la tête: Je ne peux pas continuer une relation avec vous en portant ça seul. (il grimaça et se reprit) Sans vous avoir présenté mes excuses. (elle hocha la tête et détourna le regard. Il pencha la tête, se souvenant d’un détail) Eurh. J’ai fait ça devant tout le monde aussi. (elle l’interrogea du regard et il bougea mollement la main) Hammond, Walter…
Il savait qu’elle n’aimait pas les signes d’affections au travail, il n’avait définitivement pas réfléchi aux conséquences. Si la boucle avait été rompu à ce moment-là, et compte tenu de ce qu’il avait pu comprendre, il savait maintenant que cela aurait été compliqué pour elle au niveau de sa perception professionnelle par la suite. Elle déglutit, hocha nerveusement la tête et regarda de nouveau ailleurs.
Silence.
Jack remit une main derrière sa nuque: Et avant ça… Ce re.. Ce regard que vous m'avez lancé dans la salle d’embarquement en rentrant de cette mission.
Sam fronça les sourcils: De quoi parlez-vous?
Jack s’impatienta, sur un ton ferme: Cet type. Avec l’iris.
Sam: Alar? D’Euronda?
Jack hocha la tête: Votre regard. Cette haine. Cette… déception… (Il ferma les yeux, un frisson le parcourut) Merde.
Elle n’avait obtenu aucune explication ce jour-là, ni les suivants, aucune justification. Rien. Il n’avait aucune excuse.
Sam déglutit et parla doucement: Le Droit à la vie est un droit humain fondamental.
Jack: Je sais.
Sam commença a parler plus vivement: Vous n’aviez pas à le tuer ainsi. (elle grimaça et reprit son ton calme) Je connais vos positions sur la peine de mort mais vous n’aviez pas a prendre vous-même ce Droit.
Jack serra les dents: Je sais, je sais.
Sam insista: Il existait des alternatives. Prison à perpétuité. (plus vivement) Ou prisonnier de guerre en attendant que l’autre peuple d’Euronda se manifeste! (sarcastiquement) Vous voulez d’autres idées?
Jack s'énerva: Je sais, ok? (durement) Et vous savez quoi? Si c’était à refaire je le referai. (le visage de Sam se décomposa) Ce type était un putain de nazi, il-
Sam, aussi fort que lui: Je le sais bien, mais nous aurions pu récupérer des informations pour lutter contre les Goa'ulds et-
Jack: Je me fous de ce qu’on aurait pu récupérer de lui! (il insista avec haine) Un nazi!
Elle pencha la tête pour lui signaler qu’elle acceptait son argument mais tenta de lui faire comprendre son point de vue. Elle prit quelques secondes pour reprendre son calme.
Sam insista beaucoup plus doucement: C’est une vie. Nous ne valons pas mieux si-
Jack rentra dans une rage folle: Mais c’est pas ça le pire! Le pire c’est que j'ai compris que je pouvais aller jusque là avec vous dans le contrôle, même si je prenais le droit de tuer un homme, devant vous.
Elle ferma les yeux et il essaya de se calmer.
Sam, hésita: Et… Et vous avez recommencé. (il l’interrogea du regard, elle regarda ailleurs et déglutit) Avec les Enkarans. (elle le regarda) Vous… vous m’avez ordonné de modifier mon réacteur à naquadah et de provoquer le génocide d’une civilisation entière.
Il avala sa salive avec difficulté, hocha la tête et détourna le regard. Cela avait été la goutte d’eau qui avait fait déborder le vase pour elle et un souvenir la frappa.
Sam à elle-même: Merde. J’ai coupé mes cheveux au retour de cette mission.
Jack perdu: Uh?
Sam: Je n'avais jamais fait le rapprochement. Ça me revient. (elle le regarda et vit qu’il l'interrogeait du regard, elle grimaça de nouveau) Vous m’aviez invité à la pêche deux fois avant cela. (il déglutit) Je voulais mettre de la distance entre nous. (elle secoua légèrement la tête) Cette mission. Cette décision. Vous ayez appuyé sur le bouton alors que Daniel-
Jack ne put supporter la suite: Ouais. Vous m’avez confirmé votre décision lors de la mission suivante. (elle déglutit et détourna le regard) Donc non. Ce n’était pas drôle. Ce n’était pas… Rien. J’ai profité de la situation pour m’enlever cette… (il fronça les sourcils et serra les dents) Frustration.
Silence.
Sam tout bas: C'est bien que vous vous en soyez rendu compte. (elle bégaya) Je-je-je ne sais pas quoi dire de plus.
Jack haussa une épaule: Rien.
Sam hocha de nouveau la tête et lui sourit poliment: Merci de me l'avoir dit.
Jack, durement: Ne me remerciez pas pour ça, s’il vous plaît.
Silence.
Sam déglutit: Ok. Nous sommes okay avec ça. J’ai encore un dernier point à éclaircir. (Il lui fit un geste de la main pour signifier qu’il l'écoutait, non sans appréhension) Comment avez-vous pu l'embrasser? (il fronça les sourcils) Devant moi en plus!
Jack se risqua: Qui?
Sam: Savoir que nous étions fiancés dans une autre réalité, ne vous suffisez pas?
Il serra les dents et détourna le regard. Il avait vraiment du mal à gérer une Carter jalouse… mais alors une Carter jalouse d’une autre Carter? Il n’osa pas lui avouer qu’ils étaient mariés dans l’autre.
Jack hésita: Carter... Ce jour-là j'ai juste voulu réaliser un... Fantasme.
Sam pouffa nerveusement : Un “fantasme”? (il haussa les épaules. Elle ajouta sur un ton ironique) Génial. Merci pour elle... Et moi.
Jack: Nos liens hiérarchiques nous interd-
Sam pointa son doigt vers lui: Ne me sortez pas cette excuse. (elle écarta les bras, vivement) Vous vous êtes juste dit qu’il n’y aurait aucunes conséquences avec elle. Superbe opportunité de réaliser un (elle insista) autre “fantasme”!”
Jack s'énerva à son tour: Et si les rôles avaient été inversés ?
Sam leva les yeux au ciel et s'énerva: On peut refaire le monde avec des "et si"! Vous saviez que je gérais mal la situation.
Jack: Arrêtez ça! Je vous ai demandé comment vous alliez. (il insista) Vous m’avez rembarré.
Sam bouillonna: Quoi? Il vous fallait une réponse dans la seconde? Je n’avais pas le droit de prendre un peu de recul sur la situation peut-être? Ou ça aussi vous deviez avoir absolument le contrôle dessus? (il leva une main vers elle prêt à parler mais se ravisa et elle se figea) Qu’est ce que vous alliez dire?
Jack: Rien.
Sam se répéta: Qu’est ce que vous alliez dire?
Jack fulmina: Vous m’énerviez avec vos “mon colonel”!
Sam écarquilla les yeux et s’exclama: Quoi?!
Jack se tourna légèrement, remit ses mains sur sa nuque et marmonna les yeux fermés: Rien. Oubliez.
Sam fit un pas vers lui: Oh non-non-non. C’est trop important, point de non retour atteint. (il se retrouva face à elle et déglutit, se sentant comme un gamin allant se faire engueler) Je vous "énervais"? Dois-je vous rappeler le nombre de fois où vous m’avez appelé “Sam” et recadrer au moindre (elle insista) “Jack”?
Jack se maudit et se rappela que leur conversation à l'hôtel de Memphis avait commencé à cause d’une dispute sur leurs prénoms: Non.
Sam pointa son doigt vers lui, triomphante: Ha!
Jack éclata: Qu'est ce que vous auriez fait, vous? (elle fronça les sourcils en essayant de comprendre de quoi il parlait) Avoir l'opportunité sans interdiction d'embrasser mon double, hum?
Sam serra les dents: C'est toute la différence entre vous et moi. J'aurai évalué les risques.
Jack écarquilla les yeux: Vous m’auriez demandé avant?
Sam: Bien sûr que oui! (elle fit un geste brusque avec son bras dans sa direction) Ou je ne l’aurai pas embrassé.
Le visage de Jack se décomposa, il se tût puis ferma les yeux. Là aussi il n'avait pas respecté son consentement. Combien de fois encore?
Jack: Je suis désolé. Je n'avais pas du tout penser à cela.
Sam murmura à elle-même, toujours énervée: Oh, vraiment ?
Jack: Vraiment.
Sam, froidement: Savez-vous comment les gens normaux gèrent leurs fantasmes? (elle insista) Avec leurs mains.
Jack se risqua: Vous parlez de...?
Sam: Comment pensez-vous que je gérais ma propre frustration? Ho tiens, Carter ne ressent rien? (elle marmonna au souvenir de RepliCarter) Je ne suis pas un robot.
Jack reprit plus calmement: Carter. Ma plus grande crainte est de vous manipuler et de faire de vous ce que je veux. (Elle déglutit) La différence entre vous et moi c'est que vous vous en rendez compte. Je vis les choses sans me rendre compte des conséquences avant de les vivre. Et... (Il fronça les sourcils et détourna de nouveau le regard) Et vous ne pouvez pas imaginer à quel point je me hais.
Elle leva les sourcils de surprise et tourna la tête vers lui. Il paraissait mal, extrêmement mal. Elle tendit une main vers lui, mais immédiatement il la repoussa et la regarda durement. Elle grimaça et baissa la tête. Cette conversation tournait en rond. Et puis à quoi ça servait de se remémorer ces souvenirs ou de chercher qui était le coupable? Pourquoi avaient-ils lancé ces sujets? C’était en train de faire plus de mal qu’autre chose… se dit-elle. Elle sentit les larmes monter en elle.
Jack grogna: Vous n’avez pas à me réconforter alors que je viens de me rendre compte que je vous ai fait quelque chose d'horrible. (il insista) C'est vous qui avez besoin de réconfort, d'excuses et de... Respect.
Il mit ses deux mains sur son crâne et se détourna d'elle. Ses pensées lui faisaient mal à la tête. Il n'en pouvait plus. Un tsunami de culpabilité, de honte et de mépris envers lui-même venaient de l'anéantir. Il reposa ses mains près de son corps et fit plusieurs pas dans la pièce pour reprendre ses esprits. Elle le regarda de loin, totalement perdue sur la manière d'arranger les choses. Elle fronça les sourcils en se répétant la dernière phrase qu’il venait de dire. Hum. Il est l’opposé de Hanson, se dit-elle.
Sam serra les dents et essaya de reprendre ses esprits: Écoutez. Sur ce qui s’est passé durant les boucles temporelles, même si avant cela je vous avais dit que je ne voulais plus en parler-
Jack: Deux fois.
Sam s’humidifia les lèvres de son acharnement mais obtempéra: Deux fois. (elle insista) Soyez sûr que si vous m’auriez embrassé hors boucles, j’aurai participé. (il leva les sourcils à cette annonce) Maintenant. Vous vous êtes excusé et vous m’avez montré du respect en m’expliquant tout cela. C'est tout ce qui compte pour moi désormais.
Ils se regardèrent.
Jack: Et maintenant quoi?
Sam: Hum. Il manque le réconfort. (Il l’interrogea du regard sans comprendre. Elle s'approcha de lui et le fixa, attendant qu’il la prenne dans ses bras. L’homme ne bougea pas, incrédule à son comportement. Elle leva un sourcil et le défia) Vous préférez peut-être me supplier à genoux?
Jack lui lança un regard réprobateur sur le fait de se moquer de ses genoux: Ne poussez pas. (elle sourit, ravie de l’avoir enfin réussi à se détendre un peu. Il hésita puis écarta les bras) Approchez.
Echo:
*dans le paragraphe précédent “Quitte à en accepter les conséquences.” / il n’y aurait aucunes conséquences avec elle / sans conséquences / des conséquences*
*paragraphe d'avant "Qu’est ce que je peux faire? / Qu’est ce que je fais?" / Qu’est-ce que vous avez fait?*
*sur les opportunités / Superbe opportunité*
*J’ai posé ma démission / Vous avez démissionné?(x2)*
*ne refaites plus jamais ça. / Ça. / Désolé pour ça. / Nous sommes okay avec ça.*
*Désolé(x2) / Désolé pour ça. / Je suis désolé. / Sans vous avoir présenté mes excuses / Ne me sortez pas cette excuse*
*Le droit à / un droit humain / vous n’aviez pas a prendre vous-même ce Droit. / même si je prenais le droit de*
*Je refusais votre refus.*
*Ce n’était pas si amusant que ça. / Ce n’était pas amusant.*
*devant vous. / devant moi en plus*
*C’était pas notre premier / C’était la dernière*
*J’ai agi sans / J’ai mal agi.*
*sur les problèmes de relativité / j’ai bien compris votre problème.*
*Par surprise / Disons qu’après la surprise*
*frustration*
*Ce re.. Ce regard / Votre regard*
*paragraphe d'avant "Elle est toujours tendue. Toujours dans le contrôle des choses." / jusque là avec vous dans le contrôle / avoir le contrôle dessus?*
*au retour de cette mission. / en rentrant de cette mission. / Cette mission. Cette décision. / votre décision lors de la mission suivante. / J'aurai respecté votre décision*
*Qu’est ce que vous alliez dire?(x2)*
*rien*
*réaliser un... Fantasme. - Un “fantasme”? / gèrent leurs fantasmes? / autre “fantasme”!”*
*Resituez la situation. / J’ai profité de la situation / je gérais mal la situation. / un peu de recul sur la situation peut-être?*
*que vous vous en soyez rendu compte. / Je vis les choses sans me rendre compte / je viens de me rendre compte que je*
*Merci de me l'avoir dit. - Ne me remerciez pas pour ça, s’il vous plaît. / Merci pour elle*
*vraiment? / vraiment.*
*réconforter / réconfort*
*J'aurai respecté votre décision / et de... Respect. / Vous m’avez montré du respect*
*excuses / excusé*
*Vous m’énerviez / Je vous "énervais"?*
*embrasser*
*la différence entre vous et moi(x2)*
*premier baiser / dernière boucle*
*cette haine / je me hais*
*nous aurions pu récupérer des informations - Je me fous de ce qu’on aurait pu récupérer de lui!*
Notes:
*Attention, quand Carter dit “Ho tiens, Carter ne ressent rien? (elle marmonna au souvenir de RepliCarter) Je ne suis pas un robot.”: Sam ne connaît pas spécialement tous les spectres des orientations sexuelles et ne se rend pas compte que ce n’est pas quelque chose à dire car cela peut être violent pour certaines personnes ne ressentant pas d'attirance sexuelles ou d'envies sexuelles*
*Dans cette trame, j’essaie d’expliquer la romantisation de la culture du viol présente dans la série. Il faut resituer dans la chronologie le baiser temporel:
Carter décline l'invitation à la pêche de Jack dans 3x22
Puis elle décline de nouveau dans 4x01.
Dans 4x05 avec le test Zatarc, elle lui dit qu’elle ne veut pas que ça sorte de cette pièce (sous-entendus: on n’en parle plus jamais).
Dans 4x06: Jack est déprimé et se retrouve a vivre le même jour. Il bad, il se parle à lui même une fois qu’elle part:
CARTER I'm going to go run a few simulations.
[She gets up and leaves O'Neill to finish his coffee.]
O'NEILL You run...simulate...let me know how it turns out...keep me posted.
[He puts his cup down.]
O'NEILL Keep me apprised.
[He closes his eyes.]
A la fin de l’épisode 4x10, Jack regrette qu’elle l’appelle par son grade, et elle le regarde sans rien dire, pour confirmer sa demande dans 4x05. (en sachant qu’elle a aucune idée qu’il l’a embrassé dans 4x06)
L’absence de “NON” explicite ne veut pas dire “OUI”. Ce n’est pas une invitation à entreprendre quelque chose.
Ajoutez le fait qu’il regarde sa montre pour avoir zéro conséquences.
Ajoutez qu’il attend le dernier moment, sans lui avoir demandé après avoir démissionné “c’est bon, on peut en discuter?”
Ajoutez la sur-représentation que le “non” des femmes veut dire “oui” au cinéma.
Il aurait pu démissionner en début de boucles, lui demander d’en parler, et accepter sa réponse qu’elle soit “oui” ou “NON”, mais ne surtout rien faire tant que les boucles ne soient pas rompues.
Et je le redis, légalement, le fait qu’elle est appréciée ou non n’est pas la question. La question est la représentation de cette scène par rapport aux spéctateurs, qui supposent que c’est ok d’embrasser une femme par surprise, sans son consentement, alors qu’elle a décliné plusieurs fois avant, confirmer son refus après, et n’a jamais sû pour ce baiser/agression sexuelle. Le but de mon travail est de mettre en avant les choses hyper en avance pour l’époque, mais les représentations totalement pourries qui nous ont mindfuck le cerveau*
*Article: arrêtons de romantiser les baisers volés (source)*
*Parler de ce qui ne va pas peut faire mal, mais cela sert aussi à rétablir des bonnes bases*
*Articles autour de la masturbation (source) (source) (source) (source)*
*Article: Pourquoi la masturbation est bonne pour la santé? (source)*
*Article: C’est ok de se masturber solo quand tu es en couple (source)*
*Video: Elle assume de se masturber (source)*
*Article: 5 bénéfices pour la santé de la masturbation (source)*
*La pyramide de Maslow et sa culture du viol (source)*
*Article: Une personne que tu as agressé te demande une discussion, tu fais quoi? (source)*
*Témoignage d’un homme ayant manipulé sa conjointe (source). Les premiers éléments montrent la frustration grandissante à cause des refus reçus, qui peuvent être mis en parallèle avec les refus multiples de Sam*
*Article: Frustration et colère: les expressions du mal-être masculin (source)*
*Illustration: Fragilité masculine (source)*
*Article: Une histoire du baiser au cinéma (source)*
*Video: Christiane Taubira veut casser « le modèle patriarcal » (source)*
*Court métrage: FRED et marie. Pour un couple sur huit, ceci n'est pas une fiction. (source)*
*Article: Suis-je victime de violence? (source)*
*Article: Les hommes violents sont toujours responsables de leurs actes (source)*
*Article: une dispute classique anxieux-évitant(source)*
*Définition: Agression sexuelle commise sur une personne majeure (source)*
*Article: Agression sexuelle, l’absence totale de consentement avec contrainte, violence, surprise ou menace(source)*
*Article: Le monde a admiré cette photo. Nous aurions dû nous en inquiéter(source)*
*Article:Définitions des différentes justices(source)*
*Article: Ces états qui s’accrochent à la peine de mort (source)*
*Article: Le Colorado abolit la peine de mort(source)*
*Article: Les dragueurs lourds n’existent pas. Ce sont des harceleurs (source)*
*Video: Présenter ses excuses ne résout pas tout. Réfléchissez en amont (source)*
*Article: Pourquoi les hommes sont-ils systématiquement célébrés et adulés après avoir agressé une femme? (source)*
*Video: la nouvelle miss France harcelée car… Elle a les cheveux courts (source)*
*Video: a quoi servent nos fantasmes? (source)*
*Article: Nos fantasmes sont labourés par le patriacat et la culture du viol(source)*
CW: *psychophobie* *mention d'agression sexuelles*
Dès le moment où elle rentra dans la salle et qu’elle les aperçut, elle sentit le traquenard. Jack, Bell et Alexander l’attendait autour de la table.
Sam marcha avec un peu plus d’hésitation vers eux: Vous m’avez fait appeler, Monsieur?
Jack: Carter, asseyez-vous.
Elle s’installa en face des deux médecins et leur sourit poliment. Il fit un mouvement à Bell pour lui dire de commencer.
Bell, doucement: Colonel, suite à votre évaluation, nous pensons qu’un soutien psychologique à long terme vous serez plus que profitable.
Sam, calmement: Je vais parfaitement bien.
Bell: Permettez moi d’en douter.
Sam: Écoutez, je suis désolée d’être partie précipitamment la dernière fois. Mais je vous assure que-
Bell: Vous avez dit être favorable à la procédure mise en place. Vous êtes d’accord que si un de vos collègues avait besoin d’aide, vous l'encourageriez pour un support?
Sam s’adressa directement à Jack: Je suis apte au service, mon Général. Et vu la situation d’Atlantis nous perdons un temps précieux. Ces personnes ne connaissent pas 10% de ce que nous faisons ici depuis des années. (elle regarda les médecins) Je vous propose de finir de lire tous les rapports avant de-
Jack, fermement: Je vous conseille de faire très attention au prochain commentaire que vous ferriez.
Elle respira profondément et regarda ailleurs pour reprendre son calme. Il fit un signe à Bell de la main afin qu’elle reprenne la parole, plutôt rassuré de la décision des médecins vu sa réponse.
Bell, doucement mais très mal à l’aise: Je ne peux pas obliger une personne à suivre une thérapie, je ne peux que vous la proposer et vous dire que je pense que cela vous aidera. (Sam resta silencieuse alors Bell ouvrit son dossier) Au cours de ces dernières années, vous avez subi de nombreuses tortures, physiques et mentales, (Sam s’enfonça dans son siège et leva les yeux au ciel) des enlèvements, des essais médicaux forcés, plusieurs décès de proches-
Sam: Chaque fois que nous traversons la Porte des étoiles, c'est un risque calculé.
Jack fronça les sourcils, l’ayant déjà entendu dire cela: Carter, n'importe qui serait devenu fou depuis longtemps.
Bell et Alexander froncèrent les sourcils à cette remarque.
Sam éleva la voix: Je vais bien!
Jack baissa la tête et murmura: Sam.
Il grimaça et la regarda. Elle serra les dents et sa respiration s'accéléra. Quelque chose venait de se passer et les deux médecins comprirent que la personne dont avait parlé Jack à Bell lors de leur première rencontre était Sam. La personne violée, dont Jack avait agressé dans ces boucles temporelles, c’était elle. Bell déglutit et ferma les yeux pour réfléchir. On pouvait ajouter cet énorme traumatisme à sa longue liste. Alexander réfléchit à un moyen de calmer la situation. Pendant ce temps, Sam et Jack se défiaient du regard. Elle était furieuse. Comment osait-il, se répétait-elle en boucle dans sa tête, et c’était lui qui parlait d’une peur potentielle de contrôle sur elle, vraiment? Et n’avaient-ils pas discuté la veille qu’elle n’aimait pas les signes de leur relation sur leur lieu de travail?
Alexander, en douceur: Je pense aussi qu’il serait judicieux qu’à partir de maintenant les séances d’hypnose se fassent avec la présence du Docteur Williams.
Bell reprit le ton de Alexander et négocia: Juste quelques séances.
Sam les regarda: Vous demandez?
Jack serra les dents: Carter.
Alexander confirma sa question: Nous vous le demandons.
Sam à Alexander et Bell : Alors j’ai le choix? (à Jack) Je peux partir dès maintenant?
Alexander et Bell: Oui.
Jack fermement: Non.
Les visages des deux médecins se décomposèrent instantanément. Sam écarquilla les yeux face à sa réaction, puis fronça les sourcils à ce souvenir qu’elle venait de revivre, mais différemment. Ce n’était pas lui ce jour-là. Bell jongla son regard plusieurs fois entre les deux militaires. Sam avait l’air totalement perdue dans ses pensées et Jack semblait bouillir de l’intérieur.
Alexander: Nous aimerions que vous veniez avec nous...
Bell continua sa phrase: … Mais c’est à vous de voir.
Sam releva la tête vers eux. Bon dieu. Elle avait vraiment déjà vécu cela. Elle regarda chaque personne de la tablée rapidement. Bell vu que Jack allait exploser et se risqua à intervenir pour calmer la situation.
Bell déglutit et leva une main doucement: Mon Génér-
Jack, d’un ton ferme: Colonel Carter, suite à votre évolution psychologique je me vois contraint de vous relever du service actif immédiatement.
Sam choquée, tout bas: Quoi?
Alexander grommela: đồ ngốc!
Bell avala sa salive avec difficulté et baissa la tête.
Jack: Jusqu'à ce que vous décidiez de prendre les choses plus sérieusement. Les Docteurs Williams et Dang seront chargés de me prévenir quand ils estimeront que vous serez apte à reprendre du service. (elle haleta de haine et il se leva) Vous pouvez continuer vos travaux ici et vous êtes autorisés à dormir hors de la base, mais en attendant les prochaines missions de SG-1 sont reportées.
Sam sur un ton plus calme, se contrôlant: Mon Général si vous me le permet-
Jack, de plus en plus durement: Je ne vous le permet pas. Et si vous insistez, je vous consigne dans vos quartiers. Ai-je été assez clair sur mes ordres, Colonel?
Sam serra les dents et essaya de canaliser sa rage: Très clair mon Général. (elle se leva) Permission de me retirer, mon Général?
Il fit un signe de la main et elle s’en alla. Un silence pesant s’installa dans la salle de réunion.
Bell, prudente: Quand vous m’avez donné votre feu vert sur le fait de ne rien redire sur mes directives, mon Génér-
Jack, partit vers son bureau, énervé: Et bien j’attends toujours vos résultats. (à lui-même) Nous perdons un temps précieux.
Echo:
*Je vais parfaitement bien. / Je vais bien!*
*nous perdons un temps précieux*
*Mon Général si vous me le permet- Je ne vous le permet pas*
*Ai-je été assez clair / Très clair*
*Vous demandez? / Nous vous le demandons.*
*Je suis apte au service / vous serez apte à reprendre du service*
Notes:
*Vous comprendrez les comportement de Jack plus tard*
*traduction du vietnamien “đồ ngốc”: “stupide”*
Dès le moment où elle rentra dans la salle et qu’elle les aperçut, elle sentit le traquenard. Jack, Bell et Alexander l’attendait autour de la table.
Sam marcha avec un peu plus d’hésitation vers eux: Vous m’avez fait appeler, Monsieur?
Jack: Carter, asseyez-vous.
Elle s’installa en face des deux médecins et leur sourit poliment. Il fit un mouvement à Bell pour lui dire de commencer.
Bell, doucement: Colonel, suite à votre évaluation, nous pensons qu’un soutien psychologique à long terme vous serez plus que profitable.
Sam, calmement: Je vais parfaitement bien.
Bell: Permettez moi d’en douter.
Sam: Écoutez, je suis désolée d’être partie précipitamment la dernière fois. Mais je vous assure que-
Bell: Vous avez dit être favorable à la procédure mise en place. Vous êtes d’accord que si un de vos collègues avait besoin d’aide, vous l'encourageriez pour un support?
Sam s’adressa directement à Jack: Je suis apte au service, mon Général. Et vu la situation d’Atlantis nous perdons un temps précieux. Ces personnes ne connaissent pas 10% de ce que nous faisons ici depuis des années. (elle regarda les médecins) Je vous propose de finir de lire tous les rapports avant de-
Jack, fermement: Je vous conseille de faire très attention au prochain commentaire que vous ferriez.
Elle respira profondément et regarda ailleurs pour reprendre son calme. Il fit un signe à Bell de la main afin qu’elle reprenne la parole, plutôt rassuré de la décision des médecins vu sa réponse.
Bell, doucement mais très mal à l’aise: Je ne peux pas obliger une personne à suivre une thérapie, je ne peux que vous la proposer et vous dire que je pense que cela vous aidera. (Sam resta silencieuse alors Bell ouvrit son dossier) Au cours de ces dernières années, vous avez subi de nombreuses tortures, physiques et mentales, (Sam s’enfonça dans son siège et leva les yeux au ciel) des enlèvements, des essais médicaux forcés, plusieurs décès de proches-
Sam: Chaque fois que nous traversons la Porte des étoiles, c'est un risque calculé.
Jack fronça les sourcils, l’ayant déjà entendu dire cela: Carter, n'importe qui serait devenu fou depuis longtemps.
Bell et Alexander froncèrent les sourcils à cette remarque.
Sam éleva la voix: Je vais bien!
Jack baissa la tête et murmura: Sam.
Il grimaça et la regarda. Elle serra les dents et sa respiration s'accéléra. Quelque chose venait de se passer et les deux médecins comprirent que la personne dont avait parlé Jack à Bell lors de leur première rencontre était Sam. La personne violée, dont Jack avait agressé dans ces boucles temporelles, c’était elle. Bell déglutit et ferma les yeux pour réfléchir. On pouvait ajouter cet énorme traumatisme à sa longue liste. Alexander réfléchit à un moyen de calmer la situation. Pendant ce temps, Sam et Jack se défiaient du regard. Elle était furieuse. Comment osait-il, se répétait-elle en boucle dans sa tête, et c’était lui qui parlait d’une peur potentielle de contrôle sur elle, vraiment? Et n’avaient-ils pas discuté la veille qu’elle n’aimait pas les signes de leur relation sur leur lieu de travail?
Alexander, en douceur: Je pense aussi qu’il serait judicieux qu’à partir de maintenant les séances d’hypnose se fassent avec la présence du Docteur Williams.
Bell reprit le ton de Alexander et négocia: Juste quelques séances.
Sam les regarda: Vous demandez?
Jack serra les dents: Carter.
Alexander confirma sa question: Nous vous le demandons.
Sam à Alexander et Bell : Alors j’ai le choix? (à Jack) Je peux partir dès maintenant?
Alexander et Bell: Oui.
Jack fermement: Non.
Les visages des deux médecins se décomposèrent instantanément. Sam écarquilla les yeux face à sa réaction, puis fronça les sourcils à ce souvenir qu’elle venait de revivre, mais différemment. Ce n’était pas lui ce jour-là. Bell jongla son regard plusieurs fois entre les deux militaires. Sam avait l’air totalement perdue dans ses pensées et Jack semblait bouillir de l’intérieur.
Alexander: Nous aimerions que vous veniez avec nous...
Bell continua sa phrase: … Mais c’est à vous de voir.
Sam releva la tête vers eux. Bon dieu. Elle avait vraiment déjà vécu cela. Elle regarda chaque personne de la tablée rapidement. Bell vu que Jack allait exploser et se risqua à intervenir pour calmer la situation.
Bell déglutit et leva une main doucement: Mon Génér-
Jack, d’un ton ferme: Colonel Carter, suite à votre évolution psychologique je me vois contraint de vous relever du service actif immédiatement.
Sam choquée, tout bas: Quoi?
Alexander grommela: đồ ngốc!
Bell avala sa salive avec difficulté et baissa la tête.
Jack: Jusqu'à ce que vous décidiez de prendre les choses plus sérieusement. Les Docteurs Williams et Dang seront chargés de me prévenir quand ils estimeront que vous serez apte à reprendre du service. (elle haleta de haine et il se leva) Vous pouvez continuer vos travaux ici et vous êtes autorisés à dormir hors de la base, mais en attendant les prochaines missions de SG-1 sont reportées.
Sam sur un ton plus calme, se contrôlant: Mon Général si vous me le permet-
Jack, de plus en plus durement: Je ne vous le permet pas. Et si vous insistez, je vous consigne dans vos quartiers. Ai-je été assez clair sur mes ordres, Colonel?
Sam serra les dents et essaya de canaliser sa rage: Très clair mon Général. (elle se leva) Permission de me retirer, mon Général?
Il fit un signe de la main et elle s’en alla. Un silence pesant s’installa dans la salle de réunion.
Bell, prudente: Quand vous m’avez donné votre feu vert sur le fait de ne rien redire sur mes directives, mon Génér-
Jack, partit vers son bureau, énervé: Et bien j’attends toujours vos résultats. (à lui-même) Nous perdons un temps précieux.
Echo:
*Je vais parfaitement bien. / Je vais bien!*
*nous perdons un temps précieux*
*Mon Général si vous me le permet- Je ne vous le permet pas*
*Ai-je été assez clair / Très clair*
*Vous demandez? / Nous vous le demandons.*
*Je suis apte au service / vous serez apte à reprendre du service*
Notes:
*Vous comprendrez les comportement de Jack plus tard*
*traduction du vietnamien “đồ ngốc”: “stupide”*
CW: *mention de drogues* *mention de tuerie*
Alexander l’aperçut et alla vers elle.
Alexander désigna d'un mouvement de tête les caméras: On va à la surface deux minutes?
Anang: Okay. (Une fois à l’extérieur, il alluma une cigarette et elle le regarda avec une pointe d’inquiétude, sachant pertinemment que s’il fumait, c’est qu’il était tendu) Qu’est-ce qu'il se passe?
Alexander, après avoir aspiré plusieurs bouffées: Peux-tu aller parler au Colonel Carter?
Anang prit la cigarette qu’il lui tendait et aspira une bouffée: Qu’est-ce qu'il se passe?
Alexander: Elle refuse la thérapie. Le Général O'neill l'a mis à pied jusqu'à ce qu'elle accepte. (elle grimaça et lui tendit la cigarette) Ouais. Apparemment elle n’est pas du tout réceptive pendant les séances avec Bell et je pense qu'elle ne va même plus du tout venir aux miennes maintenant. J'ai peut-être une idée de comment l'aider.
Anang: Pas de problème, je m’en occupe. (Il refuma) Est-ce que ça va?
Alexander baissa les yeux: Je n’ai pas aimé cet ordre. Je ne sais pas si ça peut aboutir à quelque chose.
Anang haussa les épaules: On verra.
Alexander hocha la tête et hésita, nerveux: J’ai appris pour la tuerie. Est-ce que ça va?
Anang secoua la tête: Je ne veux pas en parler.
Echo:
*Qu’est-ce qu'il se passe?*
*Est-ce que ça va?*
*Peux-tu aller parler / Je ne veux pas en parler.*
*refuse / accepte*
Alexander l’aperçut et alla vers elle.
Alexander désigna d'un mouvement de tête les caméras: On va à la surface deux minutes?
Anang: Okay. (Une fois à l’extérieur, il alluma une cigarette et elle le regarda avec une pointe d’inquiétude, sachant pertinemment que s’il fumait, c’est qu’il était tendu) Qu’est-ce qu'il se passe?
Alexander, après avoir aspiré plusieurs bouffées: Peux-tu aller parler au Colonel Carter?
Anang prit la cigarette qu’il lui tendait et aspira une bouffée: Qu’est-ce qu'il se passe?
Alexander: Elle refuse la thérapie. Le Général O'neill l'a mis à pied jusqu'à ce qu'elle accepte. (elle grimaça et lui tendit la cigarette) Ouais. Apparemment elle n’est pas du tout réceptive pendant les séances avec Bell et je pense qu'elle ne va même plus du tout venir aux miennes maintenant. J'ai peut-être une idée de comment l'aider.
Anang: Pas de problème, je m’en occupe. (Il refuma) Est-ce que ça va?
Alexander baissa les yeux: Je n’ai pas aimé cet ordre. Je ne sais pas si ça peut aboutir à quelque chose.
Anang haussa les épaules: On verra.
Alexander hocha la tête et hésita, nerveux: J’ai appris pour la tuerie. Est-ce que ça va?
Anang secoua la tête: Je ne veux pas en parler.
Echo:
*Qu’est-ce qu'il se passe?*
*Est-ce que ça va?*
*Peux-tu aller parler / Je ne veux pas en parler.*
*refuse / accepte*
CW: *colonisation* *mention de peine de mort* *mention de genocide* *racisme*
Anang entra dans le bureau, se figea et regarda autour d’elle: Waouh.
Daniel sourit: Que me vaut ce plaisir Madame Medweganoonind?
Anang: Anang.
Daniel hocha la tête: Anang.
Anang: Je cherche le Colonel Carter.
Daniel: A son labo?
Anang secoua la tête: J’y viens justement.
Il décrocha le combiné et demanda si quelqu’un savait où elle se trouvait.
Daniel, quelques secondes après: Très bien merci. (Il raccrocha) Salle B3.
Anang grimaça: Niveau…?
Daniel: 19. Tous ces endroits se ressemblent, c’est un peu normal de les confondre. Je vous accompagne?
Anang: Je trouverai, merci. (elle pointa le combiné du doigt) J’y penserai la prochaine fois.
Il lui sourit doucement. Elle fit quelques pas vers la sortie, grimaça, se retourna et s’approcha de lui.
Daniel releva la tête de sa lecture de la base de données des Anciens: Hum?
Anang désigna tous les artefacts sur ses étagères: Des objets ramenés de vos missions?
Daniel sourit: Et vous n’avez pas vu mon appartement.
Elle grimaça, il fronça les sourcils et l’interrogea du regard.
Anang regarda les objets: Et… Ils vous sont utiles pour comprendre les technologies aliennes, Mister Jones?
Daniel grimaça légèrement à la référence qui lui rappela la mort de Catherine: Oh non, plutôt la recherche de la compréhension de leurs cultures. La plupart sont des œuvres d’arts, comme ici sur Terre. Les livres sont scannés puis envoyés au service archéologique. Certains moins importants sont disponibles à la bibliothèque de la base. (elle fronça les sourcils et il ajouta avec prudence, un sourire nerveux sur les lèvres) Mais je sens que ce n’était pas la réponse que vous attendiez.
Anang se força à sourire: Vous allez les remettre à leur place après?
Daniel, perplexe: "À leur place"?
Anang se tourna vers une étagère et regarda les objets: Là où vous les avez trouvés.
Daniel fronça les sourcils: Ce n’est pas prévu. Beaucoup viennent de mondes où il n’y a plus personnes. Ils ont été abandonnés derrière eux ou les civilisations se sont éteintes.
Anang effleura les arcs suspendus sur le mur: Toutes?
Daniel pencha la tête: Pas toutes, non. Pardonnez-moi mais quel est votre point?
Anang se tourna vers lui: Pillage de cultures autochtones?
Daniel leva le doigt vers elle pour argumenter mais son regard jongla entre elle et les arcs dans son dos: Vous parlez des œuvres volées sur Terre par les colons. (elle approuva d'un mouvement de tête) J’ai lu un article sur le sujet dernièrement. C’est le concept des descendants volant les œuvres dans les musées pour les restituer aux musées de leur pays.
Anang sourit ironiquement: Ce n’est pas un concept. (elle mit son pouce sur son épaule pour désigner les arcs derrière elle) Et ce n'est pas du vol quand l’objet nous appartient.
Daniel pencha la tête: Certes.
Anang sourit ironiquement et se dirigea vers la sortie: Bon, je dois-
Daniel: Oh attendez, attendez! (elle se retourna mais ne cacha plus son agacement) Vous devriez lire le rapport de PXY- 887. J’y ai repensé l’autre fois en vous rencontrant. Vu vos origines indiennes vous-
Anang le corrigea: “Premier peuple autochtone”. Et “indigène” nous est réservé. Réappropriation. Vous devriez dire "Natif de ce que nous appelons maintenant l'Amérique".
Daniel, étonné: Ah.
Anang: Ne dites pas non plus “amérindiens” et encore moins “indiens d’Amérique”.
Daniel se souvint de quelque chose: Ile de la Tortue. (elle leva les sourcils, étonnée et il grimaça) J’avoue manquer de temps pour me remettre à jour sur les avancées sociales ici. Pardonnez-moi.
Anang hocha la tête, s’approcha du plan de travail et posa ses avants-bras dessus: C'est normal de ne pas tout savoir, surtout dans une société contrôlée par une poignée représentant qu'une partie de la population. Le plus important c'est de se rappeler que le sujet n'est pas soi-même ou son confort personnel, mais la recherche de la compréhension de l'autre. Apprendre à se taire et écouter les victimes, se documenter, s’interroger sur le monde. Les excuses c’est bien, les actes c’est mieux. (Elle le dévisagea) En plus, je suis sûre que vous savez exactement de quoi je parle.
Daniel hocha la tête et ajusta ses lunettes sur son nez: PXY- 887. Nous avons découv-. (il se corrigea) Rencontré (elle lui sourit avec une pointe d'ironie) une civilisation issue des premiers peuples autochtones de la Terre, de ce que nous appelons maintenant le Nord Amérique pour être exact, qui cohabitait avec une autre race alienne.
Anang, étonnée, se redressa légèrement: Oh?
Daniel: Ils ont énormément évolué en l’espace de 500 ans.
Anang grimaça: Hum. "Évolué".
Daniel: Hum?
Anang bougea la main: Personnellement je me fous qu’une civilisation soit considérée (elle fit des guillemets avec ses doigts) “plus évoluée” si elle continue a avoir des lois liberticides. (elle bougea la main) Peine de mort, genocide, guerre du pétrole...
Daniel hocha la tête: Malheureusement peu de personne voit les choses ainsi. (elle eut un rictus) Les aliens avaient pris l'apparence des croyances de ce peuple et se faisaient passer pour leurs esprits. Comme des animaux totems. (elle l’interrogea du regard, il bougea une main) Loup, corbeau…
Anang écarquilla les yeux: Quoi? C’est horrible!
Daniel pencha la tête et grimaça: Peut-être, peut-être pas. Les aliens les ont protégés pendant des années. (elle leva les yeux au ciel et se redressa, montrant son envie de partir de cette conversation) Au final ils ont décidé de garder leurs vrais apparences afin de ne plus leur mentir et de continuer à vivre en harmonie avec eux.
Anang prit quelques secondes pour réfléchir à toutes ces informations: PXY-?
Daniel: 887.
Anang hocha la tête et tapa un petit coup sur la table: Merci. (elle se tourna vers la sortie) Je dois vraiment trouver le Colonel Carter.
Daniel, inquiet : Est ce que c'est lié au fait que SG1 soit mobilisée à la base ?
Anang: Alors ça j'en sais rien. J'ai pas d’autorité, je suis juste une enmerdeuse. (il esquiva un sourire) Au revoir, Docteur Jackson.
Daniel: Daniel.
Anang: Daniel.
Echo:
*évolué*
*C’est le concept de / Ce n’est pas un concept.*
*Les descendants volent / ce n'est pas du vol*
*Peut-être, peut-être pas.*
*à leur place(x2)*
*Je trouverai, merci. / Là où vous les avez trouvés / Je dois vraiment trouver.*
*J’y ai repensé l’autre fois en vous rencontrant / Nous avons découv-. (il se corrigea) Rencontré*
*Toutes? - Pas toutes, non*
*"Natif de ce que nous appelons maintenant l'Amérique". / de ce que nous appelons maintenant le Nord Amérique pour être exact*
*plutôt la recherche de la compréhension de leurs cultures / la recherche de la compréhension de l'autre*
*C'est normal de ne pas tout savoir / Alors ça j'en sais rien.*
*Pardonnez-moi(x2) / Les excuses c’est bien*
Notes:
*Le mot “totem” vient de l’ojibwé, qui est l’une des langues principales des Ojibwés dont est issus Anang*
*le paragraphe est construit comme la scène entre Weir et Daniel: Le paragraphe s’ouvre sur Anang qui dit à Daniel de l'appeler “Anang”, se ferme sur Daniel qui lui dit de l’appeler à son tour “Daniel”, et tourne autour du fait d'appeler telle ethnie de telle façon*
*Je rappelle que Daniel est archéologue, il tient à ce que les artéfacts ne soient jamais bougés avant que lui ou ses collègues puissent les étudier. Qu’il parle donc de ce sujet, et le comprenne, n’est pas incohérent*
*Article: L'Egypte demande le retour de la pierre de Rosette, oeuvre volée par les Britanniques (source)*
*Article: Décolonisons les arts !(source)*
*Video: Depuis l’invasion américaine de l’Irak en 2003, des milliers d’œuvres d’art et d’objets archéologiques ont été pillé·es. Certain·es ont atterri au British Museum, qui détient déjà de nombreux biens issus de pays africains et dérobés pendant la colonisation. (source)*
*Article: Non, les Autochtones ne sont pas des Amérindiens(source)*
*Article: Peuples des premières nations, autochtones, natifs ou indigènes?(source)*
*Information sur la réappropriation (source)*
*Information sur l’ile de la Tortue(source)*
*La Boîte à outils décoloniale, un parcours éducatif(source)*
*Video: Le Ghana va récupérer des trésors royaux pillés pendant la colonisation… mais il n’a pas le droit de les garder. (source)*
*Documentaire: À contre-courant de l'histoire officielle des colonisateurs, cette fresque documentaire percutante inverse le regard pour raconter, du point de vue des colonisés, le combat contre la domination, et faire résonner au présent un déni qui perdure. (source)*
*Petit conseil pour les personnes blanches (source)*
*Article: Pourquoi dit-on que Christophe Colomb a "découvert" l’Amérique ?(source)*
*Video: Le visionnage de cette courte publicité du Bureau des affaires indiennes nous rappelle que telle était la vie de la plupart des Lakota avant que l'ICWA ne devienne une loi fédérale. (source)*
*illustration: Barbarie contre Civilisation, par René Georges Hermann-Paul, 1899 (source)*
*Article: Sur l'idée de pays "civilisés" et le déni de co-évolution (source)*
*Information sur les totems (source)*
*Article: Vous n’avez pas d’animal totem/spirituel (source)*
*Article: Un musée parisien compte 18 000 crânes. Il est réticent à dire à qui. (source)*
*Video: ne me parlez pas de décolonisation (source)*
*Article: Vous avez dit decolonial ?(source)*
Anang entra dans le bureau, se figea et regarda autour d’elle: Waouh.
Daniel sourit: Que me vaut ce plaisir Madame Medweganoonind?
Anang: Anang.
Daniel hocha la tête: Anang.
Anang: Je cherche le Colonel Carter.
Daniel: A son labo?
Anang secoua la tête: J’y viens justement.
Il décrocha le combiné et demanda si quelqu’un savait où elle se trouvait.
Daniel, quelques secondes après: Très bien merci. (Il raccrocha) Salle B3.
Anang grimaça: Niveau…?
Daniel: 19. Tous ces endroits se ressemblent, c’est un peu normal de les confondre. Je vous accompagne?
Anang: Je trouverai, merci. (elle pointa le combiné du doigt) J’y penserai la prochaine fois.
Il lui sourit doucement. Elle fit quelques pas vers la sortie, grimaça, se retourna et s’approcha de lui.
Daniel releva la tête de sa lecture de la base de données des Anciens: Hum?
Anang désigna tous les artefacts sur ses étagères: Des objets ramenés de vos missions?
Daniel sourit: Et vous n’avez pas vu mon appartement.
Elle grimaça, il fronça les sourcils et l’interrogea du regard.
Anang regarda les objets: Et… Ils vous sont utiles pour comprendre les technologies aliennes, Mister Jones?
Daniel grimaça légèrement à la référence qui lui rappela la mort de Catherine: Oh non, plutôt la recherche de la compréhension de leurs cultures. La plupart sont des œuvres d’arts, comme ici sur Terre. Les livres sont scannés puis envoyés au service archéologique. Certains moins importants sont disponibles à la bibliothèque de la base. (elle fronça les sourcils et il ajouta avec prudence, un sourire nerveux sur les lèvres) Mais je sens que ce n’était pas la réponse que vous attendiez.
Anang se força à sourire: Vous allez les remettre à leur place après?
Daniel, perplexe: "À leur place"?
Anang se tourna vers une étagère et regarda les objets: Là où vous les avez trouvés.
Daniel fronça les sourcils: Ce n’est pas prévu. Beaucoup viennent de mondes où il n’y a plus personnes. Ils ont été abandonnés derrière eux ou les civilisations se sont éteintes.
Anang effleura les arcs suspendus sur le mur: Toutes?
Daniel pencha la tête: Pas toutes, non. Pardonnez-moi mais quel est votre point?
Anang se tourna vers lui: Pillage de cultures autochtones?
Daniel leva le doigt vers elle pour argumenter mais son regard jongla entre elle et les arcs dans son dos: Vous parlez des œuvres volées sur Terre par les colons. (elle approuva d'un mouvement de tête) J’ai lu un article sur le sujet dernièrement. C’est le concept des descendants volant les œuvres dans les musées pour les restituer aux musées de leur pays.
Anang sourit ironiquement: Ce n’est pas un concept. (elle mit son pouce sur son épaule pour désigner les arcs derrière elle) Et ce n'est pas du vol quand l’objet nous appartient.
Daniel pencha la tête: Certes.
Anang sourit ironiquement et se dirigea vers la sortie: Bon, je dois-
Daniel: Oh attendez, attendez! (elle se retourna mais ne cacha plus son agacement) Vous devriez lire le rapport de PXY- 887. J’y ai repensé l’autre fois en vous rencontrant. Vu vos origines indiennes vous-
Anang le corrigea: “Premier peuple autochtone”. Et “indigène” nous est réservé. Réappropriation. Vous devriez dire "Natif de ce que nous appelons maintenant l'Amérique".
Daniel, étonné: Ah.
Anang: Ne dites pas non plus “amérindiens” et encore moins “indiens d’Amérique”.
Daniel se souvint de quelque chose: Ile de la Tortue. (elle leva les sourcils, étonnée et il grimaça) J’avoue manquer de temps pour me remettre à jour sur les avancées sociales ici. Pardonnez-moi.
Anang hocha la tête, s’approcha du plan de travail et posa ses avants-bras dessus: C'est normal de ne pas tout savoir, surtout dans une société contrôlée par une poignée représentant qu'une partie de la population. Le plus important c'est de se rappeler que le sujet n'est pas soi-même ou son confort personnel, mais la recherche de la compréhension de l'autre. Apprendre à se taire et écouter les victimes, se documenter, s’interroger sur le monde. Les excuses c’est bien, les actes c’est mieux. (Elle le dévisagea) En plus, je suis sûre que vous savez exactement de quoi je parle.
Daniel hocha la tête et ajusta ses lunettes sur son nez: PXY- 887. Nous avons découv-. (il se corrigea) Rencontré (elle lui sourit avec une pointe d'ironie) une civilisation issue des premiers peuples autochtones de la Terre, de ce que nous appelons maintenant le Nord Amérique pour être exact, qui cohabitait avec une autre race alienne.
Anang, étonnée, se redressa légèrement: Oh?
Daniel: Ils ont énormément évolué en l’espace de 500 ans.
Anang grimaça: Hum. "Évolué".
Daniel: Hum?
Anang bougea la main: Personnellement je me fous qu’une civilisation soit considérée (elle fit des guillemets avec ses doigts) “plus évoluée” si elle continue a avoir des lois liberticides. (elle bougea la main) Peine de mort, genocide, guerre du pétrole...
Daniel hocha la tête: Malheureusement peu de personne voit les choses ainsi. (elle eut un rictus) Les aliens avaient pris l'apparence des croyances de ce peuple et se faisaient passer pour leurs esprits. Comme des animaux totems. (elle l’interrogea du regard, il bougea une main) Loup, corbeau…
Anang écarquilla les yeux: Quoi? C’est horrible!
Daniel pencha la tête et grimaça: Peut-être, peut-être pas. Les aliens les ont protégés pendant des années. (elle leva les yeux au ciel et se redressa, montrant son envie de partir de cette conversation) Au final ils ont décidé de garder leurs vrais apparences afin de ne plus leur mentir et de continuer à vivre en harmonie avec eux.
Anang prit quelques secondes pour réfléchir à toutes ces informations: PXY-?
Daniel: 887.
Anang hocha la tête et tapa un petit coup sur la table: Merci. (elle se tourna vers la sortie) Je dois vraiment trouver le Colonel Carter.
Daniel, inquiet : Est ce que c'est lié au fait que SG1 soit mobilisée à la base ?
Anang: Alors ça j'en sais rien. J'ai pas d’autorité, je suis juste une enmerdeuse. (il esquiva un sourire) Au revoir, Docteur Jackson.
Daniel: Daniel.
Anang: Daniel.
Echo:
*évolué*
*C’est le concept de / Ce n’est pas un concept.*
*Les descendants volent / ce n'est pas du vol*
*Peut-être, peut-être pas.*
*à leur place(x2)*
*Je trouverai, merci. / Là où vous les avez trouvés / Je dois vraiment trouver.*
*J’y ai repensé l’autre fois en vous rencontrant / Nous avons découv-. (il se corrigea) Rencontré*
*Toutes? - Pas toutes, non*
*"Natif de ce que nous appelons maintenant l'Amérique". / de ce que nous appelons maintenant le Nord Amérique pour être exact*
*plutôt la recherche de la compréhension de leurs cultures / la recherche de la compréhension de l'autre*
*C'est normal de ne pas tout savoir / Alors ça j'en sais rien.*
*Pardonnez-moi(x2) / Les excuses c’est bien*
Notes:
*Le mot “totem” vient de l’ojibwé, qui est l’une des langues principales des Ojibwés dont est issus Anang*
*le paragraphe est construit comme la scène entre Weir et Daniel: Le paragraphe s’ouvre sur Anang qui dit à Daniel de l'appeler “Anang”, se ferme sur Daniel qui lui dit de l’appeler à son tour “Daniel”, et tourne autour du fait d'appeler telle ethnie de telle façon*
*Je rappelle que Daniel est archéologue, il tient à ce que les artéfacts ne soient jamais bougés avant que lui ou ses collègues puissent les étudier. Qu’il parle donc de ce sujet, et le comprenne, n’est pas incohérent*
*Article: L'Egypte demande le retour de la pierre de Rosette, oeuvre volée par les Britanniques (source)*
*Article: Décolonisons les arts !(source)*
*Video: Depuis l’invasion américaine de l’Irak en 2003, des milliers d’œuvres d’art et d’objets archéologiques ont été pillé·es. Certain·es ont atterri au British Museum, qui détient déjà de nombreux biens issus de pays africains et dérobés pendant la colonisation. (source)*
*Article: Non, les Autochtones ne sont pas des Amérindiens(source)*
*Article: Peuples des premières nations, autochtones, natifs ou indigènes?(source)*
*Information sur la réappropriation (source)*
*Information sur l’ile de la Tortue(source)*
*La Boîte à outils décoloniale, un parcours éducatif(source)*
*Video: Le Ghana va récupérer des trésors royaux pillés pendant la colonisation… mais il n’a pas le droit de les garder. (source)*
*Documentaire: À contre-courant de l'histoire officielle des colonisateurs, cette fresque documentaire percutante inverse le regard pour raconter, du point de vue des colonisés, le combat contre la domination, et faire résonner au présent un déni qui perdure. (source)*
*Petit conseil pour les personnes blanches (source)*
*Article: Pourquoi dit-on que Christophe Colomb a "découvert" l’Amérique ?(source)*
*Video: Le visionnage de cette courte publicité du Bureau des affaires indiennes nous rappelle que telle était la vie de la plupart des Lakota avant que l'ICWA ne devienne une loi fédérale. (source)*
*illustration: Barbarie contre Civilisation, par René Georges Hermann-Paul, 1899 (source)*
*Article: Sur l'idée de pays "civilisés" et le déni de co-évolution (source)*
*Information sur les totems (source)*
*Article: Vous n’avez pas d’animal totem/spirituel (source)*
*Article: Un musée parisien compte 18 000 crânes. Il est réticent à dire à qui. (source)*
*Video: ne me parlez pas de décolonisation (source)*
*Article: Vous avez dit decolonial ?(source)*
Elle tourna dans le couloir et vit les portes de l’ascenseur se refermer.
Anang couru: Attendez attendez!
La personne à l'intérieur mit rapidement sa main entre les portes: Aieeeuh!
Les portes s'ouvrirent sur Siler secouant sa main et Anang pénétra dans l’habitacle.
Anang culpabilisa: Désolée, désolée.
Siler: Ce n’est rien. J’ai l'habitude. (Il lui sourit pour la rassurer et lui montra sa main) J’ai rien. (Elle appuya sur son étage et un long silence s’installa) Vous savez qui a inventé l’ouverture des portes automatiques des ascenseurs?
Elle ferma les yeux.
Echo:
*paragraphe précédent “Oh attendez, attendez!” / Attendez attendez!*
*Désolée, désolée*
*Ce n’est rien. / J’ai rien*
*running gag de l’inventeur des portes automatiques des ascenseurs*
Anang couru: Attendez attendez!
La personne à l'intérieur mit rapidement sa main entre les portes: Aieeeuh!
Les portes s'ouvrirent sur Siler secouant sa main et Anang pénétra dans l’habitacle.
Anang culpabilisa: Désolée, désolée.
Siler: Ce n’est rien. J’ai l'habitude. (Il lui sourit pour la rassurer et lui montra sa main) J’ai rien. (Elle appuya sur son étage et un long silence s’installa) Vous savez qui a inventé l’ouverture des portes automatiques des ascenseurs?
Elle ferma les yeux.
Echo:
*paragraphe précédent “Oh attendez, attendez!” / Attendez attendez!*
*Désolée, désolée*
*Ce n’est rien. / J’ai rien*
*running gag de l’inventeur des portes automatiques des ascenseurs*
CW: *arme à feu* *racisme* *mention d’adoption coloniale*
La militaire testait une nouvelle cartouche pour les P90, pas encore sur le marché.
Anang, entre deux tirs: Il paraît que vous avez dû mal à adopter la nouvelle procédure?
Sam: Qui vous envoie?
Anang fronça les sourcils: C'est important? (Sam reprit ses tirs. Anang se crispa des bruits assourdissant des projectiles dans cet endroit clos et tenta de se faire entendre) Vous pouvez arrêter, s'il vous plaît? (Sam posa l’arme d'un coup sec sur la table et la fusilla du regard. Anang perdit patience) Si c’était pas assez clair, nous sommes là pour aider.
Sam se crispa: Je n'ai pas besoin d'aide.
Anang: Quoi? Vous essayez de prouver que vous êtes la plus forte? Bien pour vous, vous l'êtes.
Sam, les yeux pleins de fureur: Je vous conseille de ne pas-
Anang, toujours aussi vivement: Vous croyez que vos traumatismes sont la preuve que quelque chose ne va pas chez vous. Ce n'est pas vrai pour deux raisons: premièrement ces choses vous ont été faites, à vous. Ce n'est pas de votre faute. Deuxièmement, votre passé, vos pièces cassées si vous préférez, sont magnifiques. C'est ce qui a fait de vous quelqu'un de digne et compatissant.
Sam se figea, surprise de la tournure de cette conversation: Je… Je….
Anang: Xander a été là dans des moments très sombres de ma vie. J’ai été adopté, vous savez? (Sam secoua timidement la tête) Je n'ai pas été abandonné comme on a pu me le faire croire. (elle insista) J’ai été enlevée.
Sam fronça les sourcils: Quoi?
Anang: Je ne sais même pas si mes parents sont encore en vie. (elle bougea sa main nerveusement) Vous avez cette vision de l’adoption tellement idéalisée. (avec sarcasme) Que mes nouveaux parents étaient si bons de bien vouloir m'accueillir! Mes parents biologiques ne devaient pas m’aimer sinon ils ne m’auraient jamais abandonné. Mais en même temps, vu comme je suis et qui je suis, j’ai dû le mériter. Ma faute, n’est-ce pas? (elle détourna le regard un instant et essaya de calmer sa respiration saccadée) Plus tard, Xander m’a aidé, il m’a appris à accepter d'où je viens et qui je suis. Que les douleurs que j’ai vécues ne sont pas normales. Vous pouvez avoir confiance en lui. (Sam déglutit et détourna le regard, puis se dit que c’était mal polie après s’être autant confié, et se força à replonger son regard dans le sien) Xander a confiance en Bell, alors j'ai confiance en elle. (elle se dirigea vers la porte) Demander de l'aide n'est pas un signe de faiblesse. Faites-nous confiance.
Echo:
*entre deux tirs / des projectiles / la fusilla du regard / cartouche*
*nous sommes là pour aider / Je n'ai pas besoin d'aide / Il m’a aidé / Demander de l'aide*
*Vous pouvez avoir confiance en lui. / Xander a confiance en Bell, alors j'ai confiance en elle. / Faites-nous confiance.*
*Vous êtes la plus forte?/ un signe de faiblesse.*
*Vous croyez que… / comme on a pu me le faire croire*
*vu comme je suis et qui je suis / d'où je viens et qui je suis*
*Ce n'est pas de votre faute / Ma faute, n’est-ce pas?*
*Je n'ai pas été abandonné / sinon ils ne m’auraient jamais abandonné.*
*Encore une fois, je joue sur le mot “mérite”*
*Dans un des paragraphes précédents, Bell dit “Vous avez dit être favorable à la procédure mise en place.” / Il paraît que vous avez dû mal à adopter la nouvelle procédure?*
*vous avez dû mal à adopter / J’ai été adopté, vous savez? / Vous avez cette vision de l’adoption tellement idéalisée.*
Notes:
*Témoignage sur l’adoption (source)*
*Compte militant: Paye ton adoption (source)*
*Compte militant: Changing adoption (source)*
*Compte militant: Le coût de l’adoption (source)*
*Article: Experience ordinaire d’une personne adoptée (source)*
*Article: Des centaines de milliers d'enfants ukrainiens seraient amenés en Russie pour y être adoptés (source)*
*Article: 9 reasons why the (international) transracial adoption system should be abolished (source)*
*Information sur les cartouches de P90 (source)*
*Article: l'adoption internationale est un système colonial (source)*
*Video: Exemple d’adoption illégale et de raciste (source)*
*Video: Qui sont les enfants de la Creuse? (source)*
*Article: Pour ou contre l’adoption à l’internationale ? (source)*
*Article: Joohee Bourgain déconstruit point par point tous les mythes liés à l’adoption internationale. (source)*
*Témoignage: Personne n’a de souvenir (source)*
*Article: Le Canada va finalement dédommager les Autochtones, qui ont subi un “génocide culturel” pendant près de 167 ans. (source)*
*Article: On ne sauve pas le monde en adoptant un enfant (source)*
*Video: découvrir qu’on est issu d’un trafic d’enfants (source)*
*Article: Choses que les personnes adoptées auraient aimé que les parents adoptifs sachent (source)*
La militaire testait une nouvelle cartouche pour les P90, pas encore sur le marché.
Anang, entre deux tirs: Il paraît que vous avez dû mal à adopter la nouvelle procédure?
Sam: Qui vous envoie?
Anang fronça les sourcils: C'est important? (Sam reprit ses tirs. Anang se crispa des bruits assourdissant des projectiles dans cet endroit clos et tenta de se faire entendre) Vous pouvez arrêter, s'il vous plaît? (Sam posa l’arme d'un coup sec sur la table et la fusilla du regard. Anang perdit patience) Si c’était pas assez clair, nous sommes là pour aider.
Sam se crispa: Je n'ai pas besoin d'aide.
Anang: Quoi? Vous essayez de prouver que vous êtes la plus forte? Bien pour vous, vous l'êtes.
Sam, les yeux pleins de fureur: Je vous conseille de ne pas-
Anang, toujours aussi vivement: Vous croyez que vos traumatismes sont la preuve que quelque chose ne va pas chez vous. Ce n'est pas vrai pour deux raisons: premièrement ces choses vous ont été faites, à vous. Ce n'est pas de votre faute. Deuxièmement, votre passé, vos pièces cassées si vous préférez, sont magnifiques. C'est ce qui a fait de vous quelqu'un de digne et compatissant.
Sam se figea, surprise de la tournure de cette conversation: Je… Je….
Anang: Xander a été là dans des moments très sombres de ma vie. J’ai été adopté, vous savez? (Sam secoua timidement la tête) Je n'ai pas été abandonné comme on a pu me le faire croire. (elle insista) J’ai été enlevée.
Sam fronça les sourcils: Quoi?
Anang: Je ne sais même pas si mes parents sont encore en vie. (elle bougea sa main nerveusement) Vous avez cette vision de l’adoption tellement idéalisée. (avec sarcasme) Que mes nouveaux parents étaient si bons de bien vouloir m'accueillir! Mes parents biologiques ne devaient pas m’aimer sinon ils ne m’auraient jamais abandonné. Mais en même temps, vu comme je suis et qui je suis, j’ai dû le mériter. Ma faute, n’est-ce pas? (elle détourna le regard un instant et essaya de calmer sa respiration saccadée) Plus tard, Xander m’a aidé, il m’a appris à accepter d'où je viens et qui je suis. Que les douleurs que j’ai vécues ne sont pas normales. Vous pouvez avoir confiance en lui. (Sam déglutit et détourna le regard, puis se dit que c’était mal polie après s’être autant confié, et se força à replonger son regard dans le sien) Xander a confiance en Bell, alors j'ai confiance en elle. (elle se dirigea vers la porte) Demander de l'aide n'est pas un signe de faiblesse. Faites-nous confiance.
Echo:
*entre deux tirs / des projectiles / la fusilla du regard / cartouche*
*nous sommes là pour aider / Je n'ai pas besoin d'aide / Il m’a aidé / Demander de l'aide*
*Vous pouvez avoir confiance en lui. / Xander a confiance en Bell, alors j'ai confiance en elle. / Faites-nous confiance.*
*Vous êtes la plus forte?/ un signe de faiblesse.*
*Vous croyez que… / comme on a pu me le faire croire*
*vu comme je suis et qui je suis / d'où je viens et qui je suis*
*Ce n'est pas de votre faute / Ma faute, n’est-ce pas?*
*Je n'ai pas été abandonné / sinon ils ne m’auraient jamais abandonné.*
*Encore une fois, je joue sur le mot “mérite”*
*Dans un des paragraphes précédents, Bell dit “Vous avez dit être favorable à la procédure mise en place.” / Il paraît que vous avez dû mal à adopter la nouvelle procédure?*
*vous avez dû mal à adopter / J’ai été adopté, vous savez? / Vous avez cette vision de l’adoption tellement idéalisée.*
Notes:
*Témoignage sur l’adoption (source)*
*Compte militant: Paye ton adoption (source)*
*Compte militant: Changing adoption (source)*
*Compte militant: Le coût de l’adoption (source)*
*Article: Experience ordinaire d’une personne adoptée (source)*
*Article: Des centaines de milliers d'enfants ukrainiens seraient amenés en Russie pour y être adoptés (source)*
*Article: 9 reasons why the (international) transracial adoption system should be abolished (source)*
*Information sur les cartouches de P90 (source)*
*Article: l'adoption internationale est un système colonial (source)*
*Video: Exemple d’adoption illégale et de raciste (source)*
*Video: Qui sont les enfants de la Creuse? (source)*
*Article: Pour ou contre l’adoption à l’internationale ? (source)*
*Article: Joohee Bourgain déconstruit point par point tous les mythes liés à l’adoption internationale. (source)*
*Témoignage: Personne n’a de souvenir (source)*
*Article: Le Canada va finalement dédommager les Autochtones, qui ont subi un “génocide culturel” pendant près de 167 ans. (source)*
*Article: On ne sauve pas le monde en adoptant un enfant (source)*
*Video: découvrir qu’on est issu d’un trafic d’enfants (source)*
*Article: Choses que les personnes adoptées auraient aimé que les parents adoptifs sachent (source)*
CW: *non consentement*
(SMS) Jack: Est-ce qu’on peut parler? (son téléphone sonna entre ses mains et il décrocha) Hey.
(TEL) Sam: Hey.
(TEL) Jack, prudent: Est-ce qu’on peut parler (il insista) en personne?
(TEL) Sam, craintive: Je ne vais pas vous faire perdre votre temps, Monsieur. Je-
(TEL) Jack fronça les sourcils: Quoi? Carter vous ne me-
(TEL) Sam: Je… Vous n’aviez pas à embaucher du personnel en plus pour moi. (elle insista mais sa voix resta fragile) Je ne vous ai jamais demandé cela.
(TEL) Jack hésita et se répéta: Je suis responsable de vous.
(TEL) Sam serra les dents de son côté paternaliste et retenu ses larmes de colère et de tristesse: Arrêtez. Arrêtez s'il vous plait. Arrêtez de fouiller mes dossiers confidentiels et arrêtez de m'ordonnez de faire quelque chose que je ne veux pas faire. Arrêtez de me promettre d’attendre que je sois prête pour une telle chose alors que vous-
Elle se tût, incapable de continuer sans pleurer et elle haleta pour reprendre son calme. Il grimaça de la sentir aux bords des larmes mais aussi de son point de vue.
(TEL) Jack tenta de la calmer et murmura: Je fais ce que je peux pour vous aider.
(TEL) Sam: Je sais mais... Je ne vous ai jamais demandé cela. Bonne soirée, Monsieur.
Elle raccrocha le cœur lourd et il respecta son souhait de s’éloigner de lui, comme elle faisait si souvent.
Echo:
*Est-ce qu’on peut parler? / Est-ce qu’on peut parler*
*arrêtez*
*quelque chose / une telle chose*
*Je ne vous ai jamais demandé cela.*
*dans un paragraphe précédent, Alexander dit à Jack “Prenez vos responsabilités.”*
Notes:
*Dans mon chapitre 7, Sam à l’Académie reçoit cette mise en garde via le conseil d’administration “Général: Mais pour cela, il va falloir arrêter de nous faire perdre un temps précieux, Cadet.”
Dans mon chapitre 9, lorsqu’O’neill la met à pied, il y a un écho dans ce paragraphe “nous perdons un temps précieux”.
Dans ce paragraphe, Sam lui dit “faire perdre votre temps” / promettre d’attendre*
*Rappelez-vous que le personnage de Carter est écrit comme si elle avait toujours besoin de plus de temps. C’est certes un running gag dans la série, mais ça peut aussi être un traumatisme. Accepter le fait d’avoir besoin d’aide est une étape compliquée en psychologie. De plus, on ne peut pas sauver quelqu’un qui ne veut pas être sauvé.*
*Si Numéro 5 a tenté de lui faire croire lorsqu’il était dans son esprit en se faisant passer pour Pete et qu’elle avait craqué nerveusement, c’est que c’est quelque chose qui lui fait peur. Il la manipule ainsi. Elle avait aussi un comportement de peur d’être prise pour “une folle” de trop travailler lors de l’épisode avec Orlin dans la saison 5*
*Ce paragraphe sert à exposer mon point de vue sur qui paye les soins des victimes: Jack a raison de payer une thérapie à Carter, il est responsable via son poste de général et ça ne devrait pas être les victimes de payer leur thérapie, mais les personnes responsables. Malheureusement dans notre réalité, ce n’est pas le cas.*
*En France, il y a un dispositif ‘mon psy” qui a été mis en place pour bénéficier de 8 séances chez un-e psychologue. Mais il a ses limites… (source) (source)*
*Video: les thérapies sont très chères (source)*
*Article: ma santé mentale me coûte bonbon (source)*
(SMS) Jack: Est-ce qu’on peut parler? (son téléphone sonna entre ses mains et il décrocha) Hey.
(TEL) Sam: Hey.
(TEL) Jack, prudent: Est-ce qu’on peut parler (il insista) en personne?
(TEL) Sam, craintive: Je ne vais pas vous faire perdre votre temps, Monsieur. Je-
(TEL) Jack fronça les sourcils: Quoi? Carter vous ne me-
(TEL) Sam: Je… Vous n’aviez pas à embaucher du personnel en plus pour moi. (elle insista mais sa voix resta fragile) Je ne vous ai jamais demandé cela.
(TEL) Jack hésita et se répéta: Je suis responsable de vous.
(TEL) Sam serra les dents de son côté paternaliste et retenu ses larmes de colère et de tristesse: Arrêtez. Arrêtez s'il vous plait. Arrêtez de fouiller mes dossiers confidentiels et arrêtez de m'ordonnez de faire quelque chose que je ne veux pas faire. Arrêtez de me promettre d’attendre que je sois prête pour une telle chose alors que vous-
Elle se tût, incapable de continuer sans pleurer et elle haleta pour reprendre son calme. Il grimaça de la sentir aux bords des larmes mais aussi de son point de vue.
(TEL) Jack tenta de la calmer et murmura: Je fais ce que je peux pour vous aider.
(TEL) Sam: Je sais mais... Je ne vous ai jamais demandé cela. Bonne soirée, Monsieur.
Elle raccrocha le cœur lourd et il respecta son souhait de s’éloigner de lui, comme elle faisait si souvent.
Echo:
*Est-ce qu’on peut parler? / Est-ce qu’on peut parler*
*arrêtez*
*quelque chose / une telle chose*
*Je ne vous ai jamais demandé cela.*
*dans un paragraphe précédent, Alexander dit à Jack “Prenez vos responsabilités.”*
Notes:
*Dans mon chapitre 7, Sam à l’Académie reçoit cette mise en garde via le conseil d’administration “Général: Mais pour cela, il va falloir arrêter de nous faire perdre un temps précieux, Cadet.”
Dans mon chapitre 9, lorsqu’O’neill la met à pied, il y a un écho dans ce paragraphe “nous perdons un temps précieux”.
Dans ce paragraphe, Sam lui dit “faire perdre votre temps” / promettre d’attendre*
*Rappelez-vous que le personnage de Carter est écrit comme si elle avait toujours besoin de plus de temps. C’est certes un running gag dans la série, mais ça peut aussi être un traumatisme. Accepter le fait d’avoir besoin d’aide est une étape compliquée en psychologie. De plus, on ne peut pas sauver quelqu’un qui ne veut pas être sauvé.*
*Si Numéro 5 a tenté de lui faire croire lorsqu’il était dans son esprit en se faisant passer pour Pete et qu’elle avait craqué nerveusement, c’est que c’est quelque chose qui lui fait peur. Il la manipule ainsi. Elle avait aussi un comportement de peur d’être prise pour “une folle” de trop travailler lors de l’épisode avec Orlin dans la saison 5*
*Ce paragraphe sert à exposer mon point de vue sur qui paye les soins des victimes: Jack a raison de payer une thérapie à Carter, il est responsable via son poste de général et ça ne devrait pas être les victimes de payer leur thérapie, mais les personnes responsables. Malheureusement dans notre réalité, ce n’est pas le cas.*
*En France, il y a un dispositif ‘mon psy” qui a été mis en place pour bénéficier de 8 séances chez un-e psychologue. Mais il a ses limites… (source) (source)*
*Video: les thérapies sont très chères (source)*
*Article: ma santé mentale me coûte bonbon (source)*
CW: *sexisme* *racisme* *mention de maternité* *mention de tortures* *mention de violences sexuelles* *mention de manipulation* *mention de stalkage*
Bell: Concernant notre dernière séance, Colonel Carter, je suis dés-
Sam secoua la tête: C’est moi qui suis désolée.
Bell hocha la tête: Je vous présente mes excuses aussi. Je sais à quel point c’est difficile d’être une femme, encore plus dans un univers d’hommes.
Sam eut un rictus au souvenir de cet écho: “Univers d’hommes”?
Bell: Oui?
Sam étonnée et légèrement agacée: Vous pensez que l’Air Force est exclusivement destinée aux hommes?
Bell fronça les sourcils: Je n’ai pas dit cela. La majorité des personnes sont des hommes. (elle insista) Vos supérieurs sont tous des hommes. Vous ne l'avez pas remarqué?
Sam pencha la tête: Le Docteur Weir a géré cette base quelques semaines, elle est maintenant à la tête d’Atlantis.
Bell la tête dans son dossier: Une civile. “Quelques semaines”. Maintenant dans une autre galaxie. (elle la regarda et un sourire ironique traversa son visage) Bel exemple, n’est-ce pas? Les femmes dans l’armée américaine l’an dernier représentent 14,6 % de la force du service actif. (elle pencha la tête) Hommes et femmes confondus, 64% sont blancs. (elle la regarda) Vous voulez le pourcentage de femmes noires?
Sam déglutit et secoua la tête. Bell reposa son regard sur les statistiques un instant. Sam détourna le regard, perdu dans ses pensées. Elle savait que la médecin avait raison.
Bell sembla tiquer sur quelque chose, la regarda et demanda plus doucement: Vous êtes dans votre droit de ne pas répondre à ma prochaine question. (Sam l’interrogea du regard. Bell ajouta donc plus bas) Vous voulez des enfants? (Sam écarquilla les yeux, légèrement prise au dépourvu, déglutit et hocha la tête) Ok. (elle regarda le dossier sur sa gauche une fraction de seconde et reposa son regard sur le dossier entre ses mains) Si on prend les données de l'année dernière, le nombre d'hommes de 36 ans dans l’Air Force ayant leur premier enfant est de 103. (elle pencha la tête) Celui des femmes est de 17.
Sam se décomposa: Oui elles... (elle se racla la gorge et se reprit) Eurhm. Elles font des enfants quand elles sont plus jeunes.
Bell: Humf… Vous pouvez avoir des enfants bien après 40 ans, vous savez? (Sam hocha la tête et Bell reprit le dossier) Prenons le chiffre le plus haut alors. (elle chercha un instant puis trouva l’information) 20 ans. (Sam déglutit) Le nombre de femmes de 20 ans dans l’Air Force ayant leur premier enfant est de 296 contre… (elle releva la tête vers elle) 625 pour les hommes.
Sam détourna le regard une fraction de seconde puis la regarda de nouveau: Pourquoi me dire cela?
Bell s’humidifia les lèvres et parla doucement: Si vous voulez un enfant, n’attendez pas un homme. (Sam leva les sourcils et entrouvrit légèrement la bouche. Bell bougea la main et ferma le dossier) Eux ne nous attendent pas. Avez-vous eu des crises d’angoisses, signe de dépression ou des excès de colère dernièrement? (Sam déglutit, resta silencieuse et baissa le regard. Bell en déduit qu’elle ne voulait vraiment pas répondre à ce genre de questions) Parlez-moi de votre relation avec votre père.
Sam haussa les épaules: Y a rien à dire. Il est mort.
Bell: Vous nous avait dit lors de notre rencontre qu’il voulait un fils? (Sam fît un mouvement de tête pour demander en quoi ça avait la moindre importance) Vous êtes rentré dans l’armée à cause de lui?
Sam la défia du regard, commençant à en avoir marre de revenir sur ce sujet: L’Armée est toute ma vie. Je ne serais jamais là sans elle. Et vous nous plus.
Bell lui sourit doucement: Oui, j’en ai bien conscience. Et merci de risquer vos vies pour nous, vous et vos collègues. (la militaire s’interrogea sur sa sincérité et respira profondément pour se calmer. Bell chercha une note manuscrite dans un dossier et la lu brièvement dans sa tête) J’aimerai que nous revenions sur les réplicateurs si vous le voulez bien.
Sam serra les dents: Oui?
Bell lu ses notes: Votre équipe a découvert un robot nommé Reece. Elle avait la faculté de créer elle-même des réplicateurs. Elle les considérait comme ses jouets. (Bell leva la tête vers elle pour demander confirmation puis reprit ses notes) Vous avez ensuite rencontré un certain Numéro 5. Une sorte d’ado dans un corps d’adulte d’après votre rapport? (Elle redemanda confirmation à Sam, qui hocha la tête) Il commença à éprouver des sentiments pour vous et il y a un an vous enferma dans un monde virtuel… une réalité idéale et prit l’apparence de votre ex petit ami. (Elle releva la tête vers Sam, elle hocha de nouveau la tête, commençant à devenir vraiment nerveuse.) Ensuite il a créé un double de vous, qu’il a modulé à sa convenance. (Bell reposa ses notes et la fixa) Ils ont donc le même schéma.
Sam fronça les sourcils: Quel schéma?
Bell leva les sourcils: Ils aiment les jouets. (Sam ouvrit la bouche légèrement à cette déclaration. Bell relu ses notes) Reece créait ses jouets, Numéro 5 jouait avec vous dans une maison de poupée, puis voyant son jouet résister à ses caprices, a décidé de créer un autre jouet plus docile. Numéro 5 et RepliCarter créaient en parallèle des milliards de réplicateurs faisant leur volonté. (elle reposa ses notes) C’est une histoire de contrôle pour résumer.
Sam déglutit, puis finit par hocher la tête.
Silence.
Bell grimaça de son silence, et continua: J’aimerai qu’on revienne sur ce que vous a fait Numéro 5.
Sam: Oui?
Bell: Torture physique et mentale d’après votre rapport. (elle tenta) Y a-t-il eu autre chose?
Sam fronça les sourcils et l’interrogea du regard: “Autre chose”?
Bell haussa une épaule: C'était un adolescent amoureux de vous, frustré que vous l'ayez abandonné, quelqu’un qui voulait vous contrôler, qui a recréé un robot à votre image. Peut-être qu’il-
Sam serra les dents: Pas de violences sexuelles, si c’était votre pensée.
Bell hocha la tête légèrement: Et bien… oui. C’était ma pensée. (elle lui sourit doucement) Je suis rassurée que non.
Bell écrivit des notes sur ses fiches. Sam se mit à froncer les sourcils d’un souvenir.
Sam tout bas, perdue: Ou…
Bell releva vivement la tête vers elle et l’encouragea à poursuivre: “Ou…”?
Sam souffla: Je ne sais pas.
Bell la dévisagea et ajouta le plus doucement possible: Vous ne savez pas?
Sam grimaça: Je… Je ne crois pas. Je me suis réveillée en nuisette dans un lit. Pete… (elle se rattrapa) Numéro 5 sous-entendait que nous avions passé la nuit ensemble. (rapidement) Il ne m’a pas transmis ces images.
Bell: Dans cette simulation?
Sam hocha la tête: Ouais. (elle secoua la tête) Je ne pense pas qu’il aurait fait cela.
Bell grimaça et réfléchit un instant: Vous accepteriez une séance d’hypnose à la recherche de souvenirs enfouis? (Sam déglutit et secoua la tête. Bell hocha la sienne) Vous sentez-vous encore quelque fois sous son emprise?
Sam se figea: Je… Je n’ai jamais été sous son emprise. (Bell la dévisagea et pencha la tête, non convaincue. Sam fronça les sourcils à sa réaction) Je suis entraînée pour ça.
Bell: Vous avez fait confiance à cette RepliCarter très rapidement. (Sam déglutit) Avez-vous peur de faire confiance aux autres depuis?
Sam leva les yeux au ciel: Non.
Bell: Pourtant vous ne me faites pas confiance. (Sam resta silencieuse, la défia presque du regard mais essaya de se répéter les paroles d’Anang) Et vous avez confiance en vous? Après tout ça?
Sam: Je vais bien.
Bell: Je veux dire… (elle bougea sa main) Elle vous ressemblait et pas seulement physiquement. (la militaire déglutit et détourna le regard. Le docteur nota que c’était aussi un sujet sensible pour elle et tenta une dernière fois) Vous vous en voulez parce que RepliCarter et Numéro 5 ont anéantis les grands maîtres goa'ulds en quelques semaines alors que nous étions en guerre contre eux depuis plus de 8 ans? (Sam s'humidifia les lèvres de nervosité, regarda ailleurs. Bell reprit le dossier) Okay, parlons d’autre chose. J’ai lu que votre ex petit ami vous a espionné au début de votre relation (elle bougea une main devant elle) et a ensuite obtenu les autorisations sur le secret du programme.
Sam grimaça: Il s’est excusé pour cela.
Bell: Hum. (elle tourna plusieurs pages de son dossier et s’arrêta quand elle trouva ce qu’elle cherchait) Un être supérieur du nom d’Orlin s’est introduit chez vous? (Sam déglutit comprenant qu’elle faisait un rapprochement Orlin/Pete et resta silencieuse. Bell tourna une page) Et ce Jonas Hanson?
Sam se crispa et prit une profonde respiration: Oui?
Bell déposa le dossier: Vous avez donc un schéma qui s’est construit depuis des années.
Sam fronça les sourcils à la répétition: Quel schéma?
Bell la regarda d’un air perplexe qu’elle n’ait pas encore compris toute seule: Vous tombez sur des hommes qui cherchent à vous contrôler.
Sam entrouvrit la bouche, choquée. Elle ferma les yeux et baissa la tête. Bell comprit qu’elle avait touchée juste et grimaça légèrement.
Bell griffonna sur son dossier quelques mots: On va travailler là-dessus si vous voulez bien. Rappelez-vous juste que ce n’est pas de votre faute. (elle releva la tête vers elle) J’aimerai bien revenir sur ce Hanson. (Sam rouvrit les yeux mais refusa de regarder la Docteur dans les yeux. Bell sentit que quelque chose clochait) Vous l’avez rencontré à l’Académie? (Sam resta silencieuse) Vous pourriez me raconter pourquoi vous aviez rompu vos fiançailles avec lui aussi? (Sam resta silencieuse) Écoutez, vraiment, ce n'est pas une punition et je sais que le processus peut être très douloureux pour certains patients. Croyez-moi je le sais. Remémorez les choses terrifiantes qui peuvent faire resurgir des traumatismes au quotidien... Mais si vous ne les extérioriser pas, ils seront toujours présents et il en va de votre santé.(Sam resta silencieuse) Très bien. Je vous laisse pour aujourd'hui. Je ne suis pas adepte du non consentement, même si c’est un ordre de votre hiérarchie. (elle lui sourit doucement pour l’encourager) Nous vous attendons avec le Docteur Dang cette après-midi.
Sam se leva et partit.
Echo:
*univers d’hommes*
*hommes*
*femmes*
*jouets / jouait*
*même schéma / quel schéma?*
*contrôle / contrôler*
*emprise*
*confiance*
*c’était votre pensée. / C’était ma pensée. *
*Je ne sais pas. / Vous ne savez pas?*
*votre image. / Ces images*
*autre chose*
Notes:
*Dans l’épisode 2010, Joe n’a pas à exiger que Carter ne participe pas au plan, et encore moins à l'exiger de la part d’O’neill. Il n’est plus son supérieur, il n’a plus d’ordres à lui donner. Cette conversation prouve une nouvelle fois que Carter a dû mal à ne pas laisser les hommes dont elle a des sentiments avoir le contrôle sur ses propres choix de vie*
*Dans l’épisode 2x03, Linea prévient les hommes de la prison que Sam ne peut pas être “prise”, et insista auprès de Vishnor, un homme repoussant physiquement. Ce genre de représentation à la télévision et au cinéma à favoriser la culture du viol, en pensant l’imaginaire collectif que les personnes vicitimes de viols ne connaissaient pas leurs victimes, hors ils s’agit majoritairement de personnes de l’entourage. J’ai mis cette référence en vidéo pour pouvoir mettre ceci en note mais aussi pour mettre en avant le regard de Sam quand Linea lui dit qu’elle sait ce que c’est que d’être une femme dans ce milieu. Sam semble troublée, ce qui est parfait pour ma trame*
*Vidéo: court passage d’une interview d’Emma Watson sur l’importance de l’inclusion (source)*
*Article: Parce qu'il est temps que la "honte" qui entoure le fait d'aller chez le psy stoppe (source)*
*Information sur les femmes dans l'armée de l'air américaine (source)*
*Test de Bechdel dans Stargate (source)*
*Etude: Féminisation de l'armée de terre et virilité du métier des armes (source)*
*Rapport des ressources humaines en 2005 au sein de l’Armée (source)*
*Article: Pourquoi il ne faut jamais demandé “alors c’est pour quand les enfants?” (source)*
*Article: Mères (source)*
*Article: À propos des grossesses dites tardives (source)*
*Article: Enceinte après 40 ans, comment gérer une grossesse tardive ? (source)*
*Video: Je ne suis pas un jouet (source)*
*Article: Voilà ce qu'est vraiment la peur de l'abandon. (source) (source)*
*Bande dessinée: A quand le bébé? (source)*
Bell: Concernant notre dernière séance, Colonel Carter, je suis dés-
Sam secoua la tête: C’est moi qui suis désolée.
Bell hocha la tête: Je vous présente mes excuses aussi. Je sais à quel point c’est difficile d’être une femme, encore plus dans un univers d’hommes.
Sam eut un rictus au souvenir de cet écho: “Univers d’hommes”?
Bell: Oui?
Sam étonnée et légèrement agacée: Vous pensez que l’Air Force est exclusivement destinée aux hommes?
Bell fronça les sourcils: Je n’ai pas dit cela. La majorité des personnes sont des hommes. (elle insista) Vos supérieurs sont tous des hommes. Vous ne l'avez pas remarqué?
Sam pencha la tête: Le Docteur Weir a géré cette base quelques semaines, elle est maintenant à la tête d’Atlantis.
Bell la tête dans son dossier: Une civile. “Quelques semaines”. Maintenant dans une autre galaxie. (elle la regarda et un sourire ironique traversa son visage) Bel exemple, n’est-ce pas? Les femmes dans l’armée américaine l’an dernier représentent 14,6 % de la force du service actif. (elle pencha la tête) Hommes et femmes confondus, 64% sont blancs. (elle la regarda) Vous voulez le pourcentage de femmes noires?
Sam déglutit et secoua la tête. Bell reposa son regard sur les statistiques un instant. Sam détourna le regard, perdu dans ses pensées. Elle savait que la médecin avait raison.
Bell sembla tiquer sur quelque chose, la regarda et demanda plus doucement: Vous êtes dans votre droit de ne pas répondre à ma prochaine question. (Sam l’interrogea du regard. Bell ajouta donc plus bas) Vous voulez des enfants? (Sam écarquilla les yeux, légèrement prise au dépourvu, déglutit et hocha la tête) Ok. (elle regarda le dossier sur sa gauche une fraction de seconde et reposa son regard sur le dossier entre ses mains) Si on prend les données de l'année dernière, le nombre d'hommes de 36 ans dans l’Air Force ayant leur premier enfant est de 103. (elle pencha la tête) Celui des femmes est de 17.
Sam se décomposa: Oui elles... (elle se racla la gorge et se reprit) Eurhm. Elles font des enfants quand elles sont plus jeunes.
Bell: Humf… Vous pouvez avoir des enfants bien après 40 ans, vous savez? (Sam hocha la tête et Bell reprit le dossier) Prenons le chiffre le plus haut alors. (elle chercha un instant puis trouva l’information) 20 ans. (Sam déglutit) Le nombre de femmes de 20 ans dans l’Air Force ayant leur premier enfant est de 296 contre… (elle releva la tête vers elle) 625 pour les hommes.
Sam détourna le regard une fraction de seconde puis la regarda de nouveau: Pourquoi me dire cela?
Bell s’humidifia les lèvres et parla doucement: Si vous voulez un enfant, n’attendez pas un homme. (Sam leva les sourcils et entrouvrit légèrement la bouche. Bell bougea la main et ferma le dossier) Eux ne nous attendent pas. Avez-vous eu des crises d’angoisses, signe de dépression ou des excès de colère dernièrement? (Sam déglutit, resta silencieuse et baissa le regard. Bell en déduit qu’elle ne voulait vraiment pas répondre à ce genre de questions) Parlez-moi de votre relation avec votre père.
Sam haussa les épaules: Y a rien à dire. Il est mort.
Bell: Vous nous avait dit lors de notre rencontre qu’il voulait un fils? (Sam fît un mouvement de tête pour demander en quoi ça avait la moindre importance) Vous êtes rentré dans l’armée à cause de lui?
Sam la défia du regard, commençant à en avoir marre de revenir sur ce sujet: L’Armée est toute ma vie. Je ne serais jamais là sans elle. Et vous nous plus.
Bell lui sourit doucement: Oui, j’en ai bien conscience. Et merci de risquer vos vies pour nous, vous et vos collègues. (la militaire s’interrogea sur sa sincérité et respira profondément pour se calmer. Bell chercha une note manuscrite dans un dossier et la lu brièvement dans sa tête) J’aimerai que nous revenions sur les réplicateurs si vous le voulez bien.
Sam serra les dents: Oui?
Bell lu ses notes: Votre équipe a découvert un robot nommé Reece. Elle avait la faculté de créer elle-même des réplicateurs. Elle les considérait comme ses jouets. (Bell leva la tête vers elle pour demander confirmation puis reprit ses notes) Vous avez ensuite rencontré un certain Numéro 5. Une sorte d’ado dans un corps d’adulte d’après votre rapport? (Elle redemanda confirmation à Sam, qui hocha la tête) Il commença à éprouver des sentiments pour vous et il y a un an vous enferma dans un monde virtuel… une réalité idéale et prit l’apparence de votre ex petit ami. (Elle releva la tête vers Sam, elle hocha de nouveau la tête, commençant à devenir vraiment nerveuse.) Ensuite il a créé un double de vous, qu’il a modulé à sa convenance. (Bell reposa ses notes et la fixa) Ils ont donc le même schéma.
Sam fronça les sourcils: Quel schéma?
Bell leva les sourcils: Ils aiment les jouets. (Sam ouvrit la bouche légèrement à cette déclaration. Bell relu ses notes) Reece créait ses jouets, Numéro 5 jouait avec vous dans une maison de poupée, puis voyant son jouet résister à ses caprices, a décidé de créer un autre jouet plus docile. Numéro 5 et RepliCarter créaient en parallèle des milliards de réplicateurs faisant leur volonté. (elle reposa ses notes) C’est une histoire de contrôle pour résumer.
Sam déglutit, puis finit par hocher la tête.
Silence.
Bell grimaça de son silence, et continua: J’aimerai qu’on revienne sur ce que vous a fait Numéro 5.
Sam: Oui?
Bell: Torture physique et mentale d’après votre rapport. (elle tenta) Y a-t-il eu autre chose?
Sam fronça les sourcils et l’interrogea du regard: “Autre chose”?
Bell haussa une épaule: C'était un adolescent amoureux de vous, frustré que vous l'ayez abandonné, quelqu’un qui voulait vous contrôler, qui a recréé un robot à votre image. Peut-être qu’il-
Sam serra les dents: Pas de violences sexuelles, si c’était votre pensée.
Bell hocha la tête légèrement: Et bien… oui. C’était ma pensée. (elle lui sourit doucement) Je suis rassurée que non.
Bell écrivit des notes sur ses fiches. Sam se mit à froncer les sourcils d’un souvenir.
Sam tout bas, perdue: Ou…
Bell releva vivement la tête vers elle et l’encouragea à poursuivre: “Ou…”?
Sam souffla: Je ne sais pas.
Bell la dévisagea et ajouta le plus doucement possible: Vous ne savez pas?
Sam grimaça: Je… Je ne crois pas. Je me suis réveillée en nuisette dans un lit. Pete… (elle se rattrapa) Numéro 5 sous-entendait que nous avions passé la nuit ensemble. (rapidement) Il ne m’a pas transmis ces images.
Bell: Dans cette simulation?
Sam hocha la tête: Ouais. (elle secoua la tête) Je ne pense pas qu’il aurait fait cela.
Bell grimaça et réfléchit un instant: Vous accepteriez une séance d’hypnose à la recherche de souvenirs enfouis? (Sam déglutit et secoua la tête. Bell hocha la sienne) Vous sentez-vous encore quelque fois sous son emprise?
Sam se figea: Je… Je n’ai jamais été sous son emprise. (Bell la dévisagea et pencha la tête, non convaincue. Sam fronça les sourcils à sa réaction) Je suis entraînée pour ça.
Bell: Vous avez fait confiance à cette RepliCarter très rapidement. (Sam déglutit) Avez-vous peur de faire confiance aux autres depuis?
Sam leva les yeux au ciel: Non.
Bell: Pourtant vous ne me faites pas confiance. (Sam resta silencieuse, la défia presque du regard mais essaya de se répéter les paroles d’Anang) Et vous avez confiance en vous? Après tout ça?
Sam: Je vais bien.
Bell: Je veux dire… (elle bougea sa main) Elle vous ressemblait et pas seulement physiquement. (la militaire déglutit et détourna le regard. Le docteur nota que c’était aussi un sujet sensible pour elle et tenta une dernière fois) Vous vous en voulez parce que RepliCarter et Numéro 5 ont anéantis les grands maîtres goa'ulds en quelques semaines alors que nous étions en guerre contre eux depuis plus de 8 ans? (Sam s'humidifia les lèvres de nervosité, regarda ailleurs. Bell reprit le dossier) Okay, parlons d’autre chose. J’ai lu que votre ex petit ami vous a espionné au début de votre relation (elle bougea une main devant elle) et a ensuite obtenu les autorisations sur le secret du programme.
Sam grimaça: Il s’est excusé pour cela.
Bell: Hum. (elle tourna plusieurs pages de son dossier et s’arrêta quand elle trouva ce qu’elle cherchait) Un être supérieur du nom d’Orlin s’est introduit chez vous? (Sam déglutit comprenant qu’elle faisait un rapprochement Orlin/Pete et resta silencieuse. Bell tourna une page) Et ce Jonas Hanson?
Sam se crispa et prit une profonde respiration: Oui?
Bell déposa le dossier: Vous avez donc un schéma qui s’est construit depuis des années.
Sam fronça les sourcils à la répétition: Quel schéma?
Bell la regarda d’un air perplexe qu’elle n’ait pas encore compris toute seule: Vous tombez sur des hommes qui cherchent à vous contrôler.
Sam entrouvrit la bouche, choquée. Elle ferma les yeux et baissa la tête. Bell comprit qu’elle avait touchée juste et grimaça légèrement.
Bell griffonna sur son dossier quelques mots: On va travailler là-dessus si vous voulez bien. Rappelez-vous juste que ce n’est pas de votre faute. (elle releva la tête vers elle) J’aimerai bien revenir sur ce Hanson. (Sam rouvrit les yeux mais refusa de regarder la Docteur dans les yeux. Bell sentit que quelque chose clochait) Vous l’avez rencontré à l’Académie? (Sam resta silencieuse) Vous pourriez me raconter pourquoi vous aviez rompu vos fiançailles avec lui aussi? (Sam resta silencieuse) Écoutez, vraiment, ce n'est pas une punition et je sais que le processus peut être très douloureux pour certains patients. Croyez-moi je le sais. Remémorez les choses terrifiantes qui peuvent faire resurgir des traumatismes au quotidien... Mais si vous ne les extérioriser pas, ils seront toujours présents et il en va de votre santé.(Sam resta silencieuse) Très bien. Je vous laisse pour aujourd'hui. Je ne suis pas adepte du non consentement, même si c’est un ordre de votre hiérarchie. (elle lui sourit doucement pour l’encourager) Nous vous attendons avec le Docteur Dang cette après-midi.
Sam se leva et partit.
Echo:
*univers d’hommes*
*hommes*
*femmes*
*jouets / jouait*
*même schéma / quel schéma?*
*contrôle / contrôler*
*emprise*
*confiance*
*c’était votre pensée. / C’était ma pensée. *
*Je ne sais pas. / Vous ne savez pas?*
*votre image. / Ces images*
*autre chose*
Notes:
*Dans l’épisode 2010, Joe n’a pas à exiger que Carter ne participe pas au plan, et encore moins à l'exiger de la part d’O’neill. Il n’est plus son supérieur, il n’a plus d’ordres à lui donner. Cette conversation prouve une nouvelle fois que Carter a dû mal à ne pas laisser les hommes dont elle a des sentiments avoir le contrôle sur ses propres choix de vie*
*Dans l’épisode 2x03, Linea prévient les hommes de la prison que Sam ne peut pas être “prise”, et insista auprès de Vishnor, un homme repoussant physiquement. Ce genre de représentation à la télévision et au cinéma à favoriser la culture du viol, en pensant l’imaginaire collectif que les personnes vicitimes de viols ne connaissaient pas leurs victimes, hors ils s’agit majoritairement de personnes de l’entourage. J’ai mis cette référence en vidéo pour pouvoir mettre ceci en note mais aussi pour mettre en avant le regard de Sam quand Linea lui dit qu’elle sait ce que c’est que d’être une femme dans ce milieu. Sam semble troublée, ce qui est parfait pour ma trame*
*Vidéo: court passage d’une interview d’Emma Watson sur l’importance de l’inclusion (source)*
*Article: Parce qu'il est temps que la "honte" qui entoure le fait d'aller chez le psy stoppe (source)*
*Information sur les femmes dans l'armée de l'air américaine (source)*
*Test de Bechdel dans Stargate (source)*
*Etude: Féminisation de l'armée de terre et virilité du métier des armes (source)*
*Rapport des ressources humaines en 2005 au sein de l’Armée (source)*
*Article: Pourquoi il ne faut jamais demandé “alors c’est pour quand les enfants?” (source)*
*Article: Mères (source)*
*Article: À propos des grossesses dites tardives (source)*
*Article: Enceinte après 40 ans, comment gérer une grossesse tardive ? (source)*
*Video: Je ne suis pas un jouet (source)*
*Article: Voilà ce qu'est vraiment la peur de l'abandon. (source) (source)*
*Bande dessinée: A quand le bébé? (source)*
CW: *crise d’angoisse* *haphtobopie* *mention de seringue et de prélèvement sanguin* *mention d'électrodes* *mention de TCA* *mention d’auto-lacération*
Alexander: Puis-je regarder vos avant-bras, s’il vous plaît?
Elle retira sa veste, replia ses manches et laissa ses bras suspendus en l’air. Il enleva les bandages et examina les plaies, puis fouilla dans un tiroir derrière lui.
Bell frappa et entra dans la pièce: Hey.
Alexander: On attendait plus que vous.
Sam sourit poliment et détourna le regard, gênée qu’elle découvre ses lacérations. Puis elle tourna sa tête vers elle, se demandant si Alexander lui avait dit, mais vu la façon dont la Docteur les regardait, il devait bien respecter le secret médical. Bell sourit à Sam comme si de rien n'était et s’assit un peu à l’écart. Alexander mit de la pommade sur ses blessures et elle sursauta légèrement, surprise de la crème froide sur sa peau. Elle fronça les sourcils, se demandant pourquoi il prenait autant de précautions à soigner ce genre de détails. Ce n'est rien de grave après tout, pourquoi perdait-il du temps pour ça, se demanda-t-elle? Elle en avait vu d'autres. Elle resta silencieuse, heureuse de pouvoir perdre un peu de temps sur leur séance.
Alexander referma le tube: Bien. (il lui tendit la pommade) Toutes les heures idéalement. (Elle prit le tube sans rien dire et il s’assit en face d’elle sur un tabouret à roulettes) On peut commencer? (elle lui lança un regard résigné et il déglutit) Allongez-vous.
Il fit signe à sa collègue de poursuivre et installa son matériel.
Bell s’approcha: Je vais vous réciter des mots. Vous allez essayer d’enregistrer la première chose que vous percevez. Prête?
Sam ferma les yeux: Ouais.
Ils durent arrêter l’expérience au bout d’une dizaine de minutes. Le moniteur clignotait intensément et son corps montra des signes de nervosité aiguë. Elle se tortilla sur le lit, les poings serrés et la sueur perla sur son front. Il se leva et modifia un paramètre de la machine. Elle ouvrit brusquement les yeux, prit une grande respiration, se redressa et regarda autour d’elle, paniquée.
Alexander vérifia ses constantes: Tout va bien. Doucement. Tout va bien.
Bell lui prit sa main pour l’aider à se calmer: Vous souhaitez nous en parler? Qu’avez-vous vu?
Sam grogna et reprit sa main, percutant qu’elle l’avait prise et n’ayant aucune envie de contact physique de qui que ce soit. Il lui retira les patchs récepteurs de ses signes vitaux.
Bell se leva, à Sam: Désolée. Je ne peux pas vous faire subir ça.
Alexander, étonné: Qu’est-ce que tu fais?
Bell se dirigea vers la sortie, à Alexander: Ce n’est pas une bonne idée, c’est trop lui demander.
Elle sortit de la pièce et les laissa seuls. Sam mit ses jambes dans le vide mais sentant sa tête tourner, ferma les yeux un instant.
Alexander: Attention aux vertiges. Attendez quelques minutes avant de vous relever. (elle hocha la tête, les yeux toujours clos) Est-ce que je peux vous prendre un échantillon de sang comme la dernière fois? (il ajouta rapidement) Vous pouvez refuser.
Elle hocha la tête, ouvrit enfin les yeux et il s’activa à côté d’elle.
Sam, tout bas: Je ne veux pas de problèmes.
Alexander la piqua: Vous n’en n'aurez pas. (il grimaça et pencha la tête) Vous avez l’impression d’en avoir actuellement mais je vous assure que tout va bien. (elle leva les sourcils, non convaincu et regarda le prélèvement de sang qu’il était en train de faire. Il souffla du nez) Vous gardez votre sens de l’humour. (Il finit son prélèvement, puis reprit ses constantes avec son stéthoscope) Tout est bon de mon côté. Vous pouvez y aller. Reposez-vous. Je vais réfléchir à une autre (il se répéta pour insister que ce sera le troisième test) autre technique. Interdiction de faire du sport avant un vrai repas. (elle comprit qu’il avait deviné qu’elle avait sauté le déjeuner et grimaça. Il vit sa réaction et fronça les sourcils. Ce n’était pas la première fois qu’elle réagissait ainsi) Le poids n'est pas un indicateur de santé. (elle se figea et l’interrogea du regard, légèrement craintive. Il bougea la main) Personne ne peut dire si une personne est en bonne santé ou non en fonction de son poids.
Il lui sourit doucement, elle lui rendit son sourire, un peu mal à l’aise.
Echo:
*tout va bien(x3)*
Notes:
*Illustration: tous les corps sont de bons corps et les gros ne vous doivent rien. (source)*
*Article: Mauvaise classification de la santé cardiométabolique lors de l'utilisation des catégories d'indice de masse corporelle dans l'enquête NHANES 2005-2012 (source)*
*Video: Moi aussi, avant, je pensais que c’était une question de « santé » (source)*
*Etude: Les personnes en "surpoids" ne sont pas plus à risque de mourir que les autres selon une étude menée sur plus de 350 000 personnes (source)*
*Article: L'American Medical Association ne recommande plus l'utilisation de l'IMC (indice de masse corporelle) comme mesure de la santé et du poids. (source)*
*Article: 110 facteurs peuvent expliquer qu'une personne soit grosse. (source)*
Alexander: Puis-je regarder vos avant-bras, s’il vous plaît?
Elle retira sa veste, replia ses manches et laissa ses bras suspendus en l’air. Il enleva les bandages et examina les plaies, puis fouilla dans un tiroir derrière lui.
Bell frappa et entra dans la pièce: Hey.
Alexander: On attendait plus que vous.
Sam sourit poliment et détourna le regard, gênée qu’elle découvre ses lacérations. Puis elle tourna sa tête vers elle, se demandant si Alexander lui avait dit, mais vu la façon dont la Docteur les regardait, il devait bien respecter le secret médical. Bell sourit à Sam comme si de rien n'était et s’assit un peu à l’écart. Alexander mit de la pommade sur ses blessures et elle sursauta légèrement, surprise de la crème froide sur sa peau. Elle fronça les sourcils, se demandant pourquoi il prenait autant de précautions à soigner ce genre de détails. Ce n'est rien de grave après tout, pourquoi perdait-il du temps pour ça, se demanda-t-elle? Elle en avait vu d'autres. Elle resta silencieuse, heureuse de pouvoir perdre un peu de temps sur leur séance.
Alexander referma le tube: Bien. (il lui tendit la pommade) Toutes les heures idéalement. (Elle prit le tube sans rien dire et il s’assit en face d’elle sur un tabouret à roulettes) On peut commencer? (elle lui lança un regard résigné et il déglutit) Allongez-vous.
Il fit signe à sa collègue de poursuivre et installa son matériel.
Bell s’approcha: Je vais vous réciter des mots. Vous allez essayer d’enregistrer la première chose que vous percevez. Prête?
Sam ferma les yeux: Ouais.
Ils durent arrêter l’expérience au bout d’une dizaine de minutes. Le moniteur clignotait intensément et son corps montra des signes de nervosité aiguë. Elle se tortilla sur le lit, les poings serrés et la sueur perla sur son front. Il se leva et modifia un paramètre de la machine. Elle ouvrit brusquement les yeux, prit une grande respiration, se redressa et regarda autour d’elle, paniquée.
Alexander vérifia ses constantes: Tout va bien. Doucement. Tout va bien.
Bell lui prit sa main pour l’aider à se calmer: Vous souhaitez nous en parler? Qu’avez-vous vu?
Sam grogna et reprit sa main, percutant qu’elle l’avait prise et n’ayant aucune envie de contact physique de qui que ce soit. Il lui retira les patchs récepteurs de ses signes vitaux.
Bell se leva, à Sam: Désolée. Je ne peux pas vous faire subir ça.
Alexander, étonné: Qu’est-ce que tu fais?
Bell se dirigea vers la sortie, à Alexander: Ce n’est pas une bonne idée, c’est trop lui demander.
Elle sortit de la pièce et les laissa seuls. Sam mit ses jambes dans le vide mais sentant sa tête tourner, ferma les yeux un instant.
Alexander: Attention aux vertiges. Attendez quelques minutes avant de vous relever. (elle hocha la tête, les yeux toujours clos) Est-ce que je peux vous prendre un échantillon de sang comme la dernière fois? (il ajouta rapidement) Vous pouvez refuser.
Elle hocha la tête, ouvrit enfin les yeux et il s’activa à côté d’elle.
Sam, tout bas: Je ne veux pas de problèmes.
Alexander la piqua: Vous n’en n'aurez pas. (il grimaça et pencha la tête) Vous avez l’impression d’en avoir actuellement mais je vous assure que tout va bien. (elle leva les sourcils, non convaincu et regarda le prélèvement de sang qu’il était en train de faire. Il souffla du nez) Vous gardez votre sens de l’humour. (Il finit son prélèvement, puis reprit ses constantes avec son stéthoscope) Tout est bon de mon côté. Vous pouvez y aller. Reposez-vous. Je vais réfléchir à une autre (il se répéta pour insister que ce sera le troisième test) autre technique. Interdiction de faire du sport avant un vrai repas. (elle comprit qu’il avait deviné qu’elle avait sauté le déjeuner et grimaça. Il vit sa réaction et fronça les sourcils. Ce n’était pas la première fois qu’elle réagissait ainsi) Le poids n'est pas un indicateur de santé. (elle se figea et l’interrogea du regard, légèrement craintive. Il bougea la main) Personne ne peut dire si une personne est en bonne santé ou non en fonction de son poids.
Il lui sourit doucement, elle lui rendit son sourire, un peu mal à l’aise.
Echo:
*tout va bien(x3)*
Notes:
*Illustration: tous les corps sont de bons corps et les gros ne vous doivent rien. (source)*
*Article: Mauvaise classification de la santé cardiométabolique lors de l'utilisation des catégories d'indice de masse corporelle dans l'enquête NHANES 2005-2012 (source)*
*Video: Moi aussi, avant, je pensais que c’était une question de « santé » (source)*
*Etude: Les personnes en "surpoids" ne sont pas plus à risque de mourir que les autres selon une étude menée sur plus de 350 000 personnes (source)*
*Article: L'American Medical Association ne recommande plus l'utilisation de l'IMC (indice de masse corporelle) comme mesure de la santé et du poids. (source)*
*Article: 110 facteurs peuvent expliquer qu'une personne soit grosse. (source)*