CW: *deuil* *décès*
Le téléphone pourtant depuis dix bonnes minutes entre ses mains, son doigt refusait d’appuyer sur le bouton d’appel. Sam cherchait à épargner encore quelques instants à son petit frère la douleur d’avoir perdu leur dernier parent. Elle se résolut enfin et lança l’appel.
(TEL) Sam: Hey, c’est moi.
(TEL) Mark: Sam, comment vas-tu?
(TEL) Sam: Papa est mort.
Elle ferma les yeux, sa bouche avait exécuté l’option attaque frontale apparemment… Raté pour la délicatesse qu’avait souhaité son cerveau en amont.
(TEL) Mark, dans un murmure: Quoi?
(TEL) Sam: Désolée. Je… Il est mort il y a quelques heures. On n'a rien pu faire et je n’arrivais pas à t’appeler.
(TEL) Mark: Mais comment? Je croyais qu’il allait bien? Il-il devait arriver d-dans quelques heures pour nous voir...
(TEL) Sam mentit pour le préserver: Une attaque soudaine.
(TEL) Mark: Il était avec toi?
(TEL) Sam déglutit et détourna le regard: Oui, il n’a pas souffert. Ça a été très vite.
Silence.
(TEL) Mark: Quand… Enfin… Pour la cérémonie?
(TEL) Sam: Je… Je crois qu’on peut la prévoir pour la fin de la semaine si ça te va?
(TEL) Mark respira profondément: Ouais… Avec maman?
(TEL) Sam: C’est ce qu’il avait demandé.
(TEL) Mark: Ouais. (une pointe d'amerture dans sa voix) Pas de cérémonie religieuse.
(TEL) Sam grimaça légèrement: Ouais.
Silence.
(TEL) Mark bégaya: C-Comment tu… Ça va?
(TEL) Sam: Ça va.
(TEL) Mark: Pete est avec toi? (elle referma les yeux, mit sa main sur son front et appuya son coude sur le plan de travail) Sam?
(TEL) Sam dans un souffle: J’ai rompu.
(TEL) Mark: Quoi? Mais… Je croyais que tout allait bien? Et le mariage?
Jack fit son apparition sur le seuil de l’entrée d’un pas décisif. Apercevant la jeune femme au téléphone il eut un mouvement de recul de peur de la déranger. Elle le vit du coin de l'œil, se redressa et lui fit un léger geste de la main pour lui indiquer qu’elle était bientôt à sa disposition. Il patienta donc et mit ses mains dans les poches, un peu mal à l’aise.
(TEL) Sam: Est-ce qu’on peut en parler plus tard?
(TEL) Mark: Hum. On s’appelle pour l’organisation?
(TEL) Sam se tourna vers le mur: Oui, merci. Ce soir, si tu es libre?
Jack leva discrètement les yeux vers elle. Hum. Impression de déjà vu. Ça devait être Pete.
(TEL) Mark: Ok, à ce soir.
(TEL) Sam: Bye.
Elle raccrocha le téléphone sur le mur et tourna son siège vers son supérieur.
Jack tapota nerveusement sur le plan de travail d’une main: Est-ce que ça va?
Question stupide et redondante, se dit-il.
Sam hocha la tête: Si je pouvais avoir quelques jours pour pouvoir m’organiser, mon frère et moi aimerions l’enterrer à Memphis avec (elle pencha la tête et sourit nerveusement) notre mère.
Jack: Bien sûr. Prenez autant de temps que nécessaire. (elle hocha la tête, reconnaissante) Daniel et Teal’c ont proposé leur aide. On peut contacter le traiteur ou s’occuper des formalités administratives.
Sam: Ça ira, Monsieur.
Jack: Je vous en prie, Carter. Jacob était un de nos amis.
Sam déglutit, puis timidement: Okay.
Jack: Appelez-nous dès que vous avez les infos. On s’occupe du reste.
Elle hocha la tête, les larmes commencèrent à monter et elle baissa la tête pour ne pas pleurer devant lui. Elle allait plutôt bien pourtant, se rassura-t-elle, c’était juste le processus du deuil.
Jack comprit qu’elle semblait gênée de ne pas être bien: Je vous laisse.
Seule, elle mit ses coudes sur son bureau, sa tête entre ses mains et laissa enfin couler les larmes qu’elle retenait. Jack fit quelques pas puis s’arrêta, ferma les yeux. Il lui avait promis d’être toujours là pour elle il n’y a même pas quelques heures. Ça sonnait faux. Il fronça les sourcils, fit demi-tour et marcha de nouveau d’un pas décidé vers le labo. Il s’arrêta net en l'apercevant ainsi.
Sam, prise au dépourvu, se redressa et sécha ses larmes: Uh?
Jack grimaça et détourna le regard: Je… (Il insista) Si je peux faire quelque chose...
Elle secoua négativement la tête, fit un faux sourire et mit ses bras croisés sur son ventre, mal à l’aise.
Jack tapota de nouveau sur son plan de travail: Alors?
Sam: Je ne veux pas déranger, mon Général.
Jack fronça les sourcils: Carter. (elle grimaça et baissa la tête) Dites-moi.
Sam, très vite: Que vous veniez tous. (il l’interrogea du regard) Daniel, Teal’c et vous. Et… Je…(presque dans un murmure) Pour être honnête, l'idée de prévenir le Général Hammond me…
Elle grimaça et baissa de nouveau la tête, incapable de continuer et se sentant honteuse d’en demander autant.
Jack: Okay.
Elle releva vivement la tête, ils se regardèrent quelques secondes puis il fit un signe de tête comme quoi il y allait.
Echo:
*quelques heures*
*ça va*
Le téléphone pourtant depuis dix bonnes minutes entre ses mains, son doigt refusait d’appuyer sur le bouton d’appel. Sam cherchait à épargner encore quelques instants à son petit frère la douleur d’avoir perdu leur dernier parent. Elle se résolut enfin et lança l’appel.
(TEL) Sam: Hey, c’est moi.
(TEL) Mark: Sam, comment vas-tu?
(TEL) Sam: Papa est mort.
Elle ferma les yeux, sa bouche avait exécuté l’option attaque frontale apparemment… Raté pour la délicatesse qu’avait souhaité son cerveau en amont.
(TEL) Mark, dans un murmure: Quoi?
(TEL) Sam: Désolée. Je… Il est mort il y a quelques heures. On n'a rien pu faire et je n’arrivais pas à t’appeler.
(TEL) Mark: Mais comment? Je croyais qu’il allait bien? Il-il devait arriver d-dans quelques heures pour nous voir...
(TEL) Sam mentit pour le préserver: Une attaque soudaine.
(TEL) Mark: Il était avec toi?
(TEL) Sam déglutit et détourna le regard: Oui, il n’a pas souffert. Ça a été très vite.
Silence.
(TEL) Mark: Quand… Enfin… Pour la cérémonie?
(TEL) Sam: Je… Je crois qu’on peut la prévoir pour la fin de la semaine si ça te va?
(TEL) Mark respira profondément: Ouais… Avec maman?
(TEL) Sam: C’est ce qu’il avait demandé.
(TEL) Mark: Ouais. (une pointe d'amerture dans sa voix) Pas de cérémonie religieuse.
(TEL) Sam grimaça légèrement: Ouais.
Silence.
(TEL) Mark bégaya: C-Comment tu… Ça va?
(TEL) Sam: Ça va.
(TEL) Mark: Pete est avec toi? (elle referma les yeux, mit sa main sur son front et appuya son coude sur le plan de travail) Sam?
(TEL) Sam dans un souffle: J’ai rompu.
(TEL) Mark: Quoi? Mais… Je croyais que tout allait bien? Et le mariage?
Jack fit son apparition sur le seuil de l’entrée d’un pas décisif. Apercevant la jeune femme au téléphone il eut un mouvement de recul de peur de la déranger. Elle le vit du coin de l'œil, se redressa et lui fit un léger geste de la main pour lui indiquer qu’elle était bientôt à sa disposition. Il patienta donc et mit ses mains dans les poches, un peu mal à l’aise.
(TEL) Sam: Est-ce qu’on peut en parler plus tard?
(TEL) Mark: Hum. On s’appelle pour l’organisation?
(TEL) Sam se tourna vers le mur: Oui, merci. Ce soir, si tu es libre?
Jack leva discrètement les yeux vers elle. Hum. Impression de déjà vu. Ça devait être Pete.
(TEL) Mark: Ok, à ce soir.
(TEL) Sam: Bye.
Elle raccrocha le téléphone sur le mur et tourna son siège vers son supérieur.
Jack tapota nerveusement sur le plan de travail d’une main: Est-ce que ça va?
Question stupide et redondante, se dit-il.
Sam hocha la tête: Si je pouvais avoir quelques jours pour pouvoir m’organiser, mon frère et moi aimerions l’enterrer à Memphis avec (elle pencha la tête et sourit nerveusement) notre mère.
Jack: Bien sûr. Prenez autant de temps que nécessaire. (elle hocha la tête, reconnaissante) Daniel et Teal’c ont proposé leur aide. On peut contacter le traiteur ou s’occuper des formalités administratives.
Sam: Ça ira, Monsieur.
Jack: Je vous en prie, Carter. Jacob était un de nos amis.
Sam déglutit, puis timidement: Okay.
Jack: Appelez-nous dès que vous avez les infos. On s’occupe du reste.
Elle hocha la tête, les larmes commencèrent à monter et elle baissa la tête pour ne pas pleurer devant lui. Elle allait plutôt bien pourtant, se rassura-t-elle, c’était juste le processus du deuil.
Jack comprit qu’elle semblait gênée de ne pas être bien: Je vous laisse.
Seule, elle mit ses coudes sur son bureau, sa tête entre ses mains et laissa enfin couler les larmes qu’elle retenait. Jack fit quelques pas puis s’arrêta, ferma les yeux. Il lui avait promis d’être toujours là pour elle il n’y a même pas quelques heures. Ça sonnait faux. Il fronça les sourcils, fit demi-tour et marcha de nouveau d’un pas décidé vers le labo. Il s’arrêta net en l'apercevant ainsi.
Sam, prise au dépourvu, se redressa et sécha ses larmes: Uh?
Jack grimaça et détourna le regard: Je… (Il insista) Si je peux faire quelque chose...
Elle secoua négativement la tête, fit un faux sourire et mit ses bras croisés sur son ventre, mal à l’aise.
Jack tapota de nouveau sur son plan de travail: Alors?
Sam: Je ne veux pas déranger, mon Général.
Jack fronça les sourcils: Carter. (elle grimaça et baissa la tête) Dites-moi.
Sam, très vite: Que vous veniez tous. (il l’interrogea du regard) Daniel, Teal’c et vous. Et… Je…(presque dans un murmure) Pour être honnête, l'idée de prévenir le Général Hammond me…
Elle grimaça et baissa de nouveau la tête, incapable de continuer et se sentant honteuse d’en demander autant.
Jack: Okay.
Elle releva vivement la tête, ils se regardèrent quelques secondes puis il fit un signe de tête comme quoi il y allait.
Echo:
*quelques heures*
*ça va*
C’était une journée splendide. Le soleil printanier, en avance cette année, réchauffait juste assez les cœurs et donnait une bonne excuse à Teal’c de porter son chapeau. Beaucoup de monde était venu aux funérailles, que ce soit des civils ou des militaires.
Daniel, Jack et Teal’c suivaient la foule. Daniel aperçut Sam avancer au loin dans le cimetière, en conversation avec des personnes inconnues. Il fronça les sourcils, ayant l’étrange impression que quelque chose n’allait pas tout en étant incapable de définir quoi exactement.
Daniel: Je ne sais pas pour vous, mais Sam m'inquiète.
Et en prononçant cette phrase, des flashs lui apparurent devant ses yeux ainsi que des impressions étranges. Du dégoût, de la culpabilité, de la honte, de la tristesse… Non, pas de la tristesse, du désespoir. Le visage de Daniel se décomposa.
Jack lui lança un regard blasé: C’est l’enterrement de son père, Daniel.
Non, ça ne pouvait pas être vrai, se dit Daniel, ces flashs étaient une invention de RepliCarter pour le déstabiliser.
Teal’c surenchérit: Le colonel Carter a vécu des traumatismes très importants ces derniers temps.
Revenant doucement à la réalité, Daniel regarda Teal’c.
Jack stoïque: Elle est entraînée.
Daniel pencha la tête: Oui… Mais elle doit avoir ses limites, non? Qu’elle nous ait demandé de venir n’est pas anodin.
Jack: Ces derniers temps ont été très durs pour nous tous. (il insista) Et nous connaissions Jacob.
Daniel s’impatienta sur le comportement de son ami: Elle vous a invité à son mariage, vous? (il bougea une main vers Teal’c) Parce que nous, non. Pourtant nous sommes bien ici. (il insista lui aussi) Pour l’enterrement de son père.
Jack déglutit et resta silencieux. Le groupe devant eux s’arrêta, sans doute arrivé à destination. Daniel, Teal’c et Jack regardèrent leur collègue qui parlait aux personnes présentes sans le moindre souci.
Est-ce simplement de la politesse, se demanda Daniel, une façade? Quelque chose avait changé. Quelque chose de nouveau… et d’ancien. Difficile à expliquer. En y réfléchissant mieux, c’est vrai que depuis quelques années le regard de son amie s’était presque… éteint? Lui avant si pétillant à la moindre découverte scientifique… Pourquoi ne l’avait-il pas remarqué, se demanda-t-il, ou peut-être que c’était lui qui ne voulait pas le voir?
Teal’c à Daniel: Vous a-t-elle dit quelque chose, Docteur Jackson?
Daniel grimaça: Eurh.
Jack fronça les sourcils à sa réaction: Quoi?
Daniel: Euh... Non. Rien de particulier. (un silence de quelques secondes se fit et il remit ses lunettes correctement) C’est juste que… (Jack leva les yeux au ciel) Elle parait bizarre.
Jack: “Bizarre”?
Daniel: Différente.
Jack eut une impression d’un vague déjà vu: “Différente”?
Daniel perdit patience: Jack.
Jack: Daniel? (ce dernier leva les yeux au ciel à son tour, exaspéré ,et Jack commença à perdre patience lui aussi) Depuis quand êtes-vous spécialistes des vivants, vous?
Il fronça les sourcils. Ce n'était pas qu’une impression de déjà vu, il revivait cet instant. Daniel remarqua son changement d’expression et l’interrogea du regard.
Jack se reprit et se sentit obligé d’ajouter quelque chose: Le Docteur McKenzie et son équipe de psychiatres ne m’ont informés de rien.
Daniel jeta un coup d'œil à Jack: Je suppose qu’ils ont pris en compte que Sam est une sacrée petite menteuse?
Echo:
*étrange, différent*
*C’est l’enterrement de son père, Daniel. / Pour l’enterrement de son père.*
Daniel, Jack et Teal’c suivaient la foule. Daniel aperçut Sam avancer au loin dans le cimetière, en conversation avec des personnes inconnues. Il fronça les sourcils, ayant l’étrange impression que quelque chose n’allait pas tout en étant incapable de définir quoi exactement.
Daniel: Je ne sais pas pour vous, mais Sam m'inquiète.
Et en prononçant cette phrase, des flashs lui apparurent devant ses yeux ainsi que des impressions étranges. Du dégoût, de la culpabilité, de la honte, de la tristesse… Non, pas de la tristesse, du désespoir. Le visage de Daniel se décomposa.
Jack lui lança un regard blasé: C’est l’enterrement de son père, Daniel.
Non, ça ne pouvait pas être vrai, se dit Daniel, ces flashs étaient une invention de RepliCarter pour le déstabiliser.
Teal’c surenchérit: Le colonel Carter a vécu des traumatismes très importants ces derniers temps.
Revenant doucement à la réalité, Daniel regarda Teal’c.
Jack stoïque: Elle est entraînée.
Daniel pencha la tête: Oui… Mais elle doit avoir ses limites, non? Qu’elle nous ait demandé de venir n’est pas anodin.
Jack: Ces derniers temps ont été très durs pour nous tous. (il insista) Et nous connaissions Jacob.
Daniel s’impatienta sur le comportement de son ami: Elle vous a invité à son mariage, vous? (il bougea une main vers Teal’c) Parce que nous, non. Pourtant nous sommes bien ici. (il insista lui aussi) Pour l’enterrement de son père.
Jack déglutit et resta silencieux. Le groupe devant eux s’arrêta, sans doute arrivé à destination. Daniel, Teal’c et Jack regardèrent leur collègue qui parlait aux personnes présentes sans le moindre souci.
Est-ce simplement de la politesse, se demanda Daniel, une façade? Quelque chose avait changé. Quelque chose de nouveau… et d’ancien. Difficile à expliquer. En y réfléchissant mieux, c’est vrai que depuis quelques années le regard de son amie s’était presque… éteint? Lui avant si pétillant à la moindre découverte scientifique… Pourquoi ne l’avait-il pas remarqué, se demanda-t-il, ou peut-être que c’était lui qui ne voulait pas le voir?
Teal’c à Daniel: Vous a-t-elle dit quelque chose, Docteur Jackson?
Daniel grimaça: Eurh.
Jack fronça les sourcils à sa réaction: Quoi?
Daniel: Euh... Non. Rien de particulier. (un silence de quelques secondes se fit et il remit ses lunettes correctement) C’est juste que… (Jack leva les yeux au ciel) Elle parait bizarre.
Jack: “Bizarre”?
Daniel: Différente.
Jack eut une impression d’un vague déjà vu: “Différente”?
Daniel perdit patience: Jack.
Jack: Daniel? (ce dernier leva les yeux au ciel à son tour, exaspéré ,et Jack commença à perdre patience lui aussi) Depuis quand êtes-vous spécialistes des vivants, vous?
Il fronça les sourcils. Ce n'était pas qu’une impression de déjà vu, il revivait cet instant. Daniel remarqua son changement d’expression et l’interrogea du regard.
Jack se reprit et se sentit obligé d’ajouter quelque chose: Le Docteur McKenzie et son équipe de psychiatres ne m’ont informés de rien.
Daniel jeta un coup d'œil à Jack: Je suppose qu’ils ont pris en compte que Sam est une sacrée petite menteuse?
Echo:
*étrange, différent*
*C’est l’enterrement de son père, Daniel. / Pour l’enterrement de son père.*
Le militaire l’interrogea d’un mouvement de tête cette fois-ci, pour qu’il dise enfin le fond de sa pensée.
Teal’c: Le Colonel Carter a en effet montré de nombreuses fois lors de missions d’infiltration une capacité accrue de contrôle de ses émotions et de résistance à la torture pour la sauvegarde d'informations.
Daniel hocha la tête et regarda de nouveau Jack.
Jack: Ce sont des spécialistes… Ils connaissent leur boulot. Si elle n’était plus apte j’aurai été le premier informé.
Daniel décida de changer de sujet, exaspéré: Son fiancé n’est pas là?
Ils le cherchèrent du regard mais ne le virent pas.
Teal’c aperçut Mark dont Sam lui avait montré des photos: N’est-il pas un ami du frère du Colonel Carter?
Daniel: Si je crois bien. (il l’aperçut aussi) Ha, justement.
Echo:
*paragraphe précédent "Depuis quand êtes-vous spécialistes des vivants, vous? " / Ce sont des spécialistes… *
Teal’c: Le Colonel Carter a en effet montré de nombreuses fois lors de missions d’infiltration une capacité accrue de contrôle de ses émotions et de résistance à la torture pour la sauvegarde d'informations.
Daniel hocha la tête et regarda de nouveau Jack.
Jack: Ce sont des spécialistes… Ils connaissent leur boulot. Si elle n’était plus apte j’aurai été le premier informé.
Daniel décida de changer de sujet, exaspéré: Son fiancé n’est pas là?
Ils le cherchèrent du regard mais ne le virent pas.
Teal’c aperçut Mark dont Sam lui avait montré des photos: N’est-il pas un ami du frère du Colonel Carter?
Daniel: Si je crois bien. (il l’aperçut aussi) Ha, justement.
Echo:
*paragraphe précédent "Depuis quand êtes-vous spécialistes des vivants, vous? " / Ce sont des spécialistes… *
Sam et son frère arrivèrent vers eux.
Sam: Mark, je te présente mes collègues. Le Docteur Jackson, Murray et le Général O’Neill.
Daniel tendit la main vers Mark: Daniel. Nos sincères condoléances. Votre père était une personne admirable.
Mark serra la main de Daniel et sourit poliment: Merci d’être venu.
Teal’c serra sa main à son tour: Ce fut un réel plaisir de connaître Jacob Carter. Il était un guerrier honorable.
Mark lui sourit: Merci Monsieur. Joli chapeau.
Teal’c inclina la tête en remerciement, Jack tendit sa main et Mark la regarda quelques secondes.
Jack: Un ami et un bon père. (Mark serra fortement sa main et son visage sembla se durcir) Nous le regrettons tous.
Le militaire l’interrogea du regard, surpris de la pression sur sa paume et de la durée du contact. Daniel et Teal'c le remarquèrent et enfin Mark le libéra.
Sam se donna une contenance: Merci, mon Général.
Mark, au groupe: Je vous prie de m’excuser, j’ai d’autres personnes à saluer.
Une fois parti, Jack interrogea discrètement du regard “le spécialiste des vivants” pour savoir s’il avait dit quelque chose de mal ou si sa remarque avait été déplacée mais ce dernier haussa les épaules.
Sam: Eurrh... Veuillez l’excuser.
Daniel, gêné pour elle: C’est... C'est toujours un peu stressant ce genre d'événement.
Elle hocha la tête, le remerciant de lui venir en aide.
Teal’c à Sam: Comment vous sentez-vous?
Sam: Disons que ce serait mieux si Mark et moi n’étions pas le centre de l'attention. Et ils ont tous appris ma rupture, tout le monde me regarde et est doublement peiné pour moi. (elle leva les yeux au ciel et sourit nerveusement) Ce qui n'arrange pas les choses entre lui et moi.
Elle détourna le regard, encore plus angoissée qu’au début de cette conversation. Les trois hommes se décomposèrent.
Daniel, surpris: Oh… uh.. Nous ne le savions pas. Navré de l’apprendre.
Elle pencha la tête et lui lança un regard blasé. Jack fit un léger mouvement de tête à Daniel pour lui faire comprendre que voilà, il avait sa raison de pourquoi il la trouvait potentiellement étrange et l'absence d'invitation à son mariage.
Daniel grimaça et lui sourit timidement: Oh ok. J'ai votre point.
Sam roula ses yeux et sourit poliment: On se voit à la veillée tout à l’heure. (ils s’enlacèrent) Merci de vous en être occupés. (elle pressa le bras de Teal'c) Vraiment.
Daniel: C’est normal.
Sam se tourna vers Jack: Monsieur?
Il hocha la tête, salua les deux hommes brièvement et la suivit en enfilant sa casquette de son uniforme de classe A sur la tête.
Jack mit ses gants blancs: Hammond nous rejoint?
Sam nerveuse: Oui, il est déjà sur place.
Sam: Mark, je te présente mes collègues. Le Docteur Jackson, Murray et le Général O’Neill.
Daniel tendit la main vers Mark: Daniel. Nos sincères condoléances. Votre père était une personne admirable.
Mark serra la main de Daniel et sourit poliment: Merci d’être venu.
Teal’c serra sa main à son tour: Ce fut un réel plaisir de connaître Jacob Carter. Il était un guerrier honorable.
Mark lui sourit: Merci Monsieur. Joli chapeau.
Teal’c inclina la tête en remerciement, Jack tendit sa main et Mark la regarda quelques secondes.
Jack: Un ami et un bon père. (Mark serra fortement sa main et son visage sembla se durcir) Nous le regrettons tous.
Le militaire l’interrogea du regard, surpris de la pression sur sa paume et de la durée du contact. Daniel et Teal'c le remarquèrent et enfin Mark le libéra.
Sam se donna une contenance: Merci, mon Général.
Mark, au groupe: Je vous prie de m’excuser, j’ai d’autres personnes à saluer.
Une fois parti, Jack interrogea discrètement du regard “le spécialiste des vivants” pour savoir s’il avait dit quelque chose de mal ou si sa remarque avait été déplacée mais ce dernier haussa les épaules.
Sam: Eurrh... Veuillez l’excuser.
Daniel, gêné pour elle: C’est... C'est toujours un peu stressant ce genre d'événement.
Elle hocha la tête, le remerciant de lui venir en aide.
Teal’c à Sam: Comment vous sentez-vous?
Sam: Disons que ce serait mieux si Mark et moi n’étions pas le centre de l'attention. Et ils ont tous appris ma rupture, tout le monde me regarde et est doublement peiné pour moi. (elle leva les yeux au ciel et sourit nerveusement) Ce qui n'arrange pas les choses entre lui et moi.
Elle détourna le regard, encore plus angoissée qu’au début de cette conversation. Les trois hommes se décomposèrent.
Daniel, surpris: Oh… uh.. Nous ne le savions pas. Navré de l’apprendre.
Elle pencha la tête et lui lança un regard blasé. Jack fit un léger mouvement de tête à Daniel pour lui faire comprendre que voilà, il avait sa raison de pourquoi il la trouvait potentiellement étrange et l'absence d'invitation à son mariage.
Daniel grimaça et lui sourit timidement: Oh ok. J'ai votre point.
Sam roula ses yeux et sourit poliment: On se voit à la veillée tout à l’heure. (ils s’enlacèrent) Merci de vous en être occupés. (elle pressa le bras de Teal'c) Vraiment.
Daniel: C’est normal.
Sam se tourna vers Jack: Monsieur?
Il hocha la tête, salua les deux hommes brièvement et la suivit en enfilant sa casquette de son uniforme de classe A sur la tête.
Jack mit ses gants blancs: Hammond nous rejoint?
Sam nerveuse: Oui, il est déjà sur place.
Elle se chargea de l’éloge funéraire, Mark préférait ne pas jurer en tant que civil entouré de tous ces militaires. Elle répéta ce qu’elle avait pu dire à Jack sur son père quelques jours avant, sans expliquer la raison bien entendu, et avec correction des dates. Pourquoi lui avait-elle répété l’erreur de son père? “Quatre ans” et non sept? Elle en avait déduit qu’elle devait être plus perturbée que ce qu’elle se l’avouer.
Malgré la douleur dans sa voix, elle réussit à retenir ses larmes durant la cérémonie militaire. Le cercueil était recouvert d’un drapeau des États-Unis, entouré de quatre militaires de chaque côté, dont Jack et George. Après un petit cri commun programmé, ils prirent les poignées du cercueil et le portèrent jusqu’à sa dernière demeure. Les invités les suivirent en silence, la famille en première ligne.
Ils déposèrent le cercueil sur le système de descente automatique, se redressèrent tels une danse macabre mais pleine de dignité et de respect. Ils attrapèrent d’un même geste un bout du tissu du drapeau et le tendirent quelques instants. Puis ils le plièrent d’une manière géométrique, le faisant glisser entre leurs gants blancs. George prit le triangle dans sa main droite, le suspendit un instant au-dessus de sa tête, le fit descendre, déposa sa seconde main et se tourna vers O’neill qui le réceptionna. Il resta un court instant ainsi, puis se dirigea vers la première ligne des invités. Il se plaça solennellement devant elle et lui tendit le drapeau. Elle l’attrapa, il fit un salut militaire et retourna vers les hommes qui l'attendaient, stoïques. Elle resta fixe, puis fit un pas en avant et se plaça devant son frère. Elle lui tendit délicatement le drapeau.
Il le prit d’une main tremblante. Elle fit un salut militaire à son tour, son petit frère la dévisagea et serra les dents. Forte, presque froide, elle se remit à ses côtés.
Les soldats marchèrent un peu plus loin pour laisser la famille faire leur adieu. Mark fut le premier, il donna le drapeau à sa femme avec nervosité, attrapa une fleur dans le bouquet de chrysanthèmes prévu à cet effet, et la déposa sur le cercueil. Il fit un signe de croix, rejoignit son épouse, reprit le drapeau, et elle imita son mari.
D’autres proches firent de même, Sam s’approcha à son tour, remonta la manche droite de sa veste bleue marine et détacha le bouton de sa chemise pour avoir accès à son poignet. Plusieurs personnes la regardèrent avec curiosité. Elle déglutit, ferma les yeux et détacha son bracelet. Elle rouvrit ses yeux humides et le déposa délicatement sur le cercueil en effleurant le bois du bout des doigts. Les militaires présents semblaient tous bouleversés par son geste. Elle n’eut aucun regard pour l’épitaphe avec le nom de sa mère mais une larme coula sur sa joue.
Notes:
*en langage des fleurs, les chrysanthèmes symbolisent l'amour et le deuil*
*Défauts visuels et incohérences dans l’épisode 818 “Threads” (source)*
Malgré la douleur dans sa voix, elle réussit à retenir ses larmes durant la cérémonie militaire. Le cercueil était recouvert d’un drapeau des États-Unis, entouré de quatre militaires de chaque côté, dont Jack et George. Après un petit cri commun programmé, ils prirent les poignées du cercueil et le portèrent jusqu’à sa dernière demeure. Les invités les suivirent en silence, la famille en première ligne.
Ils déposèrent le cercueil sur le système de descente automatique, se redressèrent tels une danse macabre mais pleine de dignité et de respect. Ils attrapèrent d’un même geste un bout du tissu du drapeau et le tendirent quelques instants. Puis ils le plièrent d’une manière géométrique, le faisant glisser entre leurs gants blancs. George prit le triangle dans sa main droite, le suspendit un instant au-dessus de sa tête, le fit descendre, déposa sa seconde main et se tourna vers O’neill qui le réceptionna. Il resta un court instant ainsi, puis se dirigea vers la première ligne des invités. Il se plaça solennellement devant elle et lui tendit le drapeau. Elle l’attrapa, il fit un salut militaire et retourna vers les hommes qui l'attendaient, stoïques. Elle resta fixe, puis fit un pas en avant et se plaça devant son frère. Elle lui tendit délicatement le drapeau.
Il le prit d’une main tremblante. Elle fit un salut militaire à son tour, son petit frère la dévisagea et serra les dents. Forte, presque froide, elle se remit à ses côtés.
Les soldats marchèrent un peu plus loin pour laisser la famille faire leur adieu. Mark fut le premier, il donna le drapeau à sa femme avec nervosité, attrapa une fleur dans le bouquet de chrysanthèmes prévu à cet effet, et la déposa sur le cercueil. Il fit un signe de croix, rejoignit son épouse, reprit le drapeau, et elle imita son mari.
D’autres proches firent de même, Sam s’approcha à son tour, remonta la manche droite de sa veste bleue marine et détacha le bouton de sa chemise pour avoir accès à son poignet. Plusieurs personnes la regardèrent avec curiosité. Elle déglutit, ferma les yeux et détacha son bracelet. Elle rouvrit ses yeux humides et le déposa délicatement sur le cercueil en effleurant le bois du bout des doigts. Les militaires présents semblaient tous bouleversés par son geste. Elle n’eut aucun regard pour l’épitaphe avec le nom de sa mère mais une larme coula sur sa joue.
Notes:
*en langage des fleurs, les chrysanthèmes symbolisent l'amour et le deuil*
*Défauts visuels et incohérences dans l’épisode 818 “Threads” (source)*
TW: *alcool* *alcoolisme* *slutshaming* *agisme*
CW: *lavage de cerveau* *hôpital psychiatrique* *possessivité* *infantilisation* *âgisme* *culture du viol* *mention de guerre du Vietnam*
Après cette cérémonie riche en émotions, la veillée prit place dans un espace adapté juste à côté du parc. Tout le monde profitait du beau temps et de la nature en dégustant les mets du buffet afin d’évacuer le trop plein de sentiments ressentis. L’air était bon, la brise légère donnait de temps en temps l’impression qu’il neigeait avec les pétales des cerisiers en fleurs qui commençaient timidement à se détacher.
Sam vida son cinquième verre de vin blanc, épuisée de devoir sourire à tout le monde pour faire bonne figure. Parler à toutes ces personnes l'affaiblissait et elle n’allait pas tenir bien longtemps. Un peu plus loin, Hammond s’approcha des trois hommes.
Daniel, un verre de punch à la main: Ravi de vous revoir Général.
Hammond leur sourit: De même, Docteur. (il regarda Teal’c) Teal’c, vous aussi, bien sûr. Vous m’avez tous manqué. (il regarda Jack) Fiston. (il s’approcha de lui et lui fit face, Jack l’interrogea du regard devant l'inspection de sa tenue) Désolé de vous revoir dans de telles circonstances.
Il leva sa main vers le col de Jack et entreprit de remettre sa cravate droite. Daniel sourit en arrière-plan, certaines choses ne changeaient pas.
Daniel: Pareillement, Monsieur.
Teal’c: C’est une magnifique journée pour honorer la mémoire de Jacob Carter.
De nouveau décent, Hammond tapota l’épaule de Jack et se dernier le remercia d’un mouvement de tête malgré le nœud de cravate l’étranglant.
Hammond au groupe: Comment va-t-elle?
Daniel: Jack pense qu’elle va bien. (il regarda Teal’c) Nous, beaucoup moins.
Jack leva les yeux et tout bas: Oh for crying out loud, Daniel.
Daniel fit comme s’il n’avait rien entendu et s’adressa à Hammond: On parlait justement du fait de renouveler l’équipe de psychiatres à la base, en prenant en compte le niveau d'entraînement des membres du programme. (plus rapidement avant que Jack intervienne) Le Docteur McKenzie lui-même avait sous-estimé le lavage de cerveau de Teal’c.
Teal’c inclina la tête: En effet.
Daniel: Et il m’avait interné dans un hôpital psychiatrique pour schizophrénie alors que j’étais sous influence d’une technologie alienne. (Il se rattrapa) Je ne dis pas qu’il fait un mauvais boulot, je dis juste qu’il faudrait peut-être… Et bien, étendre nos points de vue.
Hammond fronça les sourcils et réfléchit: Ce n’est pas une mauvaise idée. Je lis de plus en plus d'articles sur ce sujet. Des nouvelles études font leurs preuves. (il pencha la tête) Il faudrait voir si cela peut être adapté à nos situations de tous les jours.
Jack le regarda avec curiosité et Daniel leva les yeux au ciel à son tour: Comme d’habitude, le militaire préférait écouter le haut gradé. Il n’eut pas le temps de faire de réflexion: Jack aperçu du coin de l'œil deux enfants courir un peu trop près du buffet des boissons.
Jack au groupe: Hum, excusez-moi. Je vais tenter d'éviter une catastrophe planétaire.
Daniel à Hammond: Mon Général, j’ai une question.
Hammond: Laquelle, Docteur?
Daniel: Lors de la cérémonie, Sam a enlevé son bracelet. (Hammond sourit doucement) Je crois qu’elle le porte depuis des années. Qu’est-ce… Y a t il une signification particulière?
Teal’c: O’neill et vous sembliez en comprendre la signification.
Hammond: C’est une tradition de l’Armée. Des "bracelets de combat". Vous voyez le cordon qui attache le bas de vos treillis à l’intérieur de vos bottes? Il est d’usage que chaque membre d’une équipe fournissent un bouton de son propre uniforme pour le bracelet d'un autre camarade au début de chaque mission et les portent jusqu'à ce que chacun soit rentré sain et sauf. (Daniel ouvrit la bouche, surpris par cette tradition si humaine. George pencha la tête) Certains changent la tradition jusqu’à la pousser... (il re-pencha la tête et les regarda d’un air entendu) Enfin vous voyez.
Teal’c inclina la tête en respect à cette tradition: La symbolique est grande.
Daniel tout bas: Ça avait l’air, en effet.
Hammond, de l'émotion dans sa voix: J’ai perdu mon meilleur ami lors de la guerre du Vietnam. Nous avions fait un échange juste avant que nous partions.
Teal’c: Nous sommes désolés de raviver de tels souvenirs, Général Hammond.
Hammond lui sourit: N’en faites rien, mon ami. C'est sain de s'accrocher à ces souvenirs.
Non sans difficulté, Jack s'accroupit à la hauteur des deux enfants.
Jack leur sourit: Hey les enfants! (il leur montra l’air de jeux plus loin) Ça vous dit d’aller jouer là-bas? Il y a des balançoires, des ballons, et-
David et Lisa: Oh ouiiii!
Mark arriva en furie: Qu’est-ce que vous faites?
Il posa la main sur les deux épaules de ses enfants. Jack se releva et regarda leur père.
Jack: Je leur ai proposé de-
Mark: Et de quel droit, je vous prie?
Sam s’approcha prudemment: Mark?
Mark ne détourna pas le regard de Jack: Sammie?
C’était donc ça, conclut Jack, il la protégeait. Mark était un ami de Pete. Ça ne pouvait pas être une coïncidence et elle le comprit aussi. Pete avait dû lui dire quelque chose. Ou son père? Bon dieu… Elle n’avait pas besoin de gérer l’orgueil de ces deux mâles là aujourd’hui, se dit-elle.
Sam se risqua: Un problème?
Jack: Aucun, (il continua à regarder Mark pour lui faire comprendre qu’il savait où était sa propre place) Colonel.
Il sourit légèrement du coin des lèvres. Elle tiqua de l’utilisation de son grade plutôt que de son nom de famille comme à son habitude et en déduit qu’il ne voulait surement pas envenimer les choses avec son frère.
Lisa: Je peux aller à la balançoire, papa?
Mark lâcha ses enfants: Oui.
Les enfants partirent. Daniel arriva, ayant aperçu la scène de loin et depuis leur… serrage de mains de ce matin, il faisait attention à ce que tout se passe bien pour aider Sam à gérer cette journée.
Daniel désigna le buffet: Jack, est-ce que vous pouvez m’aider s’il vous plaît? On a un souci de petits fours.
Jack regardant toujours Mark: J’arrive.
Il les laissa enfin seuls.
Sam se positionna devant Mark: Que cherches-tu exactement? (il haussa les épaules et elle s’impatienta) C’est mon supérieur, aie un minimum de respect s’il te plait.
Mark leva les sourcils: T’as eu du respect pour Pete à fricoter avec lui?
Sam pouffa: Quoi? (elle insista) Je ne “fricote” pas avec lui. (Mark n’ajouta rien de plus) Est-ce que je dois te rappeler que Pete est certes ton ami mais que je suis ta sœur?
Mark: Arrête, t’as toujours été en train de jouer. Tu manipulais papa avec tes bonnes notes et tes professeurs avec ton joli minois. T’étais la parfaite petite fille, la préférée!
Sam s’exclama: Quoi?!
Mark: J’étais toujours dans ton ombre. Papa te poussait toujours en avant et-
Sam: Je t’assure que tu te trompes!
Mark ne lui prêta aucune attention: Toujours la plus intelligente! Regardez-la, elle fait comme son père! Tu sais que tu fais tourner la tête des hommes (il la regarda de haut en bas et jugea son uniforme apparemment inapproprié) et t’en profite. (il désigna la direction où Jack était il y a quelques minutes) C’est juste dégueulasse. T’as vu l'âge de ce type? On dirait papa. (il insista) Tu recommences!
Sam ferma les yeux une fraction de seconde et essaya de reprendre le contrôle: Écoutes, je sais que tu es triste vu la situation mais ça ne t'auto-
Mark bougea une main vers elle: Depuis toujours ton travail compte plus que nous tous.
Sam secoua la tête, blessée: Tu sais bien que ce n’est pas vrai. (il leva les yeux au ciel et se retourna pour rejoindre un groupe. Elle prit un autre verre) Génial…
Elle se dirigea ensuite à l'opposé de l’espace réservé afin de l’éviter au maximum. Jack l’aperçu vider sa nouvelle coupe de vin blanc et sourire nerveusement à un nouveau groupe qui venait vers elle pour lui parler. Il identifia enfin les signes de fatigue qu’elle tentait de cacher.
Jack à Daniel et Teal’c: Ok, bon. Vous m'avez convaincu, Carter a l’air épuisée. Je l'emmène à son hôtel et je reviens.
Daniel, rassuré de cette décision: Besoin d’aide?
Jack grimaça: Vaut mieux que vous restiez pour canaliser son frère, si jamais.
Daniel lança un regard à Teal’c: Ouais… Pas une mauvaise idée.
Teal’c: En effet.
Jack se dirigea vers elle: Je reviens dans une heure maximum. (Quand le groupe s'éclipsa d’elle, Jack se mit discrètement à ses côtés) Allons ailleurs, voulez-vous?
Sam sursauta légèrement, ne l’ayant pas vu: Uh… (elle le dévisagea) C’est une invitation?
Il la regarda à son tour et s'aperçut qu’elle paraissait aussi étonnée de ces mots déjà prononcés. Ils froncèrent les sourcils en même temps à ce souvenir. Elle détourna le regard pour le plonger dans sa coupe vide et il devina ses pensées. Enfin... C'est ce qu'il crut. Quant à elle, son cerveau venait de reprendre son mécanisme habituel de défense lors de leurs situations ambiguës.
CW: *lavage de cerveau* *hôpital psychiatrique* *possessivité* *infantilisation* *âgisme* *culture du viol* *mention de guerre du Vietnam*
Après cette cérémonie riche en émotions, la veillée prit place dans un espace adapté juste à côté du parc. Tout le monde profitait du beau temps et de la nature en dégustant les mets du buffet afin d’évacuer le trop plein de sentiments ressentis. L’air était bon, la brise légère donnait de temps en temps l’impression qu’il neigeait avec les pétales des cerisiers en fleurs qui commençaient timidement à se détacher.
Sam vida son cinquième verre de vin blanc, épuisée de devoir sourire à tout le monde pour faire bonne figure. Parler à toutes ces personnes l'affaiblissait et elle n’allait pas tenir bien longtemps. Un peu plus loin, Hammond s’approcha des trois hommes.
Daniel, un verre de punch à la main: Ravi de vous revoir Général.
Hammond leur sourit: De même, Docteur. (il regarda Teal’c) Teal’c, vous aussi, bien sûr. Vous m’avez tous manqué. (il regarda Jack) Fiston. (il s’approcha de lui et lui fit face, Jack l’interrogea du regard devant l'inspection de sa tenue) Désolé de vous revoir dans de telles circonstances.
Il leva sa main vers le col de Jack et entreprit de remettre sa cravate droite. Daniel sourit en arrière-plan, certaines choses ne changeaient pas.
Daniel: Pareillement, Monsieur.
Teal’c: C’est une magnifique journée pour honorer la mémoire de Jacob Carter.
De nouveau décent, Hammond tapota l’épaule de Jack et se dernier le remercia d’un mouvement de tête malgré le nœud de cravate l’étranglant.
Hammond au groupe: Comment va-t-elle?
Daniel: Jack pense qu’elle va bien. (il regarda Teal’c) Nous, beaucoup moins.
Jack leva les yeux et tout bas: Oh for crying out loud, Daniel.
Daniel fit comme s’il n’avait rien entendu et s’adressa à Hammond: On parlait justement du fait de renouveler l’équipe de psychiatres à la base, en prenant en compte le niveau d'entraînement des membres du programme. (plus rapidement avant que Jack intervienne) Le Docteur McKenzie lui-même avait sous-estimé le lavage de cerveau de Teal’c.
Teal’c inclina la tête: En effet.
Daniel: Et il m’avait interné dans un hôpital psychiatrique pour schizophrénie alors que j’étais sous influence d’une technologie alienne. (Il se rattrapa) Je ne dis pas qu’il fait un mauvais boulot, je dis juste qu’il faudrait peut-être… Et bien, étendre nos points de vue.
Hammond fronça les sourcils et réfléchit: Ce n’est pas une mauvaise idée. Je lis de plus en plus d'articles sur ce sujet. Des nouvelles études font leurs preuves. (il pencha la tête) Il faudrait voir si cela peut être adapté à nos situations de tous les jours.
Jack le regarda avec curiosité et Daniel leva les yeux au ciel à son tour: Comme d’habitude, le militaire préférait écouter le haut gradé. Il n’eut pas le temps de faire de réflexion: Jack aperçu du coin de l'œil deux enfants courir un peu trop près du buffet des boissons.
Jack au groupe: Hum, excusez-moi. Je vais tenter d'éviter une catastrophe planétaire.
Daniel à Hammond: Mon Général, j’ai une question.
Hammond: Laquelle, Docteur?
Daniel: Lors de la cérémonie, Sam a enlevé son bracelet. (Hammond sourit doucement) Je crois qu’elle le porte depuis des années. Qu’est-ce… Y a t il une signification particulière?
Teal’c: O’neill et vous sembliez en comprendre la signification.
Hammond: C’est une tradition de l’Armée. Des "bracelets de combat". Vous voyez le cordon qui attache le bas de vos treillis à l’intérieur de vos bottes? Il est d’usage que chaque membre d’une équipe fournissent un bouton de son propre uniforme pour le bracelet d'un autre camarade au début de chaque mission et les portent jusqu'à ce que chacun soit rentré sain et sauf. (Daniel ouvrit la bouche, surpris par cette tradition si humaine. George pencha la tête) Certains changent la tradition jusqu’à la pousser... (il re-pencha la tête et les regarda d’un air entendu) Enfin vous voyez.
Teal’c inclina la tête en respect à cette tradition: La symbolique est grande.
Daniel tout bas: Ça avait l’air, en effet.
Hammond, de l'émotion dans sa voix: J’ai perdu mon meilleur ami lors de la guerre du Vietnam. Nous avions fait un échange juste avant que nous partions.
Teal’c: Nous sommes désolés de raviver de tels souvenirs, Général Hammond.
Hammond lui sourit: N’en faites rien, mon ami. C'est sain de s'accrocher à ces souvenirs.
Non sans difficulté, Jack s'accroupit à la hauteur des deux enfants.
Jack leur sourit: Hey les enfants! (il leur montra l’air de jeux plus loin) Ça vous dit d’aller jouer là-bas? Il y a des balançoires, des ballons, et-
David et Lisa: Oh ouiiii!
Mark arriva en furie: Qu’est-ce que vous faites?
Il posa la main sur les deux épaules de ses enfants. Jack se releva et regarda leur père.
Jack: Je leur ai proposé de-
Mark: Et de quel droit, je vous prie?
Sam s’approcha prudemment: Mark?
Mark ne détourna pas le regard de Jack: Sammie?
C’était donc ça, conclut Jack, il la protégeait. Mark était un ami de Pete. Ça ne pouvait pas être une coïncidence et elle le comprit aussi. Pete avait dû lui dire quelque chose. Ou son père? Bon dieu… Elle n’avait pas besoin de gérer l’orgueil de ces deux mâles là aujourd’hui, se dit-elle.
Sam se risqua: Un problème?
Jack: Aucun, (il continua à regarder Mark pour lui faire comprendre qu’il savait où était sa propre place) Colonel.
Il sourit légèrement du coin des lèvres. Elle tiqua de l’utilisation de son grade plutôt que de son nom de famille comme à son habitude et en déduit qu’il ne voulait surement pas envenimer les choses avec son frère.
Lisa: Je peux aller à la balançoire, papa?
Mark lâcha ses enfants: Oui.
Les enfants partirent. Daniel arriva, ayant aperçu la scène de loin et depuis leur… serrage de mains de ce matin, il faisait attention à ce que tout se passe bien pour aider Sam à gérer cette journée.
Daniel désigna le buffet: Jack, est-ce que vous pouvez m’aider s’il vous plaît? On a un souci de petits fours.
Jack regardant toujours Mark: J’arrive.
Il les laissa enfin seuls.
Sam se positionna devant Mark: Que cherches-tu exactement? (il haussa les épaules et elle s’impatienta) C’est mon supérieur, aie un minimum de respect s’il te plait.
Mark leva les sourcils: T’as eu du respect pour Pete à fricoter avec lui?
Sam pouffa: Quoi? (elle insista) Je ne “fricote” pas avec lui. (Mark n’ajouta rien de plus) Est-ce que je dois te rappeler que Pete est certes ton ami mais que je suis ta sœur?
Mark: Arrête, t’as toujours été en train de jouer. Tu manipulais papa avec tes bonnes notes et tes professeurs avec ton joli minois. T’étais la parfaite petite fille, la préférée!
Sam s’exclama: Quoi?!
Mark: J’étais toujours dans ton ombre. Papa te poussait toujours en avant et-
Sam: Je t’assure que tu te trompes!
Mark ne lui prêta aucune attention: Toujours la plus intelligente! Regardez-la, elle fait comme son père! Tu sais que tu fais tourner la tête des hommes (il la regarda de haut en bas et jugea son uniforme apparemment inapproprié) et t’en profite. (il désigna la direction où Jack était il y a quelques minutes) C’est juste dégueulasse. T’as vu l'âge de ce type? On dirait papa. (il insista) Tu recommences!
Sam ferma les yeux une fraction de seconde et essaya de reprendre le contrôle: Écoutes, je sais que tu es triste vu la situation mais ça ne t'auto-
Mark bougea une main vers elle: Depuis toujours ton travail compte plus que nous tous.
Sam secoua la tête, blessée: Tu sais bien que ce n’est pas vrai. (il leva les yeux au ciel et se retourna pour rejoindre un groupe. Elle prit un autre verre) Génial…
Elle se dirigea ensuite à l'opposé de l’espace réservé afin de l’éviter au maximum. Jack l’aperçu vider sa nouvelle coupe de vin blanc et sourire nerveusement à un nouveau groupe qui venait vers elle pour lui parler. Il identifia enfin les signes de fatigue qu’elle tentait de cacher.
Jack à Daniel et Teal’c: Ok, bon. Vous m'avez convaincu, Carter a l’air épuisée. Je l'emmène à son hôtel et je reviens.
Daniel, rassuré de cette décision: Besoin d’aide?
Jack grimaça: Vaut mieux que vous restiez pour canaliser son frère, si jamais.
Daniel lança un regard à Teal’c: Ouais… Pas une mauvaise idée.
Teal’c: En effet.
Jack se dirigea vers elle: Je reviens dans une heure maximum. (Quand le groupe s'éclipsa d’elle, Jack se mit discrètement à ses côtés) Allons ailleurs, voulez-vous?
Sam sursauta légèrement, ne l’ayant pas vu: Uh… (elle le dévisagea) C’est une invitation?
Il la regarda à son tour et s'aperçut qu’elle paraissait aussi étonnée de ces mots déjà prononcés. Ils froncèrent les sourcils en même temps à ce souvenir. Elle détourna le regard pour le plonger dans sa coupe vide et il devina ses pensées. Enfin... C'est ce qu'il crut. Quant à elle, son cerveau venait de reprendre son mécanisme habituel de défense lors de leurs situations ambiguës.
3.2.3
3.2.3
3.2.3
3.2.3
3.2.3
Ce fameux paragraphe du chapitre 3 sur la non-Fraternisation. Ils aperçurent un autre couple approchait, gêné eux-même des conventions sociales les obligeant à discuter avec la famille même s’ils ne se connaissaient absolument pas. Vu le temps que mettait son supérieur à trouver une réponse à sa connerie, elle se dit qu'un verre en plus ne serait pas de refus.
Jack perplexe, insista sur sa réponse: Stratégie de repli.
Jack perplexe, insista sur sa réponse: Stratégie de repli.
3.2.3
3.2.3
3.2.3
3.2.3
3.2.3
Sam parla tout bas: S'il vous plaît.
Jack discrètement: Sortie Ouest dans 5 minutes.
Sam sourit au couple à 3 mètres devant elle: Je... J'ai besoin (elle mit une main dans sa poche de veste) de mes affaires.
Jack: Où sont-elles?
Sam lui tendit discrètement une petite clef: Bonjour! Merci beaucoup d’être venus, vraiment.
Il attrapa la clé et se dirigea vers les casiers.
Echo:
*jeu d'écriture sur la tenue de Jack et de Sam et l'appréciation de leurs vêtements via d'autres personnes*
*respect*
*fricoter*
*tradition*
Notes:
*J'ai gardé l'expression "Oh for crying out loud" qu'O'neill utilise souvent en VO. Elle n'a pas d'équivalant en français. Celle qui se rapproche le plus serait "pour l'amour du ciel" mais vous comprendrez lors d'un prochain paragraphe pourquoi je la garde en VO. *
*Les prénoms de "Lisa" et "David" ne rentrent pas dans l'histoire canon. Je les ai pris pour faire un clin d'oeil uniquement (source)*
*la phrase de Mark "T’as vu l'âge de ce type? On dirait papa. (il insista) Tu recommences!" est à retenir* *Nous n'avons pas l'âge de Jacob dans le canon, j'ai donc gardé l'âge de l'acteur. Il a 9 ans de plus que Jack O'neill. (source)*
*Information sur la loi de non-fraternisation (source)*
*Le danger des enfants dont les parents n’ont pas a s’inquieter (source)*
*Information sur les bracelets de combat (source) (source)*
*Souvenez-vous de mon tout premier paragraphe, Jack rencontre la petite Sam et Jacob donne une leçon à sa fille comme quoi il ne faut pas parler à des inconnus. Jack revit un écho sans s’en rendre compte mais cette fois-ci avec les enfants du frère de Sam*
*Video: L'échec de l’éducation des enfants de leur faire porter la responsabilité de ne pas parler à des inconnus au lieu de s’attaquer aux responsables (source)*
Jack discrètement: Sortie Ouest dans 5 minutes.
Sam sourit au couple à 3 mètres devant elle: Je... J'ai besoin (elle mit une main dans sa poche de veste) de mes affaires.
Jack: Où sont-elles?
Sam lui tendit discrètement une petite clef: Bonjour! Merci beaucoup d’être venus, vraiment.
Il attrapa la clé et se dirigea vers les casiers.
Echo:
*jeu d'écriture sur la tenue de Jack et de Sam et l'appréciation de leurs vêtements via d'autres personnes*
*respect*
*fricoter*
*tradition*
Notes:
*J'ai gardé l'expression "Oh for crying out loud" qu'O'neill utilise souvent en VO. Elle n'a pas d'équivalant en français. Celle qui se rapproche le plus serait "pour l'amour du ciel" mais vous comprendrez lors d'un prochain paragraphe pourquoi je la garde en VO. *
*Les prénoms de "Lisa" et "David" ne rentrent pas dans l'histoire canon. Je les ai pris pour faire un clin d'oeil uniquement (source)*
*la phrase de Mark "T’as vu l'âge de ce type? On dirait papa. (il insista) Tu recommences!" est à retenir* *Nous n'avons pas l'âge de Jacob dans le canon, j'ai donc gardé l'âge de l'acteur. Il a 9 ans de plus que Jack O'neill. (source)*
*Information sur la loi de non-fraternisation (source)*
*Le danger des enfants dont les parents n’ont pas a s’inquieter (source)*
*Information sur les bracelets de combat (source) (source)*
*Souvenez-vous de mon tout premier paragraphe, Jack rencontre la petite Sam et Jacob donne une leçon à sa fille comme quoi il ne faut pas parler à des inconnus. Jack revit un écho sans s’en rendre compte mais cette fois-ci avec les enfants du frère de Sam*
*Video: L'échec de l’éducation des enfants de leur faire porter la responsabilité de ne pas parler à des inconnus au lieu de s’attaquer aux responsables (source)*
CW: *culture du viol* *alcoolisme*
Après avoir retiré leurs vestes, Jack s'extirpa de cette foutue cravate puis déboutonna les premiers boutons de son col. Enfin, il pouvait respirer librement. Sam, elle, s’attaquait a ceux sa propre chemise. L'apercevant, il se figea. Mais que faisait-elle, se questionna-t-il? Ne pouvait-elle pas attendre d’être dans sa chambre pour se changer, bon sang?
Sam ne le vit pas prendre la bonne route: Euurh. L'hôtel est de l’autre côté, Monsieur.
Jack se concentra sur la route et non sur la femme en train de se dévêtir a ses cotés: Je vous ai pris une autre chambre d’hôtel pour que vous vous reposiez à l’écart. Si ça vous va?
Après avoir retiré leurs vestes, Jack s'extirpa de cette foutue cravate puis déboutonna les premiers boutons de son col. Enfin, il pouvait respirer librement. Sam, elle, s’attaquait a ceux sa propre chemise. L'apercevant, il se figea. Mais que faisait-elle, se questionna-t-il? Ne pouvait-elle pas attendre d’être dans sa chambre pour se changer, bon sang?
Sam ne le vit pas prendre la bonne route: Euurh. L'hôtel est de l’autre côté, Monsieur.
Jack se concentra sur la route et non sur la femme en train de se dévêtir a ses cotés: Je vous ai pris une autre chambre d’hôtel pour que vous vous reposiez à l’écart. Si ça vous va?
3.2.3
3.2.3
3.2.3
3.2.3
3.2.3
Sam très surprise de cette initiative: Huh… c'est... (avec une pointe de malaise dans sa voix ne sachant pas trop comment réagir) Une délicate attention, mon Général.
Elle fronça les sourcils et retira sa chemise pour se retrouver en débardeur blanc serré.
Jack racla sa gorge et se maudit d’avoir lancé un regard furtif sur sa subordonnée: C'était une surprise, au cas où.
Elle s’arrêta de fouiller son sac à la recherche d’un haut.
Elle fronça les sourcils et retira sa chemise pour se retrouver en débardeur blanc serré.
Jack racla sa gorge et se maudit d’avoir lancé un regard furtif sur sa subordonnée: C'était une surprise, au cas où.
Elle s’arrêta de fouiller son sac à la recherche d’un haut.
3.2.3
3.2.3
3.2.3
3.2.3
3.2.3
Jack comprit l'insinuation qu’elle avait pu imaginer et se rattrapa: Le Président a payé. Je me suis juste dit que vous aviez besoin… Enfin vous savez… (il chercha une façon polie de lui dire qu’elle avait tendance à s'isoler) D’être seule.
Sam le fixa, étonnée: Le Président?
Jack, un peu nerveux: Oui. La cérémonie, les billets d'avion de votre famille, leurs logements, cette chambre d'hôtel, le buffet...
Sam incrédule: Pourquoi?
Jack grimaça: Pour avoir sauvé le monde, je suppose.
Sam resta abasourdie et attrapa un haut noir simple manches longues et col en V: Et vous?
Jack leva les sourcils: Hum?
Sam enfila le haut par dessus son débardeur et l’ajusta: Où séjournez-vous?
Jack: Oh. On s’est loué un appartement avec les garçons. Hammond repartira après la veillée malheureusement.
Elle attrapa un jean foncé et hésita quelques secondes, regardant Jack du coin de l'œil. Elle déglutit, se dit qu’en fin de compte être seule dans cette voiture avec lui pour raison personnelle -même si une bonne raison- était déjà une infraction en soi. Alors elle déposa son sac sous son siège, déplia le jean devant elle et retira ses talons hauts.
Sam grimaça: Je crée vraiment plus de problèmes que ce que je souhaite. (elle enfila les deux jambes dans son jean et le remonta au maximum sous sa jupe) Je suis désolée de tous vous avoir demandé de (elle lutta pour remonter son jean sans dévoiler sa peau) de m’accompagner pour au final fuir.
Jack déglutit: Ils comprendront.
A défaut de comprendre pourquoi vous ne pouvez absolument pas attendre pour vous changer, s’empêcha-t-il d’ajouter.
Elle déboutonna sa jupe et se leva légèrement afin de remonter son jean, puis retira enfin le foutu vêtement. Elle ferma son jean, réajusta son haut, remit sa ceinture de sécurité, fourra la jupe dans son sac, et remit ses talons. Enfin, elle poussa un énorme soupir de satisfaction et regarda par la fenêtre.
Jack amusé: Et moi qui pensiez que vous adoriez porter cette tenue. (elle tourna sa tête brusquement vers lui, étonnée) Quoi?
Sam se reprit et regarda de nouveau par la fenêtre: Rien. (il scruta discrètement son visage, déconcerté) C'est encore loin? (elle tourna de nouveau sa tête vers lui et grimaça de ce qu’il avait pu penser de sa question) Uh. Je me disais que je pourrai prendre un taxi, pour ne pas vous déranger, Monsieur.
Jack expira profondément: Carter, si cela m’avait dérangé je ne vous l’aurais pas proposé.
Il la regarda pour confirmer et elle hocha rapidement la tête en déglutissant. Il remit ses yeux sur la route.
Silence.
Elle se mit à bouger sa jambe droite nerveusement quelques secondes. Prenant conscience de cela, elle s’empêcha rapidement de la contrôler, posa son coude sur le bord de la fenêtre et attrapa son ongle entre ses dents. Ce silence était insupportable. Elle enleva son ongle d'entre ses dents, autre signe d'anxiété... Signes de moins en moins contrôlables ces derniers jours… Elle ferma les yeux et essaya de se concentrer pour vite trouver un sujet de conversation.
Jack: Peabody Memphis Hotel.
Sam le regarda: Oh?
Jack: Vous connaissez?
Sam: Non. Et vous?
Jack: Non. (elle se mordit la lèvre au nouveau silence) 4 étoiles.
Sam pencha la tête: Vous n'avez pas lésiné.
Jack: J'ai senti que vous aviez besoin de... Ré... confort.
Sam sourit: Joli!
Jack bougea ses doigts sur le volant, faussement modeste: Meh. J'ai fait mieux.
Sam: Je vous rembourserai.
Jack: N’y pensez même pas.
Sam pointa un doigt vers lui: Vous m’aviez dit que c’était le Président.
Il la regarda furtivement. Elle pointait toujours son doigt vers lui. Qu’est-ce qu’elle cherchait, se demanda-t-il, elle pensait réellement qu’il avait loué une chambre d'hôtel durant l'enterrement de son père afin de s'envoyer en l’air comme des lapins?
Jack regarda la route: J’ai payé. Le Président m’a dit qu’il rembourserait.
Elle baissa son doigt et le regarda un instant pour voir s’il mentait. Non, il semblait sincère. Il aperçut de la déception et se dit que bon sang, elle devait vraiment être perturbée. Elle regarda de nouveau par la fenêtre.
Silence.
Ce bon dieu de Silence.
Elle avait l’impression d’être de nouveau chez lui dans son salon, à chercher quoi dire -comme à chaque fois où elle se retrouvait seule avec lui- mais étonnement c’est lui qui recommença la conversation. Une nouvelle fois.
Jack: Est-ce que ça va? (elle le regarda et il pencha la tête) Votre descente est impressionnante.
Sam détourna la tête, presque froidement: Je vais bien.
Elle serra les dents devant cette autorisation qu’il s'accordait d'énoncer face à ses choix personnels. Jamais elle ne se permettrait de faire ce genre de réflexion et surtout, elle n’en avait pas le droit.
3.2.3
3.2.3
3.2.3
3.2.3
3.2.3
Face à son énervement, il crut l’avoir vexé de ne pas savoir se tenir en public ou d’être alcoolique et remit sa tête droite sur la route. Un autre silence désespérant s’installa.
Sam: Et l'agent Johnson?
Elle ferma les yeux et se dit qu’elle aurait peut-être dû le laisser continuer à commencer les conversations…. Elle essaya de se rassurer elle-même en se répétant qu’au moins, il ne l’avait pas vu fermer ses yeux. Lui s’était figé.
Jack se reprit: Hum, bien. Je suppose.
Elle rouvrit les yeux, fronça les sourcils et déglutit, puis regarda par la fenêtre en se maudissant.
Silence.
Devant sa non réaction, il comprit qu’il avait été trop subtile. Il hésita à poursuivre ce sujet, respira profondément et tapota nerveusement sur son volant.
Jack comme si de rien n’était: Elle a rompu.
Elle se retenu fortement de ne pas le regarder brusquement et planta ses yeux dans la ville qui défilée devant ses yeux. Que venait-il de dire? Son cœur s’accéléra, elle prit une longue et profonde respiration le plus discrètement possible et se tourna vers lui en fronçant légèrement les sourcils d'appréhension. Il actionna le clignotant afin de sortir de la voie rapide.
Sam: Désolée. Vous... Uh. Vous voulez en parler?
Jack pencha la tête sans la regarder: Disons qu’elle a compris en voyant mes réactions en votre présence.
Silence.
Quoi? Que… Quoi? Elle l'interrogea du regard afin qu’il s’explique. Lui grimaça légèrement de nervosité et tourna plusieurs fois son volant à des intersections en silence.
Long silence.
Elle détourna les yeux pour réfléchir. Il s'engouffra dans l’allée de l’hôtel “dépose minute” et s’arrêta sans couper le moteur, à quelques mètres de l’entrée. Il posa ses mains sur ses genoux et la regarda, sa mission maintenant terminée. Elle l’interrogea du regard.
Jack: Chambre 815. A votre nom.
Sam le dévisagea: Okay. Alors... Maintenant quoi?
Jack déglutit: Allez-vous reposer, Carter.
Et son monde qui s’était déjà effronté des milliards de fois, se re-brisa. Elle attrapa son sac et lâcha un petit “merci” tremblant. Tout ce qu’elle espérait en marchant vers cette entrée, son sac sur l’épaule, c’est qu’il lui court après, la fasse se retourner et l’embrasse enfin. Un groom lui sourit et lui ouvrit la porte. Elle lui rendit son sourire et hocha la tête. Elle avança vers l’entrée.
Sam: Et l'agent Johnson?
Elle ferma les yeux et se dit qu’elle aurait peut-être dû le laisser continuer à commencer les conversations…. Elle essaya de se rassurer elle-même en se répétant qu’au moins, il ne l’avait pas vu fermer ses yeux. Lui s’était figé.
Jack se reprit: Hum, bien. Je suppose.
Elle rouvrit les yeux, fronça les sourcils et déglutit, puis regarda par la fenêtre en se maudissant.
Silence.
Devant sa non réaction, il comprit qu’il avait été trop subtile. Il hésita à poursuivre ce sujet, respira profondément et tapota nerveusement sur son volant.
Jack comme si de rien n’était: Elle a rompu.
Elle se retenu fortement de ne pas le regarder brusquement et planta ses yeux dans la ville qui défilée devant ses yeux. Que venait-il de dire? Son cœur s’accéléra, elle prit une longue et profonde respiration le plus discrètement possible et se tourna vers lui en fronçant légèrement les sourcils d'appréhension. Il actionna le clignotant afin de sortir de la voie rapide.
Sam: Désolée. Vous... Uh. Vous voulez en parler?
Jack pencha la tête sans la regarder: Disons qu’elle a compris en voyant mes réactions en votre présence.
Silence.
Quoi? Que… Quoi? Elle l'interrogea du regard afin qu’il s’explique. Lui grimaça légèrement de nervosité et tourna plusieurs fois son volant à des intersections en silence.
Long silence.
Elle détourna les yeux pour réfléchir. Il s'engouffra dans l’allée de l’hôtel “dépose minute” et s’arrêta sans couper le moteur, à quelques mètres de l’entrée. Il posa ses mains sur ses genoux et la regarda, sa mission maintenant terminée. Elle l’interrogea du regard.
Jack: Chambre 815. A votre nom.
Sam le dévisagea: Okay. Alors... Maintenant quoi?
Jack déglutit: Allez-vous reposer, Carter.
Et son monde qui s’était déjà effronté des milliards de fois, se re-brisa. Elle attrapa son sac et lâcha un petit “merci” tremblant. Tout ce qu’elle espérait en marchant vers cette entrée, son sac sur l’épaule, c’est qu’il lui court après, la fasse se retourner et l’embrasse enfin. Un groom lui sourit et lui ouvrit la porte. Elle lui rendit son sourire et hocha la tête. Elle avança vers l’entrée.
“Hum, belle entrée. Ça ferait une magnifique scène de film romantique. Allez Jack, c’est maintenant. Je ne marche pas si vite. Rattrappe-moi. Maintenant.”
Hôtesse d'accueil: Bonjour madame, en quoi puis-je vous aider?
Sam comprit. Cette femme avait rompu avec lui. Elle. Pas lui. Et surtout, on n’était pas dans un putain de film.
Sam sourit à l'hôtesse: Carter. Samantha Carter. Chambre 815.
Echo:
*déranger*
*silence*
*maintenant*
Notes:
*Dans beaucoup de films ou de séries, on voit souvent un homme reconduire une femme chez elle et lui faire une surprise en l’emmenant ailleurs. Les réactions des femmes sont souvent “oh cool, il est romantique!”. Cela ne reflète en rien la réalité. Quand cela nous arrive, la première chose que l’on ressent c’est de la peur.*
*Je vous invite à regarder la conférence de Reece Witherspoon qui explique le cliché “what we doing now?” des femmes dans les films et séries tv, qui est présent dans Stargate avec le jeu de répétition de leurs “now what?”. C’est le début de ma fanfic, je respecte le travail des scénaristes déjà réalisés alors j’ai dû travaillé son personnage ainsi, mais c’est quelque chose que je vais travailler sur son personnage (source)*
Sam comprit. Cette femme avait rompu avec lui. Elle. Pas lui. Et surtout, on n’était pas dans un putain de film.
Sam sourit à l'hôtesse: Carter. Samantha Carter. Chambre 815.
Echo:
*déranger*
*silence*
*maintenant*
Notes:
*Dans beaucoup de films ou de séries, on voit souvent un homme reconduire une femme chez elle et lui faire une surprise en l’emmenant ailleurs. Les réactions des femmes sont souvent “oh cool, il est romantique!”. Cela ne reflète en rien la réalité. Quand cela nous arrive, la première chose que l’on ressent c’est de la peur.*
*Je vous invite à regarder la conférence de Reece Witherspoon qui explique le cliché “what we doing now?” des femmes dans les films et séries tv, qui est présent dans Stargate avec le jeu de répétition de leurs “now what?”. C’est le début de ma fanfic, je respecte le travail des scénaristes déjà réalisés alors j’ai dû travaillé son personnage ainsi, mais c’est quelque chose que je vais travailler sur son personnage (source)*
Elle se redressa dans le lit de l’hôtel, le front parsemé de grosses gouttes. La respiration saccadée, elle dû prendre une minute pour comprendre où elle était et ce qu’elle faisait là. Elle s’assit, le dos appuyé sur la tête de lit et attendit que son rythme cardiaque revienne à la normale. Elle n’en pouvait plus de ces cauchemars. C’était devenu trop régulier depuis quelques années, et de plus en plus intense. Elle se frotta le visage, décrocha le combiné posé sur la table de chevet et pressa le bouton "réception".
Notes:
*Si vous faites des arrêts sur images des tortures de Numéro 5, vous pouvez y voir des crânes humains avec des flammes. C'est quelque chose que j'ai inséré dans le chapitre 1 lors de sa toute première mission au sein de l'AF "Pourtant elle n’avait qu’une idée en tête à cet instant: “un” était déjà "un" de trop. Les cauchemars de cadavres et de crânes enfumés ne la lâcheront plus jamais, elle en était certaine."(source)
Sur les scènes de tortures de Numéro 5, vous pouvez aussi y voir Apophis lui faisant boire de force la sang de Sokar. (source)
Si Numéro 5 lui a fait revoir tous ses passages de sa vie, c'est que ce sont des trauma ou des peurs pour elle. J'ai donc travaillé autour de toutes ses images pour identifier les trauma et phobies qu'elle pouvait avoir*
*Information sur la santé mentale (source)*
CW: *mention alcool*
Dans la file d’attente de contrôle de l’aéroport, Daniel reçu un coup de téléphone d’un inconnu.
(TEL) Mark: Bonjour, C’est Mark Carter.
(TEL) Daniel: Ho Mark, bonjour. Comment allez-vous?
(TEL) Mark: Sauriez-vous où est ma sœur? Elle ne répond pas à son téléphone, je crois qu’elle l’a éteint.
Daniel se figea: Quoi?
Jack fronça les sourcils et Teal’c leva le sien.
(TEL) Mark: Elle n’est pas à son hôtel, sa chambre n’a pas été utilisée.
Daniel mit sa main sur le micro du téléphone: Sam a disparu. Sa chambre n’a pas été utilisée.
Jack sortit son téléphone pour l'appeler: Disparu depuis quand?
(TEL) Daniel à Mark: Quand l'avez-vous vu la dernière fois?
(TEL) Mark: Il y a presque 18 heures, à la veillée. Et vous?
(TEL) Daniel réfléchit: Hum, moi aussi, je crois. (il bloqua le micro et s'adressa à Jack) Pas depuis que vous l’avez-
Il écarquilla les yeux, puis fronça les sourcils et scruta le visage de son ami.
Jack fronça les sourcils: Quoi? “Vous l’avez” Quoi?
Daniel: “Déposée”?
Daniel et Teal’c l’interrogèrent du regard.
Jack coupa l’appel: Répondeur.
(TEL) Mark s’impatienta: Allo?
Daniel ouvrit la bouche et retira sa main pour répondre à Mark mais Jack posa sa main sur son épaule. Daniel reposa sa main sur le micro et l’interrogea du regard.
Jack: Je sais où elle est. J’y vais.
(TEL) Daniel: Oh ok. (à Mark) Le Général O’neill s’en occupe.
Jack leva les yeux au ciel à la non perspicacité de ce garçon. Daniel se souvenu enfin de la scène d'hier durant la veillée et grimaça. Il faut dire que l’archéologue ne s’était pas retenu sur l’alcool non plus...
(TEL) Mark: Que-
Daniel paniqua, regarda le téléphone dans sa main et raccrocha.
Jack pouffa: Votre diplomatie a encore gagné, Danny-boy. (Daniel grimaça de nouveau et s’excusa du regard. Jack attrapa son sac pour y récupérer passeport et portefeuille, puis lui donna son bagage) Prenez l’avion. Je prendrai le prochain.
Daniel: Jack! (l’intéressé se retourna mais continua à marcher en reculant) Qu’est-ce qu'il se passe?
Jack écarta les bras, haussa les épaules pour lui signifier qu’il n’en savait pas plus, il lui fit un geste de la main lui indiquant qu’il les appellerait et se retourna pour accélérer le pas. Daniel et Teal’c se regardèrent, inquiets.
Echo:
*disparu*
*Sa chambre n’a pas été utilisée*
*vous l'avez*
Dans la file d’attente de contrôle de l’aéroport, Daniel reçu un coup de téléphone d’un inconnu.
(TEL) Mark: Bonjour, C’est Mark Carter.
(TEL) Daniel: Ho Mark, bonjour. Comment allez-vous?
(TEL) Mark: Sauriez-vous où est ma sœur? Elle ne répond pas à son téléphone, je crois qu’elle l’a éteint.
Daniel se figea: Quoi?
Jack fronça les sourcils et Teal’c leva le sien.
(TEL) Mark: Elle n’est pas à son hôtel, sa chambre n’a pas été utilisée.
Daniel mit sa main sur le micro du téléphone: Sam a disparu. Sa chambre n’a pas été utilisée.
Jack sortit son téléphone pour l'appeler: Disparu depuis quand?
(TEL) Daniel à Mark: Quand l'avez-vous vu la dernière fois?
(TEL) Mark: Il y a presque 18 heures, à la veillée. Et vous?
(TEL) Daniel réfléchit: Hum, moi aussi, je crois. (il bloqua le micro et s'adressa à Jack) Pas depuis que vous l’avez-
Il écarquilla les yeux, puis fronça les sourcils et scruta le visage de son ami.
Jack fronça les sourcils: Quoi? “Vous l’avez” Quoi?
Daniel: “Déposée”?
Daniel et Teal’c l’interrogèrent du regard.
Jack coupa l’appel: Répondeur.
(TEL) Mark s’impatienta: Allo?
Daniel ouvrit la bouche et retira sa main pour répondre à Mark mais Jack posa sa main sur son épaule. Daniel reposa sa main sur le micro et l’interrogea du regard.
Jack: Je sais où elle est. J’y vais.
(TEL) Daniel: Oh ok. (à Mark) Le Général O’neill s’en occupe.
Jack leva les yeux au ciel à la non perspicacité de ce garçon. Daniel se souvenu enfin de la scène d'hier durant la veillée et grimaça. Il faut dire que l’archéologue ne s’était pas retenu sur l’alcool non plus...
(TEL) Mark: Que-
Daniel paniqua, regarda le téléphone dans sa main et raccrocha.
Jack pouffa: Votre diplomatie a encore gagné, Danny-boy. (Daniel grimaça de nouveau et s’excusa du regard. Jack attrapa son sac pour y récupérer passeport et portefeuille, puis lui donna son bagage) Prenez l’avion. Je prendrai le prochain.
Daniel: Jack! (l’intéressé se retourna mais continua à marcher en reculant) Qu’est-ce qu'il se passe?
Jack écarta les bras, haussa les épaules pour lui signifier qu’il n’en savait pas plus, il lui fit un geste de la main lui indiquant qu’il les appellerait et se retourna pour accélérer le pas. Daniel et Teal’c se regardèrent, inquiets.
Echo:
*disparu*
*Sa chambre n’a pas été utilisée*
*vous l'avez*
CW: *culture du viol* *âgisme* *alcool* *sexisme*
Jack s’avança dans le hall d’un pas décidé. Une jeune fille d’une vingtaine d’années à peine, les cheveux longs, blonds légèrement ondulés et les racines plus foncées, tenait l'accueil.
Employée de l’hôtel releva la tête vers l’homme et lui sourit: Monsieur, soyez le bienvenu.
Jack s’avança dans le hall d’un pas décidé. Une jeune fille d’une vingtaine d’années à peine, les cheveux longs, blonds légèrement ondulés et les racines plus foncées, tenait l'accueil.
Employée de l’hôtel releva la tête vers l’homme et lui sourit: Monsieur, soyez le bienvenu.
Il se figea quelques secondes devant ses yeux bleus clairs et se dit que décidément il avait un problème avec les blondes. Il chassa rapidement cette idée devant son jeune âge.
Jack déposa ses avant-bras sur le comptoir et montra son passeport: Bonjour. J’ai loué la chambre 815 hier soir au nom de Carter.
Employée de l’hôtel tapota sur son clavier et vérifia les informations sur son écran: Exact.
Jack rangea son passeport: La personne est-elle encore là?
Employée de l’hôtel, gênée: Je ne peux pas vous divulguer cette information, Monsieur.
Il attrapa un des petits paquets d’allumettes publicitaire de l'hôtel sur le comptoir et commença a jouer avec entre ses doigts. La jeune femme le vit et esquiva un sourire.
Jack: J’ai payé cette chambre.
Employée de l’hôtel: Pour la nuit d’hier oui. La chambre a été réservée de nouveau ce matin.
Jack: Au même nom?
Employée de l’hôtel: Je ne peux pas vous-
Jack leva la main pour le faire taire et fourra la boîte d’allumette dans sa poche: Écoutez (il lu le nom sur le badge de l’employée) Alf- (il leva les sourcils) -”red”?
“Alfred” secoua la tête: Mauvais badge.
Jack la regarda de haut en bas: Je peux voir votre supérieur s’il vous plaît?
“Alfred” eut un rictus: Changement de service, monsieur. Mais si vous attendez une demi-heure il-
Jack bougea la main pour qu’elle se taise de nouveau: Cette personne fait partie de l’Air Force et de mon équipe. (il lui tendit un justificatif de l’Air Force) Si j'apprends qu’elle est en danger parce que vous refusez de me donner les informations que je souhaite au nom de la sécurité nationale vous-
“Alfred” tapota vivement sur le clavier: Au même nom oui. Elle a payé avec sa carte de crédit directement par téléphone.
Jack se redressa: Bien, merci Alfred. (ils se sourirent exagérément) Pourrai-je avoir une autre clef s’il vous plaît?
“Alfred” s'exécuta et lui tendit après un instant: Monsieur… Elle a commandé énormément d’alcool.
Jack: "Énormément"?
“Alfred” lu le registre, mal à l’aise: Hum, 5 bouteilles de vin blanc, un pack de 6 bouteilles de bières blondes ainsi qu’une bouteille de whisky. (elle pencha la tête) Et 1 bouteille de champagne ce matin.
Jack écarquilla les yeux: Vous vous êtes fait une belle commission, ma vieille. (“Alfred” grimaça et il grogna) Et ça ne vous ait pas venu à l’esprit que c’était potentiellement inquiétant pour une femme seule?
“Alfred”: Hum, il y a eu des changements de service Monsieur. Et... (elle lui tendit un permis de conduire) Elle nous a donné ceci quand nous avons refusé de la servir.
Il fulmina, arracha le permis de conduire de ses mains et se dirigea vers l’ascenseur. “Alfred” le regarda s’éloigner et sourit tristement. Son corps s’évapora, le badge employé resta en suspension une fraction de seconde dans les airs avant de tomber au sol.
Echo:
*Je ne peux pas vous*
*changement de service*
*énormément*
Notes:
*La jeune femme ressemble à ceci (source)*
Jack déposa ses avant-bras sur le comptoir et montra son passeport: Bonjour. J’ai loué la chambre 815 hier soir au nom de Carter.
Employée de l’hôtel tapota sur son clavier et vérifia les informations sur son écran: Exact.
Jack rangea son passeport: La personne est-elle encore là?
Employée de l’hôtel, gênée: Je ne peux pas vous divulguer cette information, Monsieur.
Il attrapa un des petits paquets d’allumettes publicitaire de l'hôtel sur le comptoir et commença a jouer avec entre ses doigts. La jeune femme le vit et esquiva un sourire.
Jack: J’ai payé cette chambre.
Employée de l’hôtel: Pour la nuit d’hier oui. La chambre a été réservée de nouveau ce matin.
Jack: Au même nom?
Employée de l’hôtel: Je ne peux pas vous-
Jack leva la main pour le faire taire et fourra la boîte d’allumette dans sa poche: Écoutez (il lu le nom sur le badge de l’employée) Alf- (il leva les sourcils) -”red”?
“Alfred” secoua la tête: Mauvais badge.
Jack la regarda de haut en bas: Je peux voir votre supérieur s’il vous plaît?
“Alfred” eut un rictus: Changement de service, monsieur. Mais si vous attendez une demi-heure il-
Jack bougea la main pour qu’elle se taise de nouveau: Cette personne fait partie de l’Air Force et de mon équipe. (il lui tendit un justificatif de l’Air Force) Si j'apprends qu’elle est en danger parce que vous refusez de me donner les informations que je souhaite au nom de la sécurité nationale vous-
“Alfred” tapota vivement sur le clavier: Au même nom oui. Elle a payé avec sa carte de crédit directement par téléphone.
Jack se redressa: Bien, merci Alfred. (ils se sourirent exagérément) Pourrai-je avoir une autre clef s’il vous plaît?
“Alfred” s'exécuta et lui tendit après un instant: Monsieur… Elle a commandé énormément d’alcool.
Jack: "Énormément"?
“Alfred” lu le registre, mal à l’aise: Hum, 5 bouteilles de vin blanc, un pack de 6 bouteilles de bières blondes ainsi qu’une bouteille de whisky. (elle pencha la tête) Et 1 bouteille de champagne ce matin.
Jack écarquilla les yeux: Vous vous êtes fait une belle commission, ma vieille. (“Alfred” grimaça et il grogna) Et ça ne vous ait pas venu à l’esprit que c’était potentiellement inquiétant pour une femme seule?
“Alfred”: Hum, il y a eu des changements de service Monsieur. Et... (elle lui tendit un permis de conduire) Elle nous a donné ceci quand nous avons refusé de la servir.
Il fulmina, arracha le permis de conduire de ses mains et se dirigea vers l’ascenseur. “Alfred” le regarda s’éloigner et sourit tristement. Son corps s’évapora, le badge employé resta en suspension une fraction de seconde dans les airs avant de tomber au sol.
Echo:
*Je ne peux pas vous*
*changement de service*
*énormément*
Notes:
*La jeune femme ressemble à ceci (source)*
CW: *alcoolisme* *infantilisation* *sexisme* *mention de sang*
Jack frappa à la porte, une main dans la poche: Carter, c’est moi. (sans réponse, il activa la carte à bande magnétique dans la serrure) J’entre.
Des cadavres de bouteilles d'alcool traînées un peu partout, elle avait dû se servir dans le mini bar aussi, apparemment.
Jack, à lui-même: Cliché.
Assise contre le mur au fond de la chambre, une bouteille de champagne et un verre à pieds à ses côtés, elle était vêtue d’un pyjama bleu ciel et d'un peignoir de l'hôtel entrouvert. Ses yeux extrêmement tirés et bouffis laissa supposer qu'elle manquait de sommeil et qu’elle devait avoir pleuré toute la nuit.
Les coudes sur ses genoux et une main dans ses cheveux, elle fronça les sourcils devant sa montre, le croyant déjà parti à cette heure-ci. Elle souffla d'appréhension de se faire passer un savon, que ce soit par un être sorti de son imagination que par un réel humain. Elle fit un signe négligé de la main, pâle imitation d’un pseudo salut militaire, résignée à se faire engueuler dans n’importe quel cas.
Il se figea d’un souvenir et la dévisagea avec une pointe de panique. Elle prit cela pour confirmation d’une prochaine réprimande, déglutit et ne put soutenir son regard. Lui secoua sa tête pour sortir de sa stupeur, contempla une seconde le désordre et en déduit qu’elle devait certainement être encore saoule. Comme pour confirmer ses pensées, elle ferma les yeux, épuisée. Il accepta sa nouvelle mission: la faire se lever, se doucher, potentiellement manger, la réhydrater, et pour finir, la faire dormir.
Jack: Très bien, Carter. Allez, debout. Allons-y.
Sam posa sa tête contre le mur: Je suis fatiguée, Jack.
Elle ouvrit grand les yeux et le fixa étrangement.
Jack, un peu inquiet de cette confirmation sur son taux d'alcoolémie: “Jack”?
Sam secoua la tête: Désolée mon Général.
Jack mit les mains dans ses poches et la contempla: Vous m’aviez pourtant dit que ça allait.
Elle sembla s'impatienter et baissa totalement la tête dans ses mains. Elle prit une grande respiration et souffla par le nez pour se calmer.
Sam, entre ses dents: Pour mon père, oui. (elle garda la tête baissée et fit un geste de la main sans conviction) Pour le reste…
Jack: On s’inquiète pour vous.
Sam releva la tête, blasée: «On»?
Il nota qu’elle semblait à bout, et clairement, désirait rester seule.
Jack: C'est à ça que servent les amis. Vous avez dormi?
Sam fronça les sourcils: Un peu.
Jack: Manger?
Sam leva les yeux au ciel: Non.
Jack bougea un cadavre de Jack Daniel's avec son pied: Bu autre chose que de l'alcool?
Sam perdit patience, froidement: Non, père.
Il se figea de son agressivité inhabituelle. Elle s'en voulut immédiatement d'avoir réagi ainsi et son visage s’assombrit. Il était proche de son père après tout, le comparer à lui après avoir fait le chemin pour l’enterrer, accepté ses requêtes et aidé à fuir la cérémonie devenue trop lourde n'était pas respectueux. Elle secoua la tête pour s’excuser une nouvelle fois et il hocha légèrement la sienne pour l’accepter.
Les deux fuyèrent leurs regards. Elle eut de nouveau la nausée et ferma les yeux pour ne pas vomir. Et voilà, maintenant elle avait de nouveau la mort de son père à l’esprit. Qu’est ce qu’il penserait d'elle s’il la voyait dans cet état, s’interrogea-t-elle, la même chose que cet homme debout devant elle, probablement. Être jugée à un moment pareil était la dernière chose dont elle avait envie. En fait ce n’était pas totalement exact: elle ne pouvait dorénavant plus supporter un quelconque jugement sur ses propres choix. Peu importe la personne en face d’elle.
Sam rouvrit les yeux, nauséeuse: Avec tout mon respect mon Général, vous avez peut-être mieux à faire?
Il comprit son rappel au règlement et regretta de ne pas être venu avec les autres. Elle prit appuie afin de se relever, il fît un pas vers elle pour l’aider mais elle mit rapidement une main devant elle, se releva seule et le fixa. Il crut percevoir de la haine dans son regard.
Jack baissa la tête et murmura: Sam.
Sam perdit toute patience, leva le doigt vers l’homme et cria: Non! (il se figea de nouveau. Elle accentua son doigt vers lui et parla plus lentement) Noooon. Vous savez que je n’ai pas le droit et vous osez le faire? (dans un murmure) Pas aujourd’hui, pas maintenant... (elle hurla presque) Non!
Jack frappa à la porte, une main dans la poche: Carter, c’est moi. (sans réponse, il activa la carte à bande magnétique dans la serrure) J’entre.
Des cadavres de bouteilles d'alcool traînées un peu partout, elle avait dû se servir dans le mini bar aussi, apparemment.
Jack, à lui-même: Cliché.
Assise contre le mur au fond de la chambre, une bouteille de champagne et un verre à pieds à ses côtés, elle était vêtue d’un pyjama bleu ciel et d'un peignoir de l'hôtel entrouvert. Ses yeux extrêmement tirés et bouffis laissa supposer qu'elle manquait de sommeil et qu’elle devait avoir pleuré toute la nuit.
Les coudes sur ses genoux et une main dans ses cheveux, elle fronça les sourcils devant sa montre, le croyant déjà parti à cette heure-ci. Elle souffla d'appréhension de se faire passer un savon, que ce soit par un être sorti de son imagination que par un réel humain. Elle fit un signe négligé de la main, pâle imitation d’un pseudo salut militaire, résignée à se faire engueuler dans n’importe quel cas.
Il se figea d’un souvenir et la dévisagea avec une pointe de panique. Elle prit cela pour confirmation d’une prochaine réprimande, déglutit et ne put soutenir son regard. Lui secoua sa tête pour sortir de sa stupeur, contempla une seconde le désordre et en déduit qu’elle devait certainement être encore saoule. Comme pour confirmer ses pensées, elle ferma les yeux, épuisée. Il accepta sa nouvelle mission: la faire se lever, se doucher, potentiellement manger, la réhydrater, et pour finir, la faire dormir.
Jack: Très bien, Carter. Allez, debout. Allons-y.
Sam posa sa tête contre le mur: Je suis fatiguée, Jack.
Elle ouvrit grand les yeux et le fixa étrangement.
Jack, un peu inquiet de cette confirmation sur son taux d'alcoolémie: “Jack”?
Sam secoua la tête: Désolée mon Général.
Jack mit les mains dans ses poches et la contempla: Vous m’aviez pourtant dit que ça allait.
Elle sembla s'impatienter et baissa totalement la tête dans ses mains. Elle prit une grande respiration et souffla par le nez pour se calmer.
Sam, entre ses dents: Pour mon père, oui. (elle garda la tête baissée et fit un geste de la main sans conviction) Pour le reste…
Jack: On s’inquiète pour vous.
Sam releva la tête, blasée: «On»?
Il nota qu’elle semblait à bout, et clairement, désirait rester seule.
Jack: C'est à ça que servent les amis. Vous avez dormi?
Sam fronça les sourcils: Un peu.
Jack: Manger?
Sam leva les yeux au ciel: Non.
Jack bougea un cadavre de Jack Daniel's avec son pied: Bu autre chose que de l'alcool?
Sam perdit patience, froidement: Non, père.
Il se figea de son agressivité inhabituelle. Elle s'en voulut immédiatement d'avoir réagi ainsi et son visage s’assombrit. Il était proche de son père après tout, le comparer à lui après avoir fait le chemin pour l’enterrer, accepté ses requêtes et aidé à fuir la cérémonie devenue trop lourde n'était pas respectueux. Elle secoua la tête pour s’excuser une nouvelle fois et il hocha légèrement la sienne pour l’accepter.
Les deux fuyèrent leurs regards. Elle eut de nouveau la nausée et ferma les yeux pour ne pas vomir. Et voilà, maintenant elle avait de nouveau la mort de son père à l’esprit. Qu’est ce qu’il penserait d'elle s’il la voyait dans cet état, s’interrogea-t-elle, la même chose que cet homme debout devant elle, probablement. Être jugée à un moment pareil était la dernière chose dont elle avait envie. En fait ce n’était pas totalement exact: elle ne pouvait dorénavant plus supporter un quelconque jugement sur ses propres choix. Peu importe la personne en face d’elle.
Sam rouvrit les yeux, nauséeuse: Avec tout mon respect mon Général, vous avez peut-être mieux à faire?
Il comprit son rappel au règlement et regretta de ne pas être venu avec les autres. Elle prit appuie afin de se relever, il fît un pas vers elle pour l’aider mais elle mit rapidement une main devant elle, se releva seule et le fixa. Il crut percevoir de la haine dans son regard.
Jack baissa la tête et murmura: Sam.
Sam perdit toute patience, leva le doigt vers l’homme et cria: Non! (il se figea de nouveau. Elle accentua son doigt vers lui et parla plus lentement) Noooon. Vous savez que je n’ai pas le droit et vous osez le faire? (dans un murmure) Pas aujourd’hui, pas maintenant... (elle hurla presque) Non!
3.2.3
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Les larmes qu’elle s’était promise de retenir commencèrent à monter en elle. Elle se tut un instant pour reprendre le contrôle. Il resta immobile et déglutit.
Sam: Toute ma vie j'ai suivi les ordres: “Tu seras un homme, ma fille!” (elle le fixa) “Soyez la meilleure, Carter”! (Il baissa le regard. Elle tourna en rond dans la pièce puis s'immobilisa et appuya contre le mur d’un nouveau reflux gastrique) Respectez les règles. Peu importe vos années d’études tant que vous souriez aux journalistes.
Elle prit une nouvelle pause. Il grimaça, incapable de savoir quoi dire pour désamorcer cette bombe.
Sam: Gardez-le contrôle. (elle le regarda intensément) Reprenez-vous enfin, Carter! (plus bas) Soyez à la hauteur. Battez-vous. Survivez. Restez à votre place, votre grade. (elle déglutit et murmura) Ne ressentez-rien.
Jack fronça les sourcils: Je ne vous ai jamais demandé de ne rien ress-
Sam le fusilla du regard: La première disparition de Daniel? (il grimaça) Teal’c et vous m’avez mis à l’écart. (il baissa la tête, honteux et mal à l’aise. La voix brisée, elle rajouta) Et vous saviez que j’étais à bout! Que je m’en voulais d’avoir empiré son cas. J’avais besoin de-de... “ré...confort”! Mais noooon. (Elle imita sa voix) “C'est le travail. On perd des gens tout le temps. On a du travail à faire.” (il ferma les yeux et elle lui hurla dessus) Vous avez mis plus d’un an à avouer que vous le voyez régulièrement! Un an, merde!!
Elle se retourna et reprit son souffle, épuisée. La pièce tourna autour d’elle et elle se mit à rire nerveusement. Il souhaita lui rétorquer que deux fois n’était pas la définition parfaite de “régulièrement” mais quelque chose au fond de lui, une voix, peut-être son instinct de survie, lui conseilla plutôt de se taire.
Echo:
*réconfort*
*travail*
*dans le paragraphe précédent, il fait taire deux fois "Alfred" et dans celui-ci, il prefère se taire*
Notes:
*La Version française de la série est beaucoup plus prude que la version originale. En VO, les protagonistes dissent souvent des gros mots. J'ai donc gardé les expressions que les personnages utilisent habituellement en VO Donc non, le fait que Sam disse "merde", même devant son supérieur, n'est pas inimaginable, elle le dit souvent.*
*Le whisky Jack Daniel's vient du Tennessee où ils sont actuellement.*
Sam: Toute ma vie j'ai suivi les ordres: “Tu seras un homme, ma fille!” (elle le fixa) “Soyez la meilleure, Carter”! (Il baissa le regard. Elle tourna en rond dans la pièce puis s'immobilisa et appuya contre le mur d’un nouveau reflux gastrique) Respectez les règles. Peu importe vos années d’études tant que vous souriez aux journalistes.
Elle prit une nouvelle pause. Il grimaça, incapable de savoir quoi dire pour désamorcer cette bombe.
Sam: Gardez-le contrôle. (elle le regarda intensément) Reprenez-vous enfin, Carter! (plus bas) Soyez à la hauteur. Battez-vous. Survivez. Restez à votre place, votre grade. (elle déglutit et murmura) Ne ressentez-rien.
Jack fronça les sourcils: Je ne vous ai jamais demandé de ne rien ress-
Sam le fusilla du regard: La première disparition de Daniel? (il grimaça) Teal’c et vous m’avez mis à l’écart. (il baissa la tête, honteux et mal à l’aise. La voix brisée, elle rajouta) Et vous saviez que j’étais à bout! Que je m’en voulais d’avoir empiré son cas. J’avais besoin de-de... “ré...confort”! Mais noooon. (Elle imita sa voix) “C'est le travail. On perd des gens tout le temps. On a du travail à faire.” (il ferma les yeux et elle lui hurla dessus) Vous avez mis plus d’un an à avouer que vous le voyez régulièrement! Un an, merde!!
Elle se retourna et reprit son souffle, épuisée. La pièce tourna autour d’elle et elle se mit à rire nerveusement. Il souhaita lui rétorquer que deux fois n’était pas la définition parfaite de “régulièrement” mais quelque chose au fond de lui, une voix, peut-être son instinct de survie, lui conseilla plutôt de se taire.
Echo:
*réconfort*
*travail*
*dans le paragraphe précédent, il fait taire deux fois "Alfred" et dans celui-ci, il prefère se taire*
Notes:
*La Version française de la série est beaucoup plus prude que la version originale. En VO, les protagonistes dissent souvent des gros mots. J'ai donc gardé les expressions que les personnages utilisent habituellement en VO Donc non, le fait que Sam disse "merde", même devant son supérieur, n'est pas inimaginable, elle le dit souvent.*
*Le whisky Jack Daniel's vient du Tennessee où ils sont actuellement.*
CW: *psychophobie* *injonction au bonheur*
Sam à elle même: Tout ça pour que des années plus tard, papa et ce foutu double robot me disent que j’avais tout faux? Que je suis ici à cause de lui? Que-que-que je ne suis pas heureuse? (elle serra les dents) Que je ne dois plus suivre les règles? (Elle hurla sur quelqu’un d’invisible) Et j'obéis à qui, moi?! A papa ou à la psychopathe?!
Elle agrippa ses cheveux et s'éloigna de plusieurs mètres de lui. Elle frappa violemment le lit avec son pied nu. D’instinct il retira ses mains de ses poches et s'approcha d’elle une nouvelle fois. Elle le vit du coin du regard et reprit ses esprits.
Sam hurla: NON! Est ce que je peux faire une seule fois dans ma vie quelque chose que j’aurai décidé par moi-même?!
Jack cria à son tour: ALORS FAITES-LE! Décidez! Pas ce soir, pas demain… MAINTENANT! (Il baissa d'un cran sa voix) C'est terminé.
Elle plongea ses yeux dans les siens comme elle l’avait déjà fait plusieurs fois ces dernières années, le suppliant de l’aider. Durant quelques secondes de silence, il essaya de calmer son rythme cardiaque et chercha quoi dire tout en restant prudent.
Jack serra les dents: Plus d’ordres. Plus de secrets. Plus de non-dit. Plus de… de sous-entendus. Soyons… Honnêtes. (il s'énerva de nouveau) STOP! Décidez! Ça a toujours été qu’à vous. (il haleta) Faites-le maintenant! (Il secoua la tête devant son silence et sembla soudainement désespéré) Dites-moi ce que vous voulez que je fasse!
A bout de force, elle avala sa salive. Elle avait pourtant essayé, essayé si fort de ne plus avoir cet homme dans sa tête et son cœur, essayé d’avoir une vie normale avec Pete. Et par chance, elle avait même réussi à éprouver des sentiments pour lui.
Mais ce n’était pas lui.
Il continua à la fixer. Elle détourna le regard, mis ses bras croisés sur son ventre pour soutenir une nausée et se retenu de ne pas pleurer. Encore une fois on lui donnait des ordres, certes l'ordre de gérer sa propre vie elle-même, mais si elle savait comment faire, elle l’aurait fait depuis longtemps. Toutes ces années à considérer les risques sans décider s’il fallait les prendre ou non elle-même avaient brouillés ses propres envies personnelles. Elle eut le sentiment que son existence n’était qu’une succession de contradictions.
Il sembla rassembler son courage pour parler. Mais encore une fois, rien ne venait. Sam secoua la tête et la baissa de nouveau. Il le vit et grimaça. Il devait parler, vite, et “Sam”, ce n’était pas comme…
Jack tout bas: Samantha…
Étonnée qu’il l’appelle ainsi, elle releva brusquement la tête vers lui. Il ne le faisait pratiquement jamais. La dernière fois ça devait être… ha oui. Sur le Prométhée. Pas vraiment lui. C’était quand la dernière fois alors? Elle fronça les sourcils. Pourquoi ne s’en souvenait-elle pas? Ce n’était pas seulement quand elle portait cette "tenue", quand même? Il y a si longtemps? Ne la considérait-il vraiment pas comme une femme? Ou était-ce elle qui avait voulu effacer cette part d'elle-même dès leur première rencontre? Prouver qu’elle était aussi forte qu’un homme, comme son père lui avait…. Merde. Son frère avait-il raison sur toute la ligne?
Jack continua vu qu’elle n’allait pas l’air de s'énerver: Je suis un homme simple. (plus bas) Dites-moi.
Elle devait en avoir le cœur net, tester sa théorie, et cette fois-ci, peu de chance qu’une autre femme ou encore Daniel, débarquent dans une chambre d’hôtel au cœur du Tennessee.
Sam, déterminée: Et si je quittais l’Armée de l’Air? Est-ce que ça changerait quelque chose ou est-ce que c'est juste une excuse?
Jack, impassible: Je ne vous demanderai jamais d'abandonner votre carrière.
Comment avait-elle pu imaginer aussi bien la réalité? Se demanda-t-elle. Sa théorie était donc exacte, même hallucination de son père, même rêve dans l’espace, même réalité sur son lit de mort. Était-ce simplement une intuition très aiguisée? Elle se sentit plus forte grâce à cet entraînement et un nouvel élan de courage la submergea.
Sam: Parce que vous ne ressentez rien pour moi?
Jack détourna le regard une fraction de seconde, fermement: Arrêtez vos conneries, Carter. (il ajouta durement) Vous le savez très bien.
Leurs respirations fortes, elle remarqua la différence avec son imagination. Cet homme était le vrai, pas celui dans sa tête: il en avait dit plus. Cela l’encouragea et elle fit de même.
Sam: Je n'arrive pas à ne pas penser à vous depuis des années.
Il ferma les yeux quelques secondes, son cœur et son cerveau venaient d’être pulvérisés en mille morceaux à cette phrase. Bien sûr il le savait, elle avait tenté de le lui redire il y a quelques jours, mais là, c’était concret. Plus de retour en arrière possible.
Sam, elle, serra les dents et avala sa salive avec difficulté. Après tout elle lui avait déjà presque fait sa déclaration il y a quelques jours, et sur ce foutu Tel'tak avant cela. Rien n’avait changé. Et l'homme restait silencieux... Pire, il semblait même chercher une solution de fuite. Elle se maudit de ne pas avoir remarqué avant son ton dur employé dans sa dernière phrase. Ne lui avait-il pourtant pas dit hier dans cette voiture qu’il était de nouveau libre? Que c’était à cause de sa "réaction en sa présence"? Elle détourna le regard. Non non non, son ex l’avait quitté, pas lui. Raaah. L'amour ne suffit pas, se rappela-t-elle, Pete est un bel exemple.
Echo:
*Décider*
*maintenant*
*dites-moi*
Notes:
*L’amour ne suffit pas (source)*
*La dernière fois qu’O’neill a appelé Sam “Samantha, c’était dans 1x04 The Broca Divine mais il était sous influence et elle n’était pas dans la pièce, donc ouais, la dernière fois qu’elle l’a réellement entendu l’appeler comme ça était dans 1x03 Emancipation*
Bonus:
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Sam à elle même: Tout ça pour que des années plus tard, papa et ce foutu double robot me disent que j’avais tout faux? Que je suis ici à cause de lui? Que-que-que je ne suis pas heureuse? (elle serra les dents) Que je ne dois plus suivre les règles? (Elle hurla sur quelqu’un d’invisible) Et j'obéis à qui, moi?! A papa ou à la psychopathe?!
Elle agrippa ses cheveux et s'éloigna de plusieurs mètres de lui. Elle frappa violemment le lit avec son pied nu. D’instinct il retira ses mains de ses poches et s'approcha d’elle une nouvelle fois. Elle le vit du coin du regard et reprit ses esprits.
Sam hurla: NON! Est ce que je peux faire une seule fois dans ma vie quelque chose que j’aurai décidé par moi-même?!
Jack cria à son tour: ALORS FAITES-LE! Décidez! Pas ce soir, pas demain… MAINTENANT! (Il baissa d'un cran sa voix) C'est terminé.
Elle plongea ses yeux dans les siens comme elle l’avait déjà fait plusieurs fois ces dernières années, le suppliant de l’aider. Durant quelques secondes de silence, il essaya de calmer son rythme cardiaque et chercha quoi dire tout en restant prudent.
Jack serra les dents: Plus d’ordres. Plus de secrets. Plus de non-dit. Plus de… de sous-entendus. Soyons… Honnêtes. (il s'énerva de nouveau) STOP! Décidez! Ça a toujours été qu’à vous. (il haleta) Faites-le maintenant! (Il secoua la tête devant son silence et sembla soudainement désespéré) Dites-moi ce que vous voulez que je fasse!
A bout de force, elle avala sa salive. Elle avait pourtant essayé, essayé si fort de ne plus avoir cet homme dans sa tête et son cœur, essayé d’avoir une vie normale avec Pete. Et par chance, elle avait même réussi à éprouver des sentiments pour lui.
Mais ce n’était pas lui.
Il continua à la fixer. Elle détourna le regard, mis ses bras croisés sur son ventre pour soutenir une nausée et se retenu de ne pas pleurer. Encore une fois on lui donnait des ordres, certes l'ordre de gérer sa propre vie elle-même, mais si elle savait comment faire, elle l’aurait fait depuis longtemps. Toutes ces années à considérer les risques sans décider s’il fallait les prendre ou non elle-même avaient brouillés ses propres envies personnelles. Elle eut le sentiment que son existence n’était qu’une succession de contradictions.
Il sembla rassembler son courage pour parler. Mais encore une fois, rien ne venait. Sam secoua la tête et la baissa de nouveau. Il le vit et grimaça. Il devait parler, vite, et “Sam”, ce n’était pas comme…
Jack tout bas: Samantha…
Étonnée qu’il l’appelle ainsi, elle releva brusquement la tête vers lui. Il ne le faisait pratiquement jamais. La dernière fois ça devait être… ha oui. Sur le Prométhée. Pas vraiment lui. C’était quand la dernière fois alors? Elle fronça les sourcils. Pourquoi ne s’en souvenait-elle pas? Ce n’était pas seulement quand elle portait cette "tenue", quand même? Il y a si longtemps? Ne la considérait-il vraiment pas comme une femme? Ou était-ce elle qui avait voulu effacer cette part d'elle-même dès leur première rencontre? Prouver qu’elle était aussi forte qu’un homme, comme son père lui avait…. Merde. Son frère avait-il raison sur toute la ligne?
Jack continua vu qu’elle n’allait pas l’air de s'énerver: Je suis un homme simple. (plus bas) Dites-moi.
Elle devait en avoir le cœur net, tester sa théorie, et cette fois-ci, peu de chance qu’une autre femme ou encore Daniel, débarquent dans une chambre d’hôtel au cœur du Tennessee.
Sam, déterminée: Et si je quittais l’Armée de l’Air? Est-ce que ça changerait quelque chose ou est-ce que c'est juste une excuse?
Jack, impassible: Je ne vous demanderai jamais d'abandonner votre carrière.
Comment avait-elle pu imaginer aussi bien la réalité? Se demanda-t-elle. Sa théorie était donc exacte, même hallucination de son père, même rêve dans l’espace, même réalité sur son lit de mort. Était-ce simplement une intuition très aiguisée? Elle se sentit plus forte grâce à cet entraînement et un nouvel élan de courage la submergea.
Sam: Parce que vous ne ressentez rien pour moi?
Jack détourna le regard une fraction de seconde, fermement: Arrêtez vos conneries, Carter. (il ajouta durement) Vous le savez très bien.
Leurs respirations fortes, elle remarqua la différence avec son imagination. Cet homme était le vrai, pas celui dans sa tête: il en avait dit plus. Cela l’encouragea et elle fit de même.
Sam: Je n'arrive pas à ne pas penser à vous depuis des années.
Il ferma les yeux quelques secondes, son cœur et son cerveau venaient d’être pulvérisés en mille morceaux à cette phrase. Bien sûr il le savait, elle avait tenté de le lui redire il y a quelques jours, mais là, c’était concret. Plus de retour en arrière possible.
Sam, elle, serra les dents et avala sa salive avec difficulté. Après tout elle lui avait déjà presque fait sa déclaration il y a quelques jours, et sur ce foutu Tel'tak avant cela. Rien n’avait changé. Et l'homme restait silencieux... Pire, il semblait même chercher une solution de fuite. Elle se maudit de ne pas avoir remarqué avant son ton dur employé dans sa dernière phrase. Ne lui avait-il pourtant pas dit hier dans cette voiture qu’il était de nouveau libre? Que c’était à cause de sa "réaction en sa présence"? Elle détourna le regard. Non non non, son ex l’avait quitté, pas lui. Raaah. L'amour ne suffit pas, se rappela-t-elle, Pete est un bel exemple.
Echo:
*Décider*
*maintenant*
*dites-moi*
Notes:
*L’amour ne suffit pas (source)*
*La dernière fois qu’O’neill a appelé Sam “Samantha, c’était dans 1x04 The Broca Divine mais il était sous influence et elle n’était pas dans la pièce, donc ouais, la dernière fois qu’elle l’a réellement entendu l’appeler comme ça était dans 1x03 Emancipation*
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CW: *génocide* *meurtre* *agisme* *pouvoir de domination* *manipulation* *alcool*
Sam se parla à elle-même: J’ai imaginé tout cela?
Il reposa son regard sur elle et comprit que par son silence, elle avait pensé que ce n’était pas du tout réciproque… Mais quelque chose le bloquait.
Jack baissa la tête et murmura presque: Carter… Vous méritez mieux.
Sam pouffa légèrement à cause du stresse: Quoi? Mieux que quoi? (elle rigola presque) Mieux que vous?
Il déglutit et le visage de Sam se décomposa: Il le pensait réellement.
Sam fulmina: Vous êtes un crétin! (Il la regarda, étonné de son insulte, puis détourna le regard, mal à l’aise) Je ne méritais pas “mieux”. (elle le regarda intensément) Je vous veux vous. (il releva vivement la tête à cette phrase) Et vraiment, j’aimerai que l’on arrête de me dire que je mérite mieux, parce que pour le moment, le résultat reste le même: Je suis toujours seule.
Un mal de crâne était en train de naître. Pourquoi revivait-elle ces moments, se demanda-t-elle.
Il détourna de nouveau le regard et elle avala sa salive avec difficulté. Elle devait reprendre son calme. Après tout, n’est-ce pas elle qui avait fait imaginer dire cela à cet homme et à son père? Elle fronça les sourcils. Merde, elle l’avait aussi imaginé et cela c’était de nouveau passé. Elle secoua sa tête, reposa son regard sur lui et pensa de nouveau à Pete. Pete aussi lui avait dit. Et il le pensait aussi. Son cœur se fendit encore un peu plus.
Sam, plus doucement: Je me persuade depuis des années que vous êtes inaccessible par peur de souffrir, et… (tout bas) Vous me dites que vous croyez juste ne pas être à ma hauteur?
Jack fronça les sourcils, abasourdi: “inaccessible”?
Sam le regarda plein d’incompréhension: Nos grades? (elle bougea les mains) Et si jamais ça ne fonctionne pas, resterons-nous “amis”?
Il se demanda si en fin de compte elle n’aurait pas voulu qu’il quitte l'Air Force il y a plusieurs années, même si elle lui avait fait comprendre plusieurs fois qu’elle ne voulait que rien ne sorte de cette fameuse pièce. Avait-elle menti?
Sam serra les dents, puis reprit plus calmement: Qui me mérite? Qui vous mérite? Pourquoi elles et pas moi?
Jack: C'était votre décision dès le départ. (elle déglutit et regarda ailleurs. Un silence s’installa et il s’en voulu d’avoir été trop rude) Désol-
Sam: Oubliez ça. (Il l'interrogea du regard) Oubliez tout ce que je vous ai dit. Je... Ça va. (plus bas) Juste mon père je suppose.
Elle se força à sourire pour le rassurer puis détourna le regard. Un silence s’installa de nouveau.
Sam toujours aussi bas, nerveuse d’avoir potentiellement détruit leur amitié: S’il vous plaît. Dites quelque chose.
Jack émergea et la refixa: Je suis votre supérieur.
Sam pouffa et le fixa à son tour: Oh s’il vous plaît. (elle vit son regard sérieux et fut de nouveau énervée) Enfreindre les règles n’est pas l’un de vos problèmes.
Jack fronça les sourcils: C’est pas ça. J’ai été votre mentor. (elle grimaça d’incompréhension) Je suis beaucoup plus âgé que vous, vous l'oubliez? Je vous ai… beaucoup appris.
Sam se souvenu des paroles de Catherine: Hum, vous pensez être vieux et sage? (il l’interrogea du regard, perdu de nouveau. Elle sourit doucement) Le cœur ne vieillit jamais.
Silence.
Sam s'impatienta: L’agent Johnson a deux ans de moins que moi.
Jack, étonné qu’elle ait vérifié: Oh? (Elle baissa la tête de honte et se maudit de ne pas se contrôler. Il reprit avec un ton plus dur) Je vous ai façonné. (il détourna le regard) En quelque sorte?
Elle ne comprit toujours pas où il voulait en venir et l’interrogea du regard une nouvelle fois. Décidément ils avaient du mal à se faire comprendre, pensèrent-ils, et ça devenait encore plus frustrant.
Jack plus calmement mais serra néanmoins les dents: Je ne peux supporter l’idée de concevoir une relation avec vous en me demandant tous les jours si vous agissez consciemment ou si... Si je vous ai rendu...
Sam fronça les sourcils, tout bas: Rendu quoi?
Jack perdit son calme: Docile. Dépendante. Contrôlable. Maniable. Influençable... (il hurla) Choisissez !
Il haleta de fureur envers lui-même, ferma les yeux et se détourna d’elle en mettant ses deux mains derrière sa nuque. Sous le choc, les derniers restes écorchés du cœur de Sam se brisèrent.
Sam serra les dents à une nausée profonde: Vous me croyez si faible que ça?
Jack la regarda, nerveux, et appréhenda la suite: Carter...
Sam sentit la colère montée en elle: Vous pensez que je ne sais pas faire la différence lorsque l’on me manipule?
Jack, désemparé: Vous étiez si jeune lorsque vous êtes rentré sous mon commandement. (elle leva les yeux au ciel et cela l'énerva) Quoi? 28 ans? (il insista fortement) J’en avais 45. (elle grimaça et détourna le regard) J'ai vu votre évolution toutes ces années. Osez me dire que je n'ai jamais pu vous influencer de quelque manière que ce soit.
Elle déglutit. Les larmes montèrent en elle.
Des souvenirs.
Sam se parla à elle-même: J’ai imaginé tout cela?
Il reposa son regard sur elle et comprit que par son silence, elle avait pensé que ce n’était pas du tout réciproque… Mais quelque chose le bloquait.
Jack baissa la tête et murmura presque: Carter… Vous méritez mieux.
Sam pouffa légèrement à cause du stresse: Quoi? Mieux que quoi? (elle rigola presque) Mieux que vous?
Il déglutit et le visage de Sam se décomposa: Il le pensait réellement.
Sam fulmina: Vous êtes un crétin! (Il la regarda, étonné de son insulte, puis détourna le regard, mal à l’aise) Je ne méritais pas “mieux”. (elle le regarda intensément) Je vous veux vous. (il releva vivement la tête à cette phrase) Et vraiment, j’aimerai que l’on arrête de me dire que je mérite mieux, parce que pour le moment, le résultat reste le même: Je suis toujours seule.
Un mal de crâne était en train de naître. Pourquoi revivait-elle ces moments, se demanda-t-elle.
Il détourna de nouveau le regard et elle avala sa salive avec difficulté. Elle devait reprendre son calme. Après tout, n’est-ce pas elle qui avait fait imaginer dire cela à cet homme et à son père? Elle fronça les sourcils. Merde, elle l’avait aussi imaginé et cela c’était de nouveau passé. Elle secoua sa tête, reposa son regard sur lui et pensa de nouveau à Pete. Pete aussi lui avait dit. Et il le pensait aussi. Son cœur se fendit encore un peu plus.
Sam, plus doucement: Je me persuade depuis des années que vous êtes inaccessible par peur de souffrir, et… (tout bas) Vous me dites que vous croyez juste ne pas être à ma hauteur?
Jack fronça les sourcils, abasourdi: “inaccessible”?
Sam le regarda plein d’incompréhension: Nos grades? (elle bougea les mains) Et si jamais ça ne fonctionne pas, resterons-nous “amis”?
Il se demanda si en fin de compte elle n’aurait pas voulu qu’il quitte l'Air Force il y a plusieurs années, même si elle lui avait fait comprendre plusieurs fois qu’elle ne voulait que rien ne sorte de cette fameuse pièce. Avait-elle menti?
Sam serra les dents, puis reprit plus calmement: Qui me mérite? Qui vous mérite? Pourquoi elles et pas moi?
Jack: C'était votre décision dès le départ. (elle déglutit et regarda ailleurs. Un silence s’installa et il s’en voulu d’avoir été trop rude) Désol-
Sam: Oubliez ça. (Il l'interrogea du regard) Oubliez tout ce que je vous ai dit. Je... Ça va. (plus bas) Juste mon père je suppose.
Elle se força à sourire pour le rassurer puis détourna le regard. Un silence s’installa de nouveau.
Sam toujours aussi bas, nerveuse d’avoir potentiellement détruit leur amitié: S’il vous plaît. Dites quelque chose.
Jack émergea et la refixa: Je suis votre supérieur.
Sam pouffa et le fixa à son tour: Oh s’il vous plaît. (elle vit son regard sérieux et fut de nouveau énervée) Enfreindre les règles n’est pas l’un de vos problèmes.
Jack fronça les sourcils: C’est pas ça. J’ai été votre mentor. (elle grimaça d’incompréhension) Je suis beaucoup plus âgé que vous, vous l'oubliez? Je vous ai… beaucoup appris.
Sam se souvenu des paroles de Catherine: Hum, vous pensez être vieux et sage? (il l’interrogea du regard, perdu de nouveau. Elle sourit doucement) Le cœur ne vieillit jamais.
Silence.
Sam s'impatienta: L’agent Johnson a deux ans de moins que moi.
Jack, étonné qu’elle ait vérifié: Oh? (Elle baissa la tête de honte et se maudit de ne pas se contrôler. Il reprit avec un ton plus dur) Je vous ai façonné. (il détourna le regard) En quelque sorte?
Elle ne comprit toujours pas où il voulait en venir et l’interrogea du regard une nouvelle fois. Décidément ils avaient du mal à se faire comprendre, pensèrent-ils, et ça devenait encore plus frustrant.
Jack plus calmement mais serra néanmoins les dents: Je ne peux supporter l’idée de concevoir une relation avec vous en me demandant tous les jours si vous agissez consciemment ou si... Si je vous ai rendu...
Sam fronça les sourcils, tout bas: Rendu quoi?
Jack perdit son calme: Docile. Dépendante. Contrôlable. Maniable. Influençable... (il hurla) Choisissez !
Il haleta de fureur envers lui-même, ferma les yeux et se détourna d’elle en mettant ses deux mains derrière sa nuque. Sous le choc, les derniers restes écorchés du cœur de Sam se brisèrent.
Sam serra les dents à une nausée profonde: Vous me croyez si faible que ça?
Jack la regarda, nerveux, et appréhenda la suite: Carter...
Sam sentit la colère montée en elle: Vous pensez que je ne sais pas faire la différence lorsque l’on me manipule?
Jack, désemparé: Vous étiez si jeune lorsque vous êtes rentré sous mon commandement. (elle leva les yeux au ciel et cela l'énerva) Quoi? 28 ans? (il insista fortement) J’en avais 45. (elle grimaça et détourna le regard) J'ai vu votre évolution toutes ces années. Osez me dire que je n'ai jamais pu vous influencer de quelque manière que ce soit.
Elle déglutit. Les larmes montèrent en elle.
Des souvenirs.
Un ordre de créer une bombe à base de son propre réacteur à naquadah pour anéantir toute une civilisation. Daniel en bonus.
Génocide.
Génocide.
Des mauvais souvenirs.
Trois doigts sur une main, dissimulés.
Trahison.
Trahison.
Des souvenirs très très lointains.
Le bruit d’un choc contre la paroi de l’iris.
Meurtre.
Meurtre.
Il nota son changement d'expression qui valida son propos et son cœur se serra.
Sam le regarda avec haine et ajouta: Si vous osez croire que je ne suis pas capable de faire la différence avec ce que je ressens vraiment, (plus vivement) allez-vous en d’ici, acceptez mon transfert, et ne m'adressez plus jamais la parole (avec fureur) ou même un regard!
Elle attendit qu’il prenne sa décision mais il se perdit dans ses pensées. Il aurait voulu fuir pour la protéger mais ses jambes refusaient de bouger. Si quelqu’un devait être transféré, c’était lui, pas elle. Il ne comprenait pas sa demande. C’était illogique et elle était l’opposée d’illogique. Pouvait-elle abandonner sa carrière au SGC aussi facilement? Et son changement d’expression… Oui, elle comprenait quand on la manipulait.
Elle s’en voulu de compliquer autant les choses pour cet homme qui vivait la vie beaucoup plus simplement. Elle secoua la tête afin de reprendre ses esprits et faire disparaître le brouillard qui était en train d’embûmée ses pensées. Il fallait qu’elle se reprenne, qu’elle reprenne le contrôle. Moins de larmes déjà, se dit-elle, ça devrait le mettre plus à l’aise. Elle essuya rapidement les perles humides qui sillonnaient ses joues à l’aide des manches du peignoir.
Sam, plus calmement: Qu’est-ce que vous attendez? (elle sourit faiblement) Que nous soyons de nouveau interrompus?
Jack bafouilla: Je… Je ne sais pas trop.
Elle estima avoir assez avancé vers lui, c’était à son tour de faire les pas restants s’il voulait plus. Il regarda à nouveau ailleurs, tendu.
Jack grimaça: Ce n'est pas exact. Je suis terrifié.
Il avala sa salive avec difficulté et détourna à nouveau le regard. Elle attendit la suite mais il n’avait plus aucune confiance en lui: De toutes les missions qu’il avait pu effectué dans son passé, il eut l’impression que c’était la plus dure de sa vie, ne sachant pas s’il s’en sortirait vivant. Et à vrai dire, ne sachant pas s’il en avait vraiment envie: La mort semblait plus facile que cette discussion.
Sam grimaça d’incompréhension et essaya d’être la plus douce possible: Pourquoi?
Jack bafouilla de nouveau: Je ne sais pas c’est… (il grimaça) C’est pas facile pour moi p-p-parce que vous...Vous êtes… humpf...
Il leva sa main vers elle et la fit retomber immédiatement et secouant légèrement la tête, cherchant ses mots. Il la regarda pour signifier qu'elle-même savait comment elle était.
Sam, cinglante: Maudite dans mes relations?
Jack fronça les sourcils: Vous pensez être responsable? (elle leva un sourcil, secoua la tête et lui tourna le dos pour ne plus le voir. Il ne sut comprendre sa réaction et insista) Carter, vous pourriez avoir n’importe qui.
Sam déglutit et lui fit de nouveau face: Et je “mérite mieux”, ouais. (elle ferma les yeux à la sensation de revenir au point de départ et que rien n’allait changer, si ce n’est en pire. Elle retrouva un peu de courage et le fixa) Vous savez qui m’a parlé de mérite? Papa et Pete. (elle serra les dents et ajouta avec haine) Hathor et Numéro 5. (il se figea et elle reprit son calme) Ne me dites plus jamais ça, s'il vous plaît.
Jack détourna son regard et se décida: Si je suis terrifié, c’est que... (avec précaution ) Vous êtes... Intelligente …Courageuse … Altruiste… Drôle … Déterminée… Sexy…
Sam surprise de l’entendre dire ce mot pour la désigner: “Sexy”?
Jack se corrigea: Très sexy.
Elle ne put s'empêcher de sourire et baissa la tête. Ses joues se parsemèrent de couleurs. Bien sûr elle savait ce qu’elle provoquait chez les hommes, mais le fait que lui en particulier le lui dise explicitement, la troubla énormément. Elle avait besoin d’entendre de sa bouche qu’il la désirait. Physiquement. Qu’il ne l’admirait pas seulement pour ses habilités au sein de l’armée ou pour son intelligence. Qu’il la voyait en entier.
Jack ravala sa salive: Et je… Je me sens intimidé.
Sam leva les sourcils: “intimidé”?
Jack prit un ton évident: Vous avez fait exploser un foutu soleil.
Elle sourit et baissa de nouveau la tête en ayant l’impression de reprendre le contrôle. Le célèbre Jack O’Neill avouait être terrifié en face d’elle? C’était précisément ce qu’elle pensait de lui. Cet homme la désemparait depuis tant d'années et avait le pouvoir de la pétrifier en une seconde, qu’il ressente la même chose en effet miroir était… impensable!
Sam haussa légèrement les épaules et hésita: Maintenant quoi?
Jack se rapprocha de nouveau, prudemment: Maintenant on peut commencer par hum…
Il se racla la gorge, maintenant devant elle. Elle se mordit la lèvre inférieure et se surprit à regarder celles de son supérieur mais cette fois-ci, ne le cacha pas. Son cœur battait fort dans sa poitrine. Ils restèrent plusieurs secondes à se regarder ainsi sans savoir quoi faire.
Sam le supplia une dernière fois: Ne me laissez pas tout faire s’il vous plaît. (elle murmura) Ce n’est pas facile pour moi non plus.
Il perdait du terrain et devait arrêter d’avoir peur. Après tout, il attendait ce moment depuis des années maintenant. Son cerveau lui ordonna fermement "Fais quelque chose!". Il leva sa main vers la joue, non sans grande hésitation. Elle appuya son visage sur la paume presque immédiatement, ferma les yeux à son contact et ouvrit légèrement la bouche pour respirer plus profondément. Il eut l’impression de défaillir et la caressa avec le pouce, tout doucement.
Elle respira plus fort, il vit sa poitrine monter et descendre, et se perdit dans son décolleté. Bon dieu qu’elle était désirable, se dit-il, il lui aurait sauté dessus immédiatement s’il s’écoutait. Elle rouvrit les yeux et capta son regard sur sa poitrine. Elle sourit malicieusement mais il retira brusquement sa main. Elle fronça les sourcils et son sourire disparut à sa réaction. Quant à lui, il fit un pas en arrière, baissa la tête et tapota nerveusement une des commodes à côté de lui et maudit son cerveau. Elle referma les yeux et souhaita disparaître.
Jack appréhenda sa réaction: Vous… Vous êtes encore saoule.
Sam rouvrit les yeux, rassurée: Non, c’est bon. (il la fixa, non convaincu. Elle changea de tactique) Je vous donne l’autorisation de profiter de la situation.
Elle sourit pour le rassurer mais l'homme en face d’elle aucunement. C’était exactement ce qu’il redoutait.
Echo :
*ami*
*merite*
*manipulation/influence*
*essayer*
*intimidé*
*sexy*
*illogique*
*ce n'est pas facile pour moi*
Notes :
*Clare Carey, l'actrice qui joue Kerry Johnson est née en 1967, Carter est né en 1968 mais Amanda Tapping est née en 1965. J'ai utilisé cette différence d'âge pour les actrices avec leurs rôles*
*Carter dit "jerk" dans SG1 10x18. On peut imaginer qu'en privé elle fait encore moins attention à son langage*
*J'ai traduis "hot" par "sexy", la bonne traduction serait "chaude" mais en france ça n'a pas la même connotation*
*Podcast, *La différence d’age des couples dans la pop culture (source)*
*Pyramide de la haine (source)*
*”Carter, vous pourriez avoir n’importe qui.” est un truc que disent beaucoup d’hommes concernant la potentielle inégalité des genres sur le nombres de rendez-vous galants qu’obtiennent les femmes par rapports aux hommes, en oubliant la question de pourquoi les hommes ont autant besoin d’avoir plein de femmes à leur tableaux de chasses, et les mécanismes de défenses que les femmes sont obligés de faire pour ne pas se mettre en danger lors de ses rendez-vous galants.
Cette bande dessinée explique très bien le soucis (source)*
*Video: les compliments non physiques (source)*
Bonus:
*Cliquez ici*
Sam le regarda avec haine et ajouta: Si vous osez croire que je ne suis pas capable de faire la différence avec ce que je ressens vraiment, (plus vivement) allez-vous en d’ici, acceptez mon transfert, et ne m'adressez plus jamais la parole (avec fureur) ou même un regard!
Elle attendit qu’il prenne sa décision mais il se perdit dans ses pensées. Il aurait voulu fuir pour la protéger mais ses jambes refusaient de bouger. Si quelqu’un devait être transféré, c’était lui, pas elle. Il ne comprenait pas sa demande. C’était illogique et elle était l’opposée d’illogique. Pouvait-elle abandonner sa carrière au SGC aussi facilement? Et son changement d’expression… Oui, elle comprenait quand on la manipulait.
Elle s’en voulu de compliquer autant les choses pour cet homme qui vivait la vie beaucoup plus simplement. Elle secoua la tête afin de reprendre ses esprits et faire disparaître le brouillard qui était en train d’embûmée ses pensées. Il fallait qu’elle se reprenne, qu’elle reprenne le contrôle. Moins de larmes déjà, se dit-elle, ça devrait le mettre plus à l’aise. Elle essuya rapidement les perles humides qui sillonnaient ses joues à l’aide des manches du peignoir.
Sam, plus calmement: Qu’est-ce que vous attendez? (elle sourit faiblement) Que nous soyons de nouveau interrompus?
Jack bafouilla: Je… Je ne sais pas trop.
Elle estima avoir assez avancé vers lui, c’était à son tour de faire les pas restants s’il voulait plus. Il regarda à nouveau ailleurs, tendu.
Jack grimaça: Ce n'est pas exact. Je suis terrifié.
Il avala sa salive avec difficulté et détourna à nouveau le regard. Elle attendit la suite mais il n’avait plus aucune confiance en lui: De toutes les missions qu’il avait pu effectué dans son passé, il eut l’impression que c’était la plus dure de sa vie, ne sachant pas s’il s’en sortirait vivant. Et à vrai dire, ne sachant pas s’il en avait vraiment envie: La mort semblait plus facile que cette discussion.
Sam grimaça d’incompréhension et essaya d’être la plus douce possible: Pourquoi?
Jack bafouilla de nouveau: Je ne sais pas c’est… (il grimaça) C’est pas facile pour moi p-p-parce que vous...Vous êtes… humpf...
Il leva sa main vers elle et la fit retomber immédiatement et secouant légèrement la tête, cherchant ses mots. Il la regarda pour signifier qu'elle-même savait comment elle était.
Sam, cinglante: Maudite dans mes relations?
Jack fronça les sourcils: Vous pensez être responsable? (elle leva un sourcil, secoua la tête et lui tourna le dos pour ne plus le voir. Il ne sut comprendre sa réaction et insista) Carter, vous pourriez avoir n’importe qui.
Sam déglutit et lui fit de nouveau face: Et je “mérite mieux”, ouais. (elle ferma les yeux à la sensation de revenir au point de départ et que rien n’allait changer, si ce n’est en pire. Elle retrouva un peu de courage et le fixa) Vous savez qui m’a parlé de mérite? Papa et Pete. (elle serra les dents et ajouta avec haine) Hathor et Numéro 5. (il se figea et elle reprit son calme) Ne me dites plus jamais ça, s'il vous plaît.
Jack détourna son regard et se décida: Si je suis terrifié, c’est que... (avec précaution ) Vous êtes... Intelligente …Courageuse … Altruiste… Drôle … Déterminée… Sexy…
Sam surprise de l’entendre dire ce mot pour la désigner: “Sexy”?
Jack se corrigea: Très sexy.
Elle ne put s'empêcher de sourire et baissa la tête. Ses joues se parsemèrent de couleurs. Bien sûr elle savait ce qu’elle provoquait chez les hommes, mais le fait que lui en particulier le lui dise explicitement, la troubla énormément. Elle avait besoin d’entendre de sa bouche qu’il la désirait. Physiquement. Qu’il ne l’admirait pas seulement pour ses habilités au sein de l’armée ou pour son intelligence. Qu’il la voyait en entier.
Jack ravala sa salive: Et je… Je me sens intimidé.
Sam leva les sourcils: “intimidé”?
Jack prit un ton évident: Vous avez fait exploser un foutu soleil.
Elle sourit et baissa de nouveau la tête en ayant l’impression de reprendre le contrôle. Le célèbre Jack O’Neill avouait être terrifié en face d’elle? C’était précisément ce qu’elle pensait de lui. Cet homme la désemparait depuis tant d'années et avait le pouvoir de la pétrifier en une seconde, qu’il ressente la même chose en effet miroir était… impensable!
Sam haussa légèrement les épaules et hésita: Maintenant quoi?
Jack se rapprocha de nouveau, prudemment: Maintenant on peut commencer par hum…
Il se racla la gorge, maintenant devant elle. Elle se mordit la lèvre inférieure et se surprit à regarder celles de son supérieur mais cette fois-ci, ne le cacha pas. Son cœur battait fort dans sa poitrine. Ils restèrent plusieurs secondes à se regarder ainsi sans savoir quoi faire.
Sam le supplia une dernière fois: Ne me laissez pas tout faire s’il vous plaît. (elle murmura) Ce n’est pas facile pour moi non plus.
Il perdait du terrain et devait arrêter d’avoir peur. Après tout, il attendait ce moment depuis des années maintenant. Son cerveau lui ordonna fermement "Fais quelque chose!". Il leva sa main vers la joue, non sans grande hésitation. Elle appuya son visage sur la paume presque immédiatement, ferma les yeux à son contact et ouvrit légèrement la bouche pour respirer plus profondément. Il eut l’impression de défaillir et la caressa avec le pouce, tout doucement.
Elle respira plus fort, il vit sa poitrine monter et descendre, et se perdit dans son décolleté. Bon dieu qu’elle était désirable, se dit-il, il lui aurait sauté dessus immédiatement s’il s’écoutait. Elle rouvrit les yeux et capta son regard sur sa poitrine. Elle sourit malicieusement mais il retira brusquement sa main. Elle fronça les sourcils et son sourire disparut à sa réaction. Quant à lui, il fit un pas en arrière, baissa la tête et tapota nerveusement une des commodes à côté de lui et maudit son cerveau. Elle referma les yeux et souhaita disparaître.
Jack appréhenda sa réaction: Vous… Vous êtes encore saoule.
Sam rouvrit les yeux, rassurée: Non, c’est bon. (il la fixa, non convaincu. Elle changea de tactique) Je vous donne l’autorisation de profiter de la situation.
Elle sourit pour le rassurer mais l'homme en face d’elle aucunement. C’était exactement ce qu’il redoutait.
Echo :
*ami*
*merite*
*manipulation/influence*
*essayer*
*intimidé*
*sexy*
*illogique*
*ce n'est pas facile pour moi*
Notes :
*Clare Carey, l'actrice qui joue Kerry Johnson est née en 1967, Carter est né en 1968 mais Amanda Tapping est née en 1965. J'ai utilisé cette différence d'âge pour les actrices avec leurs rôles*
*Carter dit "jerk" dans SG1 10x18. On peut imaginer qu'en privé elle fait encore moins attention à son langage*
*J'ai traduis "hot" par "sexy", la bonne traduction serait "chaude" mais en france ça n'a pas la même connotation*
*Podcast, *La différence d’age des couples dans la pop culture (source)*
*Pyramide de la haine (source)*
*”Carter, vous pourriez avoir n’importe qui.” est un truc que disent beaucoup d’hommes concernant la potentielle inégalité des genres sur le nombres de rendez-vous galants qu’obtiennent les femmes par rapports aux hommes, en oubliant la question de pourquoi les hommes ont autant besoin d’avoir plein de femmes à leur tableaux de chasses, et les mécanismes de défenses que les femmes sont obligés de faire pour ne pas se mettre en danger lors de ses rendez-vous galants.
Cette bande dessinée explique très bien le soucis (source)*
*Video: les compliments non physiques (source)*
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