CW: *infantilisation*
Jack s’impatienta: Bon, Carter. Allez prendre une douche.
Cela aurait pu être une proposition intéressante s’il n’avait eu ce ton dur, mais ce n’était pas tout, il avait de nouveau le visage fermé. Celui de Sam se décomposa doucement. A quoi jouait-il, se demanda-t-elle, encore au chat et à la souris? Elle resta immobile et le défia du regard.
Jack: Allez-y. (elle ne bougea pas. Il insista) C’est un ordre. (l’effet escompté échoua lamentablement et il se souvint qu’ils avaient convenu “plus d’ordres” préalablement. Il reprit plus bas) Sam.
Sam le dévisagea un moment puis insista: Cette conversation n’est pas terminée.
Jack hocha la tête: Je nous commande à manger. (elle chercha un indice d’un éventuel mensonge de sa part dans ses expressions faciales et finit par se diriger vers la salle de bain) Votre téléphone? (elle se retourna et l’interrogea du regard. Il tendit sa main) Votre frère. Il est inquiet.
Sam, blasée: Mensonge.
Jack: Pourquoi aurait-il appelé Daniel dans ce cas?
Sam sourit nerveusement dans un premier temps, puis regarda autour d’elle en culpabilisant: Parce que je n’ai pas suivi sa volonté ou que je l’ai abandonné à la veillée?
Il déglutit et accentua son geste. Contrariée de la situation, elle respira profondément puis se dirigea vers son sac pour presser le bouton de démarrage de son téléphone et lui donna. Elle en profita pour prendre des vêtements de rechange et avança vers la salle de bain.
Jack vit que l’écran demandait le code pin et leva la tête vers elle: Il est verrou… (il vit qu'elle était sur le point de parler et accéléra ses paroles) Non ne me dites pas votr-
Sam, machinalement: 1952.
Jack perplexe: Vous n'êtes pas sérieuse? (elle reprit rapidement le chemin de la salle de bain, maintenant honteuse. Il entra le code et souffla du nez au moment d’appuyer sur le bouton) Vous me “débloquer”? (elle referma la porte et se maudit. Il reprit plus fort pour qu’elle entende) Va falloir le changer maintenant, c’est malin.
Sam pour elle-même: On verra.
Jack pour lui-même: C’était la vôtre qu’il aurait fallu mettre.
Jack s’impatienta: Bon, Carter. Allez prendre une douche.
Cela aurait pu être une proposition intéressante s’il n’avait eu ce ton dur, mais ce n’était pas tout, il avait de nouveau le visage fermé. Celui de Sam se décomposa doucement. A quoi jouait-il, se demanda-t-elle, encore au chat et à la souris? Elle resta immobile et le défia du regard.
Jack: Allez-y. (elle ne bougea pas. Il insista) C’est un ordre. (l’effet escompté échoua lamentablement et il se souvint qu’ils avaient convenu “plus d’ordres” préalablement. Il reprit plus bas) Sam.
Sam le dévisagea un moment puis insista: Cette conversation n’est pas terminée.
Jack hocha la tête: Je nous commande à manger. (elle chercha un indice d’un éventuel mensonge de sa part dans ses expressions faciales et finit par se diriger vers la salle de bain) Votre téléphone? (elle se retourna et l’interrogea du regard. Il tendit sa main) Votre frère. Il est inquiet.
Sam, blasée: Mensonge.
Jack: Pourquoi aurait-il appelé Daniel dans ce cas?
Sam sourit nerveusement dans un premier temps, puis regarda autour d’elle en culpabilisant: Parce que je n’ai pas suivi sa volonté ou que je l’ai abandonné à la veillée?
Il déglutit et accentua son geste. Contrariée de la situation, elle respira profondément puis se dirigea vers son sac pour presser le bouton de démarrage de son téléphone et lui donna. Elle en profita pour prendre des vêtements de rechange et avança vers la salle de bain.
Jack vit que l’écran demandait le code pin et leva la tête vers elle: Il est verrou… (il vit qu'elle était sur le point de parler et accéléra ses paroles) Non ne me dites pas votr-
Sam, machinalement: 1952.
Jack perplexe: Vous n'êtes pas sérieuse? (elle reprit rapidement le chemin de la salle de bain, maintenant honteuse. Il entra le code et souffla du nez au moment d’appuyer sur le bouton) Vous me “débloquer”? (elle referma la porte et se maudit. Il reprit plus fort pour qu’elle entende) Va falloir le changer maintenant, c’est malin.
Sam pour elle-même: On verra.
Jack pour lui-même: C’était la vôtre qu’il aurait fallu mettre.
CW: *infantilisation*
Jack au téléphone de la chambre: Oh et de l’aspirine? Humm. Mettez ça sur ma carte. Oui, merci.
Il raccrocha et retourna sur le téléphone de Sam. Une quantité impressionnante de messages s’afficha en non lu sur l’écran principal, impossible à rater.
(SMS) Mark: T’es où?
(SMS) Mark: T’es en retard.
(SMS) Mark: Allo?
(SMS) Mark: Sérieusement Sam. Ne me fais pas perdre mon temps.
(SMS) Mark: ?????
(SMS) Mark: Réponds.
(SMS) Mark: Arrêtes de faire ton intéressante.
(SMS) Mark: Je suis devant ta porte, ouvre moi.
(SMS) Mark: Sam, je te préviens, je vais défoncer cette porte. Je ne la paierai pas.
(SMS) Mark: Tu es où???
(SMS) Mark: Tu sais quoi? Je le savais.
(SMS) Mark: Il y a des gens qui t'attendent, tu t’en rends compte au moins?
(SMS) Mark: J’ai des enfants, moi, j’ai pas tout mon temps.
(SMS) Mark: Peux-tu s’il te plait une fois dans ta vie ne pas imaginer que le monde tourne autour de toi?
(SMS) Mark: Et voilà, encore une fois, le travail avant tout, hein?
Jack leva les sourcils et l'appela.
(TEL) Mark, froidement: Enfin.
(TEL) Jack sourit: Bonjour Mark.
(TEL) Mark se figea quelques secondes: Où est-elle?
(TEL) Jack: Elle va bien, c’est gentil de demander. Hum, malheureusement elle est indisponible pour le moment.
(TEL) Mark: Qu’est ce que-
(TEL) Jack le coupa avant d’en entendre davantage: Elle vous téléphonera. Elle a besoin de temps. Ça ne sert a rien de lui mettre plus de culpabilité qu’elle n’a déjà.
Il raccrocha, atteignit le téléphone puis le balança dans le sac de voyage. Il fit une grimace, vraiment rassuré de ne pas avoir à gérer ça dans sa propre vie. Il fouilla dans sa poche et appela Daniel.
(REPONDEUR) Jack: Hey. J’ai retrouvé Carter, elle va bien. Fatiguée. Je vais prolonger mon séjour de quelques heures de plus pour la surveiller. Je reviens lundi matin comme prévu frais et dispo. Pas besoin de contacter la base.
Il raccrocha, l'éteignit aussi et le remit dans sa poche. Il profita d’être seul dans la pièce pour rassembler les bouteilles près de l’entrée, puis quelqu’un frappa à la porte. Il ouvrit au Groom et l’homme poussa le chariot avec le plateau de sa commande dans la chambre. Il installa le tout sur la table. Jack fronça les sourcils et re-sortit son téléphone.
Jack retira la carte sim: Vous finissez à quelle heure?
Le groom, un peu gêné de cette question mais ayant l’habitude des clients intrusifs: Dans 30 minutes, Monsieur. (il hésita) Puis-je vous demander pourquoi?
Jack lui tendit son téléphone: Cadeau de la maison. (Le groom le regarda, encore plus gêné, et Jack ajouta d’une voix monotone) Tout neuf, pas de liquide sur moi. Ça me dérange de ne rien vous donner. 5885 pour le code.
Le groom le dévisagea: Merci dans ce cas.
Merci, il pouvait le dire. Téléphone dernière génération de fonction, pas encore sorti dans le commerce grand public… Walter allait être ravi de devoir refaire une demande mais c’était mieux que de devoir justifier pourquoi il était dans une chambre d'hôtel avec sa subordonnée. Le groom reparti avec le chariot vide et récupéra les bouteilles vides à l’entrée le plus discrètement possible. Jack se dirigea vers la table, s'installa, versa de l’eau chaude dans les deux tasses via la théière en porcelaine et laissa y infuser les sachets de tisane.
Elle revient les cheveux mouillés et toujours aussi épuisée. Il lui tendit un verre de jus d’orange fraîchement pressé et des cachets d’aspirine.
Jack: Buvez, il faut vous hydrater.
Sam s’installa en face de lui, attrapa le verre et les médicaments: Hum.
Elle regarda les médicaments plusieurs secondes, et sembla perdue dans ses pensées, il se demanda ce qu’elle pouvait bien penser, puis elle les avala d’une traite. Elle reposa son verre et regarda ce qu’il y avait sur la table. Il semblait avoir commandé toute la carte de desserts.
Sam, amusée: Et c’est tout?
Jack la regarda, sérieusement: Mangez. Vous avez besoin de reprendre des forces.
Grincheuse de ce nouvel ordre en ayant déjà l'impression de se retrouver face à son père comme sur le Prométhée avec ce même mal de crâne, sa gourmandise reprit le dessus dès la première bouchée du gâteau aux fruits rouges. Il préféra la tarte aux pommes vanillée avec une tranche de fromage.
Notes:
*Dans l'épisode SG1 8x18 "Threads", Oma dit "A warm Eve with a moldy lid". Il s'agit en fait de "Apple pie with a slice of cheese". Vous comprendrez plus tard pourquoi j'ai fait choisir ce dessert à Jack. Carter quant à elle mange de la jell-o bleue, parfum fruits rouges (source)*
Jack au téléphone de la chambre: Oh et de l’aspirine? Humm. Mettez ça sur ma carte. Oui, merci.
Il raccrocha et retourna sur le téléphone de Sam. Une quantité impressionnante de messages s’afficha en non lu sur l’écran principal, impossible à rater.
(SMS) Mark: T’es où?
(SMS) Mark: T’es en retard.
(SMS) Mark: Allo?
(SMS) Mark: Sérieusement Sam. Ne me fais pas perdre mon temps.
(SMS) Mark: ?????
(SMS) Mark: Réponds.
(SMS) Mark: Arrêtes de faire ton intéressante.
(SMS) Mark: Je suis devant ta porte, ouvre moi.
(SMS) Mark: Sam, je te préviens, je vais défoncer cette porte. Je ne la paierai pas.
(SMS) Mark: Tu es où???
(SMS) Mark: Tu sais quoi? Je le savais.
(SMS) Mark: Il y a des gens qui t'attendent, tu t’en rends compte au moins?
(SMS) Mark: J’ai des enfants, moi, j’ai pas tout mon temps.
(SMS) Mark: Peux-tu s’il te plait une fois dans ta vie ne pas imaginer que le monde tourne autour de toi?
(SMS) Mark: Et voilà, encore une fois, le travail avant tout, hein?
Jack leva les sourcils et l'appela.
(TEL) Mark, froidement: Enfin.
(TEL) Jack sourit: Bonjour Mark.
(TEL) Mark se figea quelques secondes: Où est-elle?
(TEL) Jack: Elle va bien, c’est gentil de demander. Hum, malheureusement elle est indisponible pour le moment.
(TEL) Mark: Qu’est ce que-
(TEL) Jack le coupa avant d’en entendre davantage: Elle vous téléphonera. Elle a besoin de temps. Ça ne sert a rien de lui mettre plus de culpabilité qu’elle n’a déjà.
Il raccrocha, atteignit le téléphone puis le balança dans le sac de voyage. Il fit une grimace, vraiment rassuré de ne pas avoir à gérer ça dans sa propre vie. Il fouilla dans sa poche et appela Daniel.
(REPONDEUR) Jack: Hey. J’ai retrouvé Carter, elle va bien. Fatiguée. Je vais prolonger mon séjour de quelques heures de plus pour la surveiller. Je reviens lundi matin comme prévu frais et dispo. Pas besoin de contacter la base.
Il raccrocha, l'éteignit aussi et le remit dans sa poche. Il profita d’être seul dans la pièce pour rassembler les bouteilles près de l’entrée, puis quelqu’un frappa à la porte. Il ouvrit au Groom et l’homme poussa le chariot avec le plateau de sa commande dans la chambre. Il installa le tout sur la table. Jack fronça les sourcils et re-sortit son téléphone.
Jack retira la carte sim: Vous finissez à quelle heure?
Le groom, un peu gêné de cette question mais ayant l’habitude des clients intrusifs: Dans 30 minutes, Monsieur. (il hésita) Puis-je vous demander pourquoi?
Jack lui tendit son téléphone: Cadeau de la maison. (Le groom le regarda, encore plus gêné, et Jack ajouta d’une voix monotone) Tout neuf, pas de liquide sur moi. Ça me dérange de ne rien vous donner. 5885 pour le code.
Le groom le dévisagea: Merci dans ce cas.
Merci, il pouvait le dire. Téléphone dernière génération de fonction, pas encore sorti dans le commerce grand public… Walter allait être ravi de devoir refaire une demande mais c’était mieux que de devoir justifier pourquoi il était dans une chambre d'hôtel avec sa subordonnée. Le groom reparti avec le chariot vide et récupéra les bouteilles vides à l’entrée le plus discrètement possible. Jack se dirigea vers la table, s'installa, versa de l’eau chaude dans les deux tasses via la théière en porcelaine et laissa y infuser les sachets de tisane.
Elle revient les cheveux mouillés et toujours aussi épuisée. Il lui tendit un verre de jus d’orange fraîchement pressé et des cachets d’aspirine.
Jack: Buvez, il faut vous hydrater.
Sam s’installa en face de lui, attrapa le verre et les médicaments: Hum.
Elle regarda les médicaments plusieurs secondes, et sembla perdue dans ses pensées, il se demanda ce qu’elle pouvait bien penser, puis elle les avala d’une traite. Elle reposa son verre et regarda ce qu’il y avait sur la table. Il semblait avoir commandé toute la carte de desserts.
Sam, amusée: Et c’est tout?
Jack la regarda, sérieusement: Mangez. Vous avez besoin de reprendre des forces.
Grincheuse de ce nouvel ordre en ayant déjà l'impression de se retrouver face à son père comme sur le Prométhée avec ce même mal de crâne, sa gourmandise reprit le dessus dès la première bouchée du gâteau aux fruits rouges. Il préféra la tarte aux pommes vanillée avec une tranche de fromage.
Notes:
*Dans l'épisode SG1 8x18 "Threads", Oma dit "A warm Eve with a moldy lid". Il s'agit en fait de "Apple pie with a slice of cheese". Vous comprendrez plus tard pourquoi j'ai fait choisir ce dessert à Jack. Carter quant à elle mange de la jell-o bleue, parfum fruits rouges (source)*
Jack se risqua: Donc… Pas heureuse?
Elle releva la tête vers lui, déglutit et détourna le regard. Bon dieu, il jouait vraiment à être son père, ou bien? Elle se demanda si Mark n’avait définitivement pas raison de le comparer à lui. Elle tourna le visage vers l’homme assis en face d’elle. Lui, fronça les sourcils d’incompréhension face à son expression et bu une gorgée pour éviter de reparler.
Sam se risqua elle aussi: J’avoue être dans une mauvaise passe.
Jack déposa sa tasse: Depuis quand?
Elle serra les dents et baissa la tête. Il grimaça en regardant l’intérieur de sa tasse et enleva ce qui semblait être un moucheron.
Sam posa un coude sur la table et mit une main sur sa tempe, lasse: Vous allez vous aussi me faire la morale sur le fait que je passe à côté de ma vie? (il l’interrogea du regard. Elle bougea légèrement sa fourchette) Mon père.
Jack fit un “Ha.” muet, gêné d'avoir de nouveau cette conversation: Vous… Vous avez l’impression de passer à côté?
Elle le regarda d’un air entendu signifiant “plutôt en train de tout merder” puis joua avec un bout de gâteau dans son assiette, perdue dans ses pensées. Elle se demanda pourquoi tous ces souvenirs refaisaient surface et si son mal de crâne allait passer un jour. Elle eut l’impression qu’une heure se passa… En réalité, elle était en train de s’assoupir et avait perdu toute notion de temps. Jack lui, réfléchissait à quoi dire, le regard baissé vers son assiette.
Jack toujours la tête baissée, nerveux: Je suis prêt à prendre le risque. (il déglutit) Je veux dire... Ensemble. (il grimaça d'appréhension et commença à relever la tête vers elle) Si vous voulez touj-
Il la découvrit endormie, immobile, toujours un coude sur la table, une main sur la tempe, et l’autre tenant toujours sa fourchette. Inerte. Sa respiration était enfin calme et régulière. Il leva les yeux au ciel, gonfla ses joues d’air, puis souffla doucement pour chercher à se détendre. Hum. Mauvais timing, Jack, ou un signe du destin?
Jack se leva et la vit rouvrir brusquement les yeux face à cette agitation: Faudrait allez vous reposer.
Elle sourit et secoua vivement sa tête pour se réveiller. Mauvaise idée, se dit-elle immédiatement, ses yeux ne suivirent pas du tout son cerveau et elle eut du mal à ne plus avoir le tournis. Elle releva ensuite la tête vers lui et le vit lui faire un signe vers le lit.
Sam, faiblement: Non non je vais bien. Ça va passer.
Jack: C’est un ordre.
Machinalement, elle se leva, fit quelques pas vers le lit, puis s’immobilisa en comprenant qu’il venait de recommencer à imposer une hiérarchisation entre eux. Merde, pendant des années il lui avait fait comprendre par ses sous-entendus qu’il voulait davantage, elle avait enfin eut le courage d’accepter ce qu’elle éprouvait pour lui, et il venait de nouveau de la remettre en position de subordonnée?
Sam serra les dents: Et c’est tout? On en revient à la hiérarchie et on oublie tout ce qui se-
Il attrapa son poignet et la tira pour qu’elle atterrisse dans ses bras. La main libre de Sam se retrouva sur son torse et elle eut l’impression de sentir son cœur vouloir traverser sa cage thoracique pour rejoindre sa propre paume tellement il tambourinait fort. Elle haleta rien qu’à ce contact et retrouva instantanément toutes ses facultés, malgré le tournis. Ses yeux se levèrent vers lui, il la pressa contre lui, lâcha son poignet et vint poser sa main dans ses cheveux blonds. Elle ferma les yeux à cette caresse. Il regarda la bouche de la jeune femme avec un désir ardant de l’embrasser. Elle rouvrit les yeux et le vit rempli de désir.
Jack insista chaque mot: Allez….vous...reposer.
Il continua à jouer avec ses cheveux et le corps de Sam fut parcouru d’un énorme frison. Il fit glisser avec une habileté déconcertante sa main sur sa joue et approcha son pouce de sa bouche entrouverte, ce qui eut comme résultat de faire monter le désir de Sam d’un cran supplémentaire.
Jack: Maintenant.
Il relâcha son emprise et remit ses mains dans les poches, potentiellement pour tirer discrètement sur son sous-vêtement soudainement trop serré. Elle le regarda et expira profondément. Ok, cette fois-ci, il ne fuyait pas. Il voulait juste s’assurer qu’elle ne soit en tout capacité pour… Elle se refusa rapidement d'imaginer la suite et il leva les sourcils pour insister son propos. Ok pour ne rien faire, pensa-t-elle, mais hors de question de se retrouver de nouveau seule.
Sam nerveuse: Pouvez-vous rester?
Jack: Je ne vais nulle part.
Sam fuit son regard: Non je veux dire…
Elle désigna le lit d’un geste incertain puis grimaça, honteuse de cette question.
Jack: Je ne suis pas sûr que ce soit une bonne idée, Carter. (elle déglutit, il désigna la chaise sur laquelle il était assis il y a quelque instant) Il faudrait peut-être mieux que je...
Il se tût et fronça les sourcils. Il revivait cet instant. Il la dévisagea, restant silencieuse, extrêmement tendue, paraissant attendre sa sentence, un nouvel ordre de sa part ou sa réprimande d’avoir trop insisté. Elle n’était définitivement pas son double, conclut Jack.
Jack: Ok.
Echo:
*et c'est tout?*
*passer a côté de sa vie*
*allez vous reposer*
Notes:
*Le fait que Jack retire une bestiole de sa boisson est un running gag utilisé dans la série (source)*
*Lors de la première et de la dernière apparition à l'écran du personnage de Pete, il parle de risques. J'ai voulu mettre en avant ce jeu d'écriture qu'ont eue les scénaristes, mais cette fois-ci sur le risque dû au règlement de l’Air Force*
Elle releva la tête vers lui, déglutit et détourna le regard. Bon dieu, il jouait vraiment à être son père, ou bien? Elle se demanda si Mark n’avait définitivement pas raison de le comparer à lui. Elle tourna le visage vers l’homme assis en face d’elle. Lui, fronça les sourcils d’incompréhension face à son expression et bu une gorgée pour éviter de reparler.
Sam se risqua elle aussi: J’avoue être dans une mauvaise passe.
Jack déposa sa tasse: Depuis quand?
Elle serra les dents et baissa la tête. Il grimaça en regardant l’intérieur de sa tasse et enleva ce qui semblait être un moucheron.
Sam posa un coude sur la table et mit une main sur sa tempe, lasse: Vous allez vous aussi me faire la morale sur le fait que je passe à côté de ma vie? (il l’interrogea du regard. Elle bougea légèrement sa fourchette) Mon père.
Jack fit un “Ha.” muet, gêné d'avoir de nouveau cette conversation: Vous… Vous avez l’impression de passer à côté?
Elle le regarda d’un air entendu signifiant “plutôt en train de tout merder” puis joua avec un bout de gâteau dans son assiette, perdue dans ses pensées. Elle se demanda pourquoi tous ces souvenirs refaisaient surface et si son mal de crâne allait passer un jour. Elle eut l’impression qu’une heure se passa… En réalité, elle était en train de s’assoupir et avait perdu toute notion de temps. Jack lui, réfléchissait à quoi dire, le regard baissé vers son assiette.
Jack toujours la tête baissée, nerveux: Je suis prêt à prendre le risque. (il déglutit) Je veux dire... Ensemble. (il grimaça d'appréhension et commença à relever la tête vers elle) Si vous voulez touj-
Il la découvrit endormie, immobile, toujours un coude sur la table, une main sur la tempe, et l’autre tenant toujours sa fourchette. Inerte. Sa respiration était enfin calme et régulière. Il leva les yeux au ciel, gonfla ses joues d’air, puis souffla doucement pour chercher à se détendre. Hum. Mauvais timing, Jack, ou un signe du destin?
Jack se leva et la vit rouvrir brusquement les yeux face à cette agitation: Faudrait allez vous reposer.
Elle sourit et secoua vivement sa tête pour se réveiller. Mauvaise idée, se dit-elle immédiatement, ses yeux ne suivirent pas du tout son cerveau et elle eut du mal à ne plus avoir le tournis. Elle releva ensuite la tête vers lui et le vit lui faire un signe vers le lit.
Sam, faiblement: Non non je vais bien. Ça va passer.
Jack: C’est un ordre.
Machinalement, elle se leva, fit quelques pas vers le lit, puis s’immobilisa en comprenant qu’il venait de recommencer à imposer une hiérarchisation entre eux. Merde, pendant des années il lui avait fait comprendre par ses sous-entendus qu’il voulait davantage, elle avait enfin eut le courage d’accepter ce qu’elle éprouvait pour lui, et il venait de nouveau de la remettre en position de subordonnée?
Sam serra les dents: Et c’est tout? On en revient à la hiérarchie et on oublie tout ce qui se-
Il attrapa son poignet et la tira pour qu’elle atterrisse dans ses bras. La main libre de Sam se retrouva sur son torse et elle eut l’impression de sentir son cœur vouloir traverser sa cage thoracique pour rejoindre sa propre paume tellement il tambourinait fort. Elle haleta rien qu’à ce contact et retrouva instantanément toutes ses facultés, malgré le tournis. Ses yeux se levèrent vers lui, il la pressa contre lui, lâcha son poignet et vint poser sa main dans ses cheveux blonds. Elle ferma les yeux à cette caresse. Il regarda la bouche de la jeune femme avec un désir ardant de l’embrasser. Elle rouvrit les yeux et le vit rempli de désir.
Jack insista chaque mot: Allez….vous...reposer.
Il continua à jouer avec ses cheveux et le corps de Sam fut parcouru d’un énorme frison. Il fit glisser avec une habileté déconcertante sa main sur sa joue et approcha son pouce de sa bouche entrouverte, ce qui eut comme résultat de faire monter le désir de Sam d’un cran supplémentaire.
Jack: Maintenant.
Il relâcha son emprise et remit ses mains dans les poches, potentiellement pour tirer discrètement sur son sous-vêtement soudainement trop serré. Elle le regarda et expira profondément. Ok, cette fois-ci, il ne fuyait pas. Il voulait juste s’assurer qu’elle ne soit en tout capacité pour… Elle se refusa rapidement d'imaginer la suite et il leva les sourcils pour insister son propos. Ok pour ne rien faire, pensa-t-elle, mais hors de question de se retrouver de nouveau seule.
Sam nerveuse: Pouvez-vous rester?
Jack: Je ne vais nulle part.
Sam fuit son regard: Non je veux dire…
Elle désigna le lit d’un geste incertain puis grimaça, honteuse de cette question.
Jack: Je ne suis pas sûr que ce soit une bonne idée, Carter. (elle déglutit, il désigna la chaise sur laquelle il était assis il y a quelque instant) Il faudrait peut-être mieux que je...
Il se tût et fronça les sourcils. Il revivait cet instant. Il la dévisagea, restant silencieuse, extrêmement tendue, paraissant attendre sa sentence, un nouvel ordre de sa part ou sa réprimande d’avoir trop insisté. Elle n’était définitivement pas son double, conclut Jack.
Jack: Ok.
Echo:
*et c'est tout?*
*passer a côté de sa vie*
*allez vous reposer*
Notes:
*Le fait que Jack retire une bestiole de sa boisson est un running gag utilisé dans la série (source)*
*Lors de la première et de la dernière apparition à l'écran du personnage de Pete, il parle de risques. J'ai voulu mettre en avant ce jeu d'écriture qu'ont eue les scénaristes, mais cette fois-ci sur le risque dû au règlement de l’Air Force*
Elle s’allongea dans le lit, il enleva sa veste, puis s'attaqua à sa ceinture. En entendant ce bruit, elle fut prise d’un choc électrique et fixa le plafond. Il tapota plusieurs fois l’oreiller, puis regarda le plafond lui aussi. Décidément, il était intéressant, ce plafond.
Il déglutit et se dit qu’être dans le même lit qu’elle était… Nouveau.
Elle déglutit et se dit qu’être dans le même lit que lui était… Nouveau.
Elle se décida a lui faire face. Il tourna la tête et aperçut son sourire timide.
Jack: Shhh. Essayez de dormir.
Elle continua de le regarder, la peur au ventre que si elle fermait les yeux trop longtemps, il disparaîtrait. Il l’imita en lui faisant face et plaça son bras sous sa propre tête. Il déglutit de nervosité, et avec énormément d’hésitation, lui remit une mèche de cheveux qui tombait sur ses yeux, puis lui caressa la joue. Elle ferma les yeux de nouveau à ce contact. Elle avait l’impression d’être redevenue une lycéenne, son cœur battait plus vite que la première fois où elle avait traversé la Porte… Oh bon dieu, cette pensée, se rappela-t-elle. Elle rouvrit brusquement les yeux. Catherine. C’est ce que lui avait dit Catherine.
Jack, l’ayant vu rouvrir les yeux brusquement, parla doucement: Je suis là.
Elle s'abandonna à ses caresses et rejoint les bras de Morphée. Il admira son visage enfin détendu, profita du fait qu’il puisse le faire pour la première fois d'aussi prêt et sans se faire surprendre, puis se retourna et fixa de nouveau le plafond. Il réfléchit à leur conversation et se mit à angoisser. Qu’était-il en train de lui faire? Elle bougea dans son sommeil et son bras vint mollement se reposer sur son torse, il sourit à ce souvenir, elle était tellement belle, même la bouche ouverte, bavant légèrement et perdue à des années lumières de lui. Hum, pas si nouveau que ça, se dit-il, mais bel et bien définitivement agréable. Il finit par s’endormir aussi, épuisé par cette conversation.
Echo: *Nouveau*
Bonus: *cliquez ici*
Il déglutit et se dit qu’être dans le même lit qu’elle était… Nouveau.
Elle déglutit et se dit qu’être dans le même lit que lui était… Nouveau.
Elle se décida a lui faire face. Il tourna la tête et aperçut son sourire timide.
Jack: Shhh. Essayez de dormir.
Elle continua de le regarder, la peur au ventre que si elle fermait les yeux trop longtemps, il disparaîtrait. Il l’imita en lui faisant face et plaça son bras sous sa propre tête. Il déglutit de nervosité, et avec énormément d’hésitation, lui remit une mèche de cheveux qui tombait sur ses yeux, puis lui caressa la joue. Elle ferma les yeux de nouveau à ce contact. Elle avait l’impression d’être redevenue une lycéenne, son cœur battait plus vite que la première fois où elle avait traversé la Porte… Oh bon dieu, cette pensée, se rappela-t-elle. Elle rouvrit brusquement les yeux. Catherine. C’est ce que lui avait dit Catherine.
Jack, l’ayant vu rouvrir les yeux brusquement, parla doucement: Je suis là.
Elle s'abandonna à ses caresses et rejoint les bras de Morphée. Il admira son visage enfin détendu, profita du fait qu’il puisse le faire pour la première fois d'aussi prêt et sans se faire surprendre, puis se retourna et fixa de nouveau le plafond. Il réfléchit à leur conversation et se mit à angoisser. Qu’était-il en train de lui faire? Elle bougea dans son sommeil et son bras vint mollement se reposer sur son torse, il sourit à ce souvenir, elle était tellement belle, même la bouche ouverte, bavant légèrement et perdue à des années lumières de lui. Hum, pas si nouveau que ça, se dit-il, mais bel et bien définitivement agréable. Il finit par s’endormir aussi, épuisé par cette conversation.
Echo: *Nouveau*
Bonus: *cliquez ici*
CW: *alcool* *vomit*
Il se réveilla quelques heures plus tard, totalement décalé. 15h30 à sa montre, 16h30 ici, donc. Il s’étira et décala délicatement la jeune femme mais celle-ci se réveilla aussitôt. Réflexe militaire, sûrement. Déboussolée, elle ne comprit pas de suite où elle était, ni pourquoi son supérieur était dans le même lit.
Sam essaya d'émerger: Monsieur?
Jack: Vous devez dormir enc- (brusquement elle le poussa et s'écarta vivement du lit pour vomir au pied de celui-ci) Ewww!
Elle s'essuya la bouche rapidement d'une main et s'appuya de son autre main sur le bord du lit pour ne pas s’évanouir.
Sam vivement: Désolée… c’est juste l’alco-
Jack lui attrapa le visage et l'examina rapidement: Merde. Ça va?
Sam détourna le regard et poussa les mains de Jack de son visage, honteuse: Non ça va. (elle commença à se tourner pour se lever) Je vais netto...
Elle avala sa salive et eut très envie de se laver les dents.
Jack décrocha le combiné: Restez allongée. On est à l’hôtel, Carter. Des gens sont payés pour ça.
Elle se leva quand même, il se figea et l’interrogea du regard, étonné. Pas sûr que cette décision de plus avoir d’ordres entre eux était la meilleure idée du siècle en fait, se dit-il. Elle comprit ce qu’il pensait et sourit nerveusement.
Sam désigna la salle de bain de son pouce: Je vais me rincer…
Jack: Oh. (il appuya sur le bouton réception et attendit, Sam ferma la porte de la salle de bain) Pourriez-vous m’envoyer une équipe de nettoyage s’il vous plaît? Il y a eu un petit incident. (...) Oh. Une bassine aussi? Hum. Merci.
Dans la salle de bain, elle fouilla précipitamment sa trousse de toilette et y sortit une boîte orange à couvercle blanche. Elle l’ouvrit rapidement et versa quelques comprimés dans sa main. Elle fronça les sourcils. 4? 5? Mince. Combien en avait-elle manqué? Est-ce grave d’en prendre plusieurs en même temps? Et avec les autres médicaments? Hum. Elle partit sur 4 comprimés qu’elle avala avec un grand verre d’eau, leva les yeux vers le miroir mais détourna rapidement le regard.
Sam pour elle-même: Fait chier!
Elle se brossa ensuite les dents puis attendit, trop mal à l’aise de sortir pendant qu’on nettoyait à sa place sa bêtise, et encore plus que son supérieur s’en occupe.
Jack, un peignoir sur lui, au groom: Vraiment désolé.
Le groom sourit pour le rassurer: Ne vous inquiétez pas, ça arrive tout le temps.
Jack: Vous m’envoyez encore plus désolé...
Le groom gloussa silencieusement. Quand il eut terminé, Jack se rendit compte qu’il n’avait toujours pas de liquide et décrocha le combiné.
Jack: Pourriez-vous faire un pourboire pour-
Le groom le vit faire un geste vers lui: Alfred, Monsieur.
Jack se figea puis leva les sourcils et se reprit: Alfred? Oui de $50. Hum merci.
Alfred, après qu’il ait raccroché: Merci Monsieur. Je vous souhaite une bonne fin de journée.
Jack s’adossa à la commissure de la porte de la salle de bain: Vous pouvez sortir, Il est parti.
Sam: Oui mais pas vous…
Jack sourit, rassuré qu’elle garde son humour: Je peux partir si vous voulez. (elle ouvrit la porte, honteuse. il la dévisagea avec un mélange d'amusement) Est-ce que ça va?
Sam s'adossa à l’ouverture de la porte elle-aussi: Demandez-le moi demain, ok?
Jack: Vous avez une mine affreuse.
Sam sourit ironiquement à ce souvenir: Merci, Monsieur.
Jack fit un mouvement de tête vers le lit: Allez.
Sam: Qu’allez-vous faire?
Jack: Je reste, ne vous inquiétez pas.
Sam détourna le regard: Je vois bien que vous n'êtes pas fatigué. Je vous dérange.
Jack s’impatienta de toute sa culpabilité continuelle: Allez-vous arrêter avec ça? (elle se figea et il chercha une solution rapidement) Télé?
Elle hocha la tête et s'allongea en notant la délicate intention qu’il avait eue de mettre une bassine de son côté. Il enleva son peignoir, rentra dans les draps et s'adossa sur la tête du lit. Un peu hésitant mais la voyant toujours nerveuse, il posa sa main sur le haut de sa tête et caressa de nouveau doucement ses cheveux pour qu’elle s’endorme plus vite. Elle sourit et ferma les yeux. C’était plus qu’agréable en fait, c’était un rêve. Enfin. Il essaya de se concentrer sur le match de Hockey, l’équipe des Canucks jouait en plus, mais elle releva la tête vers lui, glissa sa main sur son ventre et se dirigea vers son torse. De suite son corps fut parcouru d’un choc électrique de désir.
Elle s’approcha de son visage.
Doucement.
Regarda ses lèvres.
Puis ses yeux.
Puis ses lèvres… exprimant son envie de l'embrasser.
Elle sourit.
Il déglutit.
Elle regarda de nouveau ses yeux.
Se mordit les lèvres.
Il s’humidifia les lèvres et regarda celles de Sam.
Elle ferma les yeux et se lança dans les derniers centimètres.
Hum.
Il se réveilla quelques heures plus tard, totalement décalé. 15h30 à sa montre, 16h30 ici, donc. Il s’étira et décala délicatement la jeune femme mais celle-ci se réveilla aussitôt. Réflexe militaire, sûrement. Déboussolée, elle ne comprit pas de suite où elle était, ni pourquoi son supérieur était dans le même lit.
Sam essaya d'émerger: Monsieur?
Jack: Vous devez dormir enc- (brusquement elle le poussa et s'écarta vivement du lit pour vomir au pied de celui-ci) Ewww!
Elle s'essuya la bouche rapidement d'une main et s'appuya de son autre main sur le bord du lit pour ne pas s’évanouir.
Sam vivement: Désolée… c’est juste l’alco-
Jack lui attrapa le visage et l'examina rapidement: Merde. Ça va?
Sam détourna le regard et poussa les mains de Jack de son visage, honteuse: Non ça va. (elle commença à se tourner pour se lever) Je vais netto...
Elle avala sa salive et eut très envie de se laver les dents.
Jack décrocha le combiné: Restez allongée. On est à l’hôtel, Carter. Des gens sont payés pour ça.
Elle se leva quand même, il se figea et l’interrogea du regard, étonné. Pas sûr que cette décision de plus avoir d’ordres entre eux était la meilleure idée du siècle en fait, se dit-il. Elle comprit ce qu’il pensait et sourit nerveusement.
Sam désigna la salle de bain de son pouce: Je vais me rincer…
Jack: Oh. (il appuya sur le bouton réception et attendit, Sam ferma la porte de la salle de bain) Pourriez-vous m’envoyer une équipe de nettoyage s’il vous plaît? Il y a eu un petit incident. (...) Oh. Une bassine aussi? Hum. Merci.
Dans la salle de bain, elle fouilla précipitamment sa trousse de toilette et y sortit une boîte orange à couvercle blanche. Elle l’ouvrit rapidement et versa quelques comprimés dans sa main. Elle fronça les sourcils. 4? 5? Mince. Combien en avait-elle manqué? Est-ce grave d’en prendre plusieurs en même temps? Et avec les autres médicaments? Hum. Elle partit sur 4 comprimés qu’elle avala avec un grand verre d’eau, leva les yeux vers le miroir mais détourna rapidement le regard.
Sam pour elle-même: Fait chier!
Elle se brossa ensuite les dents puis attendit, trop mal à l’aise de sortir pendant qu’on nettoyait à sa place sa bêtise, et encore plus que son supérieur s’en occupe.
Jack, un peignoir sur lui, au groom: Vraiment désolé.
Le groom sourit pour le rassurer: Ne vous inquiétez pas, ça arrive tout le temps.
Jack: Vous m’envoyez encore plus désolé...
Le groom gloussa silencieusement. Quand il eut terminé, Jack se rendit compte qu’il n’avait toujours pas de liquide et décrocha le combiné.
Jack: Pourriez-vous faire un pourboire pour-
Le groom le vit faire un geste vers lui: Alfred, Monsieur.
Jack se figea puis leva les sourcils et se reprit: Alfred? Oui de $50. Hum merci.
Alfred, après qu’il ait raccroché: Merci Monsieur. Je vous souhaite une bonne fin de journée.
Jack s’adossa à la commissure de la porte de la salle de bain: Vous pouvez sortir, Il est parti.
Sam: Oui mais pas vous…
Jack sourit, rassuré qu’elle garde son humour: Je peux partir si vous voulez. (elle ouvrit la porte, honteuse. il la dévisagea avec un mélange d'amusement) Est-ce que ça va?
Sam s'adossa à l’ouverture de la porte elle-aussi: Demandez-le moi demain, ok?
Jack: Vous avez une mine affreuse.
Sam sourit ironiquement à ce souvenir: Merci, Monsieur.
Jack fit un mouvement de tête vers le lit: Allez.
Sam: Qu’allez-vous faire?
Jack: Je reste, ne vous inquiétez pas.
Sam détourna le regard: Je vois bien que vous n'êtes pas fatigué. Je vous dérange.
Jack s’impatienta de toute sa culpabilité continuelle: Allez-vous arrêter avec ça? (elle se figea et il chercha une solution rapidement) Télé?
Elle hocha la tête et s'allongea en notant la délicate intention qu’il avait eue de mettre une bassine de son côté. Il enleva son peignoir, rentra dans les draps et s'adossa sur la tête du lit. Un peu hésitant mais la voyant toujours nerveuse, il posa sa main sur le haut de sa tête et caressa de nouveau doucement ses cheveux pour qu’elle s’endorme plus vite. Elle sourit et ferma les yeux. C’était plus qu’agréable en fait, c’était un rêve. Enfin. Il essaya de se concentrer sur le match de Hockey, l’équipe des Canucks jouait en plus, mais elle releva la tête vers lui, glissa sa main sur son ventre et se dirigea vers son torse. De suite son corps fut parcouru d’un choc électrique de désir.
Elle s’approcha de son visage.
Doucement.
Regarda ses lèvres.
Puis ses yeux.
Puis ses lèvres… exprimant son envie de l'embrasser.
Elle sourit.
Il déglutit.
Elle regarda de nouveau ses yeux.
Se mordit les lèvres.
Il s’humidifia les lèvres et regarda celles de Sam.
Elle ferma les yeux et se lança dans les derniers centimètres.
Hum.
Defcon 1, Defcon 1!
Il l’a retenue.
Jack: Il faut dormir.
Les yeux toujours fermés, elle sourit, hocha la tête, s'allongea mais en continuant à se lover contre lui. Il roula les yeux, expira profondément et essaya de se concentrer sur autre chose que cette femme qui se presser contre lui.
Jack: Il faut dormir.
Les yeux toujours fermés, elle sourit, hocha la tête, s'allongea mais en continuant à se lover contre lui. Il roula les yeux, expira profondément et essaya de se concentrer sur autre chose que cette femme qui se presser contre lui.
On avait frôlé la destruction de la galaxie.
TW: *TSPT*
CW: *coma éthylique* *tortures* *vomit*
Quelques heures passèrent, il l'entendit gémir et la poussa délicatement pour vérifier si tout allait bien. Elle transpirait à grosses gouttes et semblait loin d’être sereine.
Jack posa délicatement une main sur son front brûlant, inquiet: Carter?
Elle ne répondit pas, inconsciente. Merde, réfléchit-il à toute vitesse, coma éthylique ou cauchemars? Il posa ses doigts sur son cou pour prendre son pouls mais aussitôt elle ouvrit les yeux.
Jack: Hey, quoi? Qu’est ce qu’il y-
Il n'eut pas le temps de finir qu'elle mordit ardemment sa main et se recula rapidement pour s’asseoir dans le lit les jambes repliées sur elle. Jack, pris de surprise, eut un hurlement muet de douleur et secoua vivement sa main. Il retenu définitivement la leçon cette fois-ci: elle avait un problème avec le fait qu’on la réveille en touchant son visage.
Sam hurla de panique et supplia: Arrêtez, s’il vous plaît!
Elle donna un coup de pied aléatoirement qui atteignit le front de Jack. Celui-ci recula en encaissant le choc et tenta d'attraper ses bras et de bloquer ses jambes avec son corps pour l'immobiliser sur le lit. Elle ne se laissa pas faire, relança son pied et l'atteignant dans le ventre, il en eut le souffle coupé.
Jack s'énerva: Carter arrêtez ça!
Elle se recula de plus belle, fuyant on ne sait qui, et se remit les jambes repliées sur elle-même et se balança d’avant en arrière rapidement.
Jack: C'est moi!
Elle s'immobilisa, sa respiration était forte et saccadée, ses yeux balayaient la pièce à toute vitesse, puis se posa enfin sur Jack qui la regardait inquiet.
Sam ferma les yeux et les rouvrit doucement: Mon Général?
Il appréhenda à l’idée de prendre son pouls, approcha prudemment ses mains de son visage mais elle les écarta et finit par se lever.
Jack s’énerva de nouveau et se leva: Arrêtez ça! Qu'est-ce qui se passe?!
Elle ne dit rien et refusa de le regarder. Elle ferma les yeux et s'en voulu de sa réaction qui allait soulever encore plus de questions. Il recula pour descendre du lit à l'opposé d’elle et montra ses mains pour la rassurer qu'il la laisser tranquille.
Sam: Désolée. Je suis juste … Fatiguée.
Loin d’être dupe, il l’interrogea du regard. Ca ressemblait a des réactions de personnes subissant des tortures. Des tortures, ils en avaient vécus plus d’unes, et les cauchemars en résultant, il ne connaissait que trop bien.
Sam comprit qu'il ne la laisserait pas tranquille: Plus tard, s’il vous plaît?
Il la fixa. Elle avait besoin de temps, et après tout, lui aussi lui avait demandé de reprendre leur conversation plus tard.
Jack: Ok. (elle rouvrit les yeux et essaya de se montrer le plus «normal» possible. Il se dirigea vers le mini bar) Il faut que j’aille prendre un avion ou on va se poser des questions. (elle fronça les sourcils, il ouvrit le mini bar et sortit une mini bouteille) J’ai avancé le paiement de cette chambre. (il posa la mini bouteille sur son front pour soulager la douleur et elle grimaça) Vous avez payé une nuit en plus, avec beaucoup beaucoup d’alcool… Je n’ai pas pris mon avion, j’ai dit à Daniel, Teal’c et votre frère que j’étais avec vous…(il mit sa main libre derrière la nuque) J’ai payé le repas le lendemain et donné un pourboire à un groom directement via ma cb. Première journée bien foirée.
Sam hocha la tête pour le rassurer: J’irai à l'accueil. Je demanderai à ce que tout soit transféré sur ma CB.
Jack: Je vous rembourserai.
Sam: Oh s’il vous plait, j’ai vomi dans cette chambre. C’est la mienne maintenant. (il souffla du nez et sourit. La pression retomba des deux côtés) Je dois voir Mark pour le testament demain.
Jack grimaça à cette idée: Café? (Se sentant nauséeuse, elle secoua la tête) Aspirine?
Sam: Pitié.
Il redéposa la mini bouteille dans le minibar, puis alla chercher un médoc et un grand verre d’eau. Quand elle les eut dans les mains elle fronça les sourcils. Il l’interrogea du regard, remarquant que c’était la seconde fois où elle faisait cela.
Pour ne pas éveiller davantage les soupçons, elle mit le cachet dans un coin de sa bouche, bu de l’eau, puis lui sourit pour le remercier.
Il fronça les sourcils, trouvant sa réaction étrange - comme une enfant qui doit être contrôlée de bien prendre son traitement - mais ne fit pas de commentaire. Il se détourna et chercha ses vêtements. Elle écarquilla les yeux. Oh mon dieu oui: il était en caleçon. Elle lui tourna vivement le dos, mal à l’aise. Elle profita du fait qu’elle ait toujours le verre en main pour se diriger vers une commode, cracha discrètement le médicament dans sa main, posa le verre et jeta le cachet derrière le meuble. Jack pendant ce temps, avait attrapé son pantalon afin de l’enfiler et avait relevé la tête vers elle, se demandant ce qu’elle faisait a s'activer à côté. C’est maintenant seulement qu’elle avait percutée sa tenue, se demanda-t-il? Il grogna et se dit que décidément avoir dormi avec elle alors qu’elle n’avait pas toutes ses facultés n’avait vraiment pas été l’idée du siècle.
Elle entendit la boucle de sa ceinture se fermer, puis des pas s’éloigner. Elle supposa qu’il étaient de nouveau décent et se retourna vers lui, nerveuse.
Jack revenu vers elle et mit sa veste: Ça va aller? (elle hocha la tête et il ajusta son col) J’ai donné mon téléphone au groom. GPS. (elle se figea, étonnée de ne pas avoir pensé à cette précaution elle-même et il fût pris d’un doute) C’est… C’est ce qu’il fallait faire ou…?
Sam hocha la tête et murmura: Ouais, c’est parfait.
Elle nota dans un coin de sa tête de se souvenir de ce genre de détails pour la suite. Il fouilla la poche intérieure de sa veste, déposa le permis de conduire sur la table et pencha la tête d’un air entendu pour qu’elle ne prenne pas la route de suite. Elle déglutit et hocha la tête.
Ils se regardèrent, lui hésitant à avoir le moindre contact physique avec elle en sentant encore sa main douloureuse, et elle, encore confuse de son comportement de… de ces derniers jours, en fait.
Il s’approcha timidement, un pas après l’autre, en continuant à la regarder. Arrivé à sa hauteur, il leva doucement les mains vers son visage, puis l’interrogea du regard pour savoir s’il pouvait continuer. Elle sourit pour l’encourager, presque désolée pour lui de devoir prendre autant de précautions. Il mit délicatement ses deux mains autour de son visage et déposa un baiser sur son front.
Ok. Ce n’était pas ce qu’elle attendait. Même un peu trop “paternel”, non?
Jack se détacha d’elle: Tâchez de dormir. A mardi.
Sam perplexe: Qu’est ce que je dois faire pour que vous m’embrassiez enfin?
Jack: Ne pas vomir serait un bon début. (elle baissa la tête et souffla du nez. Il esquiva un sourire et se dirigea vers l’entrée) Restez sur cette idée, Carter.
Echo:
*arrêtez*
*précaution*
*C’est ce qu’il fallait faire ou…? / Qu’est ce que je dois faire*
CW: *coma éthylique* *tortures* *vomit*
Quelques heures passèrent, il l'entendit gémir et la poussa délicatement pour vérifier si tout allait bien. Elle transpirait à grosses gouttes et semblait loin d’être sereine.
Jack posa délicatement une main sur son front brûlant, inquiet: Carter?
Elle ne répondit pas, inconsciente. Merde, réfléchit-il à toute vitesse, coma éthylique ou cauchemars? Il posa ses doigts sur son cou pour prendre son pouls mais aussitôt elle ouvrit les yeux.
Jack: Hey, quoi? Qu’est ce qu’il y-
Il n'eut pas le temps de finir qu'elle mordit ardemment sa main et se recula rapidement pour s’asseoir dans le lit les jambes repliées sur elle. Jack, pris de surprise, eut un hurlement muet de douleur et secoua vivement sa main. Il retenu définitivement la leçon cette fois-ci: elle avait un problème avec le fait qu’on la réveille en touchant son visage.
Sam hurla de panique et supplia: Arrêtez, s’il vous plaît!
Elle donna un coup de pied aléatoirement qui atteignit le front de Jack. Celui-ci recula en encaissant le choc et tenta d'attraper ses bras et de bloquer ses jambes avec son corps pour l'immobiliser sur le lit. Elle ne se laissa pas faire, relança son pied et l'atteignant dans le ventre, il en eut le souffle coupé.
Jack s'énerva: Carter arrêtez ça!
Elle se recula de plus belle, fuyant on ne sait qui, et se remit les jambes repliées sur elle-même et se balança d’avant en arrière rapidement.
Jack: C'est moi!
Elle s'immobilisa, sa respiration était forte et saccadée, ses yeux balayaient la pièce à toute vitesse, puis se posa enfin sur Jack qui la regardait inquiet.
Sam ferma les yeux et les rouvrit doucement: Mon Général?
Il appréhenda à l’idée de prendre son pouls, approcha prudemment ses mains de son visage mais elle les écarta et finit par se lever.
Jack s’énerva de nouveau et se leva: Arrêtez ça! Qu'est-ce qui se passe?!
Elle ne dit rien et refusa de le regarder. Elle ferma les yeux et s'en voulu de sa réaction qui allait soulever encore plus de questions. Il recula pour descendre du lit à l'opposé d’elle et montra ses mains pour la rassurer qu'il la laisser tranquille.
Sam: Désolée. Je suis juste … Fatiguée.
Loin d’être dupe, il l’interrogea du regard. Ca ressemblait a des réactions de personnes subissant des tortures. Des tortures, ils en avaient vécus plus d’unes, et les cauchemars en résultant, il ne connaissait que trop bien.
Sam comprit qu'il ne la laisserait pas tranquille: Plus tard, s’il vous plaît?
Il la fixa. Elle avait besoin de temps, et après tout, lui aussi lui avait demandé de reprendre leur conversation plus tard.
Jack: Ok. (elle rouvrit les yeux et essaya de se montrer le plus «normal» possible. Il se dirigea vers le mini bar) Il faut que j’aille prendre un avion ou on va se poser des questions. (elle fronça les sourcils, il ouvrit le mini bar et sortit une mini bouteille) J’ai avancé le paiement de cette chambre. (il posa la mini bouteille sur son front pour soulager la douleur et elle grimaça) Vous avez payé une nuit en plus, avec beaucoup beaucoup d’alcool… Je n’ai pas pris mon avion, j’ai dit à Daniel, Teal’c et votre frère que j’étais avec vous…(il mit sa main libre derrière la nuque) J’ai payé le repas le lendemain et donné un pourboire à un groom directement via ma cb. Première journée bien foirée.
Sam hocha la tête pour le rassurer: J’irai à l'accueil. Je demanderai à ce que tout soit transféré sur ma CB.
Jack: Je vous rembourserai.
Sam: Oh s’il vous plait, j’ai vomi dans cette chambre. C’est la mienne maintenant. (il souffla du nez et sourit. La pression retomba des deux côtés) Je dois voir Mark pour le testament demain.
Jack grimaça à cette idée: Café? (Se sentant nauséeuse, elle secoua la tête) Aspirine?
Sam: Pitié.
Il redéposa la mini bouteille dans le minibar, puis alla chercher un médoc et un grand verre d’eau. Quand elle les eut dans les mains elle fronça les sourcils. Il l’interrogea du regard, remarquant que c’était la seconde fois où elle faisait cela.
Pour ne pas éveiller davantage les soupçons, elle mit le cachet dans un coin de sa bouche, bu de l’eau, puis lui sourit pour le remercier.
Il fronça les sourcils, trouvant sa réaction étrange - comme une enfant qui doit être contrôlée de bien prendre son traitement - mais ne fit pas de commentaire. Il se détourna et chercha ses vêtements. Elle écarquilla les yeux. Oh mon dieu oui: il était en caleçon. Elle lui tourna vivement le dos, mal à l’aise. Elle profita du fait qu’elle ait toujours le verre en main pour se diriger vers une commode, cracha discrètement le médicament dans sa main, posa le verre et jeta le cachet derrière le meuble. Jack pendant ce temps, avait attrapé son pantalon afin de l’enfiler et avait relevé la tête vers elle, se demandant ce qu’elle faisait a s'activer à côté. C’est maintenant seulement qu’elle avait percutée sa tenue, se demanda-t-il? Il grogna et se dit que décidément avoir dormi avec elle alors qu’elle n’avait pas toutes ses facultés n’avait vraiment pas été l’idée du siècle.
Elle entendit la boucle de sa ceinture se fermer, puis des pas s’éloigner. Elle supposa qu’il étaient de nouveau décent et se retourna vers lui, nerveuse.
Jack revenu vers elle et mit sa veste: Ça va aller? (elle hocha la tête et il ajusta son col) J’ai donné mon téléphone au groom. GPS. (elle se figea, étonnée de ne pas avoir pensé à cette précaution elle-même et il fût pris d’un doute) C’est… C’est ce qu’il fallait faire ou…?
Sam hocha la tête et murmura: Ouais, c’est parfait.
Elle nota dans un coin de sa tête de se souvenir de ce genre de détails pour la suite. Il fouilla la poche intérieure de sa veste, déposa le permis de conduire sur la table et pencha la tête d’un air entendu pour qu’elle ne prenne pas la route de suite. Elle déglutit et hocha la tête.
Ils se regardèrent, lui hésitant à avoir le moindre contact physique avec elle en sentant encore sa main douloureuse, et elle, encore confuse de son comportement de… de ces derniers jours, en fait.
Il s’approcha timidement, un pas après l’autre, en continuant à la regarder. Arrivé à sa hauteur, il leva doucement les mains vers son visage, puis l’interrogea du regard pour savoir s’il pouvait continuer. Elle sourit pour l’encourager, presque désolée pour lui de devoir prendre autant de précautions. Il mit délicatement ses deux mains autour de son visage et déposa un baiser sur son front.
Ok. Ce n’était pas ce qu’elle attendait. Même un peu trop “paternel”, non?
Jack se détacha d’elle: Tâchez de dormir. A mardi.
Sam perplexe: Qu’est ce que je dois faire pour que vous m’embrassiez enfin?
Jack: Ne pas vomir serait un bon début. (elle baissa la tête et souffla du nez. Il esquiva un sourire et se dirigea vers l’entrée) Restez sur cette idée, Carter.
Echo:
*arrêtez*
*précaution*
*C’est ce qu’il fallait faire ou…? / Qu’est ce que je dois faire*
Walter rentra dans la pièce et sourit: Bonjour mon Général. (il déposa une tasse de café chaud sur son bureau, ainsi qu’une pile de dossiers qui paraissait aussi haute que l'Everest) Aucun souci ce week-end de notre côté, et vous?
Jack: Aucun. (il fronça les sourcils) Ha si. J’ai perdu mon téléphone.
Walter: C’est le deuxième mon Général. (Jack grogna et Walter releva enfin la tête vers lui) Vous devriez peut-être revenir à un ancien-
Jack remarqua que Walter le dévisager étrangement: Quoi?
Walter: Vous avez (il désigna son front) un énorme bleu.
Jack se souvenu: Ha oui. Euh. Placard.
Il grimaça à son mensonge qui le fera encore plus passer pour un abruti.
Walter: Vous devriez aller à l'infirmerie, ce n’est vraiment pas beau a v- (Jack lui lança un de ses fameux regards. Walter fuya vers la sortie) Mon Général.
Jack: Aucun. (il fronça les sourcils) Ha si. J’ai perdu mon téléphone.
Walter: C’est le deuxième mon Général. (Jack grogna et Walter releva enfin la tête vers lui) Vous devriez peut-être revenir à un ancien-
Jack remarqua que Walter le dévisager étrangement: Quoi?
Walter: Vous avez (il désigna son front) un énorme bleu.
Jack se souvenu: Ha oui. Euh. Placard.
Il grimaça à son mensonge qui le fera encore plus passer pour un abruti.
Walter: Vous devriez aller à l'infirmerie, ce n’est vraiment pas beau a v- (Jack lui lança un de ses fameux regards. Walter fuya vers la sortie) Mon Général.
CW: *seringue* *sang* *dépression* *TSPT* *décès* *kidnapping* *tortures*
Dr Brightman le vit entrer: Mon Général. Vous venez pour votre don du sang mensuel?
Jack se figea, puis grimaça, en ayant oublié ce détail: Docteur Brightman, bien le bonjour. (il aperçut Siler assis sur un des lits, se faisant soigner une brûlure fraîche sur l’avant bras) Siler.
Siler hocha la tête vers lui: Mon Général.
Dr Brightman découvrit son bleu: Oula que vous est-il arrivé?
Jack: Eurrh, un placard.
La médecin alla vers une étagère et attrapa de quoi le soigner. Ce n'était pas grand chose, il n'était pas ouvert, mais une bosse et des teintes jaunes bleues et vertes étaient déjà présentes.
Jack: Siler?
Siler, blasé: Un incident dans la réserve pendant que je vidais les batteries pour l’inspection mensuelle. (il secoua la tête) Rien de grave.
Jack hocha la tête. La medecin revenu pour lui mettre de la crème. Il jeta un rapide coup d'œil à sa main pour vérifier sa morsure mais il n'y avait pas de traces. Juste un peu douloureux.
Jack: J'aimerai contrôler les dossiers médicaux des équipes.
Dr Brightman: Oui bien sûr. (Elle désigna la pièce d'archive) Vous pensez qu’il serait possible de regarder ma demande de personnel supplémentaire?
Jack: Hum oui, je m’en occupe. Pardon du retard.
Dr Brightman: Pas de problème. Et voilà. Comme neuf. (elle lui tendit le tube de pommade) Une fois toutes les trois heures.
Jack attrapa le tube: Et mon bonbon?
Dr Brightman tendit sa main vers lui: Vous croyez m’échapper aussi rapidement? (il grogna et lui donna son bras. Elle désinfecta son coude) On manque de B négatif en ce moment.
Jack lança un regard à Siler: Si certains arrêtaient de vider nos réserves.
Siler, sarcastique: Très drôle, mon Général.
La médecin installa le matériel, puis s’en alla ainsi que Siler enfin soigné. Jack se maudit de ne pas avoir pris un livre et d’avoir donné son téléphone. Même pas un yoyo à l’horizon. Le prélèvement dura moins de 10 minutes qui paru 100 ans pour Jack. Enfin la machine bipa, la médecin revenue, lui enleva la perfusion, lui mis un pansement et le libéra.
Dr Brightman lui donna une barre céréalière: A défaut d’un bonbon.
Jack souffla du nez: Merci.
Elle retourna à ses occupations, il se dirigea vers la salle d'archive en ouvrant sa barre de céréales, se disant que ça serait dommage de s’évanouir à l’infirmerie en se cognant réellement contre un placard... Il entra, ferma le verrou derrière lui, chercha donc le casier «C» et fouilla dedans en mangeant sa sucrerie.
Il ouvrit son dossier mais ne vit rien de spécial au premier abord. Il regarda ses derniers traitements et découvrit une prescription d’un médicament au nom imprononçable depuis un peu plus d'un an. Il fronça les sourcils et fouilla dans sa poche pour sortir son téléphone mais… se souvenu qu’il n’en avait plus.
Il leva les yeux au ciel et essaya de se concentrer en lisant plusieurs fois le nom pour le retenir, et pria pour qu’on ne l'interrompt pas le temps qu’il atteigne son pc. Les doses augmentaient tous les 4 mois.
En continuant ses recherches, il tomba dans la partie du dossier «psychologie». Les membres du SGC devaient être suivis psychologiquement par un psy. On pouvait avoir plus ou moins de rendez-vous, cela étaient confidentiels, Jack savait donc qu'il ne trouverait rien de compromettant dans ce dossier. Le nombre de séances était au bon vouloir des psy et des patients, et ce n'était pas inscrit dans leur dossier. Ce système avait été mis en place la première année de la création du SGC.
Il ne trouva pas grand chose hormis un “trouble anxieux” détecté dès les premières évaluations psychologiques et une inscription qui se répétait “TSPT à surveiller” à des dates différentes “sept 2003” “dec 2003” “avril 2004” “oct 2004”. Il retient aussi cette information, referma le dossier et repartit discrètement travailler.
De retour à son bureau, il tapa d'abord le nom du médicament. Il fronça les sourcils pour essayer de comprendre les termes médicaux. Il s'agissait d'un inhibiteur de recapture de la sérotonine et continua sa lecture en espérant que le reste serait plus simple à comprendre. La phrase d'après lui donna la réponse. Il s'agissait d'un antidépresseur. Jack recula dans son fauteuil et souffla un grand coup.
Quoi?! se demanda-t-il. Pourquoi n'avait-il pas eu cette information? Sam ne semblait pas dépressive, se dit-il, avant de se rappeler que lui aussi avait été dépressif plusieurs années et qu'en effet, la dépression avait beaucoup de visage. Il souffla à nouveau et fit une nouvelle recherche, cette fois-ci sur le “TSPT”:
Dr Brightman le vit entrer: Mon Général. Vous venez pour votre don du sang mensuel?
Jack se figea, puis grimaça, en ayant oublié ce détail: Docteur Brightman, bien le bonjour. (il aperçut Siler assis sur un des lits, se faisant soigner une brûlure fraîche sur l’avant bras) Siler.
Siler hocha la tête vers lui: Mon Général.
Dr Brightman découvrit son bleu: Oula que vous est-il arrivé?
Jack: Eurrh, un placard.
La médecin alla vers une étagère et attrapa de quoi le soigner. Ce n'était pas grand chose, il n'était pas ouvert, mais une bosse et des teintes jaunes bleues et vertes étaient déjà présentes.
Jack: Siler?
Siler, blasé: Un incident dans la réserve pendant que je vidais les batteries pour l’inspection mensuelle. (il secoua la tête) Rien de grave.
Jack hocha la tête. La medecin revenu pour lui mettre de la crème. Il jeta un rapide coup d'œil à sa main pour vérifier sa morsure mais il n'y avait pas de traces. Juste un peu douloureux.
Jack: J'aimerai contrôler les dossiers médicaux des équipes.
Dr Brightman: Oui bien sûr. (Elle désigna la pièce d'archive) Vous pensez qu’il serait possible de regarder ma demande de personnel supplémentaire?
Jack: Hum oui, je m’en occupe. Pardon du retard.
Dr Brightman: Pas de problème. Et voilà. Comme neuf. (elle lui tendit le tube de pommade) Une fois toutes les trois heures.
Jack attrapa le tube: Et mon bonbon?
Dr Brightman tendit sa main vers lui: Vous croyez m’échapper aussi rapidement? (il grogna et lui donna son bras. Elle désinfecta son coude) On manque de B négatif en ce moment.
Jack lança un regard à Siler: Si certains arrêtaient de vider nos réserves.
Siler, sarcastique: Très drôle, mon Général.
La médecin installa le matériel, puis s’en alla ainsi que Siler enfin soigné. Jack se maudit de ne pas avoir pris un livre et d’avoir donné son téléphone. Même pas un yoyo à l’horizon. Le prélèvement dura moins de 10 minutes qui paru 100 ans pour Jack. Enfin la machine bipa, la médecin revenue, lui enleva la perfusion, lui mis un pansement et le libéra.
Dr Brightman lui donna une barre céréalière: A défaut d’un bonbon.
Jack souffla du nez: Merci.
Elle retourna à ses occupations, il se dirigea vers la salle d'archive en ouvrant sa barre de céréales, se disant que ça serait dommage de s’évanouir à l’infirmerie en se cognant réellement contre un placard... Il entra, ferma le verrou derrière lui, chercha donc le casier «C» et fouilla dedans en mangeant sa sucrerie.
Il ouvrit son dossier mais ne vit rien de spécial au premier abord. Il regarda ses derniers traitements et découvrit une prescription d’un médicament au nom imprononçable depuis un peu plus d'un an. Il fronça les sourcils et fouilla dans sa poche pour sortir son téléphone mais… se souvenu qu’il n’en avait plus.
Il leva les yeux au ciel et essaya de se concentrer en lisant plusieurs fois le nom pour le retenir, et pria pour qu’on ne l'interrompt pas le temps qu’il atteigne son pc. Les doses augmentaient tous les 4 mois.
En continuant ses recherches, il tomba dans la partie du dossier «psychologie». Les membres du SGC devaient être suivis psychologiquement par un psy. On pouvait avoir plus ou moins de rendez-vous, cela étaient confidentiels, Jack savait donc qu'il ne trouverait rien de compromettant dans ce dossier. Le nombre de séances était au bon vouloir des psy et des patients, et ce n'était pas inscrit dans leur dossier. Ce système avait été mis en place la première année de la création du SGC.
Il ne trouva pas grand chose hormis un “trouble anxieux” détecté dès les premières évaluations psychologiques et une inscription qui se répétait “TSPT à surveiller” à des dates différentes “sept 2003” “dec 2003” “avril 2004” “oct 2004”. Il retient aussi cette information, referma le dossier et repartit discrètement travailler.
De retour à son bureau, il tapa d'abord le nom du médicament. Il fronça les sourcils pour essayer de comprendre les termes médicaux. Il s'agissait d'un inhibiteur de recapture de la sérotonine et continua sa lecture en espérant que le reste serait plus simple à comprendre. La phrase d'après lui donna la réponse. Il s'agissait d'un antidépresseur. Jack recula dans son fauteuil et souffla un grand coup.
Quoi?! se demanda-t-il. Pourquoi n'avait-il pas eu cette information? Sam ne semblait pas dépressive, se dit-il, avant de se rappeler que lui aussi avait été dépressif plusieurs années et qu'en effet, la dépression avait beaucoup de visage. Il souffla à nouveau et fit une nouvelle recherche, cette fois-ci sur le “TSPT”:
Le trouble de stress post-traumatique (TSPT) est caractérisé par des réactions intenses, désagréables, et dysfonctionnelles qui apparaissent après un événement traumatisant accablant.
Il connaissait le “TSPT”, il n'utilisait simplement jamais l’acronyme. Beaucoup de soldats vivaient avec ce problème, notamment lui, avec ses terreurs nocturnes. Il réfléchit à un potentiel événement traumatisant accablant. En tant que membre d’une équipe SG, ils étaient tous en première ligne.
Walter arriva avec les dossiers correspondants: Monsieur?
Jack lui fit un geste pour qu’il rentre: Merci Walter.
Dès que Walter fut sortit, Jack chercha dans les rapports les plus… problématiques.
Septembre 2003: Sam s'était retrouvée seule sur le Prometheus a des milliers de kilomètres de la Terre sans aucun contact et chance de revenir. Elle avait cru avoir été oubliée par les membres de l’équipage. A son retour, elle semblait... différente. Son rapport n’avait rien annoncé de spécial sur le plan psychologique mais… Si les rapports de missions détaillés tout ce qui se passer réellement ça se saurait.
Decembre 2003: Mort de Fraiser. Jack grimaça, Sam avait été très affectée et lui aussi avait failli mourir ce jour-ci.
Avril 2004: Jack lu les première lignes du rapport et grimaça de nouveau. Kidnapping et tortures par Numéro 5.
Il referma le rapport et rechercha la dernière date.
Octobre 2004: RepliCarter.
Il n’eut pas besoin de relire ce rapport non plus et ferma le dossier.
Il ferma les yeux un instant, puis se dit qu'il fallait vite qu'il continue ses recherches avant d’être à nouveau déranger.
Walter arriva avec les dossiers correspondants: Monsieur?
Jack lui fit un geste pour qu’il rentre: Merci Walter.
Dès que Walter fut sortit, Jack chercha dans les rapports les plus… problématiques.
Septembre 2003: Sam s'était retrouvée seule sur le Prometheus a des milliers de kilomètres de la Terre sans aucun contact et chance de revenir. Elle avait cru avoir été oubliée par les membres de l’équipage. A son retour, elle semblait... différente. Son rapport n’avait rien annoncé de spécial sur le plan psychologique mais… Si les rapports de missions détaillés tout ce qui se passer réellement ça se saurait.
Decembre 2003: Mort de Fraiser. Jack grimaça, Sam avait été très affectée et lui aussi avait failli mourir ce jour-ci.
Avril 2004: Jack lu les première lignes du rapport et grimaça de nouveau. Kidnapping et tortures par Numéro 5.
Il referma le rapport et rechercha la dernière date.
Octobre 2004: RepliCarter.
Il n’eut pas besoin de relire ce rapport non plus et ferma le dossier.
Il ferma les yeux un instant, puis se dit qu'il fallait vite qu'il continue ses recherches avant d’être à nouveau déranger.
Un événement mettant la vie en danger ou entraînant une blessure grave peut causer une souffrance durable et intense. La personne affectée peut revivre l’événement, faire des cauchemars et éviter tout ce qui lui rappelle l’événement.
Ce trouble peut être traité par une psychothérapie ainsi que des antidépresseurs. Lorsque des événements terribles se produisent, la plupart des personnes sont touchées de façon durable. Les combats, les agressions sexuelles, et les catastrophes naturelles ou provoquées par l’homme sont des causes fréquentes de TSPT et provoquent des sentiments de peur, d’impuissance, ou d’horreur.
Ce trouble peut être traité par une psychothérapie ainsi que des antidépresseurs. Lorsque des événements terribles se produisent, la plupart des personnes sont touchées de façon durable. Les combats, les agressions sexuelles, et les catastrophes naturelles ou provoquées par l’homme sont des causes fréquentes de TSPT et provoquent des sentiments de peur, d’impuissance, ou d’horreur.
Il grimaça. Comme tous les membres des expéditions de ce programme, ils avaient subi la majorité de ses choses.
Ces événements peuvent être vécus directement (subir une blessure grave ou être menacé de mort) ou indirectement (être témoin de blessures graves, de la mort, ou de la menace de mort infligées à d’autres personnes, ou apprendre qu’un événement traumatique a touché un parent ou un ami proche).
Les personnes peuvent avoir vécu un seul traumatisme ou, comme c’est souvent le cas, de multiples traumatismes.
Les personnes peuvent avoir vécu un seul traumatisme ou, comme c’est souvent le cas, de multiples traumatismes.
Jack se recula à nouveau dans son fauteuil. En effet c'était plutôt logique d'avoir ce genre de traumatismes. Il referma la page et ferma les yeux un instant pour rassembler ses idées.
Comment allait-il lui en parler? Devait-il attendre qu'elle lui en parle ou avouait qu'il avait fouillé?
Il fut interrompu par Walter qui frappa à la porte de son bureau. Le boulot reprenait.
Notes:
*Le mythe de la dépression (source) (source) (source)*
*Video: Campagne pour la journée mondiale de la santé mentale par le club de Norwich (source)*
*Article: Tout est dans la perception (source)*
*Video: Qu’est-ce que le trouble de stress post-traumatique? (source)*
*Video: le stress post-traumatique (source)*
*Article: voilà à quoi ressemble la dépression (source)*
*Vidéo: Le visage de la dépression n'est pas toujours couvert de larmes… (source)*
Comment allait-il lui en parler? Devait-il attendre qu'elle lui en parle ou avouait qu'il avait fouillé?
Il fut interrompu par Walter qui frappa à la porte de son bureau. Le boulot reprenait.
Notes:
*Le mythe de la dépression (source) (source) (source)*
*Video: Campagne pour la journée mondiale de la santé mentale par le club de Norwich (source)*
*Article: Tout est dans la perception (source)*
*Video: Qu’est-ce que le trouble de stress post-traumatique? (source)*
*Video: le stress post-traumatique (source)*
*Article: voilà à quoi ressemble la dépression (source)*
*Vidéo: Le visage de la dépression n'est pas toujours couvert de larmes… (source)*
CW: *arme à feu* *alcoolisme* *psychophobie* *mention sang*
Il ouvrit sa porte, alluma l’entrée, puis se dirigea vers la cuisine. Il posa le sac du traiteur sur la table, ouvrit le tiroir des couverts et échangea son arme installée dans sa ceinture contre une fourchette. Il attrapa une bière dans le frigo, récupéra le carton du plat dans le sac et se dirigea dans le salon. Il alluma la lumière du salon, descendit les escaliers et manqua l'infarctus: elle était debout au milieu du salon.
Sam: Salut.
Avec cette surprise, il fit tomber son plat par terre et se servit de sa bouteille comme arme de défense. Sam grimaça, s'accroupit rapidement pour ramasser le carton éventré, et remercia le ciel que ça ne soit pas l’inverse qu’il ait fait tomber par sa faute.
Jack à lui-même: Aaaah! Geez (il cria) Carter!! (il reprit son calme) Si je ne suis pas cardiaque je crois que je viens de le devenir!
Sam lui tendit le carton éventré, gênée: Désolée. Désolée. Je ne voulais pas prendre le risque d'appeler.
Il pencha la tête et accepta l’argument. Il prit une grande respiration et attrapa le carton.
Jack: Comment vous êtes rentré ici?
Sam désigna la baie vitrée: Par humm...
Il lui sourit doucement, amusé qu’elle ait noté ce détail. Une fois ses yeux habitués à la lumière, elle se figea face au bleu de son front.
Jack: Ça va. Ne vous inquiétez pas. On dirait pas, mais je suis content de vous voir. (il lui tendit sa bière mais tout en faisant ce geste il pensa à la veille et revint dessus) Eurrrh...
Sam sourit nerveusement: Je vais éviter quelque temps.
Il se dirigea vers sa cuisine en faisant un mouvement de tête pour qu’elle le suive, cela lui donnerait quelques secondes de plus pour trouver une idée afin qu’elle se détende un peu, espéra-t-il.
Jack: Vous êtes là depuis longtemps?
Sam: Une demi-heure. (il se figea. Elle grimaça et ajouta plus bas, nerveuse) Je… Je n’ai rien touchée.
Jack souffla du nez et entra dans la cuisine: Allumez la lumière la prochaine fois. Je ne m’attendais pas a de la visite.
Sam se figea dans la salle à manger: Vous voulez sans doute être seul. Désolée. Je-
Jack se lava les mains et changea de sujet: Comment allez-vous?
Sam grimaça et changea de sujet à son tour: Je suis passée faire quelques courses.
Il passa sa tête dans l’encadrement et la vit déposer un sac sur la table à manger. Il pu aussi apercevoir ses vêtements, maintenant qu’il n’était plus en état de choc. Elle portait une robe simple blanche à motif fleuri, comme elle en portait souvent, ainsi qu’une de ses vestes en cuir. Sexy sans même faire exprès, tout elle. Comme pour exaucer ses rêves les plus inavouables, elle enleva la première couche: avec ce stresse elle avait chaud. Il déglutit et se reconcentra sur son essuyage de mains, rangea la bière au frigo et la rejoignit, nerveux à son tour. Elle aligna plusieurs téléphones portables de marques différentes et leurs chargeurs sur la table. Certains modèles étaient très anciens et avaient dû avoir plusieurs propriétaires.
Jack amusé de cette vision: Auprès de votre dealer?
Sam pencha la tête: Vous aviez raison avec votre téléphone. Nous devons être prudents. Ils ont chacun une carte prépayée. (Elle prit deux téléphones au hasard et lui montra une inscription creusée grâce à une lame sur chacun) Une lettre et un numéro unique d'enregistré pour qu'on puisse se joindre. On suit l'alphabet pour l'ordre d'utilisation pour prévenir l'autre, puis on s’en débarrasse. Jamais dans nos propres poubelles. Ok?
Jack hocha la tête: On utilise des codes si on doit se joindre sur nos lignes non sécurisées en citant la lettre du téléphone, c'est ça?
Sam: On peut aller plus loin pour se donner le code du prochain téléphone. Par exemple se dire un lieu avec la première lettre dans une conversation? Albuquerque pour le téléphone A, Boston pour le B, C… (elle sembla chercher quelques secondes) … Chulak?
Jack: "Chulak”?
Sam: Panne d’inspiration.
Jack pencha la tête et sur un ton ironique: Colorado Springs est plutôt doux en cette saison.
Sam lui rendit son sourire ironique et bougea les téléphones dans ses mains: Compris?
Jack attrapa les téléphones qu’elle tenait dans les mains: Cinq sur cinq. Où?
Sam grimaça d’anxiété: Là je peine un peu plus… (elle commença à se perdre dans ses pensées) Et ce plan fonctionne s'il n' y a déjà pas de micro à nos domiciles.
Jack, perplexe: “Micro”?
Sam grimaça: Je sais… ça fait un peu conspiration d’une parano.
Jack, ironique: “Un peu”?
Sam essaya de cacher son embarras: Mon téléphone est régulièrement sur écoute. (elle pencha la tête nerveusement) Le vôtre aussi, sûrement.
Jack leva les sourcils: Le Trust?
Sam, prudente: Entre autres.
Jack hocha la tête, leva un doigt, sortit son nouveau-nouveau téléphone et l’enferma dans son micro-onde: On checkera ça.
Sam: Peut-être acheter un détecteur de micro et un brouilleur de traceur GPS? Je peux en fabriquer au labo mais j'ai peur qu'on me pose des questions. (il déposa les téléphones sur la table et s'approcha d'elle. Celle-ci ne le remarqua pas, trop concentrée dans sa réflexion) Ho, je peux en programmer chez moi. Il me faudrait juste des cartes mères. Un brouilleur d’ondes aussi, non? Pour les endroits, il va falloir changer souvent.
Il émit un simple "hum" et hocha la tête mécaniquement, plus du tout intéressé par la conversation. Il s'humidifia les lèvres en regardant celle de Sam.
Sam, concentrée sur la conversation: La prochaine fois on pourrait retourner à l’hôtel mais il faut éviter d’aller chez vous ou chez m-
Jack: Ne vous inquiétez pas, vous avez fait du bon travail. Est-ce que-
Sam le coupa sans s’en rendre compte: Pas de cartes de crédits. Que du liquide. Des faux noms. Et idéalement jamais dans les mêmes villes.
Jack leva les yeux au ciel puis insista: Samantha?
Elle sortit de ses pensées immédiatement, tourna la tête vers lui et aperçut son visage très près du sien. Il jongla entre son regard et ses lèvres, et attendit qu’elle fasse les derniers centimètres.
Notes:
*”Geez” est une expression utilisé par les personnes du Minnesota pour marqué l’incrédulité (source)*
*Article: L’activation à distance des appareils électroniques par la police inquiète (source)*
Il ouvrit sa porte, alluma l’entrée, puis se dirigea vers la cuisine. Il posa le sac du traiteur sur la table, ouvrit le tiroir des couverts et échangea son arme installée dans sa ceinture contre une fourchette. Il attrapa une bière dans le frigo, récupéra le carton du plat dans le sac et se dirigea dans le salon. Il alluma la lumière du salon, descendit les escaliers et manqua l'infarctus: elle était debout au milieu du salon.
Sam: Salut.
Avec cette surprise, il fit tomber son plat par terre et se servit de sa bouteille comme arme de défense. Sam grimaça, s'accroupit rapidement pour ramasser le carton éventré, et remercia le ciel que ça ne soit pas l’inverse qu’il ait fait tomber par sa faute.
Jack à lui-même: Aaaah! Geez (il cria) Carter!! (il reprit son calme) Si je ne suis pas cardiaque je crois que je viens de le devenir!
Sam lui tendit le carton éventré, gênée: Désolée. Désolée. Je ne voulais pas prendre le risque d'appeler.
Il pencha la tête et accepta l’argument. Il prit une grande respiration et attrapa le carton.
Jack: Comment vous êtes rentré ici?
Sam désigna la baie vitrée: Par humm...
Il lui sourit doucement, amusé qu’elle ait noté ce détail. Une fois ses yeux habitués à la lumière, elle se figea face au bleu de son front.
Jack: Ça va. Ne vous inquiétez pas. On dirait pas, mais je suis content de vous voir. (il lui tendit sa bière mais tout en faisant ce geste il pensa à la veille et revint dessus) Eurrrh...
Sam sourit nerveusement: Je vais éviter quelque temps.
Il se dirigea vers sa cuisine en faisant un mouvement de tête pour qu’elle le suive, cela lui donnerait quelques secondes de plus pour trouver une idée afin qu’elle se détende un peu, espéra-t-il.
Jack: Vous êtes là depuis longtemps?
Sam: Une demi-heure. (il se figea. Elle grimaça et ajouta plus bas, nerveuse) Je… Je n’ai rien touchée.
Jack souffla du nez et entra dans la cuisine: Allumez la lumière la prochaine fois. Je ne m’attendais pas a de la visite.
Sam se figea dans la salle à manger: Vous voulez sans doute être seul. Désolée. Je-
Jack se lava les mains et changea de sujet: Comment allez-vous?
Sam grimaça et changea de sujet à son tour: Je suis passée faire quelques courses.
Il passa sa tête dans l’encadrement et la vit déposer un sac sur la table à manger. Il pu aussi apercevoir ses vêtements, maintenant qu’il n’était plus en état de choc. Elle portait une robe simple blanche à motif fleuri, comme elle en portait souvent, ainsi qu’une de ses vestes en cuir. Sexy sans même faire exprès, tout elle. Comme pour exaucer ses rêves les plus inavouables, elle enleva la première couche: avec ce stresse elle avait chaud. Il déglutit et se reconcentra sur son essuyage de mains, rangea la bière au frigo et la rejoignit, nerveux à son tour. Elle aligna plusieurs téléphones portables de marques différentes et leurs chargeurs sur la table. Certains modèles étaient très anciens et avaient dû avoir plusieurs propriétaires.
Jack amusé de cette vision: Auprès de votre dealer?
Sam pencha la tête: Vous aviez raison avec votre téléphone. Nous devons être prudents. Ils ont chacun une carte prépayée. (Elle prit deux téléphones au hasard et lui montra une inscription creusée grâce à une lame sur chacun) Une lettre et un numéro unique d'enregistré pour qu'on puisse se joindre. On suit l'alphabet pour l'ordre d'utilisation pour prévenir l'autre, puis on s’en débarrasse. Jamais dans nos propres poubelles. Ok?
Jack hocha la tête: On utilise des codes si on doit se joindre sur nos lignes non sécurisées en citant la lettre du téléphone, c'est ça?
Sam: On peut aller plus loin pour se donner le code du prochain téléphone. Par exemple se dire un lieu avec la première lettre dans une conversation? Albuquerque pour le téléphone A, Boston pour le B, C… (elle sembla chercher quelques secondes) … Chulak?
Jack: "Chulak”?
Sam: Panne d’inspiration.
Jack pencha la tête et sur un ton ironique: Colorado Springs est plutôt doux en cette saison.
Sam lui rendit son sourire ironique et bougea les téléphones dans ses mains: Compris?
Jack attrapa les téléphones qu’elle tenait dans les mains: Cinq sur cinq. Où?
Sam grimaça d’anxiété: Là je peine un peu plus… (elle commença à se perdre dans ses pensées) Et ce plan fonctionne s'il n' y a déjà pas de micro à nos domiciles.
Jack, perplexe: “Micro”?
Sam grimaça: Je sais… ça fait un peu conspiration d’une parano.
Jack, ironique: “Un peu”?
Sam essaya de cacher son embarras: Mon téléphone est régulièrement sur écoute. (elle pencha la tête nerveusement) Le vôtre aussi, sûrement.
Jack leva les sourcils: Le Trust?
Sam, prudente: Entre autres.
Jack hocha la tête, leva un doigt, sortit son nouveau-nouveau téléphone et l’enferma dans son micro-onde: On checkera ça.
Sam: Peut-être acheter un détecteur de micro et un brouilleur de traceur GPS? Je peux en fabriquer au labo mais j'ai peur qu'on me pose des questions. (il déposa les téléphones sur la table et s'approcha d'elle. Celle-ci ne le remarqua pas, trop concentrée dans sa réflexion) Ho, je peux en programmer chez moi. Il me faudrait juste des cartes mères. Un brouilleur d’ondes aussi, non? Pour les endroits, il va falloir changer souvent.
Il émit un simple "hum" et hocha la tête mécaniquement, plus du tout intéressé par la conversation. Il s'humidifia les lèvres en regardant celle de Sam.
Sam, concentrée sur la conversation: La prochaine fois on pourrait retourner à l’hôtel mais il faut éviter d’aller chez vous ou chez m-
Jack: Ne vous inquiétez pas, vous avez fait du bon travail. Est-ce que-
Sam le coupa sans s’en rendre compte: Pas de cartes de crédits. Que du liquide. Des faux noms. Et idéalement jamais dans les mêmes villes.
Jack leva les yeux au ciel puis insista: Samantha?
Elle sortit de ses pensées immédiatement, tourna la tête vers lui et aperçut son visage très près du sien. Il jongla entre son regard et ses lèvres, et attendit qu’elle fasse les derniers centimètres.
Notes:
*”Geez” est une expression utilisé par les personnes du Minnesota pour marqué l’incrédulité (source)*
*Article: L’activation à distance des appareils électroniques par la police inquiète (source)*
Sam devient extrêmement nerveuse: Désolée pour ça.
Jack: Pour quoi?
Sam plus bas: De trop parler. (Il sembla troublé par cette réponse, elle s'approcha de ses lèvres et ferma les yeux mais il recula) Désolée. (Elle baissa la tête une fraction de seconde et se retourna pour récupérer son sac) Je devrais y aller.
Jack perplexe: Pourquoi vous vous excusez tout le temps?
Sam se figea: Je...
Silence.
Jack attendit la suite: Quoi?
Sam fuit son regard: Rien, je…
Silence.
Jack l'interrogea du regard: Hmm? Quoi?
Sam, déglutit: Humm.
Bonus:
*Cliquez ici*
Jack: Pour quoi?
Sam plus bas: De trop parler. (Il sembla troublé par cette réponse, elle s'approcha de ses lèvres et ferma les yeux mais il recula) Désolée. (Elle baissa la tête une fraction de seconde et se retourna pour récupérer son sac) Je devrais y aller.
Jack perplexe: Pourquoi vous vous excusez tout le temps?
Sam se figea: Je...
Silence.
Jack attendit la suite: Quoi?
Sam fuit son regard: Rien, je…
Silence.
Jack l'interrogea du regard: Hmm? Quoi?
Sam, déglutit: Humm.
Bonus:
*Cliquez ici*
Jack expira profondément et regarda ailleurs: Carter, il n’est pas trop tard pour reculer si vous ne-
Sam s’exclama: Non!
Ils se regardèrent. Il accentua son interrogation en levant les sourcils. Elle déglutit, il fronça les sourcils et s’humidifia les lèvres nerveusement.
Jack se redressa: Si vous avez besoin de plus de temps, je-
Sam: Non vraiment, ça va. Désolée. C’est moi je-
Jack secoua les bras devant lui et parla plus fort: Carter! (il insista son geste) Je suis toujours en retard. (elle l’interrogea du regard. Il déglutit et ré-insista) Je ne vais pas vous en vouloir de prendre votre temps. (elle le dévisagea, surprise de sa logique atypique et prit quelques secondes pour y réfléchir. Elle finit par hocher la tête et regarda nerveusement ailleurs) Donc… (elle le regarda de nouveau) Besoin de plus de temps?
Sam: Non. (elle baissa le regard une fraction de seconde, intimidée, puis le regarda de nouveau et se redressa légèrement. Il se positionna face à elle mais n’osa faire d’avantage. Elle était pratiquement de la même taille que lui avec ses talons et il se demanda si elle avait fait exprès. Devant sa soudaine timidité, elle prit les mains de Jack dans les siennes, les posa sur son propre visage et il pu en déduire qu’il avait raison sur ses talons. Elle ajouta plus bas) Ne vous avisez pas de viser mon front cette fois.
Jack: Ouais, première base. J’avais compris l’idée.
Elle posa ses mains sur sa taille pour l’encourager. Surpris, il leva les sourcils et sentit une chaleur naître de ses reins. Anxieuse certes, se dit-il, mais pas farouche. Elle fit glisser ses doigts dans son dos, il entrouvrit la bouche de plaisir et put conclure qu’elle n’était définitivement pas farouche.
Jack, nerveux: Hum. On dit que la première fois c’est toujours plus dur.
Sam sourit à ce souvenir: C’est ce qu’on dit, ouais.
Ils fermèrent tous les deux les yeux et sentirent leurs souffles de plus en plus proches. Ils prirent le temps de profiter de la sensation de leurs cœurs pompant de toutes leurs forces le maximum de sang dans leurs poitrines. Leurs lèvres s’effleurèrent et ils prirent une longue respiration de bonheur avant d’appuyer le baiser. Ils restèrent plusieurs secondes ainsi à essayer chacun de leur côté de garder leur calme face à toutes les émotions qui les pulvérisaient. Les yeux clos, ils se séparèrent de quelques millimètres.
Jack chuchota: Comment avez-vous fait?
Elle ouvrit les yeux et vit les siens toujours fermés.
Sam resta tout aussi près de son visage et chuchota à son tour: Fait quoi?
Jack, après quelques secondes de silence: Arrêtez le temps.
Sam esquiva un sourire: C'est facile. (elle approcha de nouveau ses lèvres) Je vous montre.
Echo:
*temps: "tout le temps", "toujours en retard", "prendre votre temps", "besoin de plus de temps ", "cette fois","prirent le temps", "Arrêtez le temps"*
*"j’avais compris l’idée", qui est un rappel de "Restez sur cette idée, Carter." *
*Désolée, excusez*
*Ne vous inquiétez pas*
*villes, endroits, lieux*
* coeur: cette scène s'ouvre avec " manqua l'infarctus" et "Si je ne suis pas cardiaque je crois que je viens de le devenir" et se termine avec "la sensation de leurs cœurs pompant de toutes leurs forces le maximum de sang dans leurs poitrines"*
*le "plus dur" de Jack en opposition au "C'est facile" de Sam, en sachant que "easy/facile" est associé à Jack normalement, alors que Sam est associé au "temps"dans l'écriture des scénarios*
Notes:
*Le concept sexiste de la friendzone (source)*
*Article: la friendzone, un concept masculiniste sur nos écrans (source)*
*Métaphores du baseball décrivant le sexe (source)*
*Bande dessinée: retour de la fuckzone (source)*
*Podcast: Fuckzoner les femmes, c'est intéragir avec elles en fonction de leur potentiel de partenaires sexuelles. C'est arrêter de leur parler quand on apprend qu'elles ne sont pas célibataires. C'est sexualiser les relations, partout, tout le temps (source)*
Sam s’exclama: Non!
Ils se regardèrent. Il accentua son interrogation en levant les sourcils. Elle déglutit, il fronça les sourcils et s’humidifia les lèvres nerveusement.
Jack se redressa: Si vous avez besoin de plus de temps, je-
Sam: Non vraiment, ça va. Désolée. C’est moi je-
Jack secoua les bras devant lui et parla plus fort: Carter! (il insista son geste) Je suis toujours en retard. (elle l’interrogea du regard. Il déglutit et ré-insista) Je ne vais pas vous en vouloir de prendre votre temps. (elle le dévisagea, surprise de sa logique atypique et prit quelques secondes pour y réfléchir. Elle finit par hocher la tête et regarda nerveusement ailleurs) Donc… (elle le regarda de nouveau) Besoin de plus de temps?
Sam: Non. (elle baissa le regard une fraction de seconde, intimidée, puis le regarda de nouveau et se redressa légèrement. Il se positionna face à elle mais n’osa faire d’avantage. Elle était pratiquement de la même taille que lui avec ses talons et il se demanda si elle avait fait exprès. Devant sa soudaine timidité, elle prit les mains de Jack dans les siennes, les posa sur son propre visage et il pu en déduire qu’il avait raison sur ses talons. Elle ajouta plus bas) Ne vous avisez pas de viser mon front cette fois.
Jack: Ouais, première base. J’avais compris l’idée.
Elle posa ses mains sur sa taille pour l’encourager. Surpris, il leva les sourcils et sentit une chaleur naître de ses reins. Anxieuse certes, se dit-il, mais pas farouche. Elle fit glisser ses doigts dans son dos, il entrouvrit la bouche de plaisir et put conclure qu’elle n’était définitivement pas farouche.
Jack, nerveux: Hum. On dit que la première fois c’est toujours plus dur.
Sam sourit à ce souvenir: C’est ce qu’on dit, ouais.
Ils fermèrent tous les deux les yeux et sentirent leurs souffles de plus en plus proches. Ils prirent le temps de profiter de la sensation de leurs cœurs pompant de toutes leurs forces le maximum de sang dans leurs poitrines. Leurs lèvres s’effleurèrent et ils prirent une longue respiration de bonheur avant d’appuyer le baiser. Ils restèrent plusieurs secondes ainsi à essayer chacun de leur côté de garder leur calme face à toutes les émotions qui les pulvérisaient. Les yeux clos, ils se séparèrent de quelques millimètres.
Jack chuchota: Comment avez-vous fait?
Elle ouvrit les yeux et vit les siens toujours fermés.
Sam resta tout aussi près de son visage et chuchota à son tour: Fait quoi?
Jack, après quelques secondes de silence: Arrêtez le temps.
Sam esquiva un sourire: C'est facile. (elle approcha de nouveau ses lèvres) Je vous montre.
Echo:
*temps: "tout le temps", "toujours en retard", "prendre votre temps", "besoin de plus de temps ", "cette fois","prirent le temps", "Arrêtez le temps"*
*"j’avais compris l’idée", qui est un rappel de "Restez sur cette idée, Carter." *
*Désolée, excusez*
*Ne vous inquiétez pas*
*villes, endroits, lieux*
* coeur: cette scène s'ouvre avec " manqua l'infarctus" et "Si je ne suis pas cardiaque je crois que je viens de le devenir" et se termine avec "la sensation de leurs cœurs pompant de toutes leurs forces le maximum de sang dans leurs poitrines"*
*le "plus dur" de Jack en opposition au "C'est facile" de Sam, en sachant que "easy/facile" est associé à Jack normalement, alors que Sam est associé au "temps"dans l'écriture des scénarios*
Notes:
*Le concept sexiste de la friendzone (source)*
*Article: la friendzone, un concept masculiniste sur nos écrans (source)*
*Métaphores du baseball décrivant le sexe (source)*
*Bande dessinée: retour de la fuckzone (source)*
*Podcast: Fuckzoner les femmes, c'est intéragir avec elles en fonction de leur potentiel de partenaires sexuelles. C'est arrêter de leur parler quand on apprend qu'elles ne sont pas célibataires. C'est sexualiser les relations, partout, tout le temps (source)*
TW: *contenu sexuellement explicite*
CW: *arme à feu* *mention de fluide corporel*
Elle exerça une pression dans son dos afin de l'attirer davantage vers elle et d’accentuer le baiser. Il glissa une de ses mains derrière la nuque de Sam, posa son autre main sur sa taille et pressa ses doigts. Elle gémit légèrement et entrouvrit ses lèvres. Il s’aventura prudemment et leurs langues se touchèrent dans une explosion d’excitation. Leur promesse de prendre leur temps disparu en un instant: Leurs respirations s'accélérèrent et leur corps réclamèrent plus de contacts réciproques pour une question de survie.
Elle ramena une de ses mains entre eux deux et tira sur le vêtement vers le haut pour le retirer de son pantalon. Sa paume quémanda la peau de son partenaire et au moment où elle glissa sa main brûlante sur son ventre, il poussa à son tour un gémissement.
Ce simple contact de peau à peau enflamma encore plus leurs désirs. Elle fit rejoindre son autre main sous son T-shirt et pressa ses doigts sur sa peau. Sa peau qui paraissait si froide par rapport à la sienne. Pourquoi était-il si froid? Elle l'agrippa encore plus prêt d’elle, enivrée par cette sensation de brûlure gelée.
Transporté par la fougue, il la poussa légèrement en arrière malgré lui. Elle se retrouva coincée entre la table et l’homme, ce qui augmenta son excitation. Elle s’assit sur la table, écarta ses jambes et le tira vers elle. Il se positionna sans résistance, ébahi de la voir réagir ainsi. Elle le voulait en elle et pouvait dire avec certitude que lui aussi vu la contraction qu’elle sentait à travers son pantalon.
Malgré l’envie irrésistible d’assouvir enfin cette montagne de frustration accumulée durant toutes ses années, il trouva la force de se détacher d’elle, garda les yeux clos et baissa la tête pour empêcher toute tentation.
Jack: Attendez attendez.
Sam, tout bas: Quoi?
Jack s’écarta de quelques pas pour reprendre le contrôle: Il faut qu’on se calme.
Sam s’inclina légèrement en arrière et posa ses mains sur la table en soutien: Ou...
Elle le fixa intensément et d'une façon extrêmement calculée, fit tomber un par un ses talons au sol. Avec un sourire innocent, elle regarda ensuite autour d’elle et attendit qu’il se décide à lui retirer le reste de ses vêtements lui-même. Il pencha la tête à cette provocation, résista quelques secondes puis se précipita pour entourer son visage de ses mains.
Jack l’embrassa avec empressement: Okay votre plan est meilleur que le mien.
Elle enlaça ses deux jambes autour de lui pour qu’il n’ait plus l’idée de s'échapper. La sensation de son membre de nouveau si proche de l'intimité de sa coéquipière le fit perdre pied. Il poussa un grognement et posa une main sur la table pour se soutenir. Il tenta de reprendre ses esprits alors qu’elle gloussa de sa réaction. Devant son impertinence, sa vengeance ne se fit pas attendre: il reprit le baiser, glissa sa main sous le volant de sa robe et le remonta doucement. Elle sentit son cœur tambouriner de plus en plus fort dans sa poitrine au fur et à mesure des centimètres parcouru. Arrivé au niveau de sa hanche droite, il s’immobilisa et fronça les sourcils. Quelque chose d’anormal bloquait sa progression. Il arrêta le baiser et baissa la tête vers le problème.
Sam percuta: Ah oui.
Elle souleva le pan de sa robe pour laisser apparaître un holster en deux parties avec son M9 en contact direct sur sa peau. Un frisson d’excitation parcourut tout le corps de Jack à cette découverte. Elle détacha les deux clips de la fermeture, posa l’ensemble sur la table d’un naturel déconcertant et releva la tête vers lui.
Sam constata l’expression hébétée de l’homme: Quoi?
Jack désigna l’arme du doigt: Ok. Ça. (il accentua son geste) C'était le truc le plus sexy que j’ai vu de ma vie. (elle sourit) Vous avez d’autres jouets fantaisistes sur vous?
Elle lui lança un regard perplexe mais il ne lui laissa pas le temps de répondre et l’embrassa fougueusement. Elle l’enlaça une nouvelle fois de ses jambes, descendit ses mains sur sa ceinture et commença à tirer dessus.
Jack se détacha à nouveau, un peu gêné: Attendez attendez. J'ai... Humpf. Je pensais passer au magasin demain pour… Eurrrh...
Elle retira ses jambes, se remit debout et le poussa légèrement pour pouvoir fouiller dans le sac qui était encore sur la table pour y retirer une petite boîte en carton achetée au drugstore du coin. Elle la déposa sur la table et lui sourit. Ils se regardèrent un instant pour profiter de la situation. Elle remit sa main ardente sous son T-shirt.
Jack sursauta légèrement: Petite curieuse.
Elle sourit et pressa son corps contre le sien. Ils repartirent dans leurs échanges mais il s'écarta. Encore. Elle failli lever les yeux au ciel et crier un “QUOI?!” que lui seul avait le secret mais elle remarqua qu’il tendait une main vers elle.
Elle hésita dans un premier temps, les yeux rivés sur cette main, surprise de cette nouveauté, puis posa sa main sur la sienne. Il l’attrapa et l’invita à la suivre dans sa chambre. Arrivée dans le couloir, elle tira sur sa main pour qu’il s’immobilise.
Jack se retourna, légèrement inquiet et nerveux: Quoi?
Elle récupéra sa main et retourna chercher la boîte de préservatifs sur la table. Elle revint avec un petit sourire causé par l’impatience de l’homme.
Jack pencha la tête et souffla tout bas: Impertinente.
Le sourire de Sam s’élargit et ses yeux brillèrent. Il n'en fallut pas plus: Il attrapa son bras, la tira vers lui et la poussa contre le mur du couloir, une main posée derrière sa tête pour ne pas qu’elle se cogne à la réception. Elle émit un petit rire qui fut vite étouffé par une langue plongeant dans sa bouche. Avec sa main gauche, il attrapa le poignet de Sam et le maintient en hauteur contre le mur. Elle sentit son corps se liquéfier et laissa échapper un souffle de satisfaction. Il retira sa langue pour la fixer. Il glissa ensuite sa main droite sur sa jambe et remonta doucement le pan de sa robe.
Jack: Permission de jouer avec vous?
Sam sourit et hocha la tête: Amusez-vous.
Il caressa son nez avec le sien et arrivant au tissu recherché, vient délicatement caresser le devant du vêtement. Elle ferma les yeux et sa respiration s'emballa. Il sourit du coin des lèvres à sa réaction et atteignit son clitoris à travers l’étoffe déjà humide. Elle poussa sa tête en arrière et il commença ses frottements du bout des doigts. Elle gémit et entrelaça ses doigts avec les siens. Il déposa des baisers furtifs dans son cou. Elle le pencha davantage afin de lui offrir plus d’accès et bougea plusieurs fois le bassin pour accentuer la pression des doigts de Jack.
Devant son enthousiasme, il freina ses titillations et faufila un doigt en crochet dans l'élastique de sa culotte. Elle l’aida dans son initiative en se tortillant et la culotte finit au sol. Il releva la tête vers le visage de sa partenaire pour vérifier si tout allait bien. Elle se mordit la lèvre et le dévora des yeux, pressée d'assouvir sa curiosité sur ce qu’il lui réservait pour la suite.
Il lui sourit, posa sa main libre sur sa joue, caressa de son pouce ses lèvres pour qu’elle arrête de se les mordre. Elle entrouvrit la bouche, le fixa et leva légèrement la jambe gauche. Il pencha la tête. Voilà qu’elle recommençait à tester ses limites. Elle devina qu’il avait comprit et sourit légèrement. Il garda le contrôle et leva son genou droit pour qu'elle ait un appui supplémentaire. Si elle voulait jouer à celui qui craquera en premier, elle allait perdre ce pari.
Son pouce pénétra à l'intérieur de sa bouche de quelques millimètres. Elle leva les sourcils, légèrement surprise de son geste. Il commença à sourire mais elle ne lui laissa pas gagner le point: avec le bout de sa langue, elle toucha son pouce en continuant à le fixer du regard. La respiration de l’homme se coupa immédiatement et c’est elle qui se mit à sourire.
Jack expira l’air bloqué dans ses poumons: Vous trichez.
Elle voulut rétorquer mais il emprisonna ses lèvres avec les siennes avant. Il replongea sa langue dans sa bouche, elle ferma les yeux et poussa de nouveau un soupir de satisfaction. Il ne lui laissa aucunement le temps de s’habituer au supplice et aventura sa main jusqu’à son pubis. Sa respiration s'accéléra et elle crut perdre pied lorsqu’il caressa ses poils. Il plongea plus loin et récupéra délicatement avec deux doigts de sa cyprine à l’ouverture de ses grandes lèvres et engloba complètement son pouce avec le liquide.
Il approcha les doigts de son clitoris, elle se cambra et poussa un long gémissement quand il atteignit la boule de nerfs. La respiration de Sam se coupa brusquement, un frisson parcourut tout son corps et il arrêta son baiser pour lui laisser reprendre ses esprits. Elle retrouva son souffle et ils se regardèrent. Elle hocha la tête et il commença ses mouvements, d’abord lentement, puis de plus en plus vite, tout en ne se quittant pas des yeux. Bon sang, il aurait pu se noyer dans ses yeux, se dit-il. Il amplifia ses pressions et l’admira lorsqu’elle gémit de nouveau à l'exercice.
Elle serra sa main gauche et leurs jointures devinrent blanches. Le plaisir s’intensifia et elle ferma les yeux pour tenter de garder les dernières miettes de contrôle qu’il lui restait. Elle referma la bouche et se concentra pour reprendre le dessus de la situation. Il fronça légèrement les sourcils à ses réactions et freina ses mouvements.
Jack murmura: Est-ce que ça va? (elle rouvrit les yeux et hocha la tête. Il resta perplexe et hésita) Je continue ou…?
Sam détourna le regard et souffla tout bas: Ouais, désolée.
Il fronça de nouveau les sourcils mais elle lui sourit pour le rassurer et approcha ses lèvres des siennes pour l’inviter à poursuivre.
Rassuré, il supposa toutefois qu’elle s’était peut-être habituée et changea la position de ses doigts. Il glissa son majeur et son annulaire vers l'entrée de son vagin et son pouce vient remplacer les autres sur son clitoris. Il entra doucement en elle et elle rompit le baiser pour pousser sa tête en arrière une nouvelle fois.
Sam gémissante: Putain…!
Il sourit à sa réaction et recommença la poussée. Elle sourit d’extase, la tête toujours en arrière et haleta. Il se délecta de cette vision et prit enfin conscience de ce qu’il était en train de lui faire. Il entrouvrit la bouche, ébahi, et sentit son membre se gonfler à son paroxysme en quelques secondes. Il eut l’impression que sa tête tournait et freina ses mouvements malgré lui. Il plongea sa tête dans son cou et ferma les yeux pour reprendre ses esprits plus rapidement. Elle remit sa tête droite et il émergea. Il reprit un peu plus vite ses vas et viens pour ne pas qu’elle s'aperçoive de son état.
Sam grimaça, tout bas: Humm.
Il se figea et releva la tête vers elle, un peu nerveux qu’elle l’ait surpris d’être si vulnérable.
Jack, tout aussi bas qu’elle: “Humm” quoi?
Sam, mal à l’aise: Vous… (Il l’interrogea du regard, confus. Elle fit un mouvement de tête et regarda une fraction de seconde vers le bas pour qu’il comprenne) Vous pouvez les plier légèrement?
Jack, rassuré que cela soit un quiproquo: Oh. (Il modifia la position de ses doigts à l’intérieur et accentua sa pression du pouce) Comme ça?
Il testa quelques secondes mais elle grimaça encore une fois. Il sentit qu’elle se contracter sous lui et testa une autre position de ses doigts. Cette fois-ci elle poussa immédiatement sa tête en arrière comme les autres fois et son souffle se coupa avant de repousser un gémissement de plaisir.
Sam: Comme ça. (il souffla du nez et plongea sa tête dans son cou pour déposer des baisers. Elle se reprit et murmura) Désolée.
Jack entre deux baisers dans son cou: Non non, c’est moi. (Il remonta doucement vers son oreille) J’ai des problèmes de coordination dans les bras depuis certaines blessures. Surtout le droit.
Sam ouvrit les yeux en grands: Oh. Désolée.
Jack embrassa de nouveau sa peau: Pas votre faute.
Il se mit a lécher sa peau en direction de sa clavicule et entendit son souffle devenir saccadé.
Sam, tout bas: Un peu plus vite?
Il obtempéra à sa demande mais commença à être vraiment trop à l'étroit dans son pantalon. Ce fut sa propre respiration qui s'accéléra: la voir lui réclamer ainsi ses faveurs l'excitait énormément. Il parcourut le chemin inverse avec sa langue et lui mordilla l'oreille.
Sam murmura: Un peu plus vite. (Il s'exécuta avec plaisir et quelques secondes après elle ajouta de manière presque imperceptible) Jack…
Brusquement elle laissa tomber le paquet de préservatifs qu'elle avait toujours dans son autre main et planta ses ongles dans le bras faisant des allers-retours en elle. Son cœur tambourina dans sa poitrine et elle grimaça en essayant de contrôler sa perte de contrôle. Le résultat fit que son orgasme fut ridiculement petit par rapport à tout ce qui s’était passé avant. Elle se figea, les yeux clos, totalement abasourdie.
Il sentit son corps se détendre sous lui et sa respiration se calmer. Il arrêta donc ses mouvements et retira ses doigts. Elle desserra ses mains du corps de Jack, et ce dernier bougea ses doigts dans l'espérance de retrouver rapidement du sang dans ceux-là.
Ses yeux toujours fermés, il la regarda avec un petit sourire et descendit doucement son genou. Elle rouvrit les yeux, reposa sa jambe et rigola nerveusement en silence une fraction de seconde avant de se redonner une contenance. Il la vit fuir son regard, fronça les sourcils et posa son front contre le sien.
Jack, tout bas: Est-ce que ça va?
Sam sourit timidement et elle l’embrassa pour le rassurer: Ouais.
Durant son baiser, il se demanda si elle mentait et s’il avait fait quelque chose qui n’allait pas. Une pensée parasite horrible le frappa: et si elle avait eu honte de ressentir du plaisir avec lui? Il fronça les sourcils et s’écarta légèrement, mal à l’aise. Il la dévisagea mais elle lui sourit de nouveau et ce fût elle qui s'inquiéta de son expression maintenant.
Sam hésitante, toujours aussi bas: Vous allez bien?
Jack caressa ses cheveux de sa main gauche: Ouais.
Ils scrutèrent leurs visages, inquiets et un peu nerveux tous les deux.
Sam se reprit et sourit davantage: À votre tour.
Echo:
*pousser / tirer*
*attendez attendez*
*un peu plus vite*
*jouer / amuser / pari / trichez*
*explosition, brûlante, enflamma, ardente / froide / brûlure gelée*
*Est-ce que ça va?*
*Désolée*
*Comme ça.*
Notes:
*La pilule contraceptive masculine (source)*
*Conseils pour utiliser ses doigts lors de rapports sexuels (source)*
*L’injonction à jouir (source) (source) (source)*
*Article: l’équité contraceptive, c’est aussi ne pas laisser sa meuf la gestion de la contraception (source)*
*Video: les hommes et la responsabilité sexuelle (source)*
*Article: la charge sexuelle (source)*
*Vidéo: Créer une contraception sans effet secondaire, hmm ça va être compliqué (source)*
*Article: L'histoire raciste de l'épilation corporelle aux États-Unis (source) (source)*
*Article: Le male gaze et les poils (source)*
*Video: Est-ce qu’on s’épile pour soi ou à cause des normes sociétales? (source)*
*Bande dessinée: Toute ma vie j'ai été la première à prononcer les mots "préservatif", "dépistage", "contraception" (source)*
*Article: être un homme et parler de sa vasectomie (source)*
*Bande dessinée: la charge mentale de la pilule du lendemain (source)*
*Article: ressentir une difficulté à lâcher prise pendant les moments à deux c'est ok (source)*
*Article: avancer en couple sur le lâcher prise. (source)*
Bonus:
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CW: *arme à feu* *mention de fluide corporel*
Elle exerça une pression dans son dos afin de l'attirer davantage vers elle et d’accentuer le baiser. Il glissa une de ses mains derrière la nuque de Sam, posa son autre main sur sa taille et pressa ses doigts. Elle gémit légèrement et entrouvrit ses lèvres. Il s’aventura prudemment et leurs langues se touchèrent dans une explosion d’excitation. Leur promesse de prendre leur temps disparu en un instant: Leurs respirations s'accélérèrent et leur corps réclamèrent plus de contacts réciproques pour une question de survie.
Elle ramena une de ses mains entre eux deux et tira sur le vêtement vers le haut pour le retirer de son pantalon. Sa paume quémanda la peau de son partenaire et au moment où elle glissa sa main brûlante sur son ventre, il poussa à son tour un gémissement.
Ce simple contact de peau à peau enflamma encore plus leurs désirs. Elle fit rejoindre son autre main sous son T-shirt et pressa ses doigts sur sa peau. Sa peau qui paraissait si froide par rapport à la sienne. Pourquoi était-il si froid? Elle l'agrippa encore plus prêt d’elle, enivrée par cette sensation de brûlure gelée.
Transporté par la fougue, il la poussa légèrement en arrière malgré lui. Elle se retrouva coincée entre la table et l’homme, ce qui augmenta son excitation. Elle s’assit sur la table, écarta ses jambes et le tira vers elle. Il se positionna sans résistance, ébahi de la voir réagir ainsi. Elle le voulait en elle et pouvait dire avec certitude que lui aussi vu la contraction qu’elle sentait à travers son pantalon.
Malgré l’envie irrésistible d’assouvir enfin cette montagne de frustration accumulée durant toutes ses années, il trouva la force de se détacher d’elle, garda les yeux clos et baissa la tête pour empêcher toute tentation.
Jack: Attendez attendez.
Sam, tout bas: Quoi?
Jack s’écarta de quelques pas pour reprendre le contrôle: Il faut qu’on se calme.
Sam s’inclina légèrement en arrière et posa ses mains sur la table en soutien: Ou...
Elle le fixa intensément et d'une façon extrêmement calculée, fit tomber un par un ses talons au sol. Avec un sourire innocent, elle regarda ensuite autour d’elle et attendit qu’il se décide à lui retirer le reste de ses vêtements lui-même. Il pencha la tête à cette provocation, résista quelques secondes puis se précipita pour entourer son visage de ses mains.
Jack l’embrassa avec empressement: Okay votre plan est meilleur que le mien.
Elle enlaça ses deux jambes autour de lui pour qu’il n’ait plus l’idée de s'échapper. La sensation de son membre de nouveau si proche de l'intimité de sa coéquipière le fit perdre pied. Il poussa un grognement et posa une main sur la table pour se soutenir. Il tenta de reprendre ses esprits alors qu’elle gloussa de sa réaction. Devant son impertinence, sa vengeance ne se fit pas attendre: il reprit le baiser, glissa sa main sous le volant de sa robe et le remonta doucement. Elle sentit son cœur tambouriner de plus en plus fort dans sa poitrine au fur et à mesure des centimètres parcouru. Arrivé au niveau de sa hanche droite, il s’immobilisa et fronça les sourcils. Quelque chose d’anormal bloquait sa progression. Il arrêta le baiser et baissa la tête vers le problème.
Sam percuta: Ah oui.
Elle souleva le pan de sa robe pour laisser apparaître un holster en deux parties avec son M9 en contact direct sur sa peau. Un frisson d’excitation parcourut tout le corps de Jack à cette découverte. Elle détacha les deux clips de la fermeture, posa l’ensemble sur la table d’un naturel déconcertant et releva la tête vers lui.
Sam constata l’expression hébétée de l’homme: Quoi?
Jack désigna l’arme du doigt: Ok. Ça. (il accentua son geste) C'était le truc le plus sexy que j’ai vu de ma vie. (elle sourit) Vous avez d’autres jouets fantaisistes sur vous?
Elle lui lança un regard perplexe mais il ne lui laissa pas le temps de répondre et l’embrassa fougueusement. Elle l’enlaça une nouvelle fois de ses jambes, descendit ses mains sur sa ceinture et commença à tirer dessus.
Jack se détacha à nouveau, un peu gêné: Attendez attendez. J'ai... Humpf. Je pensais passer au magasin demain pour… Eurrrh...
Elle retira ses jambes, se remit debout et le poussa légèrement pour pouvoir fouiller dans le sac qui était encore sur la table pour y retirer une petite boîte en carton achetée au drugstore du coin. Elle la déposa sur la table et lui sourit. Ils se regardèrent un instant pour profiter de la situation. Elle remit sa main ardente sous son T-shirt.
Jack sursauta légèrement: Petite curieuse.
Elle sourit et pressa son corps contre le sien. Ils repartirent dans leurs échanges mais il s'écarta. Encore. Elle failli lever les yeux au ciel et crier un “QUOI?!” que lui seul avait le secret mais elle remarqua qu’il tendait une main vers elle.
Elle hésita dans un premier temps, les yeux rivés sur cette main, surprise de cette nouveauté, puis posa sa main sur la sienne. Il l’attrapa et l’invita à la suivre dans sa chambre. Arrivée dans le couloir, elle tira sur sa main pour qu’il s’immobilise.
Jack se retourna, légèrement inquiet et nerveux: Quoi?
Elle récupéra sa main et retourna chercher la boîte de préservatifs sur la table. Elle revint avec un petit sourire causé par l’impatience de l’homme.
Jack pencha la tête et souffla tout bas: Impertinente.
Le sourire de Sam s’élargit et ses yeux brillèrent. Il n'en fallut pas plus: Il attrapa son bras, la tira vers lui et la poussa contre le mur du couloir, une main posée derrière sa tête pour ne pas qu’elle se cogne à la réception. Elle émit un petit rire qui fut vite étouffé par une langue plongeant dans sa bouche. Avec sa main gauche, il attrapa le poignet de Sam et le maintient en hauteur contre le mur. Elle sentit son corps se liquéfier et laissa échapper un souffle de satisfaction. Il retira sa langue pour la fixer. Il glissa ensuite sa main droite sur sa jambe et remonta doucement le pan de sa robe.
Jack: Permission de jouer avec vous?
Sam sourit et hocha la tête: Amusez-vous.
Il caressa son nez avec le sien et arrivant au tissu recherché, vient délicatement caresser le devant du vêtement. Elle ferma les yeux et sa respiration s'emballa. Il sourit du coin des lèvres à sa réaction et atteignit son clitoris à travers l’étoffe déjà humide. Elle poussa sa tête en arrière et il commença ses frottements du bout des doigts. Elle gémit et entrelaça ses doigts avec les siens. Il déposa des baisers furtifs dans son cou. Elle le pencha davantage afin de lui offrir plus d’accès et bougea plusieurs fois le bassin pour accentuer la pression des doigts de Jack.
Devant son enthousiasme, il freina ses titillations et faufila un doigt en crochet dans l'élastique de sa culotte. Elle l’aida dans son initiative en se tortillant et la culotte finit au sol. Il releva la tête vers le visage de sa partenaire pour vérifier si tout allait bien. Elle se mordit la lèvre et le dévora des yeux, pressée d'assouvir sa curiosité sur ce qu’il lui réservait pour la suite.
Il lui sourit, posa sa main libre sur sa joue, caressa de son pouce ses lèvres pour qu’elle arrête de se les mordre. Elle entrouvrit la bouche, le fixa et leva légèrement la jambe gauche. Il pencha la tête. Voilà qu’elle recommençait à tester ses limites. Elle devina qu’il avait comprit et sourit légèrement. Il garda le contrôle et leva son genou droit pour qu'elle ait un appui supplémentaire. Si elle voulait jouer à celui qui craquera en premier, elle allait perdre ce pari.
Son pouce pénétra à l'intérieur de sa bouche de quelques millimètres. Elle leva les sourcils, légèrement surprise de son geste. Il commença à sourire mais elle ne lui laissa pas gagner le point: avec le bout de sa langue, elle toucha son pouce en continuant à le fixer du regard. La respiration de l’homme se coupa immédiatement et c’est elle qui se mit à sourire.
Jack expira l’air bloqué dans ses poumons: Vous trichez.
Elle voulut rétorquer mais il emprisonna ses lèvres avec les siennes avant. Il replongea sa langue dans sa bouche, elle ferma les yeux et poussa de nouveau un soupir de satisfaction. Il ne lui laissa aucunement le temps de s’habituer au supplice et aventura sa main jusqu’à son pubis. Sa respiration s'accéléra et elle crut perdre pied lorsqu’il caressa ses poils. Il plongea plus loin et récupéra délicatement avec deux doigts de sa cyprine à l’ouverture de ses grandes lèvres et engloba complètement son pouce avec le liquide.
Il approcha les doigts de son clitoris, elle se cambra et poussa un long gémissement quand il atteignit la boule de nerfs. La respiration de Sam se coupa brusquement, un frisson parcourut tout son corps et il arrêta son baiser pour lui laisser reprendre ses esprits. Elle retrouva son souffle et ils se regardèrent. Elle hocha la tête et il commença ses mouvements, d’abord lentement, puis de plus en plus vite, tout en ne se quittant pas des yeux. Bon sang, il aurait pu se noyer dans ses yeux, se dit-il. Il amplifia ses pressions et l’admira lorsqu’elle gémit de nouveau à l'exercice.
Elle serra sa main gauche et leurs jointures devinrent blanches. Le plaisir s’intensifia et elle ferma les yeux pour tenter de garder les dernières miettes de contrôle qu’il lui restait. Elle referma la bouche et se concentra pour reprendre le dessus de la situation. Il fronça légèrement les sourcils à ses réactions et freina ses mouvements.
Jack murmura: Est-ce que ça va? (elle rouvrit les yeux et hocha la tête. Il resta perplexe et hésita) Je continue ou…?
Sam détourna le regard et souffla tout bas: Ouais, désolée.
Il fronça de nouveau les sourcils mais elle lui sourit pour le rassurer et approcha ses lèvres des siennes pour l’inviter à poursuivre.
Rassuré, il supposa toutefois qu’elle s’était peut-être habituée et changea la position de ses doigts. Il glissa son majeur et son annulaire vers l'entrée de son vagin et son pouce vient remplacer les autres sur son clitoris. Il entra doucement en elle et elle rompit le baiser pour pousser sa tête en arrière une nouvelle fois.
Sam gémissante: Putain…!
Il sourit à sa réaction et recommença la poussée. Elle sourit d’extase, la tête toujours en arrière et haleta. Il se délecta de cette vision et prit enfin conscience de ce qu’il était en train de lui faire. Il entrouvrit la bouche, ébahi, et sentit son membre se gonfler à son paroxysme en quelques secondes. Il eut l’impression que sa tête tournait et freina ses mouvements malgré lui. Il plongea sa tête dans son cou et ferma les yeux pour reprendre ses esprits plus rapidement. Elle remit sa tête droite et il émergea. Il reprit un peu plus vite ses vas et viens pour ne pas qu’elle s'aperçoive de son état.
Sam grimaça, tout bas: Humm.
Il se figea et releva la tête vers elle, un peu nerveux qu’elle l’ait surpris d’être si vulnérable.
Jack, tout aussi bas qu’elle: “Humm” quoi?
Sam, mal à l’aise: Vous… (Il l’interrogea du regard, confus. Elle fit un mouvement de tête et regarda une fraction de seconde vers le bas pour qu’il comprenne) Vous pouvez les plier légèrement?
Jack, rassuré que cela soit un quiproquo: Oh. (Il modifia la position de ses doigts à l’intérieur et accentua sa pression du pouce) Comme ça?
Il testa quelques secondes mais elle grimaça encore une fois. Il sentit qu’elle se contracter sous lui et testa une autre position de ses doigts. Cette fois-ci elle poussa immédiatement sa tête en arrière comme les autres fois et son souffle se coupa avant de repousser un gémissement de plaisir.
Sam: Comme ça. (il souffla du nez et plongea sa tête dans son cou pour déposer des baisers. Elle se reprit et murmura) Désolée.
Jack entre deux baisers dans son cou: Non non, c’est moi. (Il remonta doucement vers son oreille) J’ai des problèmes de coordination dans les bras depuis certaines blessures. Surtout le droit.
Sam ouvrit les yeux en grands: Oh. Désolée.
Jack embrassa de nouveau sa peau: Pas votre faute.
Il se mit a lécher sa peau en direction de sa clavicule et entendit son souffle devenir saccadé.
Sam, tout bas: Un peu plus vite?
Il obtempéra à sa demande mais commença à être vraiment trop à l'étroit dans son pantalon. Ce fut sa propre respiration qui s'accéléra: la voir lui réclamer ainsi ses faveurs l'excitait énormément. Il parcourut le chemin inverse avec sa langue et lui mordilla l'oreille.
Sam murmura: Un peu plus vite. (Il s'exécuta avec plaisir et quelques secondes après elle ajouta de manière presque imperceptible) Jack…
Brusquement elle laissa tomber le paquet de préservatifs qu'elle avait toujours dans son autre main et planta ses ongles dans le bras faisant des allers-retours en elle. Son cœur tambourina dans sa poitrine et elle grimaça en essayant de contrôler sa perte de contrôle. Le résultat fit que son orgasme fut ridiculement petit par rapport à tout ce qui s’était passé avant. Elle se figea, les yeux clos, totalement abasourdie.
Il sentit son corps se détendre sous lui et sa respiration se calmer. Il arrêta donc ses mouvements et retira ses doigts. Elle desserra ses mains du corps de Jack, et ce dernier bougea ses doigts dans l'espérance de retrouver rapidement du sang dans ceux-là.
Ses yeux toujours fermés, il la regarda avec un petit sourire et descendit doucement son genou. Elle rouvrit les yeux, reposa sa jambe et rigola nerveusement en silence une fraction de seconde avant de se redonner une contenance. Il la vit fuir son regard, fronça les sourcils et posa son front contre le sien.
Jack, tout bas: Est-ce que ça va?
Sam sourit timidement et elle l’embrassa pour le rassurer: Ouais.
Durant son baiser, il se demanda si elle mentait et s’il avait fait quelque chose qui n’allait pas. Une pensée parasite horrible le frappa: et si elle avait eu honte de ressentir du plaisir avec lui? Il fronça les sourcils et s’écarta légèrement, mal à l’aise. Il la dévisagea mais elle lui sourit de nouveau et ce fût elle qui s'inquiéta de son expression maintenant.
Sam hésitante, toujours aussi bas: Vous allez bien?
Jack caressa ses cheveux de sa main gauche: Ouais.
Ils scrutèrent leurs visages, inquiets et un peu nerveux tous les deux.
Sam se reprit et sourit davantage: À votre tour.
Echo:
*pousser / tirer*
*attendez attendez*
*un peu plus vite*
*jouer / amuser / pari / trichez*
*explosition, brûlante, enflamma, ardente / froide / brûlure gelée*
*Est-ce que ça va?*
*Désolée*
*Comme ça.*
Notes:
*La pilule contraceptive masculine (source)*
*Conseils pour utiliser ses doigts lors de rapports sexuels (source)*
*L’injonction à jouir (source) (source) (source)*
*Article: l’équité contraceptive, c’est aussi ne pas laisser sa meuf la gestion de la contraception (source)*
*Video: les hommes et la responsabilité sexuelle (source)*
*Article: la charge sexuelle (source)*
*Vidéo: Créer une contraception sans effet secondaire, hmm ça va être compliqué (source)*
*Article: L'histoire raciste de l'épilation corporelle aux États-Unis (source) (source)*
*Article: Le male gaze et les poils (source)*
*Video: Est-ce qu’on s’épile pour soi ou à cause des normes sociétales? (source)*
*Bande dessinée: Toute ma vie j'ai été la première à prononcer les mots "préservatif", "dépistage", "contraception" (source)*
*Article: être un homme et parler de sa vasectomie (source)*
*Bande dessinée: la charge mentale de la pilule du lendemain (source)*
*Article: ressentir une difficulté à lâcher prise pendant les moments à deux c'est ok (source)*
*Article: avancer en couple sur le lâcher prise. (source)*
Bonus:
*cliquez ici*
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CW: * hypersexualisation des femmes* *mention de fluide corporel*
Jack fit un petit sourire et bougea légèrement sa main droite: Je reviens.
Elle comprit qu’il partait se laver les mains dans la salle de bain. Elle sentit un mal être profond resurgir de on-ne-sait-où, une impression horrible. Elle s'appuya contre le mur avec une main, posa son autre main sur son visage et ferma les yeux.
Une envie de vomir, de mourir. Cela lui arrivait de plus en plus depuis quelques temps. Elle sentit un peu de liquide s’échapper de son entre-jambe, résultat du plaisir qu'elle avait eue et elle ouvrit les yeux brusquement. Elle attrapa sa culotte au sol et la sentit légèrement mouillée entre ses doigts, ce qui lui donna de nouveau un sentiment de malaise.
Sur le point de s’évanouir, elle déglutit et ferma les yeux. Elle réussit à se reprendre et se précipita dans la salle à manger pour fouiller son sac à la recherche d’un sous vêtement propre et d’une boîte de médicament. Il réapparut dans le couloir et fût surpris de ne pas l’y retrouver. Il attrapa la boîte de préservatifs abandonnée par terre avec un petit sourire amusé sur les lèvres et se mit à sa recherche.
Jack: Hey. (elle sursauta légèrement et s'écarta vivement du sac. Il se figea, comprit que quelque chose clochait définitivement et son visage se décomposa) Vous allez bien?
Sam détourna le regard, tendue: Oui. (elle se força à le regarder pour ne pas éveiller davantage ses soupçons et lui sourit) Tout va bien.
Il pu donc conclure qu’elle n’était pas une si grande menteuse. Il s’approcha, déposa la boîte de préservatifs sur la table à côté de là où se trouvait le sac et la regarda discrètement, à la recherche du problème.
Il grimaça et pencha la tête. Ouais, se dit-il, décidément ses plans A ne fonctionnent jamais.
Jack se reprit: J’ai faim. (elle acquiesça rapidement. Il bougea mollement la main vers la cuisine) Vous voulez prendre une douche pendant que je…
Sam, mal à l’aise: Si ça ne vous dérange pas.
Jack fit un mouvement de tête pour qu’il la suive: Eurh. (Il se racla la gorge) Je vais voir si j’ai une serviette propre.
Elle prit son sac et le suivit. Dans la salle de bain, il ramassa rapidement une serviette ainsi qu’un bas de pyjama abandonnés sur le sol et les posa sur le panier à linge sale débordant. Il se maudit de ne pas avoir fait un peu de rangement quelques minutes avant quand il y était.
Jack grimaça, mal à l’aise: Désolé. Je ne m’attendais pas à de la visite.
Sam sourit nerveusement: C’est okay Monsieur, Merci. (il se figea une fraction de seconde de son “Monsieur” et elle écarquilla les yeux. Il sortit une serviette propre du placard.) Eurh.
Il lui tendit la serviette puis bougea nerveusement la main vers la baignoire et sortit de la pièce. La porte se ferma à l'instar des yeux du militaire une fois seul. Le verrou s’enclencha et il rouvrit les yeux sur sa chambre en bordel. Ils étaient passés devant pour rejoindre la salle de bain, elle n’avait pu que le remarquer. Comme un enfant pris de panique, il entreprit de changer les draps du lit, ne su quoi faire avec les linges sales dans ses bras vu que le panier à linge sale était inaccessible et décida que le dessous du lit était une bonne cachette. Il remercia son entraînement militaire de pouvoir faire un lit impeccable aussi vite.
Après avoir enclenché le verrou, elle attrapa la fameuse boite orange au couvercle blanc dans son sac. Elle chercha un verre qu’elle trouva posé sur une pile de magazines Craked et MAD dont le premier affichait sur sa couverture une caricature d’une femme hyper sexualisée. Elle essaya de ne pas y prêter attention, lava le verre - ne sachant pas depuis quand il était là - se servit de l'eau, versa deux gélules dans sa paume et se re-demanda si c'était une bonne idée d'en prendre autant d'un coup. Elle n’arrêtait pas de faire crises sur crises en ce moment, de plus en plus intense depuis Numéro 5. Elle fixa son reflet dans le miroir et se haït d’être aussi faible. Devant l’expression de mépris de son propre reflet, elle se corrigea: pas seulement Numéro 5, RepliCarter aussi. Même regard, même souvenir... Même personne?
Elle avala les cachets avec le verre d'eau, puis souffla et se blâma une dernière fois d'avoir perdu le contrôle de la situation aussi vite. Elle sentit sa cyprine couler à nouveau entre ses cuisses et entreprit de prendre une douche rapidement.
Il retourna dans la cuisine et leva les yeux au ciel devant le bazar. Il mit rapidement la vaisselle sale éparpillée un peu partout dans l’évier, nettoya les miettes sur les plans de travail et fulmina contre lui-même de ne pas avoir vider cette satanée poubelle pleine ce matin. Ses tics de célibataire était revenu beaucoup plus vite qu’il ne l’aurait imaginé et son cerveau lui envoya le souvenir de Kerry. Même pas une semaine. Il grimaça et chassa l’idée qu’ils étaient allés un peu vite dans cette histoire et se concentra sur sa besogne.
Après son rangement, il fouilla les placards, tout en se demandant ce qui s’était passé. Il n'avait pas aussi faim, et aurait bien continuer sur la même lancée, mais quelque chose avait perturbée Sam.
Peut-être avait-il été trop rapide? Peut-être qu’en fin de compte elle ne voulait plus de relation? Peut-être avait-il été trop... Entreprenant? Hum, se dit-il, au minimum on dînait avant d’entreprendre quelque chose de… physique. Peut-être qu’il lui avait fait mal? Venait-il de tout faire foiré? Bon dieu, et lui qui s’était promis de juste l’embrasser pour commencer.
Il grogna contre lui-même: Le monde ne tournait pas uniquement autour de Jack O’Neill. Elle avait des TSPT, imbécile. Elle prenait des antidépresseurs, et venait de perdre son père. Ça, ça expliquait ses comportements. Il fallait qu’il lui fasse confiance et qu’il arrête d’extrapoler les choses.
Après sa douche qu’elle avoua bienfaitrice physiquement, elle ne put que constater que son angoisse ne la lâchait pas pour autant. Elle sortit de la salle de bain et sourit à la vision du lit refait. C’était mignon et elle n’était pas la seule à stresser, se rassura-t-elle. Elle s'approcha timidement de la cuisine et entendit l’eau de la bouilloire frémir.
Jack de dos: Tisane?
Sam s'installa à table: Merci.
Jack se tourna avec deux grands bols dans les mains: Pour ce soir, spécialité du chef.
Elle le regarda avec curiosité. Il fit son demi sourire, déposa deux bols vides sur la table, et elle le questionna du regard.
Jack, plus que sérieux: Rice Krispies, Froot loops ou flocons d’avoine?
Sam ferma les yeux et sourit: Rice Krispies.
Jack se tourna pour ouvrir un placard: Bon choix.
Sam: Vous n’avez toujours pas appris à cuisiner. (il attrapa les paquets de céréales et resta silencieux, vexé. Il posa les paquets devant elle) Je n’ai vu que fumée et charbon pour le moment. (Elle pencha la tête) Et de l’eau gelée.
Jack leva les sourcils: Parce que vous êtes mieux peut-être?
Sam presque vexée: Et bien pour votre gouverne, oui.
Jack hésita quelques secondes: Ma mère cuisinait mais mon père n’aimait pas me voir dans la cuisine. (elle se sentit mal à l’aise devant son sérieux et regarda ailleurs. Il leva les sourcils) “Truc de femmelettes” apparemment… (il détourna le regard lui aussi et prit la direction de la cuisine pour aller chercher le reste) Plus tard, c’était Sara qui s’en occupait. (il récupéra deux tasses et prit la bouilloire) encore plus tard... (il sourit et se dirigea vers Sam) Les traiteurs de notre chère ville.
"Eh merde!" paniqua-t-elle. Il déposa les tasses et la bouilloire sur la table.
Sam regarda ses mains crispées sur ses genoux: Désolée, je…
Il la dévisagea, perplexe sa réaction. Elle avala sa salive et n’ajouta rien de plus. Il respira profondément et s'accroupit à sa hauteur, non sans difficulté puisqu'il prit appui sur la table.
Jack exagéra son prénom: Samanthaaaa. (il prit les mains de Sam dans les siennes. Elle se décomposa devant l’utilisation de son prénom de la même manière qu’elle l’avait imaginé sur le Prométhée) Vous devez savoir qu'une partie de moi ne laissera jamais tomber ce que j'ai laissé derrière moi.
Il fronça les sourcils à une étrange impression de déjà vu. Oula, se remémora-t-il, mauvais déjà vu. Une vague de culpabilité remonta en lui et il déglutit.
Sam paniqua à son expression: Je ne voulais p-
Jack secoua légèrement la tête pour se reprendre: Si vous avez des questions-
Sam sourit nerveusement: Tout va bien.
Elle avait l'impression d’avoir besoin d’être réconfortée et ça lui était insupportable.
Jack, plus doucement: Essayons d’être… Honnêtes l'un envers l'autre. (Elle avala sa salive et se demanda pourquoi elle se sentait si nerveuse en sa présence. Elle hocha nerveusement la tête pour re-confirmer leur volonté d’être “honnêtes” tous les deux, comme dans cette chambre d'hôtel la veille) Certains trucs plus difficiles peuvent attendre. Plus tard.
Il la regarda intensément pour insister sur son propos. Elle fut étonnée de sa proposition, le trouvant mature dans sa gestion de couple.
Pete n'aurait jamais dit ce genre de choses, se dit-elle. Enfin si, il l’aurait dit, puis il aurait cherché un moyen pour tout savoir par ses propres moyens... Quitte à demander à un agent du FBI son dossier sans son autorisation préalable… Et Jonas, hum. N’en parlons pas.
Elle chassa rapidement ce souvenir et fit taire son cerveau.
Jack: Nous sommes okay avec ça?
Sam: Okay. (devant son visage toujours fermé, il la questionna du regard. Elle regarda ses mains dans les siennes) Je... Je voulais que tout soit parfait.
Jack perplexe: C’était imparfait? (elle ne répondit rien et il libéra ses mains) Vous voulez savoir ce que je pense? (elle le regarda avec un mélange de curiosité et de crainte. Il prit appuie sur la table et se releva avec une difficulté cachée) J'ai seize ans de plus que vous.
Sam fronça les sourcils: Je croyais ce sujet clos.
Elle se demande s’il parlait d’un point de vue d’expérience de couple. Et en effet sur ce point elle avait l’impression d’être une débutante par rapport à lui, de ne pas arriver à être heureuse en couple, ou d’être heureuse tout court, d’ailleurs. Ne parlons même pas de contrôler la situation.
Jack: Je dis juste que… La jambe droite en équilibre, j'suis pas sûr de pouvoir le refaire.
Elle esquiva un sourire mais ne sembla pas plus rassurée que ça. Pire encore, elle se rappela avoir oublié ses anciennes blessures comme celles de son bras droit il y a quelques minutes et son angoisse monta en flèche.
Sam percuta: Oh mon dieu. C’est votre jambe où vous vous êtes pris le tir de la lance Jaffa sur Netu par ma faute. Vous vous l’êtes fracturée plusieurs fois. J'ai oublié. Vous n’arrêtez pas de dire que vous avez mal. Désolée.
Jack fronça les sourcils: Hum? Ha. Cette jambe oui, mais… (Il secoua la tête d’incompréhension) “votre faute”?
Elle déglutit et détourna les yeux. Il la regarda un instant, sacré problème de culpabilité… sur plusieurs points, apparemment.
Jack baissa légèrement la tête: Carter. Je me suis explosé les genoux au Cadet Soccer Stadium. Quarterback. (il pencha la tête et sourit) J’ai toujours préféré le Baseball.
Sam hocha la tête, toujours nerveuse: Désolée.
Jack perdit patience: Vous allez arrêter avec ça?
Sam: Hum?
Jack serra les dents: Vous excusez tout le temps? (elle déglutit et le fixa, tout en se retenant de s’excuser. Il grimaça puis revint au sujet initial) J’ai peur que vous vous ennuyez avec moi. (elle ouvrit la bouche pour protester mais il continua avant qu’elle ne l'interrompt) Qu’on perde nos carrières. (elle referma la bouche, ayant peur de cela aussi) De tout foirer avec vous. J'ai peur de plein de choses. (Il lui tendit la main) Venez là.
Elle posa sa main dans la sienne et se leva. Il avala sa salive et détourna le regard, légèrement mal à l’aise de ne pas savoir comment réagir à cette nouvelle proximité, puis l'enlaça. Elle profita de son étreinte, rassurée à la sensation du cœur de l’homme tambouriner dans sa poitrine.
Sam: J'ai peur de perdre le contrôle.
Jack: Rien à redire pour tout à l’heure.
Elle sourit et cacha son visage dans son épaule. Après un léger silence, elle prit son courage à deux mains.
Sam: J'ai peur que vous découvriez que je suis brisée.
Jack leva les sourcils incompréhension: “Brisée”?
Il attendit un instant qu'elle s'explique mais elle resta silencieuse. Il l'écarta de lui pour voir son visage mais elle fuyait son regard. Il perçut un combat intérieur, comme si elle cherchait elle-même pourquoi elle lui disait cela.
Sam se reprit: Désolée. Je pense trop.
Il la détacha de son étreinte et la fixa. Décidément, ça allait être long avant qu’elle perde l’habitude de s’excuser pour tout, se dit-il. Elle en profita pour attraper la bouilloire, servit les deux tasses et plongea les deux sachets.
Elle se maudit plusieurs fois, sentant toujours son regard inquisiteur sur elle. Pourquoi avait-elle dit cela? Se demanda-t-elle. Elle se rassit et bu gorgée, même si ce n’était pas encore totalement infusé et... extrêmement brûlant. Elle reposa la tasse mais la garda entre ses mains pour capturer sa chaleur. Il grimaça de son comportement et parti chercher le lait. Sam, quant à elle, se mordit la lèvre inférieure et se mit à bouger de la jambe droite nerveusement pendant son absence.
Jack de la cuisine: C’est ok. Vous pensez trop. Moi pas assez. (Il avança doucement jusqu'à elle, la brique de lait dans la main et l’ouvrit. Il en fit couler dans les deux bols puis posa la brique sur la table) Vos charabias quantiques subatomiques machin truc, non merci. (elle se mit à sourire à pleine dent mais ne le regardait toujours pas. Il retourna dans la cuisine) Pour le reste, avec plaisir.
Il ouvrit un tiroir et y sortit deux grosses cuillères. Elle semblait lutter contre elle-même, il retourna vers la table, et lui offrit un couvert. Elle tendit la main mais il ne le lâcha pas. Il bougea légèrement la tête pour désigner qu'il attendait une réponse à ce qu'il venait de dire.
Sam se donna une contenance et lança un regard vers la cuillère: Je suis une grande fille mais ok.
Il lâcha la cuillère avec un sourire satisfait. Il s'assit ensuite en face d'elle et commença à se verser ses céréales.
Echo:
*Vous allez bien? / Tout va bien.*
*plus tard*
*ma faute / votre faute*
*J'ai peur*
*brisée*
*penser trop*
Notes:
*Les militaires et leurs lits (source)*
*Screenshot: Mini Jack lisant CRAKED (source)*
*Information sur CRAKED (source)*
*Screenshot: Jack lisant MAD (source)*
*Information sur MAD (source)*
*Effets de la sureprésentation de l’hypersualisation des femmes (source)*
*Podcast “Tandis que les hommes sont poussés à ignorer les émotions pour favoriser la rationalité, à l’inverse, les femmes et les autres minorités de genre sont socialisées à s’occuper à l’excès des besoins et des sentiments des autres, jusqu’à l’oubli d’elles-mêmes. D’où vient cette injuste répartition du travail de care dans les relations affectives et à l’échelle de toute la société ? En quoi le féminisme peut améliorer nos capacités d’écoute, de compréhension et d’empathie ? Comment renverser le rapport d’exploitation genrée du travail émotionnel?” (source)*
*Information sur le Cadet Soccer Stadium (source)*
*Article “Les femmes s'excusent plus souvent que les hommes” (source) et d’autres recherches (source)*
*Article “J'ai peur de perdre le contrôle de ma vie” (source)*
*Sur le fait de trop penser (source)*
*Article: Tu sais pourquoi certaines personnes s'excusent constamment? (source)*
*Article: Arrêtes de t’excuser tout le temps (source)*
Bonus:
*cliquez ici*
Jack fit un petit sourire et bougea légèrement sa main droite: Je reviens.
Elle comprit qu’il partait se laver les mains dans la salle de bain. Elle sentit un mal être profond resurgir de on-ne-sait-où, une impression horrible. Elle s'appuya contre le mur avec une main, posa son autre main sur son visage et ferma les yeux.
Une envie de vomir, de mourir. Cela lui arrivait de plus en plus depuis quelques temps. Elle sentit un peu de liquide s’échapper de son entre-jambe, résultat du plaisir qu'elle avait eue et elle ouvrit les yeux brusquement. Elle attrapa sa culotte au sol et la sentit légèrement mouillée entre ses doigts, ce qui lui donna de nouveau un sentiment de malaise.
Sur le point de s’évanouir, elle déglutit et ferma les yeux. Elle réussit à se reprendre et se précipita dans la salle à manger pour fouiller son sac à la recherche d’un sous vêtement propre et d’une boîte de médicament. Il réapparut dans le couloir et fût surpris de ne pas l’y retrouver. Il attrapa la boîte de préservatifs abandonnée par terre avec un petit sourire amusé sur les lèvres et se mit à sa recherche.
Jack: Hey. (elle sursauta légèrement et s'écarta vivement du sac. Il se figea, comprit que quelque chose clochait définitivement et son visage se décomposa) Vous allez bien?
Sam détourna le regard, tendue: Oui. (elle se força à le regarder pour ne pas éveiller davantage ses soupçons et lui sourit) Tout va bien.
Il pu donc conclure qu’elle n’était pas une si grande menteuse. Il s’approcha, déposa la boîte de préservatifs sur la table à côté de là où se trouvait le sac et la regarda discrètement, à la recherche du problème.
Il grimaça et pencha la tête. Ouais, se dit-il, décidément ses plans A ne fonctionnent jamais.
Jack se reprit: J’ai faim. (elle acquiesça rapidement. Il bougea mollement la main vers la cuisine) Vous voulez prendre une douche pendant que je…
Sam, mal à l’aise: Si ça ne vous dérange pas.
Jack fit un mouvement de tête pour qu’il la suive: Eurh. (Il se racla la gorge) Je vais voir si j’ai une serviette propre.
Elle prit son sac et le suivit. Dans la salle de bain, il ramassa rapidement une serviette ainsi qu’un bas de pyjama abandonnés sur le sol et les posa sur le panier à linge sale débordant. Il se maudit de ne pas avoir fait un peu de rangement quelques minutes avant quand il y était.
Jack grimaça, mal à l’aise: Désolé. Je ne m’attendais pas à de la visite.
Sam sourit nerveusement: C’est okay Monsieur, Merci. (il se figea une fraction de seconde de son “Monsieur” et elle écarquilla les yeux. Il sortit une serviette propre du placard.) Eurh.
Il lui tendit la serviette puis bougea nerveusement la main vers la baignoire et sortit de la pièce. La porte se ferma à l'instar des yeux du militaire une fois seul. Le verrou s’enclencha et il rouvrit les yeux sur sa chambre en bordel. Ils étaient passés devant pour rejoindre la salle de bain, elle n’avait pu que le remarquer. Comme un enfant pris de panique, il entreprit de changer les draps du lit, ne su quoi faire avec les linges sales dans ses bras vu que le panier à linge sale était inaccessible et décida que le dessous du lit était une bonne cachette. Il remercia son entraînement militaire de pouvoir faire un lit impeccable aussi vite.
Après avoir enclenché le verrou, elle attrapa la fameuse boite orange au couvercle blanc dans son sac. Elle chercha un verre qu’elle trouva posé sur une pile de magazines Craked et MAD dont le premier affichait sur sa couverture une caricature d’une femme hyper sexualisée. Elle essaya de ne pas y prêter attention, lava le verre - ne sachant pas depuis quand il était là - se servit de l'eau, versa deux gélules dans sa paume et se re-demanda si c'était une bonne idée d'en prendre autant d'un coup. Elle n’arrêtait pas de faire crises sur crises en ce moment, de plus en plus intense depuis Numéro 5. Elle fixa son reflet dans le miroir et se haït d’être aussi faible. Devant l’expression de mépris de son propre reflet, elle se corrigea: pas seulement Numéro 5, RepliCarter aussi. Même regard, même souvenir... Même personne?
Elle avala les cachets avec le verre d'eau, puis souffla et se blâma une dernière fois d'avoir perdu le contrôle de la situation aussi vite. Elle sentit sa cyprine couler à nouveau entre ses cuisses et entreprit de prendre une douche rapidement.
Il retourna dans la cuisine et leva les yeux au ciel devant le bazar. Il mit rapidement la vaisselle sale éparpillée un peu partout dans l’évier, nettoya les miettes sur les plans de travail et fulmina contre lui-même de ne pas avoir vider cette satanée poubelle pleine ce matin. Ses tics de célibataire était revenu beaucoup plus vite qu’il ne l’aurait imaginé et son cerveau lui envoya le souvenir de Kerry. Même pas une semaine. Il grimaça et chassa l’idée qu’ils étaient allés un peu vite dans cette histoire et se concentra sur sa besogne.
Après son rangement, il fouilla les placards, tout en se demandant ce qui s’était passé. Il n'avait pas aussi faim, et aurait bien continuer sur la même lancée, mais quelque chose avait perturbée Sam.
Peut-être avait-il été trop rapide? Peut-être qu’en fin de compte elle ne voulait plus de relation? Peut-être avait-il été trop... Entreprenant? Hum, se dit-il, au minimum on dînait avant d’entreprendre quelque chose de… physique. Peut-être qu’il lui avait fait mal? Venait-il de tout faire foiré? Bon dieu, et lui qui s’était promis de juste l’embrasser pour commencer.
Il grogna contre lui-même: Le monde ne tournait pas uniquement autour de Jack O’Neill. Elle avait des TSPT, imbécile. Elle prenait des antidépresseurs, et venait de perdre son père. Ça, ça expliquait ses comportements. Il fallait qu’il lui fasse confiance et qu’il arrête d’extrapoler les choses.
Après sa douche qu’elle avoua bienfaitrice physiquement, elle ne put que constater que son angoisse ne la lâchait pas pour autant. Elle sortit de la salle de bain et sourit à la vision du lit refait. C’était mignon et elle n’était pas la seule à stresser, se rassura-t-elle. Elle s'approcha timidement de la cuisine et entendit l’eau de la bouilloire frémir.
Jack de dos: Tisane?
Sam s'installa à table: Merci.
Jack se tourna avec deux grands bols dans les mains: Pour ce soir, spécialité du chef.
Elle le regarda avec curiosité. Il fit son demi sourire, déposa deux bols vides sur la table, et elle le questionna du regard.
Jack, plus que sérieux: Rice Krispies, Froot loops ou flocons d’avoine?
Sam ferma les yeux et sourit: Rice Krispies.
Jack se tourna pour ouvrir un placard: Bon choix.
Sam: Vous n’avez toujours pas appris à cuisiner. (il attrapa les paquets de céréales et resta silencieux, vexé. Il posa les paquets devant elle) Je n’ai vu que fumée et charbon pour le moment. (Elle pencha la tête) Et de l’eau gelée.
Jack leva les sourcils: Parce que vous êtes mieux peut-être?
Sam presque vexée: Et bien pour votre gouverne, oui.
Jack hésita quelques secondes: Ma mère cuisinait mais mon père n’aimait pas me voir dans la cuisine. (elle se sentit mal à l’aise devant son sérieux et regarda ailleurs. Il leva les sourcils) “Truc de femmelettes” apparemment… (il détourna le regard lui aussi et prit la direction de la cuisine pour aller chercher le reste) Plus tard, c’était Sara qui s’en occupait. (il récupéra deux tasses et prit la bouilloire) encore plus tard... (il sourit et se dirigea vers Sam) Les traiteurs de notre chère ville.
"Eh merde!" paniqua-t-elle. Il déposa les tasses et la bouilloire sur la table.
Sam regarda ses mains crispées sur ses genoux: Désolée, je…
Il la dévisagea, perplexe sa réaction. Elle avala sa salive et n’ajouta rien de plus. Il respira profondément et s'accroupit à sa hauteur, non sans difficulté puisqu'il prit appui sur la table.
Jack exagéra son prénom: Samanthaaaa. (il prit les mains de Sam dans les siennes. Elle se décomposa devant l’utilisation de son prénom de la même manière qu’elle l’avait imaginé sur le Prométhée) Vous devez savoir qu'une partie de moi ne laissera jamais tomber ce que j'ai laissé derrière moi.
Il fronça les sourcils à une étrange impression de déjà vu. Oula, se remémora-t-il, mauvais déjà vu. Une vague de culpabilité remonta en lui et il déglutit.
Sam paniqua à son expression: Je ne voulais p-
Jack secoua légèrement la tête pour se reprendre: Si vous avez des questions-
Sam sourit nerveusement: Tout va bien.
Elle avait l'impression d’avoir besoin d’être réconfortée et ça lui était insupportable.
Jack, plus doucement: Essayons d’être… Honnêtes l'un envers l'autre. (Elle avala sa salive et se demanda pourquoi elle se sentait si nerveuse en sa présence. Elle hocha nerveusement la tête pour re-confirmer leur volonté d’être “honnêtes” tous les deux, comme dans cette chambre d'hôtel la veille) Certains trucs plus difficiles peuvent attendre. Plus tard.
Il la regarda intensément pour insister sur son propos. Elle fut étonnée de sa proposition, le trouvant mature dans sa gestion de couple.
Pete n'aurait jamais dit ce genre de choses, se dit-elle. Enfin si, il l’aurait dit, puis il aurait cherché un moyen pour tout savoir par ses propres moyens... Quitte à demander à un agent du FBI son dossier sans son autorisation préalable… Et Jonas, hum. N’en parlons pas.
Elle chassa rapidement ce souvenir et fit taire son cerveau.
Jack: Nous sommes okay avec ça?
Sam: Okay. (devant son visage toujours fermé, il la questionna du regard. Elle regarda ses mains dans les siennes) Je... Je voulais que tout soit parfait.
Jack perplexe: C’était imparfait? (elle ne répondit rien et il libéra ses mains) Vous voulez savoir ce que je pense? (elle le regarda avec un mélange de curiosité et de crainte. Il prit appuie sur la table et se releva avec une difficulté cachée) J'ai seize ans de plus que vous.
Sam fronça les sourcils: Je croyais ce sujet clos.
Elle se demande s’il parlait d’un point de vue d’expérience de couple. Et en effet sur ce point elle avait l’impression d’être une débutante par rapport à lui, de ne pas arriver à être heureuse en couple, ou d’être heureuse tout court, d’ailleurs. Ne parlons même pas de contrôler la situation.
Jack: Je dis juste que… La jambe droite en équilibre, j'suis pas sûr de pouvoir le refaire.
Elle esquiva un sourire mais ne sembla pas plus rassurée que ça. Pire encore, elle se rappela avoir oublié ses anciennes blessures comme celles de son bras droit il y a quelques minutes et son angoisse monta en flèche.
Sam percuta: Oh mon dieu. C’est votre jambe où vous vous êtes pris le tir de la lance Jaffa sur Netu par ma faute. Vous vous l’êtes fracturée plusieurs fois. J'ai oublié. Vous n’arrêtez pas de dire que vous avez mal. Désolée.
Jack fronça les sourcils: Hum? Ha. Cette jambe oui, mais… (Il secoua la tête d’incompréhension) “votre faute”?
Elle déglutit et détourna les yeux. Il la regarda un instant, sacré problème de culpabilité… sur plusieurs points, apparemment.
Jack baissa légèrement la tête: Carter. Je me suis explosé les genoux au Cadet Soccer Stadium. Quarterback. (il pencha la tête et sourit) J’ai toujours préféré le Baseball.
Sam hocha la tête, toujours nerveuse: Désolée.
Jack perdit patience: Vous allez arrêter avec ça?
Sam: Hum?
Jack serra les dents: Vous excusez tout le temps? (elle déglutit et le fixa, tout en se retenant de s’excuser. Il grimaça puis revint au sujet initial) J’ai peur que vous vous ennuyez avec moi. (elle ouvrit la bouche pour protester mais il continua avant qu’elle ne l'interrompt) Qu’on perde nos carrières. (elle referma la bouche, ayant peur de cela aussi) De tout foirer avec vous. J'ai peur de plein de choses. (Il lui tendit la main) Venez là.
Elle posa sa main dans la sienne et se leva. Il avala sa salive et détourna le regard, légèrement mal à l’aise de ne pas savoir comment réagir à cette nouvelle proximité, puis l'enlaça. Elle profita de son étreinte, rassurée à la sensation du cœur de l’homme tambouriner dans sa poitrine.
Sam: J'ai peur de perdre le contrôle.
Jack: Rien à redire pour tout à l’heure.
Elle sourit et cacha son visage dans son épaule. Après un léger silence, elle prit son courage à deux mains.
Sam: J'ai peur que vous découvriez que je suis brisée.
Jack leva les sourcils incompréhension: “Brisée”?
Il attendit un instant qu'elle s'explique mais elle resta silencieuse. Il l'écarta de lui pour voir son visage mais elle fuyait son regard. Il perçut un combat intérieur, comme si elle cherchait elle-même pourquoi elle lui disait cela.
Sam se reprit: Désolée. Je pense trop.
Il la détacha de son étreinte et la fixa. Décidément, ça allait être long avant qu’elle perde l’habitude de s’excuser pour tout, se dit-il. Elle en profita pour attraper la bouilloire, servit les deux tasses et plongea les deux sachets.
Elle se maudit plusieurs fois, sentant toujours son regard inquisiteur sur elle. Pourquoi avait-elle dit cela? Se demanda-t-elle. Elle se rassit et bu gorgée, même si ce n’était pas encore totalement infusé et... extrêmement brûlant. Elle reposa la tasse mais la garda entre ses mains pour capturer sa chaleur. Il grimaça de son comportement et parti chercher le lait. Sam, quant à elle, se mordit la lèvre inférieure et se mit à bouger de la jambe droite nerveusement pendant son absence.
Jack de la cuisine: C’est ok. Vous pensez trop. Moi pas assez. (Il avança doucement jusqu'à elle, la brique de lait dans la main et l’ouvrit. Il en fit couler dans les deux bols puis posa la brique sur la table) Vos charabias quantiques subatomiques machin truc, non merci. (elle se mit à sourire à pleine dent mais ne le regardait toujours pas. Il retourna dans la cuisine) Pour le reste, avec plaisir.
Il ouvrit un tiroir et y sortit deux grosses cuillères. Elle semblait lutter contre elle-même, il retourna vers la table, et lui offrit un couvert. Elle tendit la main mais il ne le lâcha pas. Il bougea légèrement la tête pour désigner qu'il attendait une réponse à ce qu'il venait de dire.
Sam se donna une contenance et lança un regard vers la cuillère: Je suis une grande fille mais ok.
Il lâcha la cuillère avec un sourire satisfait. Il s'assit ensuite en face d'elle et commença à se verser ses céréales.
Echo:
*Vous allez bien? / Tout va bien.*
*plus tard*
*ma faute / votre faute*
*J'ai peur*
*brisée*
*penser trop*
Notes:
*Les militaires et leurs lits (source)*
*Screenshot: Mini Jack lisant CRAKED (source)*
*Information sur CRAKED (source)*
*Screenshot: Jack lisant MAD (source)*
*Information sur MAD (source)*
*Effets de la sureprésentation de l’hypersualisation des femmes (source)*
*Podcast “Tandis que les hommes sont poussés à ignorer les émotions pour favoriser la rationalité, à l’inverse, les femmes et les autres minorités de genre sont socialisées à s’occuper à l’excès des besoins et des sentiments des autres, jusqu’à l’oubli d’elles-mêmes. D’où vient cette injuste répartition du travail de care dans les relations affectives et à l’échelle de toute la société ? En quoi le féminisme peut améliorer nos capacités d’écoute, de compréhension et d’empathie ? Comment renverser le rapport d’exploitation genrée du travail émotionnel?” (source)*
*Information sur le Cadet Soccer Stadium (source)*
*Article “Les femmes s'excusent plus souvent que les hommes” (source) et d’autres recherches (source)*
*Article “J'ai peur de perdre le contrôle de ma vie” (source)*
*Sur le fait de trop penser (source)*
*Article: Tu sais pourquoi certaines personnes s'excusent constamment? (source)*
*Article: Arrêtes de t’excuser tout le temps (source)*
Bonus:
*cliquez ici*
CW: *sexisme* *mention de guerre* *mention d'appropriation culturelle dans les notes*
Sam: Daniel? Teal’c?
Il se figea devant son choix de changement de sujets de conversation plutôt délicat. Il s’inquiéta de nouveau de l’état mental éventuellement très perturbé de la jeune femme d’aborder ce point si prématurément. Il déposa le paquet de céréales, plongea sa cuillère dans son bol et s'interrogea sur le décalage potentiel de leurs expériences en relation de couple.
Sam, nerveuse de son silence: J'aurai l'impression de leur mentir (elle inclina la tête) même si c'est par omission. Mais… Vous avez raison.
Il acquiesça mais ne put s'empêcher de se demander si elle faisait référence à sa relation cachée avec son ex. Ne la voyant pas se servir de céréales, il attrapa les Rice Krispies et lui tendit le paquet avec insistance.
Jack: Si c'est trop lourd à porter je peux prendre ma retr-
Sam attrapa le paquet: Non non, ça va. (elle grimaça de sa rapidité de réponse et ajouta plus bas) Ne faites pas quelque chose que vous pourriez regretter.
Il hocha la tête et comprit le message: Elle préférait s’assurer de leur relation sur le long terme. C’était plutôt sage et cela le rassura sur sa faculté de décision.
Jack: J'aimerais que cela soit plus simple. (elle sourit faiblement et regarda ailleurs) Pour les détecteurs de micro et brouilleurs, laissez-moi faire. (il désigna les téléphones à côté d’eux) Vous avez déjà fait beaucoup.
Sam déposa le paquet sur la table: Je peux-
Jack: Je ne pourrai pas programmer les cartes mères. (il fit un geste de la main) Je peux les acheter.
Sam hocha la tête: Je vous ferai une liste.
Après manger, elle se dirigea vers le salon pendant qu’il mettait les bols dans l’évier. Elle posa longuement son regard sur la photo de Sara et Charlie, et eut un pincement au cœur. Il arriva avec les deux tasses dans ses mains. Il la vit rapidement détourner le regard de la photo mais ne fit de commentaire. Il lui tendit sa tasse de tisane et se souvint que ce n’était pas la première fois qu’il la voyait interagir avec cette photo, mais qu’elle avait aussi dit que son double avait regardé ses photos dans le vestiaire du SGC en sa présence. Elle bu une gorgée, gênée de lui rappeler qu’elle l’avait mis mal à l’aise la dernière fois, ici même.
Jack: Fatiguée?
Sam secoua la tête: Hum. Mais je peux vous laisser.
Jack lui fit un signe pour qu’elle s’installe sur le canapé: Oh… Phshaw!
Elle s'exécuta pendant qu’il posa sa tasse sur la table basse, puis se dirigea vers le meuble télé. Il en sortit une boite usées de cigares Van Dyck, s’assit à ses côtés et déposa la boîte sur la table devant lui afin de reprendre sa tasse.
Sam perplexe mais légèrement amusée: Vous allez me proposer un cigare?
Jack bu une gorgée: Des photos. (elle déglutit et devient nerveuse) Écoutez. La dernière fois je-
Sam: Vous n'avez pas a-
Jack toujours calme: J'allais mourir. Vous étiez avec quelqu’un. Quelle importance? (elle baissa la tête. Il fronça les sourcils et se demanda si elle culpabilisait aussi d’avoir été avec Pete. Il déglutit et ajouta) Si vous voulez connaître mon passé, tout est là.
Elle releva la tête et le dévisagea. Il semblait sincère. Il bu une autre gorgée puis la regarda à son tour. Elle semblait toujours nerveuse et même… Craintive?
Jack déglutit et regarda autour de lui: C’est le but, non? Partager sa vie?
Elle écarquilla les yeux, c’était ce que lui avait dit Pete. Elle baissa la tête et le militaire fronça les sourcils face à sa réaction, ayant la confirmation de son inquiétude: Ils allaient trop vite pour elle.
Jack se racla la gorge: Eurrrh. Allons plus doucement, okay?
Elle releva la tête vers lui et compris le quiproquo, mais n’ayant pas du tout envie de lui expliquer, hocha la tête.
Sam: Désolée. Je… Je mets du temps.
Jack déposa sa tasse: Je vous suis. (il regarda la boîte entre ses doigts) Doit y avoir des dossiers top secret.
Sam, nerveuse: Je… Je ne suis pas une grande admiratrice de suspense, vous savez?
Il sourit à l’ironie de la situation, retira l'élastique et ouvrit la boîte. Il déposa sur la table les enveloppes envoyées par Sara et tira une petite pochette en cuir.
Jack: Un souvenir de mon grand-père. Comme la boîte. Il travaillait pour une entreprise dans le commerce de détails à Duluth. Il fumait du cigare.
Il posa la pochette, piocha un premier tas et sourit devant une photo d’une douzaine de militaires posant fièrement devant un avion de chasse.
Jack: 1982. (il désigna un jeune avec un grand sourire) Regardez ça.
Sam, surprise: Kawalski?
Jack hocha la tête: Hum. Départ pour l’Allemagne. (son visage s'assombrit peu à peu) La mission a été horrible.
Sam: Désolée.
Jack: Vous savez ce que c'est. (Il prit la photo suivante. Une femme avec les cheveux longs, blonds cuivrés et avec de belles boucles naturelles aux extrémités. Elle portait un bébé dans les bras, assise sur une pierre et des landes derrière elle) Ma mère en Irlande. J'avais 1 an.
Sam: Elle est belle!
Jack hocha la tête: Hum. Elle l’était. (Elle eut un pincement au cœur et n’eut pas le temps d’avoir plus d'informations, il brandit la photo suivante d’un nouveau né en couveuse) Chicago, à ma naissance. On ne peut pas faire plus vieux.
Sam: Vous avez vécu en Irlande tout de suite?
Jack déglutit: Ma mère était est Irlandaise. Mon père du Minnesota. Je n’ai connu principalement que cet État.
Le regard de Jack s'assombrit et elle se demanda pourquoi vu son amour pour cet Etat et pourquoi diable avait-il pris le nom de sa mère et non celui de son père? Il changea rapidement de photo, Charlie apparu et elle appréhenda sa réaction.
Jack sourit: Trois ans.
Sam attendrit: Vous n’avez jamais re-voulu d'enfants? (elle regretta immédiatement sa question et ferma les yeux. Elle secoua la tête et rouvrit les yeux) Désol-
Jack finit sa tasse: Je m'étais dit plus jamais. (il la regarda) Mais les choses changent. (Elle ne su comment réagir. Il grimaça de nervosité et regarda ailleurs) Ça n'a jamais été une obligation.
Sam: Et nous ne sommes même pas autorisés à être ensemble. (elle se figea, de nouveau choquée par les mots sortant de sa propre bouche) Mon Dieu. Je pose vraiment des questions stupides.
Jack fronça les sourcils: “Stupides”?
Elle se mordit la lèvre et baissa la tête. Il attendit patiemment, ne trouvant pas cette question si stupide d’être abordée en début de relation. Elle grimaça, le regarda et haussa légèrement les épaules.
Jack en douceur pour ne pas la brusquer: Je sais que vous voulez des enfants.
Sam déglutit, détourna le regard et ajouta avec difficulté: J’ai… J’ai du mal à me gérer, alors...
Jack essaya d’être subtile: Votre anxiété? (elle haussa timidement les épaules de nouveau et regarda ailleurs. Il se promit d’aller moins vite et fouilla dans la boîte à la recherche d’une nouvelle photo. Elle aperçut un anneau dans la boite, ce qui n'arrangeait pas son anxiété au souvenir d’avoir rendu sa bague à Pete il y a peu. Il lui tendit une photo) Mon entrée au lycée. Mignon, hein?
Sam aperçut un mini Jack ressemblant deux gouttes d’eau à son clone: Oh merde. (elle fronça les sourcils et l’interrogea du regard) “Mignon”?
Jack l’interrogea du regard, un peu vexé: Non?
Sam leva les sourcils et secoua la tête: Si si. Désolée. (elle grimaça à un souvenir) Une impression étrange.
Jack un peu perdu: Okay… (Il reposa son regard sur la photo et la taquina) Vous auriez accepté d’être ma cavalière au bal de promo?
Sam sourit: Je doute que vous m’auriez demandé. (il l’interrogea du regard. Elle bougea une main) A cet âge j’étais plutôt planquée dans des salles de classes vides ou à la bibliothèque quand j’avais du temps libre.
Jack: Hum. Geek bibliothécaire. Ça peut-être intéressant.
Elle le regarda, blasée. Il sourit à sa réaction et elle leva les yeux au ciel.
Sam lui rendit la photo: En fait non. Vous étiez un petit crétin.
Jack, abasourdi: Excusez-moi?
Sam: Votre clone en tout cas. Vous deviez faire une conférence sur le F-302, on m’a proposé de la faire à votre place.
Jack: Hum, ça me rappelle quelque chose.
Sam: Vous n'avez pas eu les réflexions de l'audience sur mon incapacité à faire ce briefing apparemment. Au final, ils étaient tous (elle insista) ravis que votre mini-clone débarque pour me remplacer. Peu importe que la geek ait travaillé sur la conception de cet engin.
Jack: Outch.
Sam fit un geste de la main: Hum. Oubliez ça. C’est bon. Ce n’était pas vraiment vous.
Il grimaça légèrement et se demanda s’il n’aurait pas réagi de la même façon sans remarquer son point de vue. Il regarda de nouveau la photo et se perdit dans son passé. Après un instant, il émergea et vu qu’elle l'interrogea du regard, un peu inquiète.
Jack hésita et rangea la photo: Eurh. (il se racla la gorge) Je n’ai pas trop aimé cette période. L’Air Force a été ma bouée. (elle déglutit et il lui tendit une autre photo de lui) La trentaine là.
Sam pouffa: Oh mon dieu les cheveux!
Jack pencha la tête: Ouais. J’étais en perm. (Il insista vu qu’elle s’empêchait de rire) C'étaient les années 80. Lâchez-moi.
Sam: Elle a duré combien de temps cette perm- (il la regarda et elle se rattrapa) Monsieur?
Il souffla du nez à sa réaction mais cela la perturba davantage, perdue dans la façon dont elle devait se comporter dorénavant avec lui en privé. Il regarda sa montre, maintenant un peu fatigué. Elle se leva brusquement et il tourna sa tête vers elle, surpris de sa vive réaction.
Sam: Il se fait tard. Je vais vous laisser.
Jack se leva doucement: J’allais vous proposer de rester dormir... (Elle le regarda, hésitante. Il pencha la tête) Vous travaillez tôt.
Sam: Et mon patron est toujours sur mon dos en ce moment.
Jack leva les sourcils: Vraiment?
Sam: Vous n’imaginez pas à quel point.
Jack: Je suis sûr que vous auriez pu tomber sur pire. (Elle baissa la tête et sourit de sa vengeance. Il s’approcha d’elle) Et… Je sais me mettre sur le dos. (Elle releva la tête vers lui et lui lança un regard perplexe, non convaincu de sa blague) Panne d’inspiration.
Sam se mordit la lèvre: Pas sûr qu’on dorme si je reste.
Jack insista: Je sais être sage... (elle le regarda, sceptique. Il bougea la tête) En plus d’être vieux.
Sam sourit à pleine dent au souvenir et running gag: Ce n’est pas ce que je voulais dire.
Ils se regardèrent un instant afin de savourer leur flirt.
Jack: Allez dormir. Demain soir si vous voulez. (elle le regarda, étonnée qu’il n’insiste pas plus. Il s’approcha plus près d’elle) On sera encore plus… reposés.
Elle s’humidifia les lèvres, ce qui le fit jongler son regard entre ses yeux et sa bouche. Cela n’aida aucunement l’envie de Sam de se jeter sur lui. Elle ouvrit la bouche malgré elle et il pencha légèrement la tête à cette douce vision. Il posa une main sur sa joue et une autre sur sa taille. Elle attrapa son T-shirt, l’attira vers lui et ils s’embrassèrent en douceur. Elle risqua sa langue et il la suivit immédiatement dans un soupir. Elle gémit et fit glisser ses mains sur son torse pour y sentir ses muscles, puis souleva de nouveau son T-shirt et y glissa ses mains. Il s’écarta vivement d’elle pour reprendre ses esprits.
Jack gêné: Vraiment. Allez-y.
Sam sourit et hocha la tête: Bonne nuit.
Echo:
*stupide*
*le dos/mon dos* *panne d'inspiration*
*mignon*
*dormir/dorme/reposé*
*perm*
*geek*
*Duluth / Minnesota, Irlande*
*enfants*
Notes:
*Dans l’épisode 1x06 Cold Lazarus, nous pouvons voir une pochette en cuir estampillé “Wampum” avec une tête de premier peuple autochtone, et une boite de cigare de la marque “Van Dyck”. Après mes recherches, le “wampum” (source) n’a aucun rapport avec le marché du tabac ou du cuir. Il s’agit d’une perle créée à partir d’un coquillage, réalisé par les premiers peuples autochtones d’Amérique du Nord. (source) Nous avons donc ici un bel exemple d’appropriation culturelle dans la mode. J’ai recherché des traces de “wampum” comme marque de société, c’était une filière de Stone Ordean Wells Company (source), implantée à Duluth dans le Minnesota. Voici un exemple avec un autre modèle de marque (source) de cigare qu’elle vendait avec une utilisation d’appropriation culturelle des premiers peuples autochtones, notamment avec les Ojibwe. Ce point est important pour plus tard. (source) (source)*
*Article “Pourquoi je parle « envie d’enfants » dès le 1er date” (source)*
Sam: Daniel? Teal’c?
Il se figea devant son choix de changement de sujets de conversation plutôt délicat. Il s’inquiéta de nouveau de l’état mental éventuellement très perturbé de la jeune femme d’aborder ce point si prématurément. Il déposa le paquet de céréales, plongea sa cuillère dans son bol et s'interrogea sur le décalage potentiel de leurs expériences en relation de couple.
Sam, nerveuse de son silence: J'aurai l'impression de leur mentir (elle inclina la tête) même si c'est par omission. Mais… Vous avez raison.
Il acquiesça mais ne put s'empêcher de se demander si elle faisait référence à sa relation cachée avec son ex. Ne la voyant pas se servir de céréales, il attrapa les Rice Krispies et lui tendit le paquet avec insistance.
Jack: Si c'est trop lourd à porter je peux prendre ma retr-
Sam attrapa le paquet: Non non, ça va. (elle grimaça de sa rapidité de réponse et ajouta plus bas) Ne faites pas quelque chose que vous pourriez regretter.
Il hocha la tête et comprit le message: Elle préférait s’assurer de leur relation sur le long terme. C’était plutôt sage et cela le rassura sur sa faculté de décision.
Jack: J'aimerais que cela soit plus simple. (elle sourit faiblement et regarda ailleurs) Pour les détecteurs de micro et brouilleurs, laissez-moi faire. (il désigna les téléphones à côté d’eux) Vous avez déjà fait beaucoup.
Sam déposa le paquet sur la table: Je peux-
Jack: Je ne pourrai pas programmer les cartes mères. (il fit un geste de la main) Je peux les acheter.
Sam hocha la tête: Je vous ferai une liste.
Après manger, elle se dirigea vers le salon pendant qu’il mettait les bols dans l’évier. Elle posa longuement son regard sur la photo de Sara et Charlie, et eut un pincement au cœur. Il arriva avec les deux tasses dans ses mains. Il la vit rapidement détourner le regard de la photo mais ne fit de commentaire. Il lui tendit sa tasse de tisane et se souvint que ce n’était pas la première fois qu’il la voyait interagir avec cette photo, mais qu’elle avait aussi dit que son double avait regardé ses photos dans le vestiaire du SGC en sa présence. Elle bu une gorgée, gênée de lui rappeler qu’elle l’avait mis mal à l’aise la dernière fois, ici même.
Jack: Fatiguée?
Sam secoua la tête: Hum. Mais je peux vous laisser.
Jack lui fit un signe pour qu’elle s’installe sur le canapé: Oh… Phshaw!
Elle s'exécuta pendant qu’il posa sa tasse sur la table basse, puis se dirigea vers le meuble télé. Il en sortit une boite usées de cigares Van Dyck, s’assit à ses côtés et déposa la boîte sur la table devant lui afin de reprendre sa tasse.
Sam perplexe mais légèrement amusée: Vous allez me proposer un cigare?
Jack bu une gorgée: Des photos. (elle déglutit et devient nerveuse) Écoutez. La dernière fois je-
Sam: Vous n'avez pas a-
Jack toujours calme: J'allais mourir. Vous étiez avec quelqu’un. Quelle importance? (elle baissa la tête. Il fronça les sourcils et se demanda si elle culpabilisait aussi d’avoir été avec Pete. Il déglutit et ajouta) Si vous voulez connaître mon passé, tout est là.
Elle releva la tête et le dévisagea. Il semblait sincère. Il bu une autre gorgée puis la regarda à son tour. Elle semblait toujours nerveuse et même… Craintive?
Jack déglutit et regarda autour de lui: C’est le but, non? Partager sa vie?
Elle écarquilla les yeux, c’était ce que lui avait dit Pete. Elle baissa la tête et le militaire fronça les sourcils face à sa réaction, ayant la confirmation de son inquiétude: Ils allaient trop vite pour elle.
Jack se racla la gorge: Eurrrh. Allons plus doucement, okay?
Elle releva la tête vers lui et compris le quiproquo, mais n’ayant pas du tout envie de lui expliquer, hocha la tête.
Sam: Désolée. Je… Je mets du temps.
Jack déposa sa tasse: Je vous suis. (il regarda la boîte entre ses doigts) Doit y avoir des dossiers top secret.
Sam, nerveuse: Je… Je ne suis pas une grande admiratrice de suspense, vous savez?
Il sourit à l’ironie de la situation, retira l'élastique et ouvrit la boîte. Il déposa sur la table les enveloppes envoyées par Sara et tira une petite pochette en cuir.
Jack: Un souvenir de mon grand-père. Comme la boîte. Il travaillait pour une entreprise dans le commerce de détails à Duluth. Il fumait du cigare.
Il posa la pochette, piocha un premier tas et sourit devant une photo d’une douzaine de militaires posant fièrement devant un avion de chasse.
Jack: 1982. (il désigna un jeune avec un grand sourire) Regardez ça.
Sam, surprise: Kawalski?
Jack hocha la tête: Hum. Départ pour l’Allemagne. (son visage s'assombrit peu à peu) La mission a été horrible.
Sam: Désolée.
Jack: Vous savez ce que c'est. (Il prit la photo suivante. Une femme avec les cheveux longs, blonds cuivrés et avec de belles boucles naturelles aux extrémités. Elle portait un bébé dans les bras, assise sur une pierre et des landes derrière elle) Ma mère en Irlande. J'avais 1 an.
Sam: Elle est belle!
Jack hocha la tête: Hum. Elle l’était. (Elle eut un pincement au cœur et n’eut pas le temps d’avoir plus d'informations, il brandit la photo suivante d’un nouveau né en couveuse) Chicago, à ma naissance. On ne peut pas faire plus vieux.
Sam: Vous avez vécu en Irlande tout de suite?
Jack déglutit: Ma mère était est Irlandaise. Mon père du Minnesota. Je n’ai connu principalement que cet État.
Le regard de Jack s'assombrit et elle se demanda pourquoi vu son amour pour cet Etat et pourquoi diable avait-il pris le nom de sa mère et non celui de son père? Il changea rapidement de photo, Charlie apparu et elle appréhenda sa réaction.
Jack sourit: Trois ans.
Sam attendrit: Vous n’avez jamais re-voulu d'enfants? (elle regretta immédiatement sa question et ferma les yeux. Elle secoua la tête et rouvrit les yeux) Désol-
Jack finit sa tasse: Je m'étais dit plus jamais. (il la regarda) Mais les choses changent. (Elle ne su comment réagir. Il grimaça de nervosité et regarda ailleurs) Ça n'a jamais été une obligation.
Sam: Et nous ne sommes même pas autorisés à être ensemble. (elle se figea, de nouveau choquée par les mots sortant de sa propre bouche) Mon Dieu. Je pose vraiment des questions stupides.
Jack fronça les sourcils: “Stupides”?
Elle se mordit la lèvre et baissa la tête. Il attendit patiemment, ne trouvant pas cette question si stupide d’être abordée en début de relation. Elle grimaça, le regarda et haussa légèrement les épaules.
Jack en douceur pour ne pas la brusquer: Je sais que vous voulez des enfants.
Sam déglutit, détourna le regard et ajouta avec difficulté: J’ai… J’ai du mal à me gérer, alors...
Jack essaya d’être subtile: Votre anxiété? (elle haussa timidement les épaules de nouveau et regarda ailleurs. Il se promit d’aller moins vite et fouilla dans la boîte à la recherche d’une nouvelle photo. Elle aperçut un anneau dans la boite, ce qui n'arrangeait pas son anxiété au souvenir d’avoir rendu sa bague à Pete il y a peu. Il lui tendit une photo) Mon entrée au lycée. Mignon, hein?
Sam aperçut un mini Jack ressemblant deux gouttes d’eau à son clone: Oh merde. (elle fronça les sourcils et l’interrogea du regard) “Mignon”?
Jack l’interrogea du regard, un peu vexé: Non?
Sam leva les sourcils et secoua la tête: Si si. Désolée. (elle grimaça à un souvenir) Une impression étrange.
Jack un peu perdu: Okay… (Il reposa son regard sur la photo et la taquina) Vous auriez accepté d’être ma cavalière au bal de promo?
Sam sourit: Je doute que vous m’auriez demandé. (il l’interrogea du regard. Elle bougea une main) A cet âge j’étais plutôt planquée dans des salles de classes vides ou à la bibliothèque quand j’avais du temps libre.
Jack: Hum. Geek bibliothécaire. Ça peut-être intéressant.
Elle le regarda, blasée. Il sourit à sa réaction et elle leva les yeux au ciel.
Sam lui rendit la photo: En fait non. Vous étiez un petit crétin.
Jack, abasourdi: Excusez-moi?
Sam: Votre clone en tout cas. Vous deviez faire une conférence sur le F-302, on m’a proposé de la faire à votre place.
Jack: Hum, ça me rappelle quelque chose.
Sam: Vous n'avez pas eu les réflexions de l'audience sur mon incapacité à faire ce briefing apparemment. Au final, ils étaient tous (elle insista) ravis que votre mini-clone débarque pour me remplacer. Peu importe que la geek ait travaillé sur la conception de cet engin.
Jack: Outch.
Sam fit un geste de la main: Hum. Oubliez ça. C’est bon. Ce n’était pas vraiment vous.
Il grimaça légèrement et se demanda s’il n’aurait pas réagi de la même façon sans remarquer son point de vue. Il regarda de nouveau la photo et se perdit dans son passé. Après un instant, il émergea et vu qu’elle l'interrogea du regard, un peu inquiète.
Jack hésita et rangea la photo: Eurh. (il se racla la gorge) Je n’ai pas trop aimé cette période. L’Air Force a été ma bouée. (elle déglutit et il lui tendit une autre photo de lui) La trentaine là.
Sam pouffa: Oh mon dieu les cheveux!
Jack pencha la tête: Ouais. J’étais en perm. (Il insista vu qu’elle s’empêchait de rire) C'étaient les années 80. Lâchez-moi.
Sam: Elle a duré combien de temps cette perm- (il la regarda et elle se rattrapa) Monsieur?
Il souffla du nez à sa réaction mais cela la perturba davantage, perdue dans la façon dont elle devait se comporter dorénavant avec lui en privé. Il regarda sa montre, maintenant un peu fatigué. Elle se leva brusquement et il tourna sa tête vers elle, surpris de sa vive réaction.
Sam: Il se fait tard. Je vais vous laisser.
Jack se leva doucement: J’allais vous proposer de rester dormir... (Elle le regarda, hésitante. Il pencha la tête) Vous travaillez tôt.
Sam: Et mon patron est toujours sur mon dos en ce moment.
Jack leva les sourcils: Vraiment?
Sam: Vous n’imaginez pas à quel point.
Jack: Je suis sûr que vous auriez pu tomber sur pire. (Elle baissa la tête et sourit de sa vengeance. Il s’approcha d’elle) Et… Je sais me mettre sur le dos. (Elle releva la tête vers lui et lui lança un regard perplexe, non convaincu de sa blague) Panne d’inspiration.
Sam se mordit la lèvre: Pas sûr qu’on dorme si je reste.
Jack insista: Je sais être sage... (elle le regarda, sceptique. Il bougea la tête) En plus d’être vieux.
Sam sourit à pleine dent au souvenir et running gag: Ce n’est pas ce que je voulais dire.
Ils se regardèrent un instant afin de savourer leur flirt.
Jack: Allez dormir. Demain soir si vous voulez. (elle le regarda, étonnée qu’il n’insiste pas plus. Il s’approcha plus près d’elle) On sera encore plus… reposés.
Elle s’humidifia les lèvres, ce qui le fit jongler son regard entre ses yeux et sa bouche. Cela n’aida aucunement l’envie de Sam de se jeter sur lui. Elle ouvrit la bouche malgré elle et il pencha légèrement la tête à cette douce vision. Il posa une main sur sa joue et une autre sur sa taille. Elle attrapa son T-shirt, l’attira vers lui et ils s’embrassèrent en douceur. Elle risqua sa langue et il la suivit immédiatement dans un soupir. Elle gémit et fit glisser ses mains sur son torse pour y sentir ses muscles, puis souleva de nouveau son T-shirt et y glissa ses mains. Il s’écarta vivement d’elle pour reprendre ses esprits.
Jack gêné: Vraiment. Allez-y.
Sam sourit et hocha la tête: Bonne nuit.
Echo:
*stupide*
*le dos/mon dos* *panne d'inspiration*
*mignon*
*dormir/dorme/reposé*
*perm*
*geek*
*Duluth / Minnesota, Irlande*
*enfants*
Notes:
*Dans l’épisode 1x06 Cold Lazarus, nous pouvons voir une pochette en cuir estampillé “Wampum” avec une tête de premier peuple autochtone, et une boite de cigare de la marque “Van Dyck”. Après mes recherches, le “wampum” (source) n’a aucun rapport avec le marché du tabac ou du cuir. Il s’agit d’une perle créée à partir d’un coquillage, réalisé par les premiers peuples autochtones d’Amérique du Nord. (source) Nous avons donc ici un bel exemple d’appropriation culturelle dans la mode. J’ai recherché des traces de “wampum” comme marque de société, c’était une filière de Stone Ordean Wells Company (source), implantée à Duluth dans le Minnesota. Voici un exemple avec un autre modèle de marque (source) de cigare qu’elle vendait avec une utilisation d’appropriation culturelle des premiers peuples autochtones, notamment avec les Ojibwe. Ce point est important pour plus tard. (source) (source)*
*Article “Pourquoi je parle « envie d’enfants » dès le 1er date” (source)*
*CW: *contenu sexuellement explicite* *crise d'angoisse* *TSPT*
Elle se rendit dans la salle à manger pour récupérer son sac, se tourna vers lui, la boîte de préservatif dans la main afin de lui demander s’il fallait qu’elle les prenne. Elle remarqua que l’homme semblait avoir perdu toute capacité de réfléchir devant cette vision. Elle souffla du nez en comprenant, il abandonna sa promesse d’y aller doucement et se précipita sur elle.
Elle s'agrippa à lui et ils allèrent dans la chambre comme ils purent entre leurs baisers.
Il s’allongea sur elle dans le lit, la débarrassa de la boîte en carton et alluma la lumière de la table de chevet avant de reprendre ses baisers. Elle passa sa main sur les épaules de l’homme et l’invita à retirer sa chemise. Il s’écarta pour suivre son idée et replongea immédiatement sur sa bouche. Ils s'entrechoquent dans la hâte et se reculèrent légèrement l’un de l’autre avec un mélange de douleur et d'embarras. Il caressa ses cheveux et la dévisagea, un peu inquiet. Elle sourit timidement pour le rassurer, puis le renversa pour se placer au-dessus.
Elle se redressa et caressa son torse à travers son T-shirt. Il expira de bonheur et se demanda une fraction de seconde si cela n’était pas encore un de ses rêves érotiques nocturnes. Il émergea de ses pensées en sentant sa partenaire descendre ses mains sur sa ceinture, la détacha et commença à déboutonner son pantalon. Il se redressa face à son impatience, passa une main dans ses cheveux et l’embrassa doucement pour lui faire comprendre que rien ne pressait.
Elle bougea son bassin pour lui faire comprendre qu’ils prendraient leur temps plus tard mais sa bouche s’ouvrit, rompant le baiser, et elle lâcha un gémissement incontrôlé dû a la sensation de son clitoris stimulé par le pli du jean.
Il sourit au coin des lèvres de sa réaction, posa ses deux mains sur son bassin et l’invita à recommencer sa friction. Elle s'exécuta, son souffle se coupa et elle ferma les yeux pour garder le contrôle. Au fur de ses poussés, cela s'avéra de plus en plus compliqué avec la forte érection qu’elle pouvait sentir à travers les vêtements qui les séparaient l’un de l’autre.
Sam regarda autour d’elle: La boîte?
Jack tout bas: Plus tard. (elle l’interrogea du regard, il accentua sa pression sur ses hanches et la poussa de quelques centimètres) Amusez-vous avec moi.
Elle sourit, posa ses mains sur ses joues pour l'embrasser tendrement et reprit ses mouvements. Leurs respirations s'accélèrent et ils commencèrent a haleter.
Il aventura ses mains sur ses fesses mais sentit que son corps n’allait pas résister à l’éjaculation et les repositionna rapidement sur ses hanches
Toujours dans le but de garder le contrôle, elle ferma les yeux et caressa l'arrière de son crâne. Il posa son front sur le sien, submergé à son tour par le massage qu’elle lui offrait et la dévisagea. Une partie de son cerveau avait toujours du mal à croire ce qui se passait, comment elle pouvait être là et avoir envie de lui. Lui qui s’était sentit rejeté plusieurs fois par cette femme, la situation était encore plus surréaliste que l’acte sexuel lui-même.
Devant le silence brisé seulement de leurs respirations respectives, il remarqua qu’elle ne gémissait plus et sentit que quelque chose n’allait pas: elle était trop concentrée. Et en effet, la femme se retenait par tous les moyens de ne pas laisser échapper une seconde fois son prénom, assez honteuse du précédent évènement. Il embrassa son cou et se demanda si le fait qu'il soit plus expressif la fasse se détendre sur ce point.
Jack tenta entre deux baisers: C’est bon. (il engloba son cou avec sa bouche, remonta a son oreille et murmura) C’est putain de bon, Sam. (l’effet escompté ne se fit pas attendre et elle se mit à gémir plus fort. Il pressa sa main sur sa hanche) Ouais… Comme ça. (il mordilla son oreille) C’est bon.
Elle gémit de nouveau, se cambra et ses ongles se crispèrent sur son crâne. Il put en déduire que ses oreilles étaient une de ses zones érogènes et reprit les baisers à cet endroit. Elle se mit à bouger plus rapidement et haleta.
Jack, tout bas: C’est bon.
Elle plongea sa langue dans sa bouche et l’embrassa fougueusement. Ce fût à son tour de pousser un gémissement et il dût se retenir de ne pas éjaculer. Elle accéléra encore une fois et sentit l’orgasme la gagner. Elle brisa le baiser et son visage se fendit d’une grimace. Il posa une main derrière sa tête et caressa son crâne tout en ne perdant pas une miette de ses réactions.
Sam souffla: Je viens… (il pressa sa main sur sa hanche et l’aida en donnant des coups de bassins) Oh m- … Jack!
Son souffle se coupa, son corps se crispa et son orgasme la pulvérisa. Il la dévisagea et conclut que la voir ainsi était la plus belle chose au monde. Elle freina ses mouvements peu à peu et il caressa sa joue avec amour. Elle reprit son calme et ses muscles se détendirent. Elle rouvrit les yeux, ils se sourirent et elle l’embrassa doucement. Elle s’écarta de lui et poussa ses épaules. Il se laissa tomber en arrière et elle l’invita à se positionner de nouveau sur elle. Il s'exécuta, glissa sa main dans ses cheveux et massa légèrement son crâne. Elle passa sa main sous son T-shirt et vient caresser le début de son dos. Il déposa plusieurs baisers dans son cou et se dirigea vers sa clavicule. Elle fronça les sourcils et sa respiration devint saccadée. Elle se concentra pour chasser des flashs de souvenirs parsemant son esprit.
Il lâcha ses cheveux et fit glisser sa main sur sa joue. Sa bouche dévora le début de son décolleté. Elle ferma les yeux du plaisir, releva les cuisses et se cambra. Il positionna son corps entre ses cuisses, et sa main poursuit sa descente de sa joue à son cou. Il ne l’agrippait pourtant pas, mais la position de ses doigts suffit à faire rouvrir ses yeux immédiatement.
Un mal être profond la submergea, elle regarda autour d’elle, paniquée. Elle posa son regard sur l’homme pour reprendre le contrôle, revenir au présent et non à ses cauchemars.
Il relâcha son contact avec son cou pour prendre appui sur le lit et releva ensuite la tête vers elle afin de savoir si tout allait bien et si elle aimait ça. Elle sourit légèrement et hocha la tête.
Son autre main caressa sa cuisse et sa tête replongea dans son cou pour des baisers. Il aventura sa main sous le volant de sa robe pour atteindre le tissu en trop mais il sentit qu’elle se crispa à cette caresse.
Elle ferma les yeux pour tenter une nouvelle fois de se contrôler et souffla plusieurs fois profondément, refusant de gâcher ce moment.
Jack sourit à son anxiété et déposa d’autres baisers au creux de sa clavicule: Relax… (elle vrilla à ces mots et eut la sensation que toute vie venait de disparaître. Il ne l’entendit plus réagir à ses baisers et se redressa) On n’est pas obligé si-
Il se figea. Les yeux fixés sur le plafond, elle était tétanisée.
Jack l'appela tout bas: Carter? (toujours paralysée, il cria) Hey! (Il se mit à genoux face à elle, la redressa puis la secoua des épaules) Carter! Hey!
Elle émergea enfin, tourna sa tête vers lui, le fixa sans le reconnaître, puis poussa un hurlement. Son cri fut déchirant, ses yeux étaient paniqués et bougeaient rapidement. Il voulut la prendre dans ses bras mais elle se crispa au fur et à mesure qu’il s'approchait d’elle. Il s’immobilisa, recula légèrement et mit ses bras devant lui pour lui montrer qu’il n'allait rien lui faire.
Jack se leva: C’est bon. C’est bon.
Elle fronça les sourcils et posa sa main sur sa tempe à un mal de crâne naissant. Elle eut l’impression qu’elle allait s’évanouir et il remarqua sa pâleur.
Jack, tout bas: Ça va? Hey? Ça va?
Elle resta silencieuse et ne sembla pas l’entendre. Il attrapa le téléphone fixe par terre, composa les urgences - à défaut de pouvoir contacter la base - et fût mis en attente. Il réfléchit à toute allure sur comment excuser le fait qu’elle était seule chez lui, qui plus est à cette heure tardive, au cas où ils devraient rendre des comptes.
Elle cligna des yeux plusieurs fois, sa tête vacillait toujours mais elle se sentait de mieux en mieux. Elle eut l’étrange impression de se réveiller d’un mauvais rêve et regarda autour d’elle, ne reconnaissant pas sa chambre. Elle le vit alors, debout, le téléphone sur l’oreille.
Jack: J’ai besoin d’une ambulance. Vite.
Elle fronça les sourcils et regarda autour d’elle à la recherche du blessé. Le militaire s’approcha doucement d’elle, prudent et quand elle tourna de nouveau sa tête vers lui, elle pu voir qu’il était en train de l’examiner.
Jack: Crise d’angoisse, état de choc. Je ne sais pas. Une femme, 37 ans. (elle écarquilla les yeux à ces détails et comprit qu’il parlait d’elle) Oui consciente. Hum.
Elle se redressa vivement et leva la main vers lui. Il se recula, surpris de la voir si vive d’un seul coup mais aussi prudent à l’idée de se prendre un autre coup.
Sam se leva et lui arracha le combiné des mains: C’est bon. Tout va bien. Fausse alerte. Désolée! (elle raccrocha devant un Jack incrédule) C’est quoi votre problème?
Jack: Quoi?!
Sam désigna le téléphone dans sa main: Ça aurait été inscrit dans mon dossier.
Jack totalement perdu: Attendez attendez… Quoi?!
Sam: Ils auraient fait le rapprochement avec vos coordonnées.
Jack s'énerva: Oh for crying out loud, Carter... La ferme! (elle se figea. Leurs respirations étaient fortes et ils se regardèrent avec pleins d’incompréhension. Il reprit plus calmement) Qu’est-ce qu'il vient de se passer?
Sam fronça les sourcils et reprit plus calmement elle aussi: On-on était (elle désigna le lit d’un mouvement de tête) et vous avez appelé les urgences. (il la dévisagea quelques secondes, abasourdi) Quoi?!
Jack: Vous avez eu... Une sorte d’absence.
Sam grimaça et chercha ses chaussures: Écoutez. Si c’est encore une de vos blagues, ce n'est pas amusant.
Jack incrédule: Une “blague”? (elle le fusilla du regard) Vous étiez inerte! Et vous… Vous vous êtes mise à crier de terreur!
Sam, sarcastique: Bien sûr.
Elle partit d’un pas décisif vers la salle à manger, suivie de près par l'homme. Elle enfila sa veste, puis ses chaussures, et prit son sac.
Jack: Appelez un taxi. Ne rentrez pas comme ça.
Sam serra les dents, submergée d’émotions: Je n’ai pas de cash et ce ne serait pas prudent. Je vais conduire. C’est bon.
Jack posa sa main sur son avant bras: Alors laissez-moi vous recondui-
Sam se mit en position de défense: Enlevez vos mains de moi!
Il se figea. Ils se regardèrent un instant dans une incompréhension totale. Le visage de Jack laissa apparaître son affolement face à son comportement, ce qui la fit émerger la première. Cette inquiétude lui était insupportable. Elle secoua la tête, le regard troublé et le cœur serré, et s’en alla. Une fois installée dans sa voiture, elle frappa le volant et se maudit d’avoir perdu le contrôle et d’avoir tout gâcher. Remplie de culpabilité et de regrets, elle démarra la voiture et rentra chez elle.
Echo:
*c'est bon*
*blague*
*attendez attendez*
*plus tard*
*amusez-vous / pas amusant*
*ça va*
*hey*
Notes:
*Article “Pourquoi tant d’hommes sont-ils silencieux au lit ?” (source)*
*Article: le dirty talk (source)*
Elle se rendit dans la salle à manger pour récupérer son sac, se tourna vers lui, la boîte de préservatif dans la main afin de lui demander s’il fallait qu’elle les prenne. Elle remarqua que l’homme semblait avoir perdu toute capacité de réfléchir devant cette vision. Elle souffla du nez en comprenant, il abandonna sa promesse d’y aller doucement et se précipita sur elle.
Elle s'agrippa à lui et ils allèrent dans la chambre comme ils purent entre leurs baisers.
Il s’allongea sur elle dans le lit, la débarrassa de la boîte en carton et alluma la lumière de la table de chevet avant de reprendre ses baisers. Elle passa sa main sur les épaules de l’homme et l’invita à retirer sa chemise. Il s’écarta pour suivre son idée et replongea immédiatement sur sa bouche. Ils s'entrechoquent dans la hâte et se reculèrent légèrement l’un de l’autre avec un mélange de douleur et d'embarras. Il caressa ses cheveux et la dévisagea, un peu inquiet. Elle sourit timidement pour le rassurer, puis le renversa pour se placer au-dessus.
Elle se redressa et caressa son torse à travers son T-shirt. Il expira de bonheur et se demanda une fraction de seconde si cela n’était pas encore un de ses rêves érotiques nocturnes. Il émergea de ses pensées en sentant sa partenaire descendre ses mains sur sa ceinture, la détacha et commença à déboutonner son pantalon. Il se redressa face à son impatience, passa une main dans ses cheveux et l’embrassa doucement pour lui faire comprendre que rien ne pressait.
Elle bougea son bassin pour lui faire comprendre qu’ils prendraient leur temps plus tard mais sa bouche s’ouvrit, rompant le baiser, et elle lâcha un gémissement incontrôlé dû a la sensation de son clitoris stimulé par le pli du jean.
Il sourit au coin des lèvres de sa réaction, posa ses deux mains sur son bassin et l’invita à recommencer sa friction. Elle s'exécuta, son souffle se coupa et elle ferma les yeux pour garder le contrôle. Au fur de ses poussés, cela s'avéra de plus en plus compliqué avec la forte érection qu’elle pouvait sentir à travers les vêtements qui les séparaient l’un de l’autre.
Sam regarda autour d’elle: La boîte?
Jack tout bas: Plus tard. (elle l’interrogea du regard, il accentua sa pression sur ses hanches et la poussa de quelques centimètres) Amusez-vous avec moi.
Elle sourit, posa ses mains sur ses joues pour l'embrasser tendrement et reprit ses mouvements. Leurs respirations s'accélèrent et ils commencèrent a haleter.
Il aventura ses mains sur ses fesses mais sentit que son corps n’allait pas résister à l’éjaculation et les repositionna rapidement sur ses hanches
Toujours dans le but de garder le contrôle, elle ferma les yeux et caressa l'arrière de son crâne. Il posa son front sur le sien, submergé à son tour par le massage qu’elle lui offrait et la dévisagea. Une partie de son cerveau avait toujours du mal à croire ce qui se passait, comment elle pouvait être là et avoir envie de lui. Lui qui s’était sentit rejeté plusieurs fois par cette femme, la situation était encore plus surréaliste que l’acte sexuel lui-même.
Devant le silence brisé seulement de leurs respirations respectives, il remarqua qu’elle ne gémissait plus et sentit que quelque chose n’allait pas: elle était trop concentrée. Et en effet, la femme se retenait par tous les moyens de ne pas laisser échapper une seconde fois son prénom, assez honteuse du précédent évènement. Il embrassa son cou et se demanda si le fait qu'il soit plus expressif la fasse se détendre sur ce point.
Jack tenta entre deux baisers: C’est bon. (il engloba son cou avec sa bouche, remonta a son oreille et murmura) C’est putain de bon, Sam. (l’effet escompté ne se fit pas attendre et elle se mit à gémir plus fort. Il pressa sa main sur sa hanche) Ouais… Comme ça. (il mordilla son oreille) C’est bon.
Elle gémit de nouveau, se cambra et ses ongles se crispèrent sur son crâne. Il put en déduire que ses oreilles étaient une de ses zones érogènes et reprit les baisers à cet endroit. Elle se mit à bouger plus rapidement et haleta.
Jack, tout bas: C’est bon.
Elle plongea sa langue dans sa bouche et l’embrassa fougueusement. Ce fût à son tour de pousser un gémissement et il dût se retenir de ne pas éjaculer. Elle accéléra encore une fois et sentit l’orgasme la gagner. Elle brisa le baiser et son visage se fendit d’une grimace. Il posa une main derrière sa tête et caressa son crâne tout en ne perdant pas une miette de ses réactions.
Sam souffla: Je viens… (il pressa sa main sur sa hanche et l’aida en donnant des coups de bassins) Oh m- … Jack!
Son souffle se coupa, son corps se crispa et son orgasme la pulvérisa. Il la dévisagea et conclut que la voir ainsi était la plus belle chose au monde. Elle freina ses mouvements peu à peu et il caressa sa joue avec amour. Elle reprit son calme et ses muscles se détendirent. Elle rouvrit les yeux, ils se sourirent et elle l’embrassa doucement. Elle s’écarta de lui et poussa ses épaules. Il se laissa tomber en arrière et elle l’invita à se positionner de nouveau sur elle. Il s'exécuta, glissa sa main dans ses cheveux et massa légèrement son crâne. Elle passa sa main sous son T-shirt et vient caresser le début de son dos. Il déposa plusieurs baisers dans son cou et se dirigea vers sa clavicule. Elle fronça les sourcils et sa respiration devint saccadée. Elle se concentra pour chasser des flashs de souvenirs parsemant son esprit.
Il lâcha ses cheveux et fit glisser sa main sur sa joue. Sa bouche dévora le début de son décolleté. Elle ferma les yeux du plaisir, releva les cuisses et se cambra. Il positionna son corps entre ses cuisses, et sa main poursuit sa descente de sa joue à son cou. Il ne l’agrippait pourtant pas, mais la position de ses doigts suffit à faire rouvrir ses yeux immédiatement.
Un mal être profond la submergea, elle regarda autour d’elle, paniquée. Elle posa son regard sur l’homme pour reprendre le contrôle, revenir au présent et non à ses cauchemars.
Il relâcha son contact avec son cou pour prendre appui sur le lit et releva ensuite la tête vers elle afin de savoir si tout allait bien et si elle aimait ça. Elle sourit légèrement et hocha la tête.
Son autre main caressa sa cuisse et sa tête replongea dans son cou pour des baisers. Il aventura sa main sous le volant de sa robe pour atteindre le tissu en trop mais il sentit qu’elle se crispa à cette caresse.
Elle ferma les yeux pour tenter une nouvelle fois de se contrôler et souffla plusieurs fois profondément, refusant de gâcher ce moment.
Jack sourit à son anxiété et déposa d’autres baisers au creux de sa clavicule: Relax… (elle vrilla à ces mots et eut la sensation que toute vie venait de disparaître. Il ne l’entendit plus réagir à ses baisers et se redressa) On n’est pas obligé si-
Il se figea. Les yeux fixés sur le plafond, elle était tétanisée.
Jack l'appela tout bas: Carter? (toujours paralysée, il cria) Hey! (Il se mit à genoux face à elle, la redressa puis la secoua des épaules) Carter! Hey!
Elle émergea enfin, tourna sa tête vers lui, le fixa sans le reconnaître, puis poussa un hurlement. Son cri fut déchirant, ses yeux étaient paniqués et bougeaient rapidement. Il voulut la prendre dans ses bras mais elle se crispa au fur et à mesure qu’il s'approchait d’elle. Il s’immobilisa, recula légèrement et mit ses bras devant lui pour lui montrer qu’il n'allait rien lui faire.
Jack se leva: C’est bon. C’est bon.
Elle fronça les sourcils et posa sa main sur sa tempe à un mal de crâne naissant. Elle eut l’impression qu’elle allait s’évanouir et il remarqua sa pâleur.
Jack, tout bas: Ça va? Hey? Ça va?
Elle resta silencieuse et ne sembla pas l’entendre. Il attrapa le téléphone fixe par terre, composa les urgences - à défaut de pouvoir contacter la base - et fût mis en attente. Il réfléchit à toute allure sur comment excuser le fait qu’elle était seule chez lui, qui plus est à cette heure tardive, au cas où ils devraient rendre des comptes.
Elle cligna des yeux plusieurs fois, sa tête vacillait toujours mais elle se sentait de mieux en mieux. Elle eut l’étrange impression de se réveiller d’un mauvais rêve et regarda autour d’elle, ne reconnaissant pas sa chambre. Elle le vit alors, debout, le téléphone sur l’oreille.
Jack: J’ai besoin d’une ambulance. Vite.
Elle fronça les sourcils et regarda autour d’elle à la recherche du blessé. Le militaire s’approcha doucement d’elle, prudent et quand elle tourna de nouveau sa tête vers lui, elle pu voir qu’il était en train de l’examiner.
Jack: Crise d’angoisse, état de choc. Je ne sais pas. Une femme, 37 ans. (elle écarquilla les yeux à ces détails et comprit qu’il parlait d’elle) Oui consciente. Hum.
Elle se redressa vivement et leva la main vers lui. Il se recula, surpris de la voir si vive d’un seul coup mais aussi prudent à l’idée de se prendre un autre coup.
Sam se leva et lui arracha le combiné des mains: C’est bon. Tout va bien. Fausse alerte. Désolée! (elle raccrocha devant un Jack incrédule) C’est quoi votre problème?
Jack: Quoi?!
Sam désigna le téléphone dans sa main: Ça aurait été inscrit dans mon dossier.
Jack totalement perdu: Attendez attendez… Quoi?!
Sam: Ils auraient fait le rapprochement avec vos coordonnées.
Jack s'énerva: Oh for crying out loud, Carter... La ferme! (elle se figea. Leurs respirations étaient fortes et ils se regardèrent avec pleins d’incompréhension. Il reprit plus calmement) Qu’est-ce qu'il vient de se passer?
Sam fronça les sourcils et reprit plus calmement elle aussi: On-on était (elle désigna le lit d’un mouvement de tête) et vous avez appelé les urgences. (il la dévisagea quelques secondes, abasourdi) Quoi?!
Jack: Vous avez eu... Une sorte d’absence.
Sam grimaça et chercha ses chaussures: Écoutez. Si c’est encore une de vos blagues, ce n'est pas amusant.
Jack incrédule: Une “blague”? (elle le fusilla du regard) Vous étiez inerte! Et vous… Vous vous êtes mise à crier de terreur!
Sam, sarcastique: Bien sûr.
Elle partit d’un pas décisif vers la salle à manger, suivie de près par l'homme. Elle enfila sa veste, puis ses chaussures, et prit son sac.
Jack: Appelez un taxi. Ne rentrez pas comme ça.
Sam serra les dents, submergée d’émotions: Je n’ai pas de cash et ce ne serait pas prudent. Je vais conduire. C’est bon.
Jack posa sa main sur son avant bras: Alors laissez-moi vous recondui-
Sam se mit en position de défense: Enlevez vos mains de moi!
Il se figea. Ils se regardèrent un instant dans une incompréhension totale. Le visage de Jack laissa apparaître son affolement face à son comportement, ce qui la fit émerger la première. Cette inquiétude lui était insupportable. Elle secoua la tête, le regard troublé et le cœur serré, et s’en alla. Une fois installée dans sa voiture, elle frappa le volant et se maudit d’avoir perdu le contrôle et d’avoir tout gâcher. Remplie de culpabilité et de regrets, elle démarra la voiture et rentra chez elle.
Echo:
*c'est bon*
*blague*
*attendez attendez*
*plus tard*
*amusez-vous / pas amusant*
*ça va*
*hey*
Notes:
*Article “Pourquoi tant d’hommes sont-ils silencieux au lit ?” (source)*
*Article: le dirty talk (source)*